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 i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott

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Elliott Townsend
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- every year is getting shorter -
Elliott Townsend
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pseudo : S.U.L.L.Y.
id card : Bradley Cooper (c) vous devienne fous
multinicks : alison (m. moore) ♤ cole (j. gyllenhaal) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim : i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott Tumblr_inline_o5d169qCS91rifr4k_500
age : 45 ans
civil status : Un mariage de dix ans qui a volé en éclats parce que Elliott a renoué avec son amour de toujours, Ophelia. Pourtant, les papiers du divorce ne sont pas encore signés et ce n'est pas toujours tout rose. Avec son ex-femme, ils parviennent à s'accorder sur la garde des enfants, même si Elliott n'est pas toujours plus présent qu'avant.
past time : avocat des affaires, requin redoutable, associé directeur de Lennox-Baxter – Townsend ; actuellement en burnout
address : #22 financial district ; appartment – il a quitté le #5236 de presidio de san francisco où il avait une villa avec sa femme et ses enfants
i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott SBRH5NrQ_o
id card : Liam Hemsworth (c) lumps solem
faceclaim : i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott Tumblr_inline_nub9dykFYx1qlt39u_250
age : 30 ans
civil status : Célibataire, jeune homme sans attache qui donne bien plus d'importance à ses activités professionnelles qu'à toute femme sur qui il pose son regard.
past time : avocat des affaires, requin ambitieux, en course pour devenir partenaire chez Basden – Porter
address : #79, mission district
présentation : présentation
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() i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott Mar 30 Nov - 21:02

( i wanna hold you
when i'm not supposed to )
« Took you like a shot. Thought that I could chase you with a cold evening. Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk, every single word builds up to this moment. And I gotta convince myself I don't want it even though I do. You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward but it's true, I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you » june 2021 , Ophelia's house @Ophelia Price


La dernière fois que le Townsend s’est rendu à cette adresse et qu’il s’est retrouvé figé devant cette porte, c’était il y a six mois. Six mois qui sont passés avec la lenteur et la lourdeur de plusieurs années. Six mois pleins de journées surchargées, d’émotions en vrac et de faux semblants. Il lui avait promis, à Julia, d’être son pilier, de prendre les choses en main, de s’occuper des enfants et d’être présent pour elle. Et c’est tout ce qu’il a été, Elliott. L’inverse de lui-même, sa propre ombre. Il s’est détesté, le requin, dans la peau de cet homme qui quitte ses bureaux alors que les supermarchés sont encore ouverts, dans la peau de ce père qui est à l’heure pour récupérer les enfants avant même qu’ils n’aient à passer du temps à la garderie, dans la peau de ce mari soutenant qui fait rire sa femme même dans les pires moments. Irréprochable en tous points. Il est doué pour se glisser dans divers rôles, l’avocat, doué pour faire croire que l’illusion est réelle. Mais pas assez doué que pour y croire lui-même et faire de ces efforts de nouvelles parts de lui. Elliott inspire longuement, refaisant face à tous ces instants en un éclair, bloqué devant la porte, incapable de se mouvoir depuis de longues minutes. Un rire moqueur lui échappe et siffle entre ses lèvres lorsqu’il se rend compte du schéma répétitif qui se produit, de sa bête tête plantée là alors qu’il hésite à annoncer sa présence. La dernière fois, il avait eu autant de mal à partir qu’à entrer, et il lui avait fallu presque une heure de plus après la fin de sa conversation avec la Price pour quitter les lieux. Le revoilà, six mois plus tard, devant la porte de celle pour qui il a été capable de faire des efforts, de devenir tout ce qu’elle souhaitait qu’il soit. Des efforts qu’il est incapable de fournir pour sa femme, alors qu’il n’y a rien de plus simple dans ce qu’elle lui demande. Un homme à l’image des attentes d’Ophélia, c’est tout ce qu’il a toujours voulu devenir, et impossible pour lui d’abandonner cette étoffe. Un homme qui n’a de cesse de se repasser les évènements dans son esprit, aussi doux et douloureux puissent-ils être. Éternel insatisfait qui se refait la fin dans mille et un scénarios, tous à mille lieues de ce qui s’est réellement passé. ‘Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle, Elliott.’ les paroles de la brune lui viennent en mémoire comme si elle venait de les prononcer à son oreille et c’est suffisant pour lui donner l’impulsion nécessaire. Le grand blond frappe à cette fameuse porte, s’accrochant à des mots qui ne perdront jamais de leur valeur à ses yeux. Il pensait que ce serait facile, cette nuit du jour de l’an, qu’il succomberait à ses paroles et à son baiser, et pourtant, il s’est senti attaché à Julia. Ça aurait dû être remarquable, on aurait même dû le féliciter pour ça, lui remettre un prix. Mais lui, il n’y a rien compris. Non, il n’a rien compris aux six derniers mois qui se sont écoulés. Les yeux d’Elliott passent du sol à la silhouette qui se présente dans l’encadrement de l’entrée, mine déconfite, la même lueur dans le regard que celle qu’on retrouve dans les pupilles d’un chien abandonné. Il est complètement perdu, le Townsend. Avant que Ophélia n’ait le temps de dire quoi que ce soit ou de lui claquer la porte au nez, il franchit le pas de la porte pour s’approcher d’elle et l’attirer à lui. Contre son gré, certainement, il l’enferme contre sa carcasse, la serrant contre sa poitrine comme en janvier, se délectant de cet instant qui ne va pas durer. « Ça fait six mois que je rêve de te serrer à nouveau contre moi. » avoue-t-il sans se cacher derrière une excuse tirée par les cheveux. Il ferme les yeux, priant qu’elle ne lui demande pas ce qu’il fait là, s’enivrant de l’odeur à la fois familière et nouvelle de cette femme. La serrer dans ses bras, encore une fois, peut-être même une dernière fois, c’est tout ce dont il a besoin, le grand garçon. Dans les souvenirs et les sensations qui se bousculent, il y a le goût des lèvres de son Ophélia. Celui qu’elles avaient avant, celui qu’elles ont maintenant. Les secondes défilent et le décompte se fait dans son esprit. Si elle lui posait la question, la réponse serait simple : s’il est là, c’est parce qu’il a besoin d’elle. « Je n’ai jamais pu t’oublier, Ophélia. » lâche-t-il, sentant le corps de la femme se détacher du sien, comme s’il répondait à cette question posée le premier jour de cette année. Il n’a jamais pu l’oublier, et il est toujours incapable de se passer d’elle. Encore moins depuis qu’il sait qu’elle l’aime. Encore moins depuis qu’il a le sentiment d’avoir gâché les vingt-et-une dernières années.


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multinicks : rachel harper-flores (k. winnick), milena ford (n. dormer), luna nielsen (a. de armas) & elizabeth fitzgerald (e. green).
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age : quarante-quatre ans. ophelia n'est pas de ces femmes qui craignent de vieillir et se ruinent en crèmes anti-rides. bien au contraire, elle ne craint pas les marques du temps sur son visage, malgré les souvenirs qu'elle traîne derrière elle.
civil status : femme moderne, indépendante, elle est de celles qui pensent qu'elles n'ont pas besoin d'un homme pour s'épanouir. ça ne l'empêche pas d'avoir quelques aventures, au gré de ses envies. elle n'a pas souvent renoncé à son indépendance pour un homme.
past time : jeune, elle avait des rêves plein la tête, s'imaginait faire le tour du monde grâce à des missions humanitaires, ou devenir médecin de guerre. après son accident, elle a guéri le mal par le mal, se lançant dans une formation de sapeur-pompier. au fil des années, elle a gravi les échelons jusqu'à devenir capitaine de la station 13, n'hésitant pas à imposer le respect.
address : une maison victorienne, sur pacific heights.
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id card : anna speckhart (ethereal).
faceclaim : i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott 6e37af575028175397b0d316b23e4250
age : vingt-huit ans, et pourtant sa vie n'est pas celle qu'elle désirait, au départ. elle a cependant trouvé une nouvelle manière de s'épanouir, dans son nouveau métier.
civil status : célibataire, elle s'est promis de ne plus jamais laisser aucun homme la détruire, suite au fiasco de sa relation avec elliott, qui s'est littéralement achevée dans les flammes. elle se contente d'aventures sans lendemain.
past time : jeune recrue sapeur pompier, ophelia a dû faire une croix sur ses rêves. elle aime son métier, et compte bien faire ses épreuves au fil du temps. toujours aussi ambitieuse.
address : un appartement, sur pacific heights.
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() Re: i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott Dim 23 Jan - 17:03

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juin 2021 w/ @elliott townsend

Bientôt, le printemps laissera place à l'été. Mais cela fait déjà six mois qu'Ophelia se passe en boucle cette nuit du Nouvel An dans son esprit. Six mois qu'elle se dit qu'il y a des choses qu'elle aurait dû taire, plutôt que d'étaler ses sentiments de la sorte, abandonnant l'idée de lutter contre eux. Et plus elle y pense, plus elle se juge pathétique. Durant le reste de l'hiver et le printemps, elle l'a imaginé dans son foyer, près de sa femme, et de ses enfants, pendant qu'elle n'avait que son chien. Plus loyal sûrement que tous les hommes de cette planète réunis. Incapable aussi, ces derniers mois, de se consoler dans d'autres bras tellement elle n'a pensé qu'à lui. Parfois, elle l'a maudit. Parfois, elle l'a aimé. Jamais elle n'a été aussi perdue de toute son existence, Ophelia. Quand il a passé le pas de sa porte, pour rentrer chez lui, au milieu de la nuit, elle se disait qu'elle le reverrait bientôt. Elle espérait son retour, chaque jour, avant de nager en pleine désillusion. Qu'espérait-elle ? Devenir la maîtresse d'un homme marié ? Elle qui a, paradoxalement, été la première dans le cœur de l'avocat. Pendant un temps, elle ne désirait que son retour, quel qu'en soit le prix, faisant fi de la morale, de la promesse adressée à une autre. Elle, elle n'a rien promis à personne. Pourquoi aurait-elle été fautive ? Puis, elle a fini par ouvrir les yeux, se disant qu'elle ne voulait pas être la femme qui brisait une famille. Depuis qu'il est parti cette nuit-là, la brune n'a plus tenté d'entrer en contact avec lui. Après tout, elle lui a ouvert son cœur, faisant par la même occasion un pas énorme vers lui. S'il n'y a pas donné suite, c'est qu'il ne le souhaitait pas, Elliott. C'est que finalement, il est heureux, que sa famille parfaite n'est peut-être pas qu'une illusion pour lui agiter tout ce qu'elle a raté avec lui devant le nez. Désormais, elle se contente de sa solitude, essayant tant bien que mal de faire son deuil de cet homme qu'elle aura toujours dans la peau. Quoi qu'il fasse. Qu'il la nargue, qu'il l'oublie... Tout tourne toujours autour de lui. Si elle ne peut pas l'avoir, Ophelia ne veut d'aucun autre. Toute sa vie, elle se contentera de draps froids, de cafés pris en solitaire. C'est ainsi. La brune est chez elle, quand on frappe à sa porte. Son chien se lève brusquement de son panier, aboyant comme pour l'inciter à ouvrir... Sauf qu'elle n'en a pas envie, la solitude étant devenue sa plus fidèle compagne. Elle ne veut pas non plus qu'on la voit comme ça, le regard absent, les traits tirés comme si elle n'avait pas dormi depuis son départ. Souvent, dans le miroir, elle se fait la remarque qu'elle ne ressemble à rien. Peut-être finalement que c'est un semblant de curiosité qui la pousse à se lever, pour voir de qui il s'agit. Ophelia ouvre, sans rien attendre de sa découverte. Pourtant, c'est lui qui se trouve sur le pas de sa porte. Lui qui l'attire dans ses bras sans même qu'elle n'ait le temps de dire un mot. Ses bras, sa chaleur, son étreinte réconfortante. Mais ses membres à elle, ils pendent dans le vide. Ses mains, elles ignorent où se placer. Elles restent alors dans le vide. C'est mieux ainsi... Ophelia entend ses mots, dans réagir, tandis que son esprit émerge, petit à petit. S'il désirait tant le faire, pourquoi a-t-il autant attendu ? Pourquoi l'a-t-il laissée penser qu'il ne se souciait pas d'elle ? Tout ce qu'elle a ressenti, durant cette longue période de silence, c'est un immense sentiment d'abandon. Et maintenant, elle doit l'accueillir comme si elle l'avait quitté la veille ? La brune se détache, l'entend de nouveau... Et le sarcasme revient au galop, lui aussi compagnon de toujours. « Tu l'as fait pourtant, pendant six mois. », réplique-t-elle, acide. Cette fois, contrairement à cette nuit de janvier, Ophelia ne lui laisse pas assez d'espace pour qu'il entre. Il n'est plus le bienvenu ici, elle ne peut pas encore tout lui offrir, pour qu'il piétine tout cela en quelques secondes. Elle peine déjà à se reconstruire, à l'oublier... Elle pourrait faiblir, si vite. La brune barricade son cœur, comme elle l'a fait pendant vingt ans. « Je suppose que ta femme t'a jeté. » Elle ne voit que cette explication. Elle est le second choix, celle qu'il vient voir parce qu'elle s'est livrée à lui, qu'elle est la facilité. Sauf qu'elle mérite mieux que d'être un choix par défaut, une simple option dans un océan de possibilités. Pour elle, il est tout l'inverse... « Tu peux retourner d'où tu viens, j'ai compris le message. », ajoute-t-elle, plus lasse qu'agressive, peinant à l'affronter une fois de plus. Une fois de trop.

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() Re: i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott Lun 16 Mai - 22:50

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« Took you like a shot. Thought that I could chase you with a cold evening. Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk, every single word builds up to this moment. And I gotta convince myself I don't want it even though I do. You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward but it's true, I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you » june 2021 , Ophelia's house @Ophelia Price



À l’instar d’une erreur qui était écrite et qu’il devait commettre, le baiser du Nouvel An l’a ramené à sa dure réalité, à son attachement à cette femme qu’il a épousé il y a onze ans et à qui il a promis des tas de choses. Des promesses qu’il a tenues durant longtemps, mais le sens derrière qui s’est estompé peu à peu. Pourquoi ? À quoi bon lorsqu’il ne la reconnait plus et qu’il reconnait s’être également perdu en chemin ? Il a toujours eu du respect pour la Harper, Elliott, pourtant, quelque chose a changé entre hier et aujourd’hui. Quelque chose de grave et de conséquent. Il s’est usé et perdu en voulant tenir la promesse qu’il a faite à Julia. Elle ne mérite absolument rien de tout ça, non, et pourtant, l’avocat n’est plus capable de penser à elle en s’oubliant lui-même. C’est son cœur qui l’a ramené tout droit vers celle que les chaines ont retenu lorsque ses lèvres s’étaient posées sur les siennes. Celle vers qui il n’est pas parvenu à venir plus tôt, même à force de se débattre dans le vide. Ce soir, il le lui avoue. Ce soir, il est plus vulnérable que jamais. « Tu l'as fait pourtant, pendant six mois. » lui renvoie-t-elle, insistant sur la durée comme si ces journées n’avaient pas imprégné son épiderme et les contours de ses yeux. Comme si le temps ne s’était pas imprimé sur sa rétine et n’avait pas piétiné son moral. Six mois, rien comparé aux vingt dernières années, et pourtant si lourdes, si pesantes. « Je suppose que ta femme t'a jeté. » dit-elle sur un ton pourtant affirmatif. ‘Non… elle devrait.’ pense-t-il tout en tenant le regard dédaigneux de la Price. Les veines du blond se resserrent à l’idée que ce sera probablement bientôt le cas, sa vie volant en éclats dans sa propre poigne. « Tu peux retourner d'où tu viens, j'ai compris le message. » le remballe-t-elle, fatiguée de leur histoire alors que de son côté, il sent toujours la flamme brûler en lui. Il ne peut s’empêcher de se cramponner à ses lèvres, espérant que d’autres mots n’en sortent, haussant un sourcil tout en se demandant si c’est ce qu’elle désire réellement ou si c’est son orgueil qui parle. Il ne veut pas lui manquer de respect mais sait aussi qu’il ne peut se retenir d’insister, de creuser, pour savoir ce que la brune désire vraiment. Parce qu’il a bien trop à perdre dans l’histoire si elle lui ferme la porte au nez. Sous le regard de la capitaine des pompiers, il a l’impression qu’il redevient le temps d’un instant le garçon qu’il était avant, celui qui n’était ni requin ni ambition, celui aux yeux de qui seule son Ophelia comptait. Il fait un pas en arrière et puis finalement, remonte la marche qu’il avait descendue, se cramponnant à l’idée qu’il n’y a qu’elle qui compte à cet instant. « Elle est malade… Julia. Du moins, c’est ce qu’on pensait les cinq derniers mois. » commence-t-il dans ses explications, plantant d’emblée l’envers du décor. Une maladie génétique, dégénérescente, attaquant les neurones de la jeune femme. Cadeau empoisonné transmis par une mère qui ne l’a pas élevée, nœud indescriptible, vestige des dernières révélations dévoilées par un double sorti de la brume irlandaise. « J’ai été celui qu’elle voulait que je sois. Sincèrement, j’ai essayé. » poursuit-il, comme pour se convaincre lui-même qu’il a donné à la Harper tout ce qu’elle méritait d’avoir. « Mais je ne suis plus ce gars-là, plus depuis que toi tu m’as demandé d’être un autre. » Dans une autre vie, le jeune Elliott aurait été le parfait mari de l’actuelle Julia. Car la vie dont il rêvait avec la fille dont il est tombé amoureux au bac à sable était d’une simplicité sans nom. Il se serait contenté d’un simple boulot muni d’un maigre salaire, il aurait été présent pour ses enfants peu importe l’heure du jour ou de la nuit, il aurait aimé sa femme sans se soucier de son statut professionnel et surtout, il aurait adoré cette vie-là. « Je me suis détesté, chaque seconde qui passait, pour celui que je me suis forcé d’être pour la soutenir. » avoue-t-il, ouvrant ses entrailles à la Price. Au lieu de rester cet homme simple, il s’est façonné pour cette autre, pour celle qu’il n’a finalement jamais pu retrouver. Être celui dont elle rêvait, c’était tout ce qui importait, et c’est dans cette vie-là qu’il a trouvé Julia. « Je suis pitoyable, tu peux le dire. » constate-t-il en baissant son regard sur le chien de la brune qui le surveille. Car au final, est-ce lui qui ne correspond plus aux attentes de Julia ? Ou Julia qui ne correspond plus à ses attentes à lui ? Est-il en train de répéter le schéma, reprochant à sa femme de ne plus correspondre à ses attentes tout comme Ophelia le lui avait fait remarquer vingt années plus tôt. « Mais c’est pour être avec toi que je –me– suis fait. » Il capitule, Elliott, attrapant ses côtes avec ses mains pour ouvrir sa cage thoracique et donner son myocarde à la femme qui se tient sur le palier de la porte devant lui. « Tu ne peux pas dire le contraire, Ophé, j’y suis arrivé, et haut la main. » fait-il remarquer, forçant la Price à noter que ses efforts n’ont pas été vains et qu’il est à l’image de tout ce qu’elle a toujours espéré, à défaut d’avoir vécu ce rêve auprès d’une autre. « Et depuis six moi, je regrette de ne pas avoir saisi ma chance avec toi. » À vrai dire, ça fait plus de vingt ans, mais ça, elle le sait déjà. « J’en peux plus, j’en peux plus de faire semblant de jouer un rôle qui ne me sied pas. Et c’est avec toi que j’ai besoin d’être. Je ne suis pas le mari ni le père qu’elle attend de moi, et je ne le serai jamais. » Il le sait, maintenant. Mais la sulfureuse Ophelia le verra-t-elle ?  « S’il-te-plait, Ophé, laisse-nous vivre une soirée hors du temps. » la supplie-t-il à nouveau, plongeant son regard, ivre d’elle, à travers ses pupilles.


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civil status : femme moderne, indépendante, elle est de celles qui pensent qu'elles n'ont pas besoin d'un homme pour s'épanouir. ça ne l'empêche pas d'avoir quelques aventures, au gré de ses envies. elle n'a pas souvent renoncé à son indépendance pour un homme.
past time : jeune, elle avait des rêves plein la tête, s'imaginait faire le tour du monde grâce à des missions humanitaires, ou devenir médecin de guerre. après son accident, elle a guéri le mal par le mal, se lançant dans une formation de sapeur-pompier. au fil des années, elle a gravi les échelons jusqu'à devenir capitaine de la station 13, n'hésitant pas à imposer le respect.
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() Re: i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott Mer 21 Sep - 16:16

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juin 2021 w/ @elliott townsend

S'il y avait bien une chose qu'elle n'attendait plus, Ophelia, c'était de trouver Elliott sur le pas de sa porte. Sentir ses bras autour d'elle, auparavant, avait toujours cet effet magique, réconfortant. Pourtant, aujourd'hui, elle ne sait même pas où placer ses mains, si bien que ses bras restent ballants. Ce sont les mots de son ancien amour qui la sortent de sa léthargie, lui qui prétend qu'il n'a jamais pu l'oublier. Et là, c'est le sarcasme qui revient au galop, allié de cette solitude qui la blesse moins que de s'attacher à des hommes comme lui. Il y a quelques mois, elle était prête à se lancer de nouveau dans une histoire avec celui qu'elle n'a jamais cessé d'aimer, malgré la rancoeur. Désormais, ce n'est plus vraiment le cas. Sans nouvelles, la brune avait baissé les bras, regrettant d'avoir laissé le piège de son amour se refermer une fois de plus sur elle, tout cela pour être blessée à la fin. Blessée aussi dans sa fierté, dans sa dignité... Aux mots aussi tranchants que des lames de rasoir, l'avocat ne répond rien. Ophelia, elle a simplement le sentiment d'être la cinquième roue du carrosse, qu'il la manipule avec de belles paroles pour mieux retourner vers sa femme, vers le confort... À celle-ci, il lui fera probablement le même numéro, celui de l'homme amoureux, qui regrette d'avoir perdu du temps. Comment peut-elle le croire aujourd'hui ? Amère et lasse, elle préfère finalement le renvoyer d'où il vient. Si de nouveau elle le laisse revenir dans sa vie et qu'il la déçoit, que deviendra-t-elle ? Elle n'est pas vraiment surprise, quand il fait un pas en arrière, comme pour s'en aller, comme si ces quelques secondes n'avaient été que du flan. En revanche, ce qui la surprend, c'est quand il remonte la marche pour tenter de nouveau une approche. Sur le pas de la porte, il se confie à elle, expliquant alors qu'il pensait que sa femme était malade. Ophelia, le cœur au comble d'un égoïsme qu'elle est incapable de contrôler, se demande alors si sa rivale aurait été capable de tout tenter pour le retenir... Jusqu'à simuler une maladie ? Elle n'a pas les éléments de contexte, la brune, donc elle se met à tout imaginer, comme elle le fait toujours. Veut-elle vraiment savoir ce qu'il en est ? A-t-elle de l'intérêt pour cette femme qui a obtenu la place qu'elle aurait dû avoir ? La jalousie prend le dessus, dans ses entrailles, dominant la raison. Elle ne lui a jamais souhaité du malheur, elle s'était même montrée particulièrement professionnelle quand, par malchance, elle était sur les lieux de son accouchement. Suite à cela, la brune avait eu besoin de prendre le large, quittant la Californie pour l'Afrique. Loin, aussi loin que possible de ses souvenirs et de ce à quoi sa vie aurait ressemblé si son histoire avec Elliott était allée plus loin. Elle ne veut pas devenir cette femme qui ferait tout pour saboter un mariage, mais après tout, ne l'a-t-il pas déjà fait lui-même ? N'est-il pas le principal coupable à jouer avec les cœurs de deux femmes qui l'aiment tant, mais de manière totalement différente ? Il poursuit, expliquant qu'il a essayé d'être à la hauteur, sans pour autant en être capable parce qu'elle n'avait pas les mêmes attentes que son épouse et mère de ses enfants. Elle est consciente Ophelia qu'elle avait des attentes, un schéma de vie parfaite en tête auquel elle n'a jamais dérogé. De cette vie idéale, la brune n'a pourtant rien vécu, se contentant de la solitude et d'étreintes éphémères, pour ne jamais plus vivre la moindre désillusion amoureuse. « Pitoyable, oui, et aussi goujat avec elle qu'avec moi. », répond-elle. Ici et là, Elliott a semé des graines d'espoir. Quelques unes chez Ophelia, qui a espéré retrouver son amour perdu, rattraper toutes ces années gaspillées dans la rancoeur, et quelques unes chez Julia qui a sûrement souhaité retrouver son époux, celui qui lui a juré de l'aimer jusqu'à la mort. S'il ne détruit pas l'une, il détruira l'autre... Ophelia, elle peut sûrement encaisser de le perdre une nouvelle fois, parce qu'elle s'était faite à l'idée que c'était trop tard, jusqu'à cette nuit du Nouvel An, à l'ivresse qui l'a poussée à dévoiler ses sentiments les plus intimes. Peut-elle encore s'autoriser à se montrer vulnérable face à lui ? Elle hésite, la brune, même si face à lui qui se livre autant, elle pourrait faiblir. C'est vrai que même s'il n'était pas avec elle, il est devenu l'homme qu'elle aurait aimé avoir à ses côtés. C'est vrai qu'il n'a jamais baissé les bras et qu'il est de ceux qu'on idolâtre. Dans une autre réalité, elle aurait été fière qu'il partage sa vie. « On ne peut pas te le retirer, en effet. », répond-elle simplement, sans animosité quand il la met face aux faits, aux efforts déployés durant toutes ces années pour correspondre à ses attentes. Et finalement, il lui fait enfin part de son regret de ne pas avoir saisi sa chance avec elle, six mois plus tôt. Ils ont déjà perdu tant de temps, vivant chacun leur vie pendant plus de vingt ans, renonçant au véritable amour qui était le leur, depuis le bac à sable. Elle le laisse terminer, vider son sac pour de bon, essayant de le comprendre. Qu'aurait-elle fait si elle avait été à sa place, mariée et mère de famille ? Aurait-elle eu le cran de tout plaquer pour lui, se jeter à l'eau après vingt ans, sans aucune garantie que cette seconde chance aurait été la bonne ? Elle l'ignore, ayant bien du mal à se projeter dans une vie où elle aurait été dévouée à un autre. « Si je nous laissais vivre une soirée hors du temps, comme tu le dis, qu'est-ce que tu ferais après, Elliott ? », demande-t-elle, sans pourtant lui laisser le temps de répondre. « Est-ce que tu me quitterais au petit matin pour rejoindre le lit conjugal ? », ajoute-t-elle, plantant son regard dans le sien, sévèrement, tout en comptant sur son honnêteté. C'est sa grande crainte, à la brune, de n'être qu'un divertissement parce que monsieur se serait lassé d'un quotidien routinier, de faire l'amour à la même femme le restant de ses jours... Quoi qu'il faudrait, pour cela, qu'il la touche encore. Malgré cette vie morose qui semble être celle de nombreux couples mariés, ne regrettera-t-il pas la confort, l'illusion d'une famille qu'elle ne pourra jamais lui offrir ? Et cette femme, serait-elle capable de leur mettre des bâtons dans les roues, si Ophelia lui octroyait une soirée, puis des années ? « Il y a six mois, tu m'as laissée espérer, Elliott... Tu m'as laissée espérer qu'on aurait une seconde chance, pour finalement déserter. Rien ne me garantit que tu ne feras pas la même chose si je te laisse entrer dans ma vie », souffle-t-elle. Elle aimerait tant pouvoir lui accorder sa confiance, une nouvelle fois, que cela débouche sur de merveilleuses années où ils profiteraient enfin de la vie ensemble. En dépit de tous ses désirs, ses craintes sont nombreuses. « Et je ne veux pas non plus avoir l'image de la garce qui a brisé un mariage, une famille... Parce que c'est exactement ce que penseront les gens », dit-elle, accordant toujours autant d'importance à ce que l'on pense d'elle, exigeante envers elle-même comme envers les autres. Elliott en a fait les frais, et c'est notamment pour cette raison qu'il est devenu l'homme qu'il est aujourd'hui, celui qu'elle espérait. Si c'était à refaire, peut-être qu'elle le laisserait être celui qu'il est vraiment, sans chercher à le changer. Après tout, ne l'aimait-elle pas déjà quand il n'avait rien à voir avec celui qu'il est désormais ? « Te projettes-tu vraiment avec moi, Elliott ? Parce que j'ai besoin de savoir que tu ne baisseras pas les bras à la moindre difficulté... Que tu ne disparaîtras pas encore. Si je t'offre cette nuit, promets-moi que ce ne sera pas qu'une parenthèse sans avenir », murmure-t-elle sans lâcher son regard.

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civil status : Un mariage de dix ans qui a volé en éclats parce que Elliott a renoué avec son amour de toujours, Ophelia. Pourtant, les papiers du divorce ne sont pas encore signés et ce n'est pas toujours tout rose. Avec son ex-femme, ils parviennent à s'accorder sur la garde des enfants, même si Elliott n'est pas toujours plus présent qu'avant.
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() Re: i wanna hold you when I'm not supposed to ▪ opheliott Dim 23 Oct - 17:07

( i wanna hold you
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« Took you like a shot. Thought that I could chase you with a cold evening. Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk, every single word builds up to this moment. And I gotta convince myself I don't want it even though I do. You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward but it's true, I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you » june 2021 , Ophelia's house @Ophelia Price



Il n’a pas pu exprimer l’ampleur de son soulagement lorsqu’il a appris que sa femme n’était pas porteuse de la maladie de Huntington, et cela pour tout ce que ça implique. La santé de leurs enfants mise hors de danger, l’épée de Damoclès effacée au-dessus de la tête de Julia, les responsabilités en moins que ça implique pour lui, et surtout, un retour à son rythme quotidien effréné qui va pouvoir se faire. Et lorsque toute cette pression s’est relâchée, le sourire qui s’est inscrit sur son visage était empreint de l’image d’Ophelia qui est venue se glisser à son esprit sans crier gare. Le souvenir des lippes de la brune sur ses lèvres quelques mois plus tôt et toujours cette sensation sur l’épiderme. Il a dû secouer la tête pour se ressaisir et ne pas trahir ses pensées pour une autre. « Pitoyable, oui, et aussi goujat avec elle qu'avec moi. » Elle n’a pas tort, Ophelia, il agit bêtement, l’avocat, comme démuni de toute forme d’intelligence. Il se laisse guider par ses émotions, lui qui se retient si souvent de s’y laisser aller. Ce soir, elles tiennent les rênes et il se laisse aller, ne réfléchissant pas à l’impact que ça aura ensuite. Chaque chose en son temps. « On ne peut pas te le retirer, en effet. » reconnait-elle alors qu’il lui fait remarquer qu’il s’est fait à l’image qu’elle attendait de lui. L’homme parfait, servi sur un plateau. Mais un homme parfait qui a laissé une autre femme profiter de ce qu’il est devenu, s’installant dans ce rôle fait sur mesure pour une autre. Julia s’est-elle jamais douté que la Price était derrière toutes ces ambitions ? S’est-elle jamais rendue compte qu’elle occupait la place d’une autre et que rien de tout ça ne lui a jamais été destiné ? Après tout, il y a cru lui-même, Elliott, à ce baratin emballé dans un si joli papier cadeau. Mais à l’instant où il a compris que l’amour d’Ophelia ne s’était jamais évaporé, les astres de son univers se sont alignés et tout est devenu limpide. Retenu pourtant par la force de l’habitude, du dévouement et des promesses envers la Harper, il n’a pas été capable de revenir directement vers le pompier. Et puisque, dans leur histoire, l’adage ‘mieux vaut tard que jamais’ semble avoir fait ses preuves, il saisit sa chance ce soir, Elliott, porté par tout ce qui l’a toujours animé envers la Price. « Si je nous laissais vivre une soirée hors du temps, comme tu le dis, qu'est-ce que tu ferais après, Elliott ? » Il se mettrait à genou pour la supplier s’il le fallait, parce que ce soir, il ne peut pas s’en aller sans savoir si ce que la jeune femme désire correspond à ses propres attentes. « Est-ce que tu me quitterais au petit matin pour rejoindre le lit conjugal ? » Les questions sont légitimes. Elle attaque sans mesure, Ophelia, n’ayant pas peur de l’abattre. Il est temps qu’elle se rende compte de la force de leur histoire et de ce qu’ils ont enfui l’un pour l’autre durant toutes ces années. Et s’il devait lui répondre directement, il lui répondrait qu’il n’en sait rien, parce qu’il n’a rien prévu, et surtout, parce que la suite dépend d’elle. « Il y a six mois, tu m'as laissée espérer, Elliott... Tu m'as laissée espérer qu'on aurait une seconde chance, pour finalement déserter. Rien ne me garantit que tu ne feras pas la même chose si je te laisse entrer dans ma vie. » Un instant hors du temps, c’est ce qu’ils avaient vécu, et c’est ce qu’il veut retrouver à nouveau. Oublier cette vie qu’il n’aime pas, et ce pour toutes les années à venir. Pas juste ce soir, pendant trois jours, huit semaines ou quinze mois. Mais il prendra ce qu’elle veut bien lui donner. Ne voit-elle pas que c’est elle qui tient la barre ? « Et je ne veux pas non plus avoir l'image de la garce qui a brisé un mariage, une famille... Parce que c'est exactement ce que penseront les gens. » Il commence seulement à prendre conscience que derrière toutes ses questions et ses piques, elle entreprend la chose et que rien n’est impossible. Les peurs de la Price sont justifiées et c’est naturellement qu’Elliott vient poser une main légère autour de la mâchoire de la brune. Il se retient de l’embrasser pour la faire taire et lui prouver par des actions tout ce qu’il ressent pour elle, tout ce qu’il désire pour leur avenir. Mais elle l’agace, au plus profond de lui, à faire trois pas en arrière quand il fait un pas vers elle. « Te projettes-tu vraiment avec moi, Elliott ? Parce que j'ai besoin de savoir que tu ne baisseras pas les bras à la moindre difficulté... Que tu ne disparaîtras pas encore. Si je t'offre cette nuit, promets-moi que ce ne sera pas qu'une parenthèse sans avenir. » lui demande-t-elle, comme à bout de souffle de leur histoire. Les phalanges se détachent de sa peau. Croit-elle sincèrement que l'impact de leurs décisions ne seront qu'une partie de plaisir ? Évidemment qu'ils devront faire face à une somme incroyable d'épreuves. Mais ce n'est qu'en allant dans la même direction qu'ils y parviendront. « Mais qu’est-ce que tu veux enfin Ophélia ?! Te soucier de ce que le monde entier pense ou t’écouter toi, pour une fois ? » Au diable ce que pensent les gens. Aucun d'eux ne se doute que de se retrouver et ce qu'il peut être de mieux pour eux. « On va se rejeter l’un l’autre comme ça encore longtemps ? » Il l’attaque parce que c’est plus facile de la faire sortir de ses gonds pour lui faire dire la vérité plutôt que de prendre le temps de la rassurer simplement. C’est ce qu’il a été habitué à faire avec elle. La bienveillance manque sur ce coup-là et c’est l’impatience qui parle. Car lui aussi, il est hors d’haleine à force de courir après elle et d’avoir maintes fois tenté d’attirer son attention. « Je ne suis pas fier d’être là alors que je suis un homme marié, mais c’est plus fort que moi. J’ai besoin de toi, je deviens fou, tu occupes toutes mes pensées, je refais le passé et l’avenir et tu es le point commun de toutes ces histoires. » Comme après chaque attaque sortent ensuite les vérités livrées par son muscle cardiaque, dépourvu de sa fonction principale pour ne faire office que de livre ouvert sur ses sentiments. « Je suis là, ce soir, devant toi. Rien ne me dit non-plus que tu ne me jetteras pas à la moindre déception de ma part. » Il en tremble intérieurement, à l’idée que l’indépendance de la capitaine le pousse hors de sa vie si facilement. Contrairement à lui, elle n’a pas besoin d’Elliott dans sa vie. Il serait un plus, c’est tout. Et il serait facile pour elle de se dire que ce fut une erreur de lui donner une seconde chance, retourner à sa vie d’avant, et pire encore –aller de l’avant. Pour lui, c’est moins facile, c’est une vie de famille qu’il met en péril pour le bon vouloir de ce qu’il ressent à l’égard de son premier amour.  « C’est d’une vie que tu veux, Ophé ? Dis-le moi, parce que je n’attendrai pas vingt années de plus pour savoir ce que tu attends de moi. » Elle est consciente qu’il a toujours été à ses pieds, n’est-ce pas ? Ou son sarcasme et ses attaques ces dernières années ont-elles si joliment camouflé la réalité ? Il est prêt à tout Elliott, mais ce n’est pas simple de le dire et de franchir la ligne rouge pour un aller sans retour.

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