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 i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack

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Sophie Harper
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Sophie Harper
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multinicks : alison (m. moore) ♤ cole (j. gyllenhaal) ♤ elliott (b. cooper) ♤ noelia (t. palmer)
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age : 69 ans, une vie bien remplie et des dernières années qui ont été compliquées. De plus en plus de choses à porter et à gérer. Elle n'a de cesse de vouloir soulager son entourage, peu importe le poids qu'elle leur prend pour les aider.
civil status : Veuve, la maladie a emportée son mari il y a seize ans. Ce n'est que depuis un an qu'elle a autorisé un autre homme à remplir l'espace dans son coeur, Jack.
past time : Sophie's Bakery, c'est la société qu'elle a monté, ce lieu chaleureux qui vous accueille les bras grands ouverts, elle l'a pensé jusqu'à la dernière miette pour ses clients qui se régalent de ses pâtisseries. À présent, c'est sa fille qui a repris les renes, et Sophie n'est plus qu'une vieille femme à la retraite.
address : #327 pacific heights, dans la maison familiale qui a toujours accueilli sa belle et grande famille. Désormais, elle s'y sent parfois un peu seule au milieu de toutes ces pièces. Mais vendre la maison ? Jamais !
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age : 54 ans, l'impression d'avoir déjà vécu trois vies et pas si pressée d'entamer les prochains chapitres de celle-ci.
civil status : Veuve, un mot auquel elle ne se fait pas, Sophie. Tomas s'en est allé le 5 janvier, laissant derrière lui une femme qui n'a pas pu s'y résoudre. La vie sans lui qu'elle n'imaginait pas, voilà qu'elle se doit de la vivre.
past time : Propriétaire de sa propre boulangerie-pâtisserie, Sophie's bakery est un lieu chaleureux qui vous accueille les bras grands ouverts. Sophie gère d'une main de maitre son équipe et ne montre jamais un signe de fatigue, pas même en étant présente tous les jours à quatre heures du matin dans les cuisines.
address : #327 pacific heights, dans la maison familialeaux côtés de son mari et de quatre de ses derniers enfants. ça vit et ça grouille dans tous les coins, ils n'ont jamais un moment de répit.
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(juin 2021) jack ; II
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pronom irl : elle
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() i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack Sam 17 Sep - 12:31

( i knew the first day that i met you
i was never gonna let you )
« 'Cause I knew the first day that I met you I was never gonna let you. Let you slip away and I still remember feeling nervous. And tryna find the words to get you here today. You make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. You make my whole world feel so right when it's wrong. That's how I know you are the one. Life it's easy to be scared of. With you, I am prepared for what is yet to come. 'Cause our two hearts will make it easy. Joining up the pieces together, making one. When we are together, you make me feel like my mind is free and my dreams are reachable. » (song) june 2021, Fairhope - Alabama @Jack Fitzgerald



Il est plein de surprises, Jack, et encore plus quand il s’agit de Sophie -et de son anniversaire. Elle le sait depuis deux ans maintenant, que cet homme est vraiment prêt à tout pour la reconquérir, et décidément déterminé à ce qu’elle ne s’échappe plus. Sophie, elle lui résiste tant qu’elle peut, accrochée à ce qu’elle a construit autour de lui, un mélange d’abandon et de trahison auquel elle s’est accrochée des années durant, convaincue de ce qu’elle s’était construit comme alibi. Mais Jack ne l’a pas entendu de cette oreille et, bien qu’avec plusieurs années de retard, a tenu à exposer sa version, sa réalité. Elle ne peut le nier, la Harper, que c’est venu renverser toutes ses conviction et que cela a fragilisé les barrières qu’elle avait construites entre elle et lui. Chaque barreau s’effaçant en parcourant ligne après ligne de ces mots couchés sur un papier cinquante années plus tôt. Le Fitzgerald a assené le coup fatal en lui présentant une lettre qu’elle a attendue jours et nuits pendant trois-cent-soixante-cinq jours. Une lettre qu’elle n’imaginait pas avoir été écrite. Une preuve encore plus réfutable qu’une simple excuse ‘elle s’est perdue en chemin’ Non, la lettre ne s’est jamais perdue, elle n’a tout simplement jamais pu être envoyée puisqu’il n’avait plus son adresse. Un malheur lié à leur époque qu’ils auraient facilement contournée si l’histoire s’était faite cinquante ans plus tard. Il est difficile pour la jeune femme de se dire qu’elle s’est cantonnée à des excuses qui ne sont pas les bonnes et que Jack n’est pas -complètement- le méchant de l’histoire. Pire encore, qu’il est devenu sa référence à l’instant même où son univers s’est renversé avec l’apparition d’Eileen dans sa vie. Tout depuis, en dehors de la volonté de Jack à ne pas la lâcher, la pousse vers cet homme qu’elle s’est interdit d’aimer plus longtemps. Et voilà qu’ils se retrouvent à Fairhope, l’endroit même où a débuté leur histoire, pour souffler les soixante-sept bougies de la matriarche. Une femme qui a mené sa barque seule pendant longtemps, mais qui ne l’est plus.

Il a loué une maison pour l’occasion. Rien que pour eux deux. Typique de l’Alabama, imprégnée de charme et d’histoire. Judicieusement aménagée, située en bord de plage, brise marine imprégnée dans les murs. Plusieurs chambres, pour ne pas forcer Sophie à dormir dans le même lit que lui. Pourtant, chaque soirée se ressemble : les épaules de la vieille femme entourée d’un plaid, un verre de vin dans leurs mains, rire emprunt sur les lèvres à chaque phrase que Jack décoche, des anecdotes à tout va, des regards qui s’accrochent et le temps qui s’en va à rallonge, repoussant cet instant où ils se sépareraient pour retrouver leurs lits respectifs. Les heures qu’ils passent ensemble sont légères et agréables, le cadeau rêvé pour Sophie, un cadre qui lui permet de s’évader et de ne pas penser à tout ce qui se passe à San Francisco.

Elle se doute que le Fitzgerald ne l’a pas emmenée ici par hasard et qu’il doit avoir plus d’un tour dans son sac, et c’est bien pour cette raison qu’elle a emmené son arme à elle. La fameuse lettre, celle donc elle n’a parcouru qu’un paragraphe, ces mots dans lesquels elle ne s’est plus replongée depuis le mois de décembre. Les évènements qui ont suivi ont été la parfaite excuse pour prétexter ne pas en avoir eu le temps ou que ça lui était sorti de la tête, mais la réalité c’est qu’elle n’en a tout simplement pas eu la force et qu’elle ne voulait pas que de nouveaux barreaux s’effacent. C’est au cours d’une après-midi qu’elle choisit d’aborder le sujet, s’approchant prudemment de Jack. « Je sais, ce n’est certainement pas le moment rêvé pour ça, mais… » introduit-elle, cachant la lettre dévoilée il y a six mois derrière elle. « J’ai apporté un objet qui me tient à cœur. » poursuit-elle, comme si elle se délivrait d’un poids, de quelque chose qu’elle lui cache depuis qu’ils sont partis. Elle dévoile l’enveloppe bien remplie en la déposant sur la table basse qui les sépare et reste accrochée un instant à cet objet qu’elle redoute mai par lequel elle est attirée. « J’ai bien envie d’aller de l’avant, Jack, mais pas sans revenir une bonne fois pour toutes sur notre passé. Et je pense que le lieu est parfaitement choisi pour cela. » déclare-t-elle en meneuse des opérations, cachant soigneusement les sentiments qui se cachent derrière ces mots. Car Jack ne rêve pas, elle est bel et bien en train de lui dire qu’elle veut reprendre leur histoire où ils l’ont laissée, ou à peu près. Décision née d’une mure réflexion survenue chaque soir depuis leur arrivée à Fairhope. Elle est prête, oui, elle veut de Jack dans sa vie, mais elle sent qu’il y a encore trop de choses qu’ils doivent mettre au clair s’ils veulent que ça fonctionne. Du moins, c’est le point de vue de Sophie. « Tu veux bien me la lire ? »

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Jack Fitzgerald
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age : (( sixty nine )) les années ont filé et bien que les marques du temps sont venues s'installer sur son visage, son discours n'a pas changé. Toujours aussi blagueur, toujours aussi hautain, toujours ce sourire ravageur qui fonctionne à tous les coups. Malgré l'âge au compteur, il plait toujours et il aime ça, l'âge n'est que dans la tête, n'est-ce pas ?
civil status : (( widower, couple )) Trois mariages, deux enterrements et pourtant le coeur qui bat pour la seule qui ne lui a jamais dis oui. Homme maudit par des histoires morbides. Si 2001 lui a dérobé la mère de ses enfants, l'amour n'a jamais eu lieu dans le deuxième mariage, la maladie a emporté la troisième Madame Fitzgerald, et encore et toujours celle qu'il voudrait à ses côtés refuse. S'il a accepté le non fût un temps, il ne considèrera plus ça comme une réponse acceptable. Il sait ce qu'il veut et comme un enfant, il fera tout en son pouvoir pour l'obtenir. Sophie est son âme soeur, sa dynamite, son sourire et sa rage, il n'arrêtera pas tant que le oui ne sera pas à lui... Depuis quelque temps maintenant, elle a accepté et il n'est plus près à la laisser partir Jack, jamais.
past time : (( Retire )) Une obligation plus qu'une destinée. Lui qui rêvait d'étoiles il s'est vu mettre les fers aux bras alors que son avenir a changé. Une erreur de jeunesse, une bêtise qui lui a couté son amour, son métier, ses rêves et tout un monde. Aujourd'hui, il a un univers à ses pieds mais toute sa carrière il s'est ennuyé. Prêt à prendre sa retraite, il doit juste s'assurer que son fils est bien prêt pour finir ses beaux jours à reprendre ce qu'il n'a jamais véritablement arrêté jusqu'à ce mois de septembre ou enfin, il a décidé de rendre les armes Jack...
address : (( 1000 )) presidio de san francisco, au dernier étage de l'hôtel prestigieux dominant la colline et portant son nom.
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id card : Hugh Dancy (alcaline)
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age : (( fifty four ))
civil status : (( married ))
past time : (( CEO at Fitzgerald Luxury Hotels Group ))
address : (( 1000 )) presidio de san francisco, au dernier étage de l'hôtel prestigieux dominant la colline et portant son nom.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : free to play
nbre de mots : je m'adapte à mon partenaire rp, le plus important étant le contenu que le nombre. Je peux cependant aller jusqu'à plus de 2000 mots si je suis très motivée. Je peux aussi faire des ras de 500 mots. Je n'irais pas faire des pavés de 2000 mots sans contenu derrière par contre...
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warning : mort, attentat, tromperie, escroquerie
pronom irl : elle
pronom perso : il
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() Re: i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack Dim 30 Oct - 19:33

( i knew the first day that i met you
i was never gonna let you )
« 'Cause I knew the first day that I met you I was never gonna let you. Let you slip away and I still remember feeling nervous. And tryna find the words to get you here today. You make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. You make my whole world feel so right when it's wrong. That's how I know you are the one. Life it's easy to be scared of. With you, I am prepared for what is yet to come. 'Cause our two hearts will make it easy. Joining up the pieces together, making one. When we are together, you make me feel like my mind is free and my dreams are reachable. » (song) june 2021, Fairhope - Alabama @Sophie Harper



Il avait tout préparé le Fitzgerald. L’aller et le retour, l’hébergement, certaines activités même avec possibilité de bouger les dates prévues. Il avait réfléchi au moindre détail, pour que tout soit parfait. Pour que ce temps soit une véritable évasion. Seulement, il mentirait en disant qu’il n’avait pas appréhendé en proposant cette escapade à Sophie. Presque certain de recevoir un non, il avait tenté conservant à jamais son esprit du ‘qui ne tente rien n’a rien’. Il aime cette femme, il ne le cache pas et même s’ils ne sont pas ensembles, il tente comme il le peut de rendre son quotidien différent, plus rose, plus joyeux et surtout d’être là. Être là pour elle dans une année intense et douloureuse, où ses enfants traitent leur mère avec l’amour mais aussi comme un chiffon que l’on peut torturer comme on le souhaite. Il aimerait pouvoir tous les mettre en ligne pour leur expliquer que personne, même eux, surtout eux, ne peut continuer à éprouver le cœur de cette femme qui a tout fait pour rendre leur vie incroyable. Il voit l’amour qu’elle leur porte à chacun, cette tendresse dont elle fait preuve juste à l’énonciation de leurs noms. Pourtant, il voit également la douleur qui traverse ses yeux lorsque l’on évoque son dernier né, parti quelque part dans le monde sans plus donner de nouvelles, lorsque les douleurs d’Andrew sont éveillées, lorsque son regard se pose sur Julia et ses sentiments, lorsque son ainé ne comprend pas les réactions des autres et tente de mettre un coup de pied dans la fourmilière ou bien même quand Rosalie sans vouloir faire de mal critique des éléments de la boulangerie, ou bien quand le nom de cette nouvelle enfant venue d’ailleurs et qu’elle a pourtant porté surgit. Elle les aime tous, d’un amour infini mais elle se fatigue Sophie, parce que la vie de ses petits n’est pas de tout repos, parce que son cœur a beaucoup subi, et c’est de lui et d’elle en général qu’il veut prendre soin Jack, comme il a toujours souhaité le faire. Il s’en veut même, parfois, de ne pas avoir été là plus tôt pour elle. De ne pas avoir pu l’aider au décès de son époux. Epoux dont il est jaloux mais qu’il remercie au fond. Parce que Tomas a réussi à offrir cette vie à la belle Lennox-Baxter, une vie joyeuse, complète et simple, entourée de ses enfants et dans un naturel et une façon d’être qui lui correspondait parfaitement. Ne se seraient-ils pas perdu si leur relation avait continué juste après leurs dix-huit ans ? Il n’en sait rien, et ne souhaite plus véritablement y réfléchir, profitant d’aujourd’hui et maintenant, de chaque instant qu’il peut partager avec elle, chaque seconde qu’elle lui offre à ses côtés, sans le repousser. Il avait retenu l’explosion de joie lorsqu’elle avait dit oui pour ce temps dans la ville où il avait grandi. Parce qu’elle allait pouvoir se reconcentrer sur elle, se reposer mais aussi profiter de la vie sans les autres ennuis, au moins l’espace d’un temps, d’une parenthèse dans leur vie et s’il est honnête, à lui aussi cela fera un bien fou. Bien entendu, qu’il aimerait que cela fasse évoluer leur relation, mais il ne veut rien tenter Jack. Il ne veut plus la forcer et il souhaite simplement aller au rythme de cette femme d’or, même si à jamais il doit simplement juste rester à ses côtés, sans partager plus que ce qu’ils le font déjà.

Les journées sont ponctuées d’activités, de balades et de rires. Il ne peut que briller lorsqu’il la voit rire aux éclats ou bien essayer de nouvelles choses. La voir évoluer dans des galeries qu’ils visitent ou retrouver leurs pas sur les plages de celle ville qu’il chérissait bien plus qu’il ne pouvait l’avouer le gamin insolent. Il se retient, chaque soir de la prendre dans ses bras, où de venir l’entourer de ses bras pour réchauffer son corps plus efficacement que ce plaid. Il voudrait que jamais la nuit n’arrive pour ne pas avoir à la quitter du regard. S’il aimait déjà cette femme, il savait qu’il était foutu aujourd’hui. Elle le subjuguait même lorsqu’ils argumentaient l’un contre l’autre, persuadé de leurs propos et prêts à tout pour prouver à l’autre son tort. Même lorsqu’elle lève les yeux au ciel pour des actions qui peuvent l’agacer. Il ne sait pas l’expliquer Jack, et ne pensait même pas qu’à son âge encore, il était possible de tomber de si haut, de tomber encore plus amoureux d’une personne que l’on a pensé aimer toute sa vie. Elle n’était qu’un souvenir, qu’une image dans la tête d’un adolescent en deuil d’une relation parfaite. Maintenant, elle était une certitude la Harper. Elle était encore bien plus que celle qu’elle pouvait devenir, avec ses forces et ses défauts, avec ses fragilités et son sens de la raison, du devoir et de la morale. Elle était innovante et parfois dans les traditions, ouverte d’esprit et sincèrement humaine, bien loin des principes surfaits de la bienveillance que l’on peut voir partout aujourd’hui. Elle avait le sens de l’autre, le sens du monde, la croyance du bon avant de ne voir que le mauvais, de la deuxième chance mais rarement de la troisième. Des principes et un honneur infaillible, même si souvent agaçant. Oui. Il était fait Jack et il profite de ces instants, redoutant la fin de cette aventure, comme si tout pouvait alors prendre fin à ce moment, parce que même s’ils se sont amusés, comme trop d’années plus tôt, ils n’auront pas résolu leurs problématiques d’antan, cette séparation qui n’aurait pas eu à être faite et sans cette étape, ils ne pourront avancer. Seulement, ce n’est plus à lui d’y aller, il la laisse alors et espère simplement.

« Je sais, ce n’est certainement pas le moment rêvé pour ça, mais… » Elle le sort de sa réflexion sur le développement d’un nouveau concept de vie ma vie dans ses hôtels et la marque Fitzgerald Group. Il prend le temps de poser sa tablette sur le côté pour se concentrer sur elle et ce qu’elle souhaite lui dire. Levant le regard, il voit Sophie, main derrière le dos, et un sourcil se fronce sur le visage du vieil homme. « J’ai apporté un objet qui me tient à cœur. » Cette fois, l’intrigue vient dessiner les traits du chef d’entreprise, surpris de la tournure des évènements. « Et est-ce que j’ai… » Envie de le voir cet objet ? Il ne finit pas sa phrase car c’est une enveloppe bien connue des yeux de l’ex-futur-astrophysicien qui fait son apparition dans son champs de vision. Elle la dépose sur la table basse et il ne sait ce qu’il doit faire. Qu’est-ce qui va suivre ? Il tourne alors son regard de la lettre à la femme qui fait battre son cœur, un peu trop fort en cet instant. Elle ne peut la laisser partir et en même temps, lui tends l’objet. Il sourit doucement, se laissant donc aller par l’instant. « J’ai bien envie d’aller de l’avant, Jack, mais pas sans revenir une bonne fois pour toutes sur notre passé. Et je pense que le lieu est parfaitement choisi pour cela. » Un poids tombe dans son estomac alors qu’un autre se libère au niveau de sa poitrine. Envie d’aller de l’avant ? Comprend-t-il correctement les propos de la franciscanaise ? Seulement quelques rues les séparent du lieu même où il avait écrit les propos de cette lettre. Lettre qu’il n'avait jamais pu envoyer faute au monde et à se drôle de destin qui s’est ri d’eux si longtemps. Ou peut-être faute à lui, tout simplement… Il s’humidifie les lèvres dans un premier temps, ne sachant pas ce qu’elle souhaite pour la suite des évènements, mais il est prêt, quoi qu’il se passe, parce qu’elle l’est devenue, où il en a l’impression. « Tu veux bien me la lire ? » Il sourit, presque timide face à la demande. Elle ne l’avait donc jamais lu, cette lettre. Il a le cœur qui bat et les idées qui se mélangent, mais il reste méthodique, prenant dans un premier temps, une gorgée du verre d’eau qui se trouve à sa droite. Il la remercie d’avoir attendu qu’il soit assis pour utiliser cette technique d’approche qui aurait pu le déstabiliser autrement. « Tu es sûre ? » Veut-elle qu’il lui lise, pouvant alors voir la moindre de ses réactions ? Serait-il même capable de la lire sans la commenter et tenter de la dédramatiser cette lettre ou tout simplement de l’expliquer ? Il ne le savait pas, mais au pire, cela permettrait de débuter cette discussion qu’elle souhaitait avoir. Venant récupérer le papier, il l’emporte doucement avec lui, se repositionnant dans le fauteuil et invitant la belle à se mettre confortablement à son tour. Elle n’est pas si longue cette lettre, mais il la connait encore presque par cœur. Il connait son contenu et il pourrait presque en rire à quel point, il serait capable d’écrire les mêmes mots encore à cet instant, parce que tout ce que ce gamin avait alors couché sur le papier, il avait grandi avec et n’était revenu sur aucun de ses propos… Il vient ouvrir le papier devenu fragile avec le temps et ouvre la page écrite de sa main, il y avait mis de l’effort pour que chaque mot soit lisible, pour que la larme ne s’écoule pas sur le document avec la possibilité de le froisser à jamais… « Prête ? » Il attend son feu vert et démarre dans une voix qu’il veut simple et posée, sa lecture, reprenant du début, même si elle connaissait déjà cette partie-là.

Spoiler:

Il sourit aux lignes qu’il lit et redécouvre Jack, venant poser un regard sur Sophie afin d’étudier sa réaction de temps en temps, sans être trop envahissant. Oh oui, il l’aimait ce sourire, ce même sourire qu’il avait recherché toute la semaine passait ici. Celui qu’il espérait retrouver suite à la lecture de ses mots. Il hésite, mais continue, choisissant de ne pas commenter ses propos, laissant le temps au temps et à la réflexion. Même si le moindre mot était encore criant de vérité en ce jour.

Spoiler:

Il ne peut retenir ce sourire en disant long, le même qu’il avait eu cinquante ans plus tôt en couchant ses pensées sur ce bout de papier. Il voulait en dire des choses, mais rien qu’il ne voulait pas lui dire en face. Il en avait pleins des idées, des mots qu’il avait pu lui dire, des nouveaux qu’il serait même prêt à inventer pour elle, des idées encore et toujours, des actes mêmes. Il y en avait des conversations qu’il aurait souhaité avoir avec elle sur tellement de sujet. Parfois même, et notamment dans l’éducation d’Elizabeth, il avait réfléchi à ce qu’elle aurait pu penser de tout cela. Oh non, sa fille aurait fini bien différemment avec Sophie dans les parages, il y avait pensé, mais elle n’avait pas été là pour l’épier d’un regard appuyé, alors il n’en avait fait qu’à sa tête, souriant espièglement à chaque mauvaise décision prise presque consciemment. Prenant une nouvelle gorgée, il continue, sachant que cette fois, il entrait dans le ‘dur’ de cette lettre…

Spoiler:

Elle n’avait jamais été que cela. Un moment d’été incroyable. Elle avait été un avenir, un avenir détruit par la suite, mais elle était réelle, si véritable que son cœur avait saigné des années durant tentant de l’oublier avant de se rendre compte que ce n’était même pas une possibilité, une éventualité. La pluie l’avait dévasté de bien des manières, comme s’il était l’acteur d’un film d’Hollywood qu’il trouvait de très mauvais gout en étant l’un des personnages principaux… Mais il se trouvait bien bête maintenant, parce que s’il avait dû se rendre à l’évidence, il ne l’avait jamais accepté. Il avait essayé de cicatriser son cœur, mais jamais n’avait réussi… Pourtant, il avait fini par réussir à la retrouver et cela, il en serait à jamais reconnaissant. L’inspiration se fait plus forte, presque timide, parce que cette fois, il doit entrer dans l’histoire, ce qu’il s’est passé et il s’en veut toujours d’avoir laissé les choses se faire, pour tout…

Spoiler:

Alors que même il pleurait le départ et peut-être l’adieu de la jeune femme et de son cœur avec, il avait du prendre un nombre de responsabilités impressionnantes lui qui avait toujours essayé de leur échapper. Il avait essayé de faire face à son père, mais n’avait pas eu gain de cause, il avait voulu et pensé faire demi tour face à Louise, mais n’avait pu le faire non plus. Il était coincé et si un jeune homme d’aujourd’hui, même dans ce type de famille aurait pu tout envoyer valser, elle le savait Sophie, que même si le cœur le souhaitait, ils avaient vécu à une époque où dire non à un patriarche comme le sien n’était que suicide, abandonner une jeune femme enceinte et sans mari était presque meurtrier… Il sourit toutefois, la suite, il le savait étant bien plus légère, ou presque, mais encore plus criante de ses sentiments même actuels.

Spoiler:

Il avait tout mis, l’intonation dans ses propos, les sentiments lorsque nécessaire puis sa voix s’était fanée sur la fin de la lettre pour finir dans un murmure : « Amoureusement, Jack. » Le cœur lourd face à ce passé, il met du temps à quitter le document des yeux, ne sachant quoi faire, quoi dire. Une fois n’étant pas coutume… Il ne s’était pas fait tatouer la nouvelle adresse de Sophie, car premièrement cela serait vraiment effrayant mais également parce qu’aujourd’hui, de nombreux moyens lui permettaient de la retenir et de la retrouver si jamais. Il était devenu père, mari, à plusieurs reprises mais il avait continué à écrire les lettres qu’il avait promis, un temps tout du moins. Les lettres s’étaient arrêtées alors qu’il l’avait revu Sophie. Vingt-huit ans de lettre écrite à la main pour la tenir au courant de son quotidien et s’inquiéter du sien, même si les réponses ne viendraient jamais parce que les cachets jamais déposés. Elle l’avait repoussé et il avait tenté, à nouveau d’oublier, de cicatriser, sans y arriver correctement, se noyant dans des idioties et des évènements qu’il ne comprenait pas lui-même, notamment après le décès de Louise qui était devenue sa meilleure amie… Il relève les yeux pour faire face à celle à qui il avait écrit ces mots, il a le cœur gros et ne redoute qu’une seule et unique chose : le rejet. Qu’à nouveau, elle parte, lui disant qu’il était absurde, qu’il n’avait pas idée de ce qu’il lui demandait et qu’il était vain de vivre dans ce passé. Il ne voulait pas du passé Jack, il s’en fichait, il ne voulait que le présent et tout ce qu’ils pouvaient encore vivre ensemble. Il a dix-huit ans à nouveau, quarante-six ans à nouveau et face à elle, il se trouve presque démuni, parce qu’elle tient entre ses mains son cœur et en un mouvement est capable de le détruire à nouveau. Il se permet d’ajouter avant qu’elle ne puisse réagir à son tour. « Je n’ai pas menti dans cette lettre et encore aujourd’hui, chaque mot est véritable, peut-être encore plus, Sophie. Mais tu es libre de ce que tu veux et jamais je pourrais t’en vouloir de ne pas voir de la même manière. » Parce qu’elle avait évolué différemment, elle avait cru qu’il l’avait oublié, laissé sur le côté, comme un vulgaire flirt d’été. Parce qu’elle lui en avait voulu pendant un temps suffisamment long avant de tomber amoureuse d’un autre, et de laisser cette histoire de côté, comme toute personne logique le ferait. Il sourit puis rit doucement et légèrement le Fitzgerald dans un souffle perdu. « Je crois que j’aurais du me servir autre chose que de l’eau moi… » Il ironise parce qu’il ne sait quoi faire d’autre, ne sachant pas la réaction qu’elle pourra avoir et la redoutant plus que tout. Il est prêt à tout, la discussion, la colère, la peine, la joie – celle qu’il espère le plus mais imagine le moins-, mais oui, un verre aurait bien aidé en cet instant…

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Sophie Harper
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civil status : Veuve, la maladie a emportée son mari il y a seize ans. Ce n'est que depuis un an qu'elle a autorisé un autre homme à remplir l'espace dans son coeur, Jack.
past time : Sophie's Bakery, c'est la société qu'elle a monté, ce lieu chaleureux qui vous accueille les bras grands ouverts, elle l'a pensé jusqu'à la dernière miette pour ses clients qui se régalent de ses pâtisseries. À présent, c'est sa fille qui a repris les renes, et Sophie n'est plus qu'une vieille femme à la retraite.
address : #327 pacific heights, dans la maison familiale qui a toujours accueilli sa belle et grande famille. Désormais, elle s'y sent parfois un peu seule au milieu de toutes ces pièces. Mais vendre la maison ? Jamais !
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age : 54 ans, l'impression d'avoir déjà vécu trois vies et pas si pressée d'entamer les prochains chapitres de celle-ci.
civil status : Veuve, un mot auquel elle ne se fait pas, Sophie. Tomas s'en est allé le 5 janvier, laissant derrière lui une femme qui n'a pas pu s'y résoudre. La vie sans lui qu'elle n'imaginait pas, voilà qu'elle se doit de la vivre.
past time : Propriétaire de sa propre boulangerie-pâtisserie, Sophie's bakery est un lieu chaleureux qui vous accueille les bras grands ouverts. Sophie gère d'une main de maitre son équipe et ne montre jamais un signe de fatigue, pas même en étant présente tous les jours à quatre heures du matin dans les cuisines.
address : #327 pacific heights, dans la maison familialeaux côtés de son mari et de quatre de ses derniers enfants. ça vit et ça grouille dans tous les coins, ils n'ont jamais un moment de répit.
présentation : présentation
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(juin 2021) jack ; II
(juillet 2021) rachel
(août 2022) ailisle
(novembre 2022) nicholas ; I
(avril 2023) siobhan ; I
tobias (uc)
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(closed) harper ; what if · nicolas ; I · jack ; phonecall · feliz navidad · rachel ; past I · alexander · harper · nicolas ; II · julia ; I · eileen ; I · liora · dark sky festival · larguée par sms · museum night · jack ; I · esteban · annabeth · beach party ; tc · eileen ; II · julia ; II · a scary good time ; tc · eileen ; III · maeve & ouvert · bunny's treasure hunt ·

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() Re: i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack Dim 6 Nov - 11:33

( i knew the first day that i met you
i was never gonna let you )
« 'Cause I knew the first day that I met you I was never gonna let you. Let you slip away and I still remember feeling nervous. And tryna find the words to get you here today. You make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. You make my whole world feel so right when it's wrong. That's how I know you are the one. Life it's easy to be scared of. With you, I am prepared for what is yet to come. 'Cause our two hearts will make it easy. Joining up the pieces together, making one. When we are together, you make me feel like my mind is free and my dreams are reachable. » (song) june 2021, Fairhope - Alabama @Jack Fitzgerald

C’est dans cette petite ville au Sud de l’Alabama qu’elle est entrée dans la vie et ses réalités, Sophie. Tout juste diplômée du lycée, l’avenir devant elle et surtout, des rêves plein la tête. Si toutes les copines de son âge rêvaient déjà de trouver l’homme avec qui elles allaient se marier et avoir des enfants, ou profitaient de l’été pour d’ores et déjà célébrer leur union à la mairie, la Lennox-Baxter, elle, rêvait d’art et d’études. Apprendre au fil des méandres de la peinture, connaitre l’histoire, déceler les différentes techniques, laisser ses sentiments s’exprimer à travers son pinceau, trouver les mots pour critiquer une œuvre, et surtout, se faire sa propre opinion dessus, argumenter sans relâche, créer, s’inspirer, s’imprégner. C’est tout cela qui occupait son esprit au début de l’été mille-neuf-cent-septante-deux, c’était sa force, sa différence, ce qui la forgeait entièrement, et puis sans crier gare, le cœur de l’adolescente s’est fait prendre par le regard du Fitzgerald. Impossible pour elle d’oublier son visage, le sourire qu’il avait, les feux d’artifice qui le coloraient, chacune des sensations qui lui ont parcouru les veines. C’est à ses côtés que chaque jour de cet été, elle arpentait les rues, les plages et les pontons de Fairhope. C’était doux et intense à la fois, et si vrai. Si vrai parce qu’il la laissait être elle, avec ses rêves et ses convictions, et que jamais il ne l’a considérée comme les garçons de son âge pouvaient considérer les jeunes filles de leur époque. Si différente des autres, si Sophie était persuadée qu’elle avait trouvé l’amour, à aucun moment elle n’a pensé qu’elle avait trouvé un mari. Si leur relation avait évoluée, bien entendu qu’il le serait devenu, mais si différente des autres, ce n’est pas cette étiquette qu’elle a collé sur lui, une étiquette que n’importe qui aurait mise. Fils de bonne famille et surtout très élégant, ces deux élément suffisaient à faire du Fitzgerald un bon parti, et n’importe laquelle aurait fait belle figure à ses côtés, rentrant dans le moule qu’elles supposaient qu’on attende d’elles. Sophie, elle, se plaisait à croire qu’elle était l’une des seules qui osait argumenter face à lui, capable d’avoir une opinion différente de la sienne et de la défendre. Certaine de ne pas faire peinture à côté d’un garçon aussi charmant, elle a pris des libertés osées pour l’époque. En si peu de temps, les adolescents ont appris bien plus l’un sur l’autre que certains mari et femme n’en apprennent en une vie, et c’est certainement la force de leur relation qui est restée en elle toutes ces années.

À présent loin de ses étés avec ses grands-parents et son frère, c’est malgré tout toujours sur cet homme que son attention se focalise. Le temps ayant agi sur lui comme il peut le faire sur un bon vin, c’est régulièrement qu’elle se surprend à l’observer, un sourire sur les lèvres, le cœur fondant. Songeuse aux vies qu’ils ont eues, à tout ce qui les a séparés durant toutes ces années, et pourtant, cette chance de se retrouver dans cet État en partageant leurs expériences et en se créant de nouveaux souvenirs. Parmi toutes les leçons que Sophie a pu tirer au fil de son existence il y a celle qui concerne le fait que la vie est facilement effrayante, qu’elle vous donne parfois envie de tout laisser là et de ne plus avancer, mais que tout dépend comment nous décidons d’affronter les leçons qu’elle nous donne. Alors elle dévoile à cet homme ce qui les retient encore au passé, cette lettre dont elle n’a pu lire que quelques lignes, cette lettre qui fendra son cœur, elle en est certaine. « Tu es sûre ? » Elle acquiesce dans la seconde, déterminée à ne pas laisser cette occasion filer, et pourtant, la question mérite d’être posée. Les cinquante dernières années ne l’ont certainement pas préparée à découvrir ce qu’elle renferme, mais il est plus que temps d’en découvrir chaque mot, de s’en imprégner et de laisser toutes les idées qu’elle s’en est faite s’en aller, laisser la possibilité à la réalité prendre sa place. Il tend le bras pour attraper la lettre et laisse à Sophie une place à ses côtés. Elle inspire une bonne fois à peins poumons pour alimenter son courage et sa ténacité. Au moment où les doigts de l’Alabamien se glissent dans l’enveloppe pour en sortir le papier, Sophie doit déjà se retenir de flancher. « Prête ? » s’assure-t-il à nouveau. Le cœur de la Harper qui tambourine dans sa poitrine semble, lui, être prêt à se jeter du haut d’une falaise, mais elle tient bon et s’accroche à sa tasse de café. « Oui. » lui indique-t-elle, et c’est alors que la voix posée de Jack commence à dévoiler les lignes couchées sur papier.

La voix de l’homme mélangée à l’image du garçon de dix-huit ans lui parviennent et débutent par des phrases qu’elle connait déjà. Elle écoute et se concentre sur la voix chaude de l’homme qu’elle a éperdument aimé alors qu’elle n’était qu’adolescente, un sentiment ancré en elle dont elle se souvient si facilement. L’étau se resserre légèrement lorsqu’il aborde le seconde paragraphe, parce que ces mots, elle les découvre à l’instant, et l’image qu’il a dépeint d’elle est si réaliste. Secrètement, Sophie espère que cette jeune fille n’est jamais bien loin et qu’elle parvient encore à l’éveiller parfois en elle, qu’elles ont fait ensemble leur bout de chemin, s’apportant ci et là de quoi s’élever. Les conversations, même si souvent animées, avec le jeune homme ont fait partie des plus intéressantes de cette époque. Il lui a appris à regarder le ciel dans son entièreté et pas seulement dans sa globalité, à déceler ce qui se passe au-delà de ce que l’œil voit, à comprendre certains rouages de l’univers, à se laisser transporter par la magie que –ce qu’il y a au-delà– est encore plus grand que ce qu’ils imaginent. Que les gamins fous de voir des hommes marcher sur la lune qu’ils étaient ne réalisaient pas qu’il ne s’agissait que d’un début, que la lune n’était qu’un premier pas vers l’immensité que l’espace a à offrir. Jack reprend une gorgée et elle semble voir ses sourcils froncer quelque peu, alors elle se concentre alors que son for intérieur se prépare à la suite. Car cette histoire ne se termine pas comme ils l’auraient espéré. Elle se souvient de cette pluie battante, de ces goutes qui ruisselaient contre la vitre à l’instar des larmes sur son visage. Elle se souvient s’être dit que même la météo semblait marquer la fin de leur été, la fin de leur histoire. Jack vient souffler sur l’amas de certitudes qu’elle avait posées sur les raisons de son silence radio. Persuadée alors qu’il s’était joué d’elle et qu’il était passé à autre chose en un claquement de doigts, jouissant de lui avoir laissé croire que leur amour avait été puissant et rée. C’est elle, qui n’est pas revenue l’été suivant. L’attendait-il ? Était-il passé inlassablement devant la maison que les Lennox-Baxter louaient en espérant la voir passer le porche ? Se doutait-il que de son côté, elle s’était refusée à revenir, persuadée qu’il n’en avait rien à faire d’elle, qu’elle n’était certainement qu’un sujet de moquerie entre lui et sa bande d’amis ? Elle se replie légèrement sur elle-même, car à la lecture de ce paragraphe, elle a l’impression que c’est elle la fautive dans l’histoire, que leur histoire aurait pu reprendre si elle était revenue en Alabama, si seulement elle s’était accrochée à la véracité des instants partagés avec le Fitzgerald. Mais la suite de la lettre lui apprend qu’il n'en aurait rien été, car Jack avait de son côté des responsabilités qui l’ont retenu. Si elle connait l’âge de ses enfants, elle n’avait jamais fait le calcul, mais l’évidence était là, juste devant son nez. Elle entend le garçon lui livrer sa panique et chercher ses conseils, comme si elle avait été capable d’être aussi avisée. Elle comprend les responsabilités qui l’ont rattrapé sans crier gare, lui faisant prendre une voie qu’il n’avait pas choisie. Elle le sent passer de l’amour à la raison en un claquement de doigts, et chercher inlassablement ce qu’elle était la seule à être capable de lui procurer. Les pupilles de la matriarche deviennent humides et elle se cache derrière sa tasse pour masquer le flot d’émotions qui la prend soudainement. Dans la vie qu’elle a eue, Sophie n’a jamais dû faire des choix par obligation, elle s’est toujours laissé guider par son cœur et sa raison, et elle n’ose imaginer ce à quoi le Fitzgerald a dû faire face. Abandonner ses rêves, les uns après les autres et se retrouver pris dans un moule, ce même moule dont ils se sont souvent moqués. Le myocarde de la vieille femme rate un battement à l’évocation de Jack déambulant dans les rues de San Francisco à sa recherche et la touche d’humour du jeune homme la ramène à une certaine forme de stabilité. Et dans la finalité de cette lettre, elle trouve toute la conviction qu’elle a décelé en Jack depuis qu’il est réapparu dans sa vie. Son cœur, au bord du précipice, flanche légèrement tout en étant retenu par une ficelle invisible. « Amoureusement, Jack. » le point final prononcé par cette voix de cinquante ans de plus amène une larme à se libérer de ses paupières.

Il y avait-il réellement eu d’autres lettres comme celle-ci ? Comment avait-il été capable de ne vivre qu’avec elle dans ses pensées tout en évoluant dans ce monde et en suivant son propre chemin ? Les questions se bousculent dans son esprit mais elle les contient toutes. « J’ai une poussière dans l’œil. » s’excuse-t-elle en venant rattraper une seconde larme de son indexe. Depuis qu’elle a flanché face à lui lorsqu’elle a appris pour Eileen et Julia, elle ne s’autorise plus à lui montrer des émotions aussi vraies que celles-ci. Alors sans oser le regarder, elle se redresse et se lève pour aller prendre l’air. Elle pose ses avant-bras sur la rambarde de la terrasse qui donne directement sur la baie de Mobile et laisse l’air marin l’apaiser. Jack lui laisse juste assez de temps pour se reprendre avant de la rejoindre. Elle reprend des forces avant de se tourner vers lui. « Tu sais que si j’avais reçu cette lettre, ça n’aurait rien changé. Je ne me serais jamais mise entre Louise et toi, entre votre enfant et vous. Nous étions au début des années septante, Jack, c’était inconcevable. » se défend-t-elle comme si elle avait été attaquée alors que la lettre de ce jeune homme ne contenait que de l’espoir et de l’amour. Pourtant, elle a l’impression qu’il attendait d’elle une chose dont elle aurait été incapable de franchir le pas. Si cette lettre lui était parvenue un jour –à temps, qu’aurait-elle fait sinon pleurer toutes les larmes de son corps, livrée à son triste sort. Elle fait le constat, Sophie, qu’au final, ça avait été bien plus facile de le détester toutes ces années plutôt que de savoir que le destin s’était joué d’eux et qu’elle était simplement tombée –amoureuse– au mauvais endroit, au mauvais moment. « Je te remercie, de m’avoir lu cette lettre. » lui adresse-t-elle sincèrement, venant chercher la paume du Fitzgerald. Elle se laisse aller à ce contact quelques secondes avant de reprendre, dans sa dure réalité « Mais en découvrant ce qu’elle contient, je me dis que tout était écrit d’avance et que notre amour n’y pouvait rien. ». Elle a oublié, Sophie, la force qu’ils avaient, cette même force qu’ils peuvent retrouver et il se pourrait bien que pour la première fois, ce soir, il lui en veuille.

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civil status : (( widower, couple )) Trois mariages, deux enterrements et pourtant le coeur qui bat pour la seule qui ne lui a jamais dis oui. Homme maudit par des histoires morbides. Si 2001 lui a dérobé la mère de ses enfants, l'amour n'a jamais eu lieu dans le deuxième mariage, la maladie a emporté la troisième Madame Fitzgerald, et encore et toujours celle qu'il voudrait à ses côtés refuse. S'il a accepté le non fût un temps, il ne considèrera plus ça comme une réponse acceptable. Il sait ce qu'il veut et comme un enfant, il fera tout en son pouvoir pour l'obtenir. Sophie est son âme soeur, sa dynamite, son sourire et sa rage, il n'arrêtera pas tant que le oui ne sera pas à lui... Depuis quelque temps maintenant, elle a accepté et il n'est plus près à la laisser partir Jack, jamais.
past time : (( Retire )) Une obligation plus qu'une destinée. Lui qui rêvait d'étoiles il s'est vu mettre les fers aux bras alors que son avenir a changé. Une erreur de jeunesse, une bêtise qui lui a couté son amour, son métier, ses rêves et tout un monde. Aujourd'hui, il a un univers à ses pieds mais toute sa carrière il s'est ennuyé. Prêt à prendre sa retraite, il doit juste s'assurer que son fils est bien prêt pour finir ses beaux jours à reprendre ce qu'il n'a jamais véritablement arrêté jusqu'à ce mois de septembre ou enfin, il a décidé de rendre les armes Jack...
address : (( 1000 )) presidio de san francisco, au dernier étage de l'hôtel prestigieux dominant la colline et portant son nom.
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() Re: i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack Lun 26 Déc - 11:21

( i knew the first day that i met you
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« 'Cause I knew the first day that I met you I was never gonna let you. Let you slip away and I still remember feeling nervous. And tryna find the words to get you here today. You make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. You make my whole world feel so right when it's wrong. That's how I know you are the one. Life it's easy to be scared of. With you, I am prepared for what is yet to come. 'Cause our two hearts will make it easy. Joining up the pieces together, making one. When we are together, you make me feel like my mind is free and my dreams are reachable. » (song) june 2021, Fairhope - Alabama @Sophie Harper



« Oui. » Le passé a toujours été quelque chose d’étrange pour le Fitzgerald, ne comprenant pas pourquoi les personnes souhaitent si souvent y retourner, si baigner dans un méandre de souvenirs qui n’apportent que de la mélancolie puis de la tristesse même lorsque l’évènement fut heureux. Toutefois, cet épisode de sa vie, de leur vie, cet été partagé à deux, il l’a toujours chéri, porté en lui comme un trésor inestimable, sans jamais comprendre pourquoi. Pourquoi n’avait il pas été capable, après tout ce temps, de laisser les choses se faire, de se laisser aller à d’autres femmes, de manière véritable ? Pourquoi cherchait-il ce sentiment, encore et toujours ? Même bien plus qu’un sentiment, c’était elle qu’il voulait. Incapable d’oublier, de passer à autre chose, il avait vécu dans le présent tout en espérant qu’un jour, son passé devienne son futur. Rien ne sert de s’attacher au passé, de vouloir le revivre, le refaire, le modifier. Il pourrait, avoir des regrets Jack, mais il ne le vit pas ainsi. Alors qu’il conte une lettre écrite près de cinquante ans plus tôt, aucune amertume, aucune contrariété vient pointer son ton. Bien sur, de la douleur est encore présente, parce qu’il avait souffert de bien des choses à partir de cet été, et que lors de chaque évènement, il aurait voulu savoir comment elle, elle aurait réagi. Sous ses paroles, au fil de sa lecture, il voit la femme de sa vie changer de position, les mimiques de son visage bouge et viennent se cacher derrière sa tasse, puis se mettant doucement en boule, elle reste silencieuse, présente et à l’écoute. Elle revit une époque oubliée, des instants partagés puis éloignés. Elle comprend également probablement ce qu’ils ont vécu, de son point de vu à lui. Ne rebondissant pas, il continue, en notant pourtant chaque réaction de la Harper. Il s’amuse à se faire la réflexion, elle n’a pas tant changé. Bien sur, la vie l’a fait évoluer, elle est devenue sage, réfléchie, mais elle est toujours cette femme à la langue bien pendue, aux idées claires et précises, à défendre ses valeurs et son point de vue, mais ouverte d’esprit, avide de découverte et de nouveauté, tournée vers les autres et le cœur sur la main. Plus que tout cela, elle est toujours une femme forte, même bien plus forte qu’elle ne l’était alors, mais si sensible à la fois. Elle est de ces femmes qui n’ont pas besoin d’être protégée mais qui mérite une personne venant les soutenir, venant les accompagner et parfois leur permettre de se reposer. Parce que la vie de superhéros, n’a rien de reposant et il ne veut que cela Jack, pouvoir l’aider, de temps à autres à se reposer, à prendre soin d’elle. Toutes les paroles sortant d’entre ses lèvres, il les pense encore et pourtant, il n’est pas malheureux de la vie qu’il a vécu. Il aurait aimé voir ce qu’ils auraient pu donner, mais ne regrette rien.

Finissant sa phrase, sa lettre, il aperçoit du coin de l’œil la larme venant se libérer sur la joue de Sophie. Un léger sourire vient s’étirer sur son visage, délicat. Il savait en la voyant partir dans ce bus il y a si longtemps, que Sophie Lennox-Baxter était destinée à de grandes choses. Il savait qu’elle aurait une vie merveilleuse, intense, remplies de rebondissement et d’histoire rocambolesque. S’il n’avait pas parié sur ce qu’elle a vécu, il voit aujourd’hui, qu’elle l’a eu son histoire et que pour rien au monde, il aurait souhaité se mettre un peu plus en travers de son chemin. « J’ai une poussière dans l’œil. » Sa lèvre s’étire dans un sourire qu’il ne peut cacher. Lui-même a la gorge nouée suite à cette lettre, suite à ce qu’elle ramène, et prédit, suite à la pensée de ce garçon qu’il était, le cœur plein d’amour et le cerveau rempli d’espoirs détruit par la réalité d’une vie dessinée d’avance pour un esprit qui se devait d’être libre à jamais. D’un regard tendre, amoureux et le cœur lourd, il la voit se lever et venir former un tableau incroyable face à lui. Dans un musée, elle serait devenue L’hymne à la nuit ou quelque chose de ce type, encadrée et mis dans la plus belle de pièce, où les visiteurs viendraient du monde entier pour voir cet original. La laissant prendre le temps, il laisse quelques secondes passer, peut-être une minute, mais rien de plus, avant de la rejoindre, se positionnant avec elle dans ce tableau de leur vie, entre peinture et étoiles, tout ce qui les a toujours caractérisés. « Tu sais que si j’avais reçu cette lettre, ça n’aurait rien changé. Je ne me serais jamais mise entre Louise et toi, entre votre enfant et vous. Nous étions au début des années septante, Jack, c’était inconcevable. » Il lève les épaules, sans même la regarder. Aujourd’hui il en est certain, il se fiche du fait de changer ce qui a un jour pu se passer. Ils ont vécu assez pour les amener ici et maintenant et tout ce qui compte à ses yeux et de pouvoir partager ces instants avec elle, maintenant. L’époque n’était pas la même, mais il avait les moyens de faire en sorte que les rêves se réalisent même dans les années septante, non ? Toutefois, il ne se pose plus la question depuis quelques temps, parce qu’elle n’a plus d’importance et vivre le monde avec des ‘et si’ n’aide en rien à créer un présent serein. « Je te remercie, de m’avoir lu cette lettre.» Il sourit légèrement, tournant son visage vers elle alors qu’elle vient prendre sa paume, secouant son cœur un peu plus. Profitant de l’instant, il savoure le contact, se concentrant sur cela. Ce sentiment procuré par la simple présence de la blonde, ces espoirs qui reprennent à chaque fois qu’elle lui accorde un nouveau souvenir, comme à l’instant, et tout simplement ce bonheur qu’il ressent en étant à ses côtés, en participant, à sa manière dans sa vie à ce jour. « Ce fût avec plaisir. » Véritable, il ne ment pas. Si cela est toujours difficile, surtout de se mettre à nu de la sorte, dévoilant sentiment et fragilité, il sait qu’il peut le faire en toute confiance face à elle, il l’a toujours su, toujours fait et rien ne pourrait le changer. La réaction de la mère de famille le prouve parfaitement. « Mais en découvrant ce qu’elle contient, je me dis que tout était écrit d’avance et que notre amour n’y pouvait rien. » A nouveau, un souffle le libère d’un léger rire et son visage se transforme étrangement dans une forme de tendresse et surtout d’amusement. Ils n’ont pas eu le même temps pour se poser sur cette histoire, pour elle, son retour à lui ne date que d’il y a deux ans, pour lui, elle n’a jamais véritablement quitté son esprit et il a pu grandir sur le recul à prendre. Exerçant une pression légère sur la main de la belle, il se permet de prendre la parole en soulevant de nouveau les épaules. « Je ne sais pas, et si je suis honnête, aujourd’hui, je ne cherche pas à réécrire le passé, Sophie. » Sa voix est douce et posée, réfléchit et aussi loin que proche de l’engouement du garçon qu’il était, qu’il est encore aujourd’hui, d’une certaine manière. « La vie aurait pu être différente si tu avais pu la lire alors, être qu’elle aurait été plus belle, peut-être bien pire. Pleins de choses auraient pu se passer différemment, mais si j’ai pu le faire un temps, je n’en veux plus au passé et, je suis heureux que la vie se soit passée ainsi. » Étonnantes venant de lui, les paroles sont sincères et véritables. Il se tourne un peu plus vers elle afin de s’expliquer et surtout de lui faire face pour cela. « Je les ai vécus les ‘et si’, fût un temps, j’aurais été capable de nous faire nos vies, de toutes les manières, en fonction de chaque décision que nous aurions pu prendre, mais regarde nous aujourd’hui. » Il sourit, les montrant tous les deux. « Serais-tu prête à perdre quelque chose pour vivre un potentiel quelque chose, comme tu le dis, dans un monde qui n’est pas celui de maintenant ? Nos enfants, nos expériences, qui nous sommes… » Parce qu’à ses yeux, il est aussi peut-être resté ce garçon qu’il était lors de cet été, parce qu’elle n’était pas là, et que cela était le seul moyen de conserver un semblant de tout cela. Ils auraient aussi peu se faner l’un et l’autre, ils auraient pu se retenir, ou simplement finir fou. Ils pouvaient aussi vivre une vie merveilleuse, mais elle n’aurait pas connu Tomas, elle n’aurait pas eu ses enfants, pas ouvert son café, et il s’en voudrait de changer quoi que ce soit de cette femme qu’elle est devenue. S’il en était amoureux fou à l’époque, il aime celle qu’elle est devenue d’autant plus, parce qu’en plus d’avoir toujours ce lion en elle, elle forge le respect et l’admiration, et il serait presque prêt à le dire Jack, qu’il est aujourd’hui bien plus prêt qu’à l’époque de l’aimer et la chérir comme il se doit, comme elle le mérite, si elle le laisse faire. « Je n’ai plus de regrets sur tout cela, je suis même reconnaissant. Je voulais simplement que tu ais cette lettre pour savoir que je ne blaguais pas avec toi Soph’, je ne t’ai pas oublié, je ne suis pas simplement passé à autre chose, la vie est passée par là et comme tu le dis si bien, notre amour n’y pouvait rien. » Cette fois, son sourire se fait charmeur et heureux, son cœur lui s’emballe et son regard l’observe aussi passionnément qu’il peut le faire avec un ciel étoilé une soirée d’étoile filante. « Il ne changera pas le passé, mais j’ai l’audace de croire, qu’il a encore un possible dans l’avenir. » Il ne veut rien forcer, il est juste honnête Jack, sincère dans son propos. Il respectera toujours la limite de l’artiste mais il se doit de tenter, pour lui, pour eux et pour tout ce qu’il ressent pour elle, pour tout ce qu’il imagine pour un présent et un avenir heureux… Il mentirait en disant que l’amour qu’il éprouve pour elle est le même qu’à l’époque, celui d’aujourd’hui a de la sagesse, de la pudeur mais garde la passion, l’envie et toute la tendresse qui ne partira jamais…

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civil status : Veuve, la maladie a emportée son mari il y a seize ans. Ce n'est que depuis un an qu'elle a autorisé un autre homme à remplir l'espace dans son coeur, Jack.
past time : Sophie's Bakery, c'est la société qu'elle a monté, ce lieu chaleureux qui vous accueille les bras grands ouverts, elle l'a pensé jusqu'à la dernière miette pour ses clients qui se régalent de ses pâtisseries. À présent, c'est sa fille qui a repris les renes, et Sophie n'est plus qu'une vieille femme à la retraite.
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i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack RRJh5m7C_o
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faceclaim : i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack Tumblr_inline_olpt0i0oRc1t80jpm_250
age : 54 ans, l'impression d'avoir déjà vécu trois vies et pas si pressée d'entamer les prochains chapitres de celle-ci.
civil status : Veuve, un mot auquel elle ne se fait pas, Sophie. Tomas s'en est allé le 5 janvier, laissant derrière lui une femme qui n'a pas pu s'y résoudre. La vie sans lui qu'elle n'imaginait pas, voilà qu'elle se doit de la vivre.
past time : Propriétaire de sa propre boulangerie-pâtisserie, Sophie's bakery est un lieu chaleureux qui vous accueille les bras grands ouverts. Sophie gère d'une main de maitre son équipe et ne montre jamais un signe de fatigue, pas même en étant présente tous les jours à quatre heures du matin dans les cuisines.
address : #327 pacific heights, dans la maison familialeaux côtés de son mari et de quatre de ses derniers enfants. ça vit et ça grouille dans tous les coins, ils n'ont jamais un moment de répit.
présentation : présentation
availability : .
(juin 2021) jack ; II
(juillet 2021) rachel
(août 2022) ailisle
(novembre 2022) nicholas ; I
(avril 2023) siobhan ; I
tobias (uc)
jack (uc)

(closed) harper ; what if · nicolas ; I · jack ; phonecall · feliz navidad · rachel ; past I · alexander · harper · nicolas ; II · julia ; I · eileen ; I · liora · dark sky festival · larguée par sms · museum night · jack ; I · esteban · annabeth · beach party ; tc · eileen ; II · julia ; II · a scary good time ; tc · eileen ; III · maeve & ouvert · bunny's treasure hunt ·

nbre de mots : 1000-1500
code couleur : #E6998A
pronom irl : elle
pronom perso : elle
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() Re: i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack Mer 3 Mai - 23:47

( i knew the first day that i met you
i was never gonna let you )
« 'Cause I knew the first day that I met you I was never gonna let you. Let you slip away and I still remember feeling nervous. And tryna find the words to get you here today. You make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. You make my whole world feel so right when it's wrong. That's how I know you are the one. Life it's easy to be scared of. With you, I am prepared for what is yet to come. 'Cause our two hearts will make it easy. Joining up the pieces together, making one. When we are together, you make me feel like my mind is free and my dreams are reachable. » (song) june 2021, Fairhope - Alabama @Jack Fitzgerald



Fairhope est une petite ville d’Alabama en bord de mer, avec son centre historique, son port à échelle humaine, ses pontons charmants, ses plages, ses parcs, ses allées, ses Magnolias et très vite, sa Campagne. Une petite ville où les bâtiments du centre ne font pas plus de trois étages et où les propriétés à l’extérieur, d’anciennes plantations, sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Là-bas, les secrets n’existent pas car les ragots passent bien trop vite d’un voisin à un autre. Tout le monde sait tout ce qu’il se passe en ville et le commente sans se demander si son avis intéresse quelqu’un. Dans les allées, les Chênes vivants recouverts de mousse espagnole avec leurs énormes branches tombantes ouvraient la voie. Sophie se souvient qu’elle n’appréciait pas cette ville à sa juste valeur. Tout ce qui l’intéressait était de pouvoir suivre ses copains à Mobile, car c’était là-bas que la vie se passait. Là-bas que tout bougeait. À Fairhope, tout avait toujours été comme suspendu hors du temps. Un peu plus lent, plus calme, et à cette époque, ce qu’elle cherchait Sophie, c’était l’excitation de la vie. Cette excitation, elle a fini par la trouver dans un été bien rempli aux côtés de Jack. Elle se souvient qu’elle se sentait importante quand il posait son regard sur elle, que pour qu’ils puissent passer plus de temps ensemble, il l’a invité chez lui, pour un diner avec ses parents sur leur propriété. Elle se souvient de l’avenir qu’ils se plaisaient à construire en rêvant autour de réalités plus ou moins terre à terre. De cette fascination de Jack pour l’immensité de l’univers, de ces innombrables soirées à oublier le temps qui passe, les yeux plongés dans les étoiles. Si son frère jumeau couvrait ses sorties nocturnes et ses activités en journée, jouant bien souvent le chaperon malgré lui, elle sait aujourd’hui que ses grands-parents étaient au courant de toute l’histoire. Comme elle le ferait aujourd’hui avec ses petits-enfants, ils gardaient un œil sur elle en faisant semblant de rien pour lui laisser vivre son adolescence.

Elle était si différente et le revendiquait haut et fort –tant qu’on le lui permettait. Pourtant, Tomas a changé tout le cours de l’histoire. Elle l’a suivi aveuglément en Irlande et a construit sa vie là-bas avec lui. Elle a abandonné ses études, s’est mariée et ils ont fondé leur famille. Avant ses quarante ans, la Harper n’avait pas travaillé un seul jour de sa vie. De son point de vue, cependant, son rôle de mère lui a donné du fil à retordre à maintes reprises et était bien suffisant. En tout cas, elle estimait que son rôle de mère au foyer l’occupait bien plus que ne l’auraient fait des heures passées à tenir une galerie ouverte. Quelle vie aurait-elle alors eue si son histoire avec Jack ne s’était pas arrêtée ? S’ils avaient poursuivi avant même de savoir que son ex-petite-amie de l’époque était enceinte ? Aurait-elle poursuivi ses études ? Aurait-elle ouvert une galerie ? Ou même composé ses propres œuvres ? Aurait-il été pris à la NASA ? Auraient-ils déménagé en Floride ? Dans quelle ville auraient-ils vécu, d’ailleurs ? Combien d’enfants auraient-ils eu ? Et comment les auraient-ils appelé ? Leur mariage aurait-il battu de l’aile ? Se seraient-ils séparés ou les épreuves seraient-elles venues consolider leur histoire ? Sophie se rend compte qu’il a l’air d’être beaucoup plus serein qu’elle vis-à-vis de tout cela. Il ne se pose plus de questions liées au passé, il est apaisé vis-à-vis de tout cela. Mais la vieille femme, elle, est coincée dans la spirale des questions infinies depuis des mois. Qu’il s’agisse de Nicholas, de Julia ou même de Jack les ‘et si’ ne cessent de surgir à son esprit. Et dans toutes ces histoires, un élément commun se révèle : elle aurait voulu faire les choses différemment.

Elle lui remercie de lui avoir livré ses mots, d’avoir pris le temps avec elle, de l’avoir accompagnée. « Ce fût avec plaisir. » répond-t-il sincèrement. Une part d’elle, nerveuse, a envie de rire aux éclats. Elle lui en a quand-même fait voir de toutes les couleurs. Et ce à toutes les époques. Elle se dit qu’il se montre bien gentil et docile avec elle. La fatalité de leur histoire est cependant évidente aux yeux de la Harper, et cette lettre n’y changera rien. « Je ne sais pas, et si je suis honnête, aujourd’hui, je ne cherche pas à réécrire le passé, Sophie. » Il est toujours là pour nuancer ses pensées, montrer les choses sous un autre angle. Il confirme ce qu’elle pense. Il est beaucoup plus serein qu’elle et toujours autant déterminé à lui faire entendre raison. « La vie aurait pu être différente si tu avais pu la lire alors, peut-être qu’elle aurait été plus belle, peut-être bien pire. Plein de choses auraient pu se passer différemment, mais si j’ai pu le faire un temps, je n’en veux plus au passé et, je suis heureux que la vie se soit passée ainsi. » Le temps d’un instant, elle se remémore ce jour de l’année deux-mille ou le Fitzgerald a tenté de changer le cours de l’histoire. La retrouvant enfin, venant lui demander platement de tout quitter pour lui. Une irruption dans sa vie qui l’avait autant choquée qu’offusquée. Elle n’a jamais mis le doigt sur ce qui l’avait traversé à cette époque-là, s’il pensait vraiment que Sophie aurait été capable de cela, s’il ne s’agissait pas d’une bouteille à la mer. Elle l’avait rembarré aussi sec qu’il était arrivé, mais longtemps après, elle s’était demandé si cet homme n’avait pas tout simplement besoin de son aide. Peut-être cherchait-il simplement à savoir où aller. Peut-être aurait-elle pu être vigilante, à l’écoute, comprendre ce qu’il y avait derrière cette demande. « Je les ai vécus les ‘et si’, fût un temps, j’aurais été capable de nous faire nos vies, de toutes les manières, en fonction de chaque décision que nous aurions pu prendre, mais regarde nous aujourd’hui. » Elle l’a fait souffrir, elle le sait aujourd’hui, et plus d’une fois. Peut-être même plus que l’absence de lettre faisant suite à leur histoire de leur en a fait. Et pourtant, le voilà à se réjouir de ce qu’il a aujourd’hui, de sa présence aux côtés de celle qu’il ne cherche qu’à reconquérir. Le regard posé sur lui, elle l’écoute attentivement. « Serais-tu prête à perdre quelque chose pour vivre un potentiel quelque chose, comme tu le dis, dans un monde qui n’est pas celui de maintenant ? Nos enfants, nos expériences, qui nous sommes… » La réponse lui vient instantanément. « Je n’y changerais rien. » souffle-t-elle, balayant les ‘et si’ qui s’étaient construits dans son imaginaire. Elle ne pourrait dire non à aucun élément qui a composé sa vie. Certainement pas ses enfants, son mariage avec Tomas, son commerce, et tous ces éléments qui ont parsemé sa vie. Pas même pour Jack. « Je n’ai plus de regrets sur tout cela, je suis même reconnaissant. Je voulais simplement que tu aies cette lettre pour savoir que je ne blaguais pas avec toi Soph’, je ne t’ai pas oublié, je ne suis pas simplement passé à autre chose, la vie est passée par là et comme tu le dis si bien, notre amour n’y pouvait rien. » Elle doit reprendre de l’air frais dans ses poumons, la Harper, car les larmes pointent à nouveau le bout de leur nez à travers la sincérité et, quelque part, la foi de Jack. « Il ne changera pas le passé, mais j’ai l’audace de croire, qu’il a encore un possible dans l’avenir. » lui livre-t-il, plein d’espoir sans pour autant forcer le destin. Elle détourne le regard, complètement déstabilisée, puis se remet en mouvements, plus nerveuse, haussant les épaules après avoir fait dos à la baie de Mobile. « Et qu’est-ce qu’on est censé faire, Jack ? » demande-t-elle comme si la réponse n’était pas évidente. « S’aimer comme il y a quarante-neuf ans, ré-apprendre à se connaitre –et ne fais pas comme si tu me connaissais déjà !– se présenter nos enfants, organiser des repas de famille dans le jardin, passer nos soirées devant notre série télévisée préférée, lire nos bouquins du côté de notre lit avant de se mettre d’accord sur le timing pour éteindre la lumière ? » suppose-t-elle naïvement. Elle voit la réponse se dessiner sur les lèvre du Fitzgerald, lui qui répondrait bien ‘oui’ à toutes ces questions. Mais elle, le peut-elle ? En a-t-elle la force ? Elle a l’impression que ce n’est pas le moment, qu’elle n’est pas aussi prête qu’elle pensait l’être. Elle lit dans le regard grisé par le temps de cet homme qu’elle l’agace et l’amuse en même temps. Et dans ses iris, elle devine l’envie de faire taire le tourbillon qui tourne dans sa tête. « Les jours qui ont passé ont été magnifiques. Ils le sont tous en ta compagnie, c’est vrai. » Elle doit bien l’admettre, surtout à elle-même. « Tu prends soin de moi comme on ne l’a plus fait depuis des années. » depuis que Tomas est parti. « Et je ne me suis plus sentie autant ‘moi’ qu’autour de cet anniversaire. » reconnait-elle. Et tout ça, c’est grâce à lui, grâce à cette bulle qu’il est capable de former autour d’elle, au réconfort qu’elle trouve en sa présence, à la bienveillance qu’elle lit à travers son regard, à l’amour qu’il lui porte. Le regard de Sophie se tourne vers le ciel étoilé. « Mais qu’est-ce qui me dit que tout ça ne s’écroulera pas en partant d’ici ? » craint-elle que ça ne se produise comme dans les années septante. Parce que tout s’écroule autour d’elle en ce moment. Et si ce n’était qu’une question de géographie, elle le voit capable de lui achète une maison sur le champ.

Et puis, ça lui paralyse le sang dans les veines. Cette évidence. Il est là à l’attendre comme elle l’a attendu, alors qu’elle vit de son côté des éléments de la vie qui l’empêchent de le retrouver. Elle a perdu son adresse. L’encre s’est écoulée et les écrits se sont déformés à cause de la pluie. Au milieu de ce capharnaüm, elle ne se sent pas capable d’aimer cet homme comme il mérite d’être aimé. De faire exploser cet amour qu’elle contient en elle. Car tout est toujours plus rassurant quand on peut le garder pour soi plutôt que de l’exposer au monde.

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age : (( sixty nine )) les années ont filé et bien que les marques du temps sont venues s'installer sur son visage, son discours n'a pas changé. Toujours aussi blagueur, toujours aussi hautain, toujours ce sourire ravageur qui fonctionne à tous les coups. Malgré l'âge au compteur, il plait toujours et il aime ça, l'âge n'est que dans la tête, n'est-ce pas ?
civil status : (( widower, couple )) Trois mariages, deux enterrements et pourtant le coeur qui bat pour la seule qui ne lui a jamais dis oui. Homme maudit par des histoires morbides. Si 2001 lui a dérobé la mère de ses enfants, l'amour n'a jamais eu lieu dans le deuxième mariage, la maladie a emporté la troisième Madame Fitzgerald, et encore et toujours celle qu'il voudrait à ses côtés refuse. S'il a accepté le non fût un temps, il ne considèrera plus ça comme une réponse acceptable. Il sait ce qu'il veut et comme un enfant, il fera tout en son pouvoir pour l'obtenir. Sophie est son âme soeur, sa dynamite, son sourire et sa rage, il n'arrêtera pas tant que le oui ne sera pas à lui... Depuis quelque temps maintenant, elle a accepté et il n'est plus près à la laisser partir Jack, jamais.
past time : (( Retire )) Une obligation plus qu'une destinée. Lui qui rêvait d'étoiles il s'est vu mettre les fers aux bras alors que son avenir a changé. Une erreur de jeunesse, une bêtise qui lui a couté son amour, son métier, ses rêves et tout un monde. Aujourd'hui, il a un univers à ses pieds mais toute sa carrière il s'est ennuyé. Prêt à prendre sa retraite, il doit juste s'assurer que son fils est bien prêt pour finir ses beaux jours à reprendre ce qu'il n'a jamais véritablement arrêté jusqu'à ce mois de septembre ou enfin, il a décidé de rendre les armes Jack...
address : (( 1000 )) presidio de san francisco, au dernier étage de l'hôtel prestigieux dominant la colline et portant son nom.
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past time : (( CEO at Fitzgerald Luxury Hotels Group ))
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() Re: i knew the first day that i met you i was never gonna let you ☾ jack Mar 9 Jan - 20:15

( i knew the first day that i met you
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« 'Cause I knew the first day that I met you I was never gonna let you. Let you slip away and I still remember feeling nervous. And tryna find the words to get you here today. You make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. You make my whole world feel so right when it's wrong. That's how I know you are the one. Life it's easy to be scared of. With you, I am prepared for what is yet to come. 'Cause our two hearts will make it easy. Joining up the pieces together, making one. When we are together, you make me feel like my mind is free and my dreams are reachable. » (song) june 2021, Fairhope - Alabama @Sophie Harper



Au milieu du village qui l’a vu grandir, face à la baie de Mobile et loin de tout, ils sont l’un et l’autre hors du temps. Comme si en cette soirée, les astres avaient choisi de les réunir, de les isoler du monde pour qu’ils se retrouvent. De quelle manière, il ne le savait pas Jack mais il remercie le monde de ces jours passés, de cette soirée magique. Alors que le macrocosme tourne autour d’eux, que l’univers continue d’avancer, le temps s’arrête face à une lecture qui les conduit à travers le temps. L’instant est plus facile pour lui. Il a mis le temps, mais il avait fait le deuil des ‘et si’ le Fitzgerald. Il avait compris que la vie se devait d’être vécue même sans elle à ses côtés. Trouvant l’amour dans ses enfants, trouvant la joie et les sensations dans les sports extrêmes et les défis idiots, il avait construit sa vie pour la vivre pleinement et arrêter de survivre face au manque qu’il ressentait depuis son départ. Il avait appris à vivre puis à se dire que cela devait être ainsi. Pourtant il n’avait jamais abandonné pour autant. Toujours amoureux, toujours à se dire qu’elle était ses possibles, son âme sœur. Pas pour la vie, mais pour maintenant, tout simplement. Ils ont évolué, loin des jeunes pleins d’espoirs et avec la rage au ventre qu’ils étaient. Ils sont dans un âge devenu avancé mais loin de ce qu’il aurait imaginé le gamin de Fairhope. Lui qui se voyait à la Nasa, à étudier les étoiles et peut-être même s’en approcher, lui qui la voyait sillonner les galeries d’art les cheveux un peu décoiffées et le regard sérieux mais toujours joueur. Le temps est passé, la vie, les ennuis, les joies et les douleurs. Ils ne sont pas le résultat d’un imaginaire grandiose mais bien le fruit d’année de travail et d’acharnement pour des instants précieux. Posé sur la Harper, son regard s’évade sur ses traits. Ceux qu’il avait aimé, ceux qui l’impressionnent encore plus aujourd’hui. Le temps n’a pas été simple avec cette femme, lui arrachant son époux, en lui donnant la responsabilité d’une tribu, en marquant au fer blanc elle et les membres de sa famille par les pertes et les épreuves. Toujours, elle s’est relevée et rarement, elle a montré une faiblesse la Lennox-Baxter de naissance. Alors il le lui demande. Il tente de lui faire comprendre sa manière de voir les choses. Est-ce qu’elle serait prête à abandonner ne serait-ce qu’un pourcentage de ce qu’elle a pour savoir comme ils auraient pu être ? « Je n’y changerais rien. » Et il aurait pu le parier. Il n’a pas l’égo mal placé, même si ce dernier est très présent et il sait que ce n’est pas une attaque envers lui, mais bien une prise de conscience de la femme sur les questionnements qui commençaient à la prendre d’assaut. Cependant, il revient à leur sujet, leur histoire et tout ce qui l’intéresse ce soir, elle. Il voit la complexité de se contenir pour elle, de rester droite et forte. Si seulement elle savait qu’elle n’a aucun besoin d’être ainsi. Aucun besoin d’essayer de faire semblant avec lui car il sera toujours là et sans jugement envers elle. Elle finit par se tourner, se cacher, bouger pour remporter le combat contre ses pensées et les émotions probablement. Femme de conscience et non d’instantanée, elle a surement besoin de se persuader, de tout évaluer, ou a-t-elle aussi changer sur cela ?  « Et qu’est-ce qu’on est censé faire, Jack ? » Il la fixe, ne sachant trop comment prendre cette question. Il aurait des centaines de réponses mais cela dépend de ce qu’elle veut savoir. Faire quoi ? Cela est la plus grande question. Dans un mutisme rare, il la laisse continuer, priant qu’elle ne se perde pas dans des tourments qu’il ne pourra rattraper. « S’aimer comme il y a quarante-neuf ans, ré-apprendre à se connaitre –et ne fais pas comme si tu me connaissais déjà !– se présenter nos enfants, organiser des repas de famille dans le jardin, passer nos soirées devant notre série télévisée préférée, lire nos bouquins du côté de notre lit avant de se mettre d’accord sur le timing pour éteindre la lumière ? » Oui. Oui pour tout ça. Oui pour l’éternité de tout cela. Pour tout cela et bien plus encore. Bien entendu, ils ne sont plus les mêmes, mais il rêve de connaitre sur le bout des doigts celle qu’elle est devenue. Ses peurs, ses désirs, ses rêves, ses envies, ses agacements, toutes les mimiques qui recouvrent son visage, absolument tout. Il veut être celui à qui elle se confie, en qui elle a confiance, son épaule pour pleurer mais aussi et surtout une raison de son sourire et de sa joie. Il veut tout cela et bien plus. Il veut vivre avec elle, pleinement et entièrement. Pourquoi se poser autant de questions ? Ne sont-ils pas trop vieux pour vivre dans la peur ? Il sourit mais aimerait qu’elle se laisse aller, s’abandonner au fait que la vie est trop courte et ne devrait pas être vécue dans le questionnement mais bien dans l’action.  Cela l’amuse pourtant, le défi de cet esprit qui voudrait que tout s’aligne parfaitement pour faire un pas qu’elle a l’impression d’être égoïste, pour son bonheur, et pour elle. « Les jours qui ont passé ont été magnifiques. Ils le sont tous en ta compagnie, c’est vrai. » Il hausse les sourcils, un peu fier de cette réalité, le sourire marqué au fer sur son visage. Elle ne pouvait lui faire de plus beaux cadeaux que cette phrase. « Tu prends soin de moi comme on ne l’a plus fait depuis des années. » Et il le fera à jamais parce qu’elle le mérite cette femme, et elle mérite encore bien plus mais pour la mériter, il se mettrait en mille s’il le fallait. «  Et je ne me suis plus sentie autant ‘moi’ qu’autour de cet anniversaire. » Revenons rapidement en arrière… Elle ne pourrait lui faire de plus beau cadeau que cette phrase là. Il a la gorge qui se noue même s’il ne l’avouera pas, mais elle l’attaque au point le plus sensible pour lui et cela accélère tout son organisme qui pris cette femme de se taire à présent et d’être heureuse et le faire avec lui, tout simplement. De nouveau, elle fuit vers les étoiles et s’il ne pourrait lui en vouloir de cela, il aurait aimé qu’elle finisse en le regardant, sans fuir et en acceptant de ne pouvoir vraiment lui poser la question, en face, sans y trouver la réponse instantanément. « Mais qu’est-ce qui me dit que tout ça ne s’écroulera pas en partant d’ici ? » Inspirant profondément, il comprend qu’elle a fini, ici face au ciel parfait de cette nuit, elle attend qu’il réponde et qu’il lui donne la raison pour se laisser aller. Il refuse pourtant de parler aux astres ce soir, mais bien au centre de son propre univers. S’installant doucement à ses côtés, en prenant le parti de la faire patienter un peu, il se tourne vers elle et vient dans un geste plus tendre que jamais, attirer son menton vers lui.  Il a le sourire bien présent et un stress étrange qui s’empare de son esprit et surtout de son cœur un peu trop serré pour l’occasion.  « L’histoire. L’histoire et l’expérience nous dit que tout ne s’écroulera pas en partant d’un lieu. Ce n’est pas Fairhope qui a créé nos sentiments, ce n’est pas cette ville qui nous a séparé. » Bien entendu, elle le savait mais les évidences se devaient d’être nommée. « J’ai fait une fois une erreur que j’ai apprise parfaite sans jamais vouloir la refaire. » Tenter de vivre sans, continuer, ne pas prendre de nouvelles, ô non, il ne referait pas la même chose et aujourd’hui, il n’aurait plus l’excuse de ne pas le faire. Ni l’envie, le temps, il l’avait bien assez perdu. « Et oui et non. Pour la réponse précédente. » Il agrandi le sourire qui habille son visage et tente d’expliquer comme il le peut, comme il le voit. « Je veux pouvoir t’aimer librement, plus fort et à notre manière d’aujourd’hui et non comme il y a quarante neuf ans. Je veux apprendre à te connaitre, à tout savoir, sur toi, sur ta famille, sur tes rêves, tes envies, tes peurs, tes sensibilités, absolument tout. Je veux connaitre tes enfants et ils m’adoreront, qui ne le fait pas ? Je veux que tu connaisses les miens également. Je veux que l’on fasse des repas, des soirées télé, je veux créer une certaine routine et surtout pouvoir la rompre quand on le souhaite. » Étonnant, mais il ne veut pas que passer des nuits infinies et identiques à ses côtés. Il veut profiter, il veut rire, voir les souvenirs se créer, il veut l’entendre rire et rêver à nouveau, peut-être même d’une manière qu’elle a oublié de faire. « Je veux surtout t’emmener où tu le veux, te faire découvrir des sensations jamais exercées – je parle de sport et d’expérience…- je veux que l’on soit jeunes à nouveau dans les bras l’un de l’autre, je veux que l’on s’apprenne, que l’on découvre et surtout qu’on s’autorise à être heureux. Je veux te soutenir et être là dans les moments difficiles, je veux te soutenir et ôter ce froncement juste ici, quand le monde t’en demande trop. » Il vient dans un geste sensible, frôler le front de la mère de famille avec un air taquin. « Je sais que j’ai l’air de faire des beaux discours mais je suis un homme d’action et tu le sais. » Jamais il ne dirait ce qu’il ne ressent pas, jamais il promettrait des choses qu’il ne ferait pas. Surtout pour et avec elle. « J’ai envie de t’aimer comme si j’avais de nouveau dix-huit ans, j’ai envie de t’aimer avec ce que j’ai à offrir à soixante-dix. Je prendrais tout ce que tu acceptes de me donner, mais je veux tout ça et bien plus Soph’. Je veux que tu acceptes de t’écouter et que tu arrêtes de t’inquiéter pour les potentiels problèmes à venir. Je veux que tu fermes les yeux et que, sans réfléchir, tu me dises, oui ou non, souhaites tu tenter d’être heureuse avec moi à tes côtés ? » Jamais il ne tentera de remplacer qui que ce soit, jamais il ne prendra une place qu’elle ne souhaite pas lui donner, il respectera toujours, mais si elle en est d’accord, alors il foncera tête baisser dans cet accord. Posant l’index sur ses lèvres, il retient sa réponse un instant avant de la laisser faire. « Mais tu dois savoir que si c’est non je respecterai sans souci, mais si le oui sort, alors je peux t’assurer que je ferai pour te rendre heureuse et même bien plus que cela. » Son sourire est espiègle et il l’assume totalement, laissant sa main venir caresser le visage fin de la belle américaine dans un frisson voulu avant de s’éloigner doucement d’elle et d’attendre, gentiment, ce qui changera à jamais leur relation.


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