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Alison O'Callaghan
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Alison O'Callaghan
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pseudo : S.U.L.L.Y.
id card : Mandy Moore (c) eternal lust
multinicks : cole (j. gyllenhaal) ♤ elliott (b. cooper) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim :  built on a foundation strong enough to stay ☾ aliël A7bc201515fd904a3e94bafe4f8a218571d429af
age : 40 années qui se sont échappées, le sentiment de vouloir tout mettre sur pause et respirer, le temps d'un instant.
civil status : Un cœur pour toujours et à jamais dédié à son Maël, et la date du seize mai deux-mille-vingt-et-un gravée à l'intérieur de leurs alliances. Seize, à l'instar de l'âge qu'elle avait lorsqu'elle a croisé le regard de ce garçon qui retiendrait un battement du myocarde dans sa poitrine à chaque instant, et tout autant d'étincelles qui perleront ses prunelles jusqu'à la fin des temps.
past time : Kinésithérapeute – spécialisée dans la rééducation de blessures et traumatismes de guerres
address : #1273, north beach – elle l'a retrouvée, celle maison qu'elle a rêvée, aucune autre où elle ne se soit jamais à ce point sentie chez elle.
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faceclaim :  built on a foundation strong enough to stay ☾ aliël 9a3cffc73b05a40357c93fecdf354e5e9e702f1e
age : 25 ans, jeune fille qui se cherche sans se trouver et s'abandonne à l'insouciance de l'âge
civil status : Mariée à Caelan, ils filent le parfait bonheur.
past time : Diplômée en biophysique, elle s'est redirigée vers un cursus de kinésithérapie.
address : #131, mission district
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
nbre de mots : 1000-1500
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warning : fausses couches, enfant mort né, divorce
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() built on a foundation strong enough to stay ☾ aliël Mer 8 Fév - 16:29

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« We got a good thing, babe. Whenever life is hard we'll never lose our way. 'Cause we both know who we are. Who knows about tomorrow? We don't know what's in the stars. I just know I'll always follow the light in your heart. I'm not worried about us and I've never been. We know how the story ends. » saturday, february 4th 2023, aliël's house // intrigue générale @maël o'callaghan



TRIGGER WARNING : armée, enrôlement, rééducation, revalidation, accident, catastrophe naturelle ...
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

Le vent glacial souffle furieusement au dehors de l’habitacle. Les flocons de neige sont balayés avec puissance sur les vitres et les balais d’essuie-glace peinent à tenir le rythme. Ces conditions météorologiques sont celles qui paralysent la ville de San Francisco. Sur la route, on croise peu de téméraires car les autorités ont demandé à la population de rester chez eux. Ceux qui circulent y ont été autorisés ou n’ont pas d’autre choix. Les épandeuses s’acharnent pour rendre les grands axes praticables mais il y a de plus en plus de routes qui sont compliquées à emprunter. Si les pneus neige furent les premiers achats des O’Callaghan à faire installer sur leurs voitures en deux-mille-vingt-trois, Alison n’ose pas pour autant emprunter les axes qui ne sont pas dégagés. Cela allonge son trajet, en plus de la vitesse modérée qu’elle s’applique à tenir, mais il vaut mieux ça que de terminer dans le ravin. La brune ne peut s’empêcher de remarquer qu’il neige anormalement fort aujourd’hui. Ils ont connu quelques dépressions ces derniers jours, mais aucune ne ressemble à celle-ci. Habituellement, le froid est présent mais un ciel bleu les abrite. Aujourd’hui, c’est différent. Aujourd’hui, c’est plus dangereux que d’habitude. Dans sa garde-robe, Alison n’avait pas vraiment de quoi contrer un hiver comme celui-ci. C’est au grenier, dans une caisse en plastique, qu’elle est tombée sur une vieille veste de ski, le pantalon assorti et des bottines d’hiver. Des vêtements qu’elle n’avait plus porté depuis des années. Les hivers sont généralement plus que doux, même dans le Nord de la Californie, alors ceux-ci remontent certainement à ses dernières vacances au ski. Autrement dit, dans une vie passée. Heureusement, le centre médical a très vite pris les choses en main en fournissant à chacun et chacune une veste longue et rembourrée jusqu’aux chevilles. Au début, elle ne se sentait pas indispensable, la kinésithérapeute, mais plus les jours avançaiet, plus les patients affluaient. Entorses, élongations et contusions en tous genres , le verglas a fait ses victimes les unes après les autres. Ces blessures, elles ont besoin d’être traitées en temps réel. On ne peut pas les laisser trainer, au risque d’aggraver la blessure ou de ne pas permettre à l’organisme de retrouver la normalité sans avoir besoin de chercher la compensation ailleurs. Elle tente de le faire comprendre à ses patients, que ce n’est pas parce que l’on ne ressent plus la douleur que la blessure est complètement traitée, que le corps s’en est complètement remis. Il est important d’aller au bout du traitement prescrit par le médecin. Aujourd’hui pourtant, de nombreux rendez-vous ont été annulés. Et elle ne peut les blâmer, la O’Callaghan. Elle aussi, elle serait bien restée chez elle par ce temps.

Alison sait qu’elle doit se concentrer sur la route et pourtant, son esprit divague, comme s’il se détachait d’elle et de la situation. C’est toujours comme ça quand elle conduit. Elle est comme absorbée dans un autre univers où l’espace-temps n’est plus le même alors que son corps la conduit d’un point A à un point B sans qu’elle ne s’en soit rendu compte. Parmi ses pensées, il y a le projet qu’elle aide Aubrey à porter. Mis sur pause pour le moment mais qui n’attend que de rebondir. Les praticiennes doivent remettre le rapport de leurs études devant un comité et espérer qu’ils leur permettront de poursuivre un cran au-dessus. Elle doit avouer qu’elle a eu du mal à s’y remettre pleinement, Alison, après l’incident de la maison hantée. Deux semaines de repos forcé lui ont permis de se remettre de sa commotion, mais ses idées n’allaient pas au même rythme qu’avant pendant un temps. Quant à Maël, il lui a fallu plus de temps pour guérir de sa blessure au niveau de la cuisse. Muscle endommagé, en plus de laisser le temps à la plaie de cicatriser, il a fallu un certain temps de rééducation. Bien entendu, sa femme lui a préparé un programme sur mesure afin d’être remis comme il se doit et de retrouver les presque cent pour cent de ses facultés à ce niveau-là. Une cicatrice de plus dans la chair de l’ancien soldat qui leur rappellera constamment qu’ils auraient pu y rester. Le plan de la kinésithérapeute a si bien fonctionné que lorsqu’elle a eu l’armée au bout du fil et qu’ils lui ont demandé si l’ancien soldat était apte à reprendre du service afin d’aider la population à faire face aux conditions météorologiques extrêmes, Alison n’a eu d’autre choix que de leur dire la vérité et de le déclarer bon pour le service.

Le pas de la porte est enfin franchi et, après s’être débarrassée de ses nombreuses couches dans le hall d’entrée, Alison retrouve Milo dans le salon. « Salut mon grand ! Tout s’est bien passé aujourd’hui ? » demande-t-elle à l’adolescent en s’avançant vers lui pour le serrer contre elle. Le pauvre est coincé ici depuis plusieurs semaines, forcé de suivre des cours à distance qui n’ont pas tous été facilement mis sur pieds par ses enseignants. Il faut dire qu’ils ont été pris de court, comme tout le monde. Si au début les élèves étaient heureux d’avoir des congés inopinés, l’établissement scolaire s’est rapidement mobilisé pour mettre au point des alternatives. Elle passe près de la table de la salle à manger et jette un coup d’œil aux quelques cours qui y trainent. Elle lui demande s’il a besoin de son aide pour l’une ou l’autre chose, mais comme toujours, il dit qu’il s’en sort bien tout seul. Et tant que c’est vrai, elle ne le forcera à rien, Allie. Ici aussi, tout est mis sur pause depuis début janvier. Les visages de Maël et Alison sont les seuls qu’il voit en vrai. Par chance, ils n’ont pas besoin de se battre pour le convaincre de rester à la maison. Le froid s’en charge pour eux et dissuade les plus téméraires après quelques mètres en dehors de leur domicile. Si cela dure, cependant, il faudra bien qu’ils trouvent une solution pour l’amener chez un ami ou faire venir l’un d’eux le temps d’un week-end par exemple. De rester bloqués leur a permis de profiter du temps ensemble autrement. Les jeux de société sont ressortis des armoires, ils se retrouvent le soir pour regarder un film qu’ils ont choisi tous les trois, Maël bricole de temps en temps avec lui, elle le voit toujours autant plongé dans ses BD et il n’abuse pas sur son temps avec les jeux vidéo. Ils s’apprivoisent encore –à nouveau– mais cela leur va bien.

Le feu crépite dans la cheminée tandis que Alison prépare une soupe dans la cuisine. Elle n’en a jamais autant préparé que ces derniers temps. Le meilleur commis qui l’assiste dans la découpe des légumes, elle profite, un sourire au coin des lèvres. Le son réconfortant de la porte d’entrée se fait entendre, ramenant Maël avec lui. Elle doit l’avouer, à chaque fois qu’elle entend cette porte, elle est rassurée que son mari soit rentré et ne soit pas mort de froid dehors, par exemple. « Coucou mon cœur, comment ça s’est passé aujourd’hui ? » lui demande-t-elle tout en venant l’accueillir dans l’entrée. Elle dépose un baiser sur ses lèvres et s’y attarde quelques secondes supplémentaire, se serrant contre lui pour lui apporter sa chaleur. « Tu n’as pas trop froid ? Tu veux un café ou un bol de soupe ? ça arrive dans quelques minutes. » s’inquiète-t-elle, soucieuse du bien-être de l’être aimé. Revenant sur ses pas dans la cuisine, elle ne remarque pas la lueur de préoccupation qui s’est logée dans les pupilles de son mari. L’univers est prêt à leur tomber sur la tête, d’une manière toujours aussi surprenante et désarçonnante qu’à chaque fois. Un cas de figure auquel ils ne sont pas préparés mais auquel ils devront faire face.



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le mur des fiertés:
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Maël O'Callaghan
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age : 43 ans (14.3.80)
civil status : ( married, father of almost three) - il l'a su en la voyant la toute première fois Maël. Il a su que cette femme, ne le laisserait jamais indifférent. Si les épreuves les ont marqué, c'est plus forts qu'ils sont revenus. Main dans la main et le regard dans la même direction, plus rien ne saurait les abattre, parce qu'ils ne font plus qu'un envers et contre tout. Ils sont unis pour la vie, une famille, une union, marqué au fer sur des alliances depuis le seize mai deux mille vingt et un, un an après l'union prévue. Mariage discret, à deux, intime et sincère, comme leur relation. Il n'a jamais été aussi heureux, parce qu'il sait que pour toujours, elle sera à ses côtés. Ils souhaitent maintenant adopter le petit garçon qui vit dans leur foyer depuis septembre 2021 et régulièrement, il garde ses jumelles, en co-parentage avec Evaline.
past time : ( entrepreneur and military trainer) ancien militaire - Dirigeant d'une boite de BTP, spécialisée dans la rénovation des maisons SF, il travaille avec son frère malgré les hauts et les bas que cela amène pour l'entreprise. Le tremblement de terre n'a eu qu'un effet assez positif sur l'entreprise qui croit doucement avec le temps. 2023, rappelé par l'armée, il retourne sur le terrain mais pour former cette fois ci, tout en essayant de ne pas risquer sa vie et laissant l'entreprise aux mains soigneuses d'Evie.
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age : 28 ans (14.3.80)
civil status : récemment célibataire, il ne pouvait plus lui faire tant de mal. Il ne pouvait plus tenir entre les allers et retours, les risques et l'inconnus. Il lui a dit au revoir à Evaline, la brisant et se détruisant le coeur à lui-même au passage, mais c'est pour son bien à elle, non ?
past time : ((SEAL)) Ex-Etudiant en art et oenologie, il a signé pour rejoindre l'armée. Aujourd'hui, suite aux différentes évolutions, il intègre une unité des SEAL, bien déterminé à protéger son pays, quoi qu'il en coûte...
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() Re: built on a foundation strong enough to stay ☾ aliël Jeu 16 Fév - 21:07

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« We got a good thing, babe. Whenever life is hard we'll never lose our way. 'Cause we both know who we are. Who knows about tomorrow? We don't know what's in the stars. I just know I'll always follow the light in your heart. I'm not worried about us and I've never been. We know how the story ends. » saturday, february 4th 2023, aliël's house // intrigue générale @alison o'callaghan



TRIGGER WARNING : armée, enrôlement, rééducation, revalidation, accident, catastrophe naturelle ...
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

Gelé malgré l’équipement spécifique de l’armée pour contrer le froid, il a l’esprit ailleurs le militaire alors qu’il aide au chargement des camions de rationnement pour la ville. Si le froid avait prouvé le fait que San Francisco était loin d’être une ville adaptée pour les températures fortement négatives, il avait aussi permis de démontrer une certaine solidarité et une organisation rapide des autorités. Il n’avait fallu que quelques jours pour qu’on l’appelle en tant qu’ancien militaire afin de venir porter main forte. Heureusement pour lui, la blessure dû à la maison hantée d’Halloween, était rétabli, grâce à un travail précis et au soutien de sa femme jour après jour. Le programme adapté qu’elle lui avait concocté faisait qu’aujourd’hui, seule une cicatrice et quelques tiraillements peu récurrents pouvait venir lui rappeler cette nuit cauchemardesque.  Ce n’est pourtant rien de tout ça qui occupe ses pensées alors que dans un automatisme régulier, ses bras chargent les engins. Deux jours qu’ils sont présents non-stop pour soutenir la population et c’est l’appel du matin qui perturbe ses pensées. Les mots du général font de nouveau écho dans son esprit et les idées s’embarquent dans un flux imprévu. « ...Nous souhaitons vous faire venir sur place afin d’apprendre certaines techniques aux équipes tactiques Lieutenant-Comamnder. » C’est d’abord le visage de Malik qui s’est dessiné dans son esprit, lui rappelant le pourquoi il avait quitté ses fonctions, le pourquoi il était parti sans jamais vouloir revenir dans ce corps qui lui avait pris son enfant. Puis dans un déglutissement dû à ce possible qui lui plait tout de même, quoi qu’il en dise, c’est le visage d’Alison qu’il revoit. Celui de leur rencontre dans ce bar militaire, ce visage qui l’avait subjugué, celui qui lui avait fait croire qu’un avenir meilleur était possible. Le visage de sa femme ancré dans son esprit, lui rappelant les jumelles, Milo également, son frère et sa sœur, l’entreprise et tout ce qui fait qu’il souhaite rester ici. « Merci Général, est-il possible de revenir vers vous plus tard ? J’aimerai en parler avec ma femme dans un premier temps. » Il est droit dans ses dires, il se fiche de la réponse, si celle-ci est non, alors il n’ira pas. Plus jamais il ne prendrait de décision pouvant embarquer leurs vies sans être sur qu’elle était également partante Allie. Le silence en disait long, mais il avait fini par accepter le gradé. « Bien entendu, vous avez jusqu’à la fin de la semaine. Votre pays compte sur vous Lieutenant. » Poitrine gonflée par la pression que cette phrase lui mettait encore sur les épaules, cette même phrase qu’il lui disait à chaque départ de mission alors qu’il devait mener des hommes à une mort certaine. De nombreuses fois il l’avait entendu, mais à l’époque, il savait que s’il ne revenait pas les choses seraient difficile à la maison mais ils s’en sortiraient. Aujourd’hui, tout était différent. Bien entendu qu’elle s’en sortirait Alison, mais il ne pouvait pas, il ne voulait pas la laisser. Il en était incapable. Déjà devoir passer la nuit loin d’elle était une torture alors que le froid ravageait la ville, comment pourrait-il faire s’il était à l’autre bout du monde ?

« O’Callaghan, rentre chez toi, on t’attend pour demain soir, ok ? » Il fait oui de la tête mais n’écoute qu’à moitié. Comme un automate, il obéit aux ordres qu’on lui donne. Lui qui habituellement les donnait, les donne même encore dans l’entreprise qu’il a repris à son père. Tout se dessinait parfaitement… Possiblement en tout cas. Evaline était capable de gérer tout l’administratif de la boite tandis que Aiden pouvait maintenant gérer une grande partie de la vigilance chantier, Lohan pouvait assurer la qualité donnée aux clients. Sur ce domaine, il n’était pas inquiet Maël. Mais à la maison ? Milo s’adaptait tout juste à être une part entière de la famille, et les jumelles vont fêter leurs trois ans dans trois mois seulement… Alison avait déjà tellement géré, tellement subi, pouvait-il seulement lui en parler ? Elle venait de le remettre sur pieds d’un accident qui s’était passée dans leur propre ville, ils s’étaient véritablement retrouvés, alors pourquoi ? Pourquoi cette proposition revient ainsi dans son esprit sans lui laisser de repos ? Pourquoi en vingt-quatre heures, il n’avait pas réussi à se persuader que sa réponse serait négative ? L’adrénaline du terrain, le sentiment d’utilité, de force et d’entrain que lui avait procuré ses années à l’armée. Ce sentiment retrouvé par le regard d’Aiden qui lui avait demandé de l’aide pour reconstruire sa vie. Tout le monde le mérite, non ? Si ces gars n’ont pas les bonnes tactiques, ils pourraient se perdre au combat et des familles entières seraient détruites… Servir son pays à nouveau, malgré tout ce qu’il avait subi par sa faute, n’était-ce pas quelque chose à faire ? La route passe rapidement sous ses yeux alors que les roues de la voiture sont loin d’une grande vitesse.  Il fait attention aux tournants et pour la première fois depuis le début de la tempête, ce n’est pas uniquement un sentiment de soulagement qui vient s’emparer de lui en voyant leur maison se dessiner sous ses yeux, mais bien une certaine angoisse, une déchirure qu’il ne sait trop décrire.

Il doit enlever les gants pour facilement ouvrir la porte et a cette fâcheuse impression de perdre ses phalanges par la même occasion. Pourtant, alors que le pan de bois s’ouvre, c’est une vague de chaleur qui s’engouffre sur lui mais aussi en lui. Il est à la maison. Il n’a pas le temps d’enlever toutes ses couches que sa femme se trouve devant lui, animant son visage dans un sourire. « Coucou mon cœur, comment ça s’est passé aujourd’hui ? » Il a tout juste le temps de poser son manteau à sa place avant d’accueillir avec joie le baiser qu’elle lui offre et de l’entourer de ses bras alors qu’elle vient se blottir contre lui. La chaleur qu’elle lui offre est incroyablement salvatrice et profitant de l’instant, il vient déposer un baiser sur son cuir chevelu, il était véritablement à la maison. « Ca a été, mais on a de nouveau trouvé une personne en hypothermie dehors, il est sauf pour le moment, juste difficile de se dire que personne ne le cherchait… » A chaque fois, cela le prenait plus fortement qu’il ne le pensait. Voir toutes ses personnes abandonnées par la vie, celles qui auraient pu, comme tout le monde, devenir quelqu’un, mais qu’un accident, un choix à un jour fauché pour que tout disparaisse, et que plus rien n’aille dans leurs vies. S’il avait essayé plusieurs fois de s’endurcir face à cette réalité, la voir si régulièrement dans une ville aussi avancée que la leur n’était pas simple, et la bonté de sa femme, et les rappelle constant à la bienveillance qu’elle lui donnait, n’aidait pas non plus à vouloir fermer les yeux sur tout cela. « J’irais le voir demain. Tout s’est bien passé pour toi, pas trop d'annulations ? » Avant de reprendre son service, juste pour s’assurer qu’au moins une personne se préoccupe de lui, juste pour lui montrer qu’il y a encore des possibles et que la vie vaut le coup… « Tu n’as pas trop froid ? Tu veux un café ou un bol de soupe ? ça arrive dans quelques minutes. » Elle s’éloigne pour lui offrir de se réchauffer. Il sourit le militaire et pourtant, les interrogations reviennent bien plus fortement. Est-il prêt à ne pas revenir tous les soirs à elle ? « J’accepte la soupe. » Il s’avance à son tour, venant ébouriffer Milo dans un geste tendre et farceur à la fois. « Tu t’en es sorti aujourd’hui ? Si tu veux, on peut faire une séance ensemble, je te laisse te préparer et t’échauffer, je te rejoins ensuite ? » Il adresse un clin d’œil au jeune adolescent. Ils avaient mis le temps à s’apprivoiser tous les deux, mais c’est dans la canalisation de la colère du garçon qu’il avait trouvé sa place Maël, lui donnant la possibilité de venir frapper dans les sacs de frappe qu’ils avaient dans cette salle construite pour. Après des jours enfermés dans la maison, à ne pouvoir que travailler sur ses devoirs, il devait avoir besoin de se défouler le gamin et lui, avait besoin de parler à Alison, de préférence sans la sensibilité de l’enfant à côté d’eux, il voulait son avis à elle en amont… Le oui de l’adolescent ne se fait pas tarder et il abandonne le couteau pour filer se préparer dans sa chambre.

Seuls dans la pièce, il s’applique à reprendre la tâche de Milo le O’Callaghan, prenant soin de découper de la bonne manière les légumes pour la énième soupe faite par sa bien aimée. Son front se plisse toutefois, dans la même mimique qu’à chaque fois où ses pensées deviennent plus forte que lui. « Allie… » Il pose le couteau et plante son regard dans celui de la brune, alors qu’il tente de rassembler ses idées pour que cette conversation se passe le mieux possible. « Le Général MacOwe m’a contacté ce matin. » Il se tient droit, comme s’il était examiné sur le camp d’entrainement, comme si les vieilles habitudes se frayaient de nouveau leurs chemins jusqu’à son corps. « Ils souhaitent que je devienne formateur pour une équipe SEAL, notamment dans le cadre de missions spécifiques auxquelles j’ai été confronté. » Regardant la soupe qui lui fait face maintenant, il ne la trouve plus si appétissante et retrouve le regard de celle qui fait battre son cœur, dans un froissement de celui-ci. Son cœur bat fort et sa respiration se fait difficile, comme si partir au combat était bien plus simple que de débuter cette conversation. « La majorité de ces formations doivent se faire directement sur le terrain, en situation et pour la majorité au moyen-orient. » Il ne pouvait plus combattre dû au don de rein qu’il avait fait pour sa sœur plusieurs années plutôt, il ne pouvait plus le faire entièrement, mais il avait encore toutes ses facultés psychiques et un corps encore bien entrainé pour un homme qui avait quitté ses fonctions huit ans plus tôt. Il sait que ce qu’il est entrain de lui annoncer n’est pas sans impact, il sait aussi que cela peut tout changer pour eux, mais peut-il même dire non ? Lui qui a déjà tourné le dos à son pays ? « Je dois donner ma réponse pour la fin de la semaine… » Il est perdu le militaire, il ne sait pas quoi faire, torturé entre son devoir et son cœur, sa patrie et sa famille, celle qu’il avait juré de ne pas abandonner, jamais. Quoi qu’il décide, quoi qu’ils décident, il décevra, il échouera. Il est prêt à tourner le dos à son pays pour elle, pour eux, car il refuse de trahir son mariage, de voler à l’autre bout du monde pour la laisser des semaines durant seule à gérer le quotidien et Milo qui ne fait que s’adapter encore et toujours. Il est perdu et face à elle, il n’est plus que son mari, plus que cet homme qui a besoin d’aide plus que tout, cet homme qui souhaite être fort pour elle, mais qui a besoin de ce petit coup de pouce qu’elle sait toujours lui donner, celui qui fait qu’il prendra la bonne décision, parce qu’elle en fera partie. Il veut continuer, se justifier mais se tait un instant, laissant l’information se hisser dans l’esprit de la belle, la laissant prendre le temps qu’il lui faut tout en restant prêt à sauter pour la rassurer s’il le faut, parce que la décevoir, ou même lui faire du mal, n’est même pas une possibilité pour lui… Même s’il n’excelle pas dans le fait de ne pas le faire en cet instant, il pourrait le parier…



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() Re: built on a foundation strong enough to stay ☾ aliël Lun 5 Fév - 20:49

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TRIGGER WARNING : armée, enrôlement, rééducation, revalidation, accident, catastrophe naturelle ...
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

Cet homme-là, il est bien des choses aux yeux de la Conley. Il est son ancre, son refuge, celui à qui elle laisse la barre en fermant les yeux. Celui envers qui elle a une totale confiance, celui à qui elle raconte tout, celui auprès de qui elle vient chercher conseils. Il est celui qui a trouvé comment être complémentaire à ses pensées, apporter le petit rien qui lui manque parfois pour avancer, celui qui insuffle la créativité et l’énergie. Il est celui aux côtés de qui tous les possibles imaginables sont à portée de main, celui qui la porte –justement– pour qu’elle puisse atteindre ses buts ou quand elle perd pieds. Il est la voix qu’elle aime entendre à son oreille, ce souffle chaud qui la rassure, cette odeur qui signifie qu’elle est à la maison. Il n’y a d’ailleurs que quand il passe le pas de la porte à son tour qu’elle se sent complètement chez elle. Chez eux. Savoir qu’il est rentré n’est pas seulement un soulagement aujourd’hui ou ces derniers jours avec les conditions météorologiques extrêmes. C’est un soulagement parce que ça veut dire qu’il est là et qu’ensemble, ils pourront encore traverser bien des épreuves. Il est son quotidien. Il est dans toutes les petites choses comme les plus grandes. Il est définitivement celui sans qui elle n’a pas envie de passer la fin de ses jours. Et il est aussi définitivement celui qui aura à la supporter jusqu’à leur dernier souffle. « Ça a été, mais on a de nouveau trouvé une personne en hypothermie dehors, il est sauf pour le moment, juste difficile de se dire que personne ne le cherchait… » Allie accueille les premiers mots qui sortent de la bouche de son mari une moue sur le visage. Elle sait combien c’est difficile. Elle sait aussi que s’ils pouvaient, soit ils accueilleraient tout le monde chez eux, soit ils auraient ouvert un centre d’accueil. Mais les O’Callaghan ont dû apprendre qu’ils ne peuvent pas être sur tous les fronts et que ce qu’ils font à leur échelle est déjà pas mal. C’est encore difficile à accepter parfois, eux qui veulent toujours faire plus. Donner plus. « J’irais le voir demain. Tout s’est bien passé pour toi, pas trop d'annulations ? » La suite qu’il lui apporte ne l’étonne guère. Alison acquiesce avec un fin sourire. Il est décidément tout ce qu’elle aime. « Heureusement, vous l’avez trouvé. J’espère qu’une nuit au chaud lui permettra d’aller un peu mieux. Chez nous, fort heureusement, il y a eu des annulations. Je n'aime pas savoir mes patients ni même quiconque dehors avec cette météo. C'est de pire en pire. » La brune ne se leurre pas, ce n’est qu’une étape. La première parmi tant d’autres. S’il passe la nuit, ce sera déjà une belle victoire en soit. Dans la foulée, elle lui propose un café ou de la soupe. N’importe quoi de chaud qui puisse le réchauffer un tant soit peu de l’intérieur. « J’accepte la soupe. » approuve-t-il. Alison s’exécute alors que l’attention de l’entrepreneur se porte sur Milo. Elle les laisse convenir d’un certain planning alors qu’elle plonge une louche dans la soupe préparée la veille pour réchauffer le bol avant de revenir à sa nouvelle préparation. Le jeune garçon, plutôt enjoué à l’idée de faire quelque chose de différent de sa journée abandonne bien vite sa tâche de commis pour aller se préparer à retrouver la salle de sport. Un rire s’échappe des lèvres de la mère, son regard l’accompagnant jusqu’à ce qu’il ait quitté son sillage. Quand Maël vient se glisser à ses côtés pour prendre la relève, elle dépose un baiser sur son épaule et revient elle aussi à ses légumes.

Sans l’observer, la kinésithérapeute remarque les pensées qui défilent à l’esprit de l’être aimé. Elle compte presque les secondes avant qu’un « Allie… » ne sorte d’entre les lippes du O’Callaghan. Machinalement, parce qu’elle sait d’ores et déjà que la quiétude est passée, la brune ferme les yeux, grapillant autant qu’elle peut les secondes avant que la bombe ne leur éclate entre les mains. Cela ne dure qu’un court instant à peine visible. Lorsque son regard rattrape celui de Maël, c’est une évidence. Ces yeux-là parlent d’eux-mêmes. Cette lueur veut dire que c’est sérieux. Et elle comprend, Allie. Elle comprend et elle lui offre une oreille attentive, l’invitant à poursuivre en s’arrêtant dans ses mouvements. Elle n’a jamais aimé ce regard. Parce qu’il n’a jamais amené rien de bon. Parce qu’il a tenté de les séparer plusieurs fois. Parce que rien de facile ne l’a jamais suivi. « Le Général MacOwe m’a contacté ce matin. » Malgré elle, la boule de salive qu’elle doit avaler passe plus difficilement. Si elle n’était pas capable de se contenir, elle tremblerait déjà. D’ailleurs, elle se dessaisît de ses instruments de cuisine et se tourne vers lui pour accueillir encore mieux l’annonce. « Ils souhaitent que je devienne formateur pour une équipe SEAL, notamment dans le cadre de missions spécifiques auxquelles j’ai été confronté. » Si le couple a appris une chose c’est qu’il ne faut pas y aller par quatre chemins lorsqu’un sujet aussi important doit être abordé. Qu’il vaut mieux tout dire sans laisser de suspens, sans laisser l’esprit de l’autre divaguer. La femme attrape l’une des chaises hautes de sa main gauche et l’attire jusqu’à elle pour y prendre place. Parce que le sujet est aussi grave qu’il en a l’air. Si elle est surprise dans un premier temps qu’une telle invitation lui ait été faite, elle le laisse poursuivre, attentive à chaque mot qu’il prononce. « La majorité de ces formations doivent se faire directement sur le terrain, en situation et pour la majorité au Moyen-Orient. » Alors il est vraiment là, le point qui fait mal. Le détail qui tue. ((–sans mauvais jeu de mots)) Alison se redresse sur son assise juste avant qu’il ne livre un dernier élément informatif. « Je dois donner ma réponse pour la fin de la semaine… » là par contre, la langue de la fille du Sud se délie et réagit du tac au tac. « Tu veux dire demain ?! » demande-t-elle, plutôt surprise. Il se reprend dans la seconde, s’étant mal exprimé. Il veut plutôt parler de la fin de la semaine prochaine. Le myocarde de la brune reprend un rythme plus ou moins acceptable pour la situation. C’est un premier soucis en moins, que de ne pas devoir revenir sur les fondements de la communication et d’une certaine harmonie dans leur mariage. Réflexion faite, cela ne l’aurait pas étonnée que les gradés ne laissent pas plus de temps à leurs soldats de considérer toutes les éventualités. Dans le milieu, les secondes sont plutôt attendues dans la seconde. « C’est quelque chose dont tu te sens capable ? » demande-t-elle enfin, revenant aux iris qui la font fondre en un instant. À ce regard dans le brouillard. Malgré le nombre de questions qui fusent, c’est la première qui ressort, et ce pour des tas de raisons. Parce que le temps est passé par là. Parce qu’elle ne sait pas si ça lui manque parfois. Parce qu’il a donné son rein à sa cadette. Parce qu’il y a l’accident d’il y a trois mois et l’opération qui a suivie. Parce qu’il y a Milo. Parce qu’il y a eu Malik. Parce qu’il y a elle. « J’imagine que si tu m’en parles, c’est parce que tu envisages de dire oui. » L’évidence file sur ses lèvres, elle qui pensait simplement avoir pensé ces mots. Si ça avait été non, cela n’aurait pas fait l’objet d’un tel regard. Un voile d’inquiétude vient se poser sur les sourcils d’Alison alors que sa main vient trouver celle de Maël pour la presser légèrement entre ses doigts. Elle ne l’aimerait pas s’il n’était pas cet homme-là. Elle qui a pendant longtemps été en collaboration avec l’armée, elle sait que si un soldat n’y retourne pas, c’est généralement parce que le champ de bataille a été cruel et ne lui a pas laissé le choix. Le soldat O’Callaghan fait partie de ceux qui ont arrêté par choix. Bien que lui aussi, cloué au sol par les évènements traumatisants qu’il a ramené avec lui. Elle le pensait loin de tout ça. En tout cas, la question qu’il puisse y retourner un jour ne lui a jamais traversé l’esprit, encore moins après que l’histoire de Malik lui ait été révélée. « Ça te manque, parfois ? » demande-t-elle, concernée par les émotions de son mari, par ce qui pourrait bien se cacher derrière ce ‘oui’ envisageable. Alison ne se penche par contre pas une seconde sur ce qu’elle ressent elle. Ce qu’elle veut savoir, c’est ce que lui en pense. Parce qu’elle, elle ne peut se faire une opinion de tout ça. Elle ne sait même pas ce que c’est d’attendre. De l’attendre lui. La seule chose qu’elle pourrait exprimer serait une énorme part d’égoïsme en voulant les garder auprès d’eux. Mais elle n’est visiblement pas la seule à penser que le rouquin a bien mieux à offrir, et ce n’importe où, le Général MacOwe ayant rejoint son avis. « Comment est-ce que tu te sens à l’idée d’y aller ? » La native de Charleston ne peut s’empêcher de s’inquiéter sur le bien-être de l’ancien soldat. Sa question pousse au-delà des capacités physiques, cette fois. Est-ce qu’il est prêt à y replonger ? À indéniablement réveiller des souvenirs fragiles ? Est-ce qu’il prend autant de risques s’il n’est ‘que’ formateur ? Alison ne peut s’empêcher qu’une base militaire, quelle qu’elle soit, est une cible en soit.

Dehors, le vent redouble de puissance et envoie les branches de l’arbre de leur jardin battre contre les carreaux. Habituellement, il ne touche même pas la façade de la maison. Le regard d’Allie se relève en direction du bruit inquiétant.

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