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 i told you, this was not just a dream ▪ aliël

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Alison O'Callaghan
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Alison O'Callaghan
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multinicks : cole (j. gyllenhaal) ♤ elliott (b. cooper) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim : i told you, this was not just a dream ▪ aliël A7bc201515fd904a3e94bafe4f8a218571d429af
age : 40 années qui se sont échappées, le sentiment de vouloir tout mettre sur pause et respirer, le temps d'un instant.
civil status : Un cœur pour toujours et à jamais dédié à son Maël, et la date du seize mai deux-mille-vingt-et-un gravée à l'intérieur de leurs alliances. Seize, à l'instar de l'âge qu'elle avait lorsqu'elle a croisé le regard de ce garçon qui retiendrait un battement du myocarde dans sa poitrine à chaque instant, et tout autant d'étincelles qui perleront ses prunelles jusqu'à la fin des temps.
past time : Kinésithérapeute – spécialisée dans la rééducation de blessures et traumatismes de guerres
address : #1273, north beach – elle l'a retrouvée, celle maison qu'elle a rêvée, aucune autre où elle ne se soit jamais à ce point sentie chez elle.
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age : 25 ans, jeune fille qui se cherche sans se trouver et s'abandonne à l'insouciance de l'âge
civil status : Mariée à Caelan, ils filent le parfait bonheur.
past time : Diplômée en biophysique, elle s'est redirigée vers un cursus de kinésithérapie.
address : #131, mission district
présentation : présentation
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nbre de mots : 1000-1500
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warning : fausses couches, enfant mort né, divorce
pronom irl : elle
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() i told you, this was not just a dream ▪ aliël Jeu 23 Avr - 0:27

i told you, this was not just a dream
what if – mai 2020 w/ @Maël O'Callaghan


« Tu es magnifique Alison ! Resplendissante. » lui dit sa sœur. Et le sourire sur le visage de la future mariée se crispe, parce que ce n’est pas la première fois qu’elle entend cette phrase, elle reste polie mais n’est plus certaine de la valeur que ces mots peuvent prendre aujourd’hui. Quelle mariée n’est pas magnifique le jour J ? Tout, absolument tout est mis en place pour que la journée soit parfaite, pour que la princesse du jour soit plus belle que jamais, pour qu’hommes et femmes jalousent le couple heureux. Et plus elle entend cette phrase, moins elle y croit. Est-ce que ça lui va si bien que ça de se marier ? Est-ce qu’elle a fait le bon choix de robe ? Est-ce que sa coiffure va tenir toute la journée ? Est-ce que le fait d'avoir choisi de garder ses cheveux lâchés ne fait pas négligé ? Est-ce que les quelques fleurs qu’elle a choisies de mettre dans ses cheveux en rappel ne font pas trop ? Après combien de temps aura-t-elle mal aux pieds dans ces chaussures qu’elle s’évertue pourtant à porter tous les jours chez elle depuis deux mois ? Le menu plaira-t-il aux invités ? Le DJ a-t-il bien leur chanson pour l’ouverture du bal ? Il y aura-t-il assez de champagne ? Les invités vont-ils s’amuser ? Les questions l’assaillent les unes après les autres, mais une dernière remarque lancée par sa grande sœur l’extirpe de l’angoisse. « Papa aurait été si heureux de participer à cette journée. » À travers le miroir, elle adresse un doux regard, aussitôt perlé, alors que ses doigts se posent sur la main de Leila sur son épaule. Elles savent, eu un regard et une grande inspiration, qu’il est là, parmi elles, malgré tout. Alison regrette par-dessus tout que ce ne soit pas au bras de son père qu’elle puisse remonter l’allée, même si le vieux vétéran, patient qu’elle suit depuis un temps, s’est généreusement proposé au titre de remplaçant. Touchée par ce grand homme qui n’a de cesse de l’appeler ‘Joli cœur’, elle a accepté, un gros pincement au cœur. Elle inspire à nouveau une grande bouffée d’air pour ravaler les larmes qu’elle sent lui monter aux yeux. Les laisser s’échapper maintenant reviendrait à gâcher des heures de travail, et personne ne veut d’une mariée qui fond en larmes quelques minutes avant son mariage. « Aller, hop hop hop, on s’en va ! On laisse quelques minutes à la mariée. Tout le monde dehors ! » Genesis s’active dans la pièce. Dans de grands mouvements de bras mais avec beaucoup de grâce, elle fait comprendre aux femmes présentes dans la pièce qu’il est temps de s’en aller. Comme toujours, elle a ce sentiment qu’elle intervient au bon moment, juste avant qu’elle ne flanche, juste avant une potentielle catastrophe. Alison jette un coup d’œil à l’horloge, elle a raison, c’est bientôt l’heure. Le temps qu’elle s’en rende compte, elles ne sont déjà plus que deux dans la pièce. Alison s’apprête à la remercie de prendre à cœur la gestion de l’organisation de la journée et de respecter scrupuleusement le planning mais la jeune femme la coupe dans son élan. « C’est le moment où je te dis que si tu doutes, si tu n’es pas sûre de toi, si Maël t’impose ce mariage par la contrainte –ce qui, je sais, n’est pas le cas, bref, que je suis prête à t’aider à te sauver, à fuir loin de tout et de tout le monde, où je te promets de rouler jusqu’au bout du pays si c’est ce dont tu as besoin. » Et elle rit, Alison, parce que c’est tellement cliché, et parce que quelque part, elle savait que sa demoiselle d’honneur n’y manquerait pas. Elle a raison, Gen, elle est là de son plein gré, prête à se donner entièrement à cet homme et ce jusqu’à la fin de ses jours. « Mais je ne le ferai pas, Allie, parce que Maël et toi, vous êtes faits l’un pour l’autre, et que je sais que vous finirez comme deux vieux sur un banc admirant le paysage, à vous aimer jusqu’à la fin des temps. » Alison arc un sourcil mais sourit toujours autant. Son amie lève les yeux au ciel, comme si cette idée niaise lui paraissait dans le fond inconcevable pour elle-même, bien trop fleur bleue, idéaliste. « Je te laisse, je te retrouve en bas. » Elle termine avant de se diriger comme les autres avant elle vers la porte de la pièce. « Gen ? » intervient-elle avant qu’elle ne passe l’encadrement. « Merci, merci pour tout. » Lui adresse-t-elle sincèrement. Pour l’amie qu’elle est, celle qui a toujours fait irruption en sentant qu’elle avait besoin d’elle sans qu’elle n’ait besoin de dire quoi que ce soit. Celle qui a toujours senti les choses avant les autres. Celle qui est franche, trop, parfois. Celle qui fait du bien de par sa simple présence. Elles s’adressent un dernier regard et la Leigh referme la porte derrière elle, laissant Alison seule avec son miroir, dans cette pièce qui jusqu’alors n’avait été qu’une ruche bien animée. Mais il ne fallait pas la laisser seule, Cahill, parce que son esprit repart et divague d’une angoisse à une autre. Elle repense au fait que ce n’est pas la première fois qu’elle en est rendue là. La robe blanche, les fleurs, les invités, la musique, elle connait la chanson. Ce n’est pas son premier mariage. Et, isolée, elle rit jaune face à cette réalité. Elle s’observe dans le miroir et a peur de ne plus se reconnaitre. Sous son maquillage, qu’elle a voulu le plus naturel possible, elle a peur qu’il ne la retrouve pas. Elle lève les yeux au ciel et s’insulte ouvertement. Elle flippe à mort, Allie, et elle a besoin de son Maël. Elle a besoin de lui, maintenant. Pas dans cinq minutes, pas devant l’autel, pas devant tous les invités. Comme une enfant qui joue à cache-cache, elle ouvre discrètement la porte en bois qui grince et a l’impression qu’on a démasqué sa tentative d’évasion. Mais le couloir est vide, alors elle se faufile en direction de l’escalier secondaire qu’elle descend pour se retrouver au rez-de-chaussée. À pas de souris, tenant sa robe entre ses doigts comme si elle s’apprêtait à devoir faire quelques foulées rapides d’une seconde à l’autre, elle s’approche de la sortie. Là, elle aperçoit son futur époux, fait un pas en arrière et se colle au mur pour se cacher. Elle a besoin de quelques secondes pour reprendre sa respiration, parce que son cœur s’est crispé dans sa poitrine, ratant un battement en l’apercevant. Elle ne l’a plus aperçu depuis la veille au matin, il était allé passer la nuit ailleurs, la laissant seule avant le grand jour. Ils se la jouent à l’ancienne, et Alison pensait que ce serait sympa, mignon, mais à présent, elle a envie de faire marche arrière sur les décisions qu’ils ont prises. Elle prend une profonde inspiration et se dévoile enfin, face à Maël, dos aux invités qu’il accueille encore. De ses longs bras, elle lui fait des signes et il met un temps avant de l’apercevoir, ou plutôt à réaliser que le singe qui gesticule devant lui n’est autre que sa futur femme. Il lui fait les grands yeux, elle gémit comme une gamine qui s’apprête à faire une bêtise dont elle est fière. Elle se cache aussitôt alors qu’elle l’entend s’excuser auprès des convives, prétextant devoir passer aux toilettes. Dans le fin couloir menant au jardinet et à la cour intérieure, Alison retrouve son Maël. Elle se jette à son cou et l’embrasse à tout va, picorant des parcelles de lui ci et là comme pour réaliser qu’il est bien là, que ce n’est pas une illusion. Ses lèvres, sa joue fraichement rasée, son cou, ses lèvres à nouveau. « Je sais, je sais que je brise le pacte, que je ne respecte rien. » avoue-t-elle, honteuse, tout en déposant ses paumes sur son torse. De sa carrure imposante, il obstrue le passage, même si quelqu’un passait, personne ne se douterait qu’elle se trouve là, face à lui. Elle relève un regard profond et sérieux vers son fiancé, rassemble ses efforts pour ne pas se perdre dans le bleu intense qui la fait chavirer à chaque coup. « Je t’aime. Je t’aime Maël, et j’avais besoin de te le dire. À toi, rien qu’à toi. Pas devant tous ces gens, et puis j’ai bien peur de mourir sous le poids du stress avant d’arriver à l’autel de toute façon. » Elle sourit, laisse un léger rire de soulagement s’échapper, baisse le regard, puis s’accroche à nouveau aux prunelles du grand roux. Elle avance à reculons en l’emportant avec elle vers le jardinet, ayant emmêlé ses doigts entre les siens. « S’il-te-plait, dis-moi que je ne suis pas la seule à être morte de trouille ? » Alison flippe complètement, comme une gamine à vrai dire, comme si c’était la première fois, comme s’il y avait trop d’enjeux. Alors qu’au plus profond d’elle-même, la jeune femme est sereine. Et elle sait, que si elle réagit comme ça, c’est parce que c’est extrêmement important à ses yeux. Comme toujours, il n’y a qu’à une seule ancre à laquelle elle peut s’accrocher : son Maël.




Dernière édition par Alison O'Callaghan le Jeu 22 Déc - 18:57, édité 1 fois
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Maël O'Callaghan
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Maël O'Callaghan
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age : 43 ans (14.3.80)
civil status : ( married, father of almost three) - il l'a su en la voyant la toute première fois Maël. Il a su que cette femme, ne le laisserait jamais indifférent. Si les épreuves les ont marqué, c'est plus forts qu'ils sont revenus. Main dans la main et le regard dans la même direction, plus rien ne saurait les abattre, parce qu'ils ne font plus qu'un envers et contre tout. Ils sont unis pour la vie, une famille, une union, marqué au fer sur des alliances depuis le seize mai deux mille vingt et un, un an après l'union prévue. Mariage discret, à deux, intime et sincère, comme leur relation. Il n'a jamais été aussi heureux, parce qu'il sait que pour toujours, elle sera à ses côtés. Ils souhaitent maintenant adopter le petit garçon qui vit dans leur foyer depuis septembre 2021 et régulièrement, il garde ses jumelles, en co-parentage avec Evaline.
past time : ( entrepreneur and military trainer) ancien militaire - Dirigeant d'une boite de BTP, spécialisée dans la rénovation des maisons SF, il travaille avec son frère malgré les hauts et les bas que cela amène pour l'entreprise. Le tremblement de terre n'a eu qu'un effet assez positif sur l'entreprise qui croit doucement avec le temps. 2023, rappelé par l'armée, il retourne sur le terrain mais pour former cette fois ci, tout en essayant de ne pas risquer sa vie et laissant l'entreprise aux mains soigneuses d'Evie.
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age : 28 ans (14.3.80)
civil status : récemment célibataire, il ne pouvait plus lui faire tant de mal. Il ne pouvait plus tenir entre les allers et retours, les risques et l'inconnus. Il lui a dit au revoir à Evaline, la brisant et se détruisant le coeur à lui-même au passage, mais c'est pour son bien à elle, non ?
past time : ((SEAL)) Ex-Etudiant en art et oenologie, il a signé pour rejoindre l'armée. Aujourd'hui, suite aux différentes évolutions, il intègre une unité des SEAL, bien déterminé à protéger son pays, quoi qu'il en coûte...
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() Re: i told you, this was not just a dream ▪ aliël Dim 3 Mai - 17:24

i told you, this was not just a dream
what if – mai 2020 w/ @Alison Cahill


Il ne peut ôter ce sourire de ses lèvres Maël. Il s’est levé avec ce matin et sait pertinemment qu’il sera d’autant plus grand ce soir en se couchant. Aujourd’hui, il est le plus heureux des hommes l’ancien militaire. Ils doivent se dire oui dans quelques heures et le palpitant du O’Callaghan n’a jamais battu aussi vite. Il sait parfaitement que cela n’était pas le premier souhait de sa belle. Elle est déjà passée par là Alison, elle s’est déjà mariée avec un homme, laissant par la suite exploser ce lien, noyée par sa propre souffrance. Il se l’est promis, il ne laissera jamais cela se passer. Pour elle, il est prêt à tout. Pour elle, il a été capable de revenir sur une promesse qu’il s’était silencieusement faite, et pour elle, il ira chercher les étoiles à la moindre de ses demandes. Frère et sœurs à ses côtés, c’est Evaline qui replace son nœuds papillons avant d’ancrer ses prunelles brunes au fin fond des siennes. Il échange avec cette femme qui a tout partagé avec lui, un regard qu’eux seuls peuvent avoir. Parce qu’elle le connait par cœur, parce qu’elle a eu son cœur entièrement fut une époque, parce qu’elle est une part de son âme. Evie ne pouvait être qu’à ses côtés en ce jour et il ne la remerciera jamais assez de le soutenir à ce point. « Allez, range-moi ce sourire, tu as des invités à accueillir. » Elle le rappelle à cette réalité, et pourtant, elle affiche ce même visage plein d’espoir. Il la chope par le bras avant de la plaquer contre lui. Il sait tout ce qu’elle a fait pour lui, elle sait tout ce qu’elle représente pour lui, et à cet instant, elle est celle capable de lui donner la force de ne pas courir dans la pièce où se trouve sa fiancée et se foutre des traditions. Le mariage était son souhait à Maël, et s’il ne doute pas un instant, c’est cette journée qu’il redoute. Elle doit être parfaite pour Alison. Rien ne doit aller de travers, tout doit se dérouler à la perfection afin qu’à jamais elle ne puisse regretter ce choix. Il est heureux Maël et finit par détacher son étreinte sur le corps de celle qui est bien plus qu’une meilleure amie à ses yeux. Ses pas l’amènent à l’extérieur où les invités arrivent par vague. Rapidement il est pris entre sa famille, leurs amis et les proches d’Alison. C’est le regard de la mère de cette dernière sur lui qui le fige sur place le militaire. Cette femme a vécu la perte de son propre mari quelques mois plutôt et elle montrait encore cette force qu’il pouvait également voir chez sa fille. La main de la génitrice de l’amour de sa vie vient se poser sur visage alors qu’elle lui renouvelle ses vœux de bonheur. Il ne peut l’avouer le texan, mais cela le touche plus que nécessaire. Sa propre mère ne peut être présente aujourd’hui, comme elle n’a pu l’être à tous les moments importants de sa vie, et avoir la bénédiction et les encouragements de celle qui a élevé sa brune reste la plus belle preuve de confiance. Un dernier baiser sur la joue de cette femme et il passe ensuite à des collègues de sa future femme. Les blagues s’échangent et le stress monte légèrement. Il aimerait l’avoir à ses côtés, il voudrait partager le moindre instant de cette journée avec elle et pourtant, il n’a pas le droit de la voir avant qu’elle n’apparaisse sur cette allée la menant jusqu’à lui. Finalement, elle avait raison Genesis, tout ça est bien trop surfait. Ils auraient également pu se contenter d’aller signer les papiers à la mairie et aujourd’hui, Alison serait déjà Madame O’Callaghan et aucune pression ne viendrait les prendre tous les deux. Alors qu’il répond une dernière fois à la salutation d’un oncle étrange des Cahill, c’est une silhouette à l’arrière qui accroche son regard. Son cœur loupe un battement au rouquin. Sa respiration se coupe et ses yeux se transforment en billes. Sous ses yeux, sa fiancée s’agite pour l’appeler. Elle porte sa robe, celle qu’il n’avait pas eu le droit de voir jusqu’à aujourd’hui et il en a le souffle coupé. Si la beauté d’Alison n’était pas à prouver à ses yeux, s’il sait l’aimer pour bien plus que cela, il devait avouer être plus que chanceux sur ce point. Chaque jour qu’il passe à ses côtés, il reste émerveillé par cette femme et la voir dans cette tenue, les cheveux parfaitement placés et le visage rayonnant, il ne peut retenir ses lèvres de s’étirer bêtement, Maël. Elle est parfaite, incroyablement magnifique. Il a dû mal à comprendre ce qu’elle fait, mais entre bonheur et inquiétude, il se reprend le marié. Il la questionne du regard mais ne comprend pas ce qu’elle lui demande. Faites qu’elle ne se ravise pas maintenant… « Je dois m’excuser. Pause technique. Je reviens. » Il fait signe à sa sœur qu’il doit s’absenter et laisse ainsi l’oncle Arnold seul face à sa blague grossière alors qu’il file droit vers sa future femme. Elle s’est cachée des yeux de tous dans une petite enclave invisible aux yeux de tous dans le couloir menant au jardin. Il apparait et lui fait face. L’inquiétude se lit parfaitement sur son visage, mais s’envole dès que ses yeux se pose sur la mariée. Elle ne lui laisse pas le temps de récupérer son souffle que ses bras viennent entourer son cou et ses lèvres étreindre les siennes. Cela veut au moins dire qu’elle ne le quitte pas, non ? Il a les yeux qui brillent Maël et répond à ses baisers, doit même inspirer profondément pour ne pas fondre sous les lèvres de sa bien-aimée. Ses mains se sont posées automatiquement sur les hanches de sa belle et il la cale un peu plus dans l’enclave alors que son corps se cale au sien. Elle fait battre son cœur bien trop rapidement la brune et si elle ne s’arrête pas maintenant, il ne sera plus capable de la lâcher, plus capable de survivre sans elle jusqu’à ce que la cérémonie ne commence. Il l’aime et chaque seconde elle lui prouve qu’il est possible de le faire encore plus. « Je sais, je sais que je brise le pacte, que je ne respecte rien. » Il rit légèrement le géant alors qu’il se recule légèrement afin de pouvoir l’observer un peu mieux. Ici, elle n’est qu’à elle. Il est le seul à pouvoir voire la magnificence de cette femme et il en aurait presque la tête qui tourne. Il hoche la tête, se fichant parfaitement de ce pacte. Elle est là, dans ses bras, elle sera officiellement sienne dans moins de deux heures et il sait qu’il lui en demande déjà trop. Il voudrait venir caresser son visage mais se retient. Il ne voudrait gâcher le travail fait par les filles, et même s’il reste discret, il s’en voudrait de la renvoyer se maquiller à nouveau. « Hey, Allie, qu’est-ce qu’il se passe ? » Il s’inquiète le militaire. Ses demoiselles d’honneurs l’ont laissé seule volontairement. Il sait que sinon, jamais elle n’aurait pu échapper à la surveillance de Genesis Leigh. Mais il n’arrive pas à lire le fond de ses pensées dans ses prunelles qu’il dévore avec passion. « Je t’aime. Je t’aime Maël, et j’avais besoin de te le dire. À toi, rien qu’à toi. Pas devant tous ces gens, et puis j’ai bien peur de mourir sous le poids du stress avant d’arriver à l’autel de toute façon. » Il ne retient pas l’étirement de ses lippes. Son palpitant s’envole pour se poser sur un nuage alors que son esprit vague dans un bonheur parfait. Elle l’aime et ne compte pas partir. Elle l’aime, le lui dit et souhaite simplement être rassurer face à l’acte qu’il lui demande de faire par la suite. Il rit dans un soupire heureux le marié. Il ne peut décontracter ses zygomatiques qui montre ce bonheur parfait qui se repend dans sa poitrine. Il n’a pas le temps de lui répondre qu’elle l’entraine vers l’arrière, les éloignant de leurs invités et du monde qui défilent à leur côté. Elle les enferme dans un cocoon qui n’est qu’à eux. Un instant de paix, de tranquillité, un instant rien qu’à eux avant que la folie de cette journée ne leur tombe dessus. « S’il-te-plait, dis-moi que je ne suis pas la seule à être morte de trouille ? » Cette fois, il ne peut retenir son rire. Sa main vient s’installer dans le coup de la femme en blanc et ses lèvres emprisonner les siennes. Il fut un temps, il aurait pu penser que ce muscle cardiaque finirait par se fatiguer de battre à cette vitesse lorsqu’elle est présente, mais plus que jamais il bat, effectue le sprint de sa vie et il ne peut se lasser de cette sensation. Alors que l’air lui manque, il s’éloigne doucement d’elle et vient attraper les iris chocolat parfaites de celle qui sera sienne. « Je t’aime Alison. Je t’aime plus que tout. Je te le dis là, je te le dirais devant tous nos amis et famille et je pourrais l’hurler au monde entier s’il le faut. » Il marque une pause le géant, son regard ne la lâchant pas une seule seconde, le reste du monde a arrêté de tourner autour d’eux. « Tu n’es pas la seule à être morte de trouille. Il me semble que la tante Jane n’en mène pas large également. » Qu’il annonce sérieux et dans une tête montrant parfaitement son ironie. Il avait appris à gérer son stress Maël. L’armée le lui avait imposé. Pourtant, il n’avait pas besoin de le faire en ce jour. Il n’en ressentait pas la moindre once. Si son cœur avait implosé bien des fois dans ses nombreuses tentatives de demandes en mariage, si le doute s’était imprégné de lui lorsqu’elle lui avait annoncé les siens, il savait aujourd’hui. Il sait qu’il est fait pour être son mari. Il sait qu’ils vivront heureux jusqu’à la fin en tant que mari et femme, il ne doute pas, et il ne stress pas. Pas par une montée de certitude mais bien parce que le bonheur qu’il ressent ne laisse de la place à aucun autre sentiment. Ses pupilles se perdent sur le visage parfait de sa future épouse et il doit inspirer fortement et lever les yeux aux cieux pour faire en sorte que ses canaux lacrymaux ne lâchent pas maintenant. Sa tête se lève légèrement avant qu’il ne revienne à elle. « Désolé mais tu ne me facilites pas la tâche… Tu es incroyablement magnifique. » Il hoche doucement la tête sur la droite et se passe la main sur le visage afin de s’assurer que la situation est bien réelle. « Si tu veux, on part maintenant, on file à Vegas et on leur laisse le buffet. » Il hausse les épaules, si c’est ce qu’elle veut alors il le fera. Toutefois… « Mais tu verrais ta mère, ce regard qu’elle avait… Ça me tuerait si un jour notre fille te fait subir un faux mariage. » Il sait qu’il touche là le sujet le plus fragile et le plus important de leur couple. Sujet de bien des disputes, il avait fini par plier le roux et ses mots à cet instant prouver qu’il s’engageait à 300% dans leur histoire, dans leur avenir. Il n’a pas d’espace pour la peur parce qu’il est certain, sûr de lui, plus que pour n’importe quel autre choix dans sa vie. « La seule peur que j’ai depuis ce matin est que tu changes d’avis au dernier moment. Que tu te rendes compte que tu es bien au-dessus de ce que je mérite. Mais mon dieu, qu'est-ce que j'ai hâte que tu me dises oui pour que tu ne puisses plus jamais me filer entre les doigts... » Son pouce vient dessiner le trait de son menton dans un geste d’une tendresse infinie. Il a tant de choses à lui dire, tant de mots qui viennent se battre dans son esprit mais il ne rajoute rien pour le moment. Lui laisse le temps d’assimiler le reste. Il se doute de la pression qu’une femme peut subir lors de ce genre de journée. Se rappelle parfaitement le mariage d’Evie et son regard apeuré lorsqu’elle avait dû mettre le pied hors de cette pièce réservée à la mariée, endroit qu’Alison avait décidé de quitter bien tôt aujourd’hui pour le bonheur sincère de son fiancé. Il sait que ce n’est pas simple et s’il ne le ressent pas, il est prêt à tout pour ôter ce poids sur les épaules de sa muse.


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() Re: i told you, this was not just a dream ▪ aliël Dim 16 Aoû - 18:47

i told you, this was not just a dream
what if – mai 2020 w/ @Maël O'Callaghan


Le besoin de le retrouver devient très vite viscéral. C’est une question de secondes, elle a besoin de le retrouver avant que tout ne s’effondre. Il est son ancre, c’est comme ça, il n’y a que dans ses yeux qu’elle peut trouver le réconfort, l’assurance et la sérénité. Car c’est bien de cela qu’il est question : apaiser son esprit qui s’emballe et l’envoie dans un au-delà qui l’a bien trop touchée. Comment se serait-elle relevé sans lui ? Quelle femme serait-elle devenue ? Il n’y avait que cet homme pour l’accepter avec ses défauts, ses erreurs et ses cicatrices. Son Maël envoyé du ciel, tel un ange envoyé en mission pour lui redonner foi en l’avenir. L’une de ses pensées s’envole vers sa fille, Harmony, celle qu’elle n’a jamais eue et qui a pourtant grandi en elle. Aux conséquences de sa perte et à la douleur marquée à vie dans sa chair. Une vie perdue et l’incapacité d’en créer d’autre à tout jamais. La seule âme à laquelle elle n’en voudra jamais pour le fardeau qu’elle porte désormais. La cause de tout, pourtant, et la cause de rien à la fois. Elle se demande quel genre de mère elle aurait été, Allie. Autoritaire ? Couveuse ? Joueuse ? Créative ? Fatiguée ? Émerveillée ? Peut-être qu’elle le découvrira un jour, après tout. Peut-être qu’un enfant l’attend déjà quelque part ? Peut-être que leurs chemins se croiseront un jour et que dans le regard de Maël aussi, elle retrouvera l’étincelle. Maël. Le couloir lui semble bien long à parcourir sans faire claquer ses talons au sol. Une volée d’escaliers descendue sans se faire prendre et s’en est presque un miracle. N’importe qui la trouvant là la gronderait. Mais elle s’en fiche des risques qu’elle prend la Conley, bien trop fougueuse pour l’heure. Elle se glisse, s’immisce dans un recoin puis se révèle, rien qu’à lui. Il est là, son bonheur, droit devant elle. Qu’ils se marient ou non, ça n’a que peu d’importance dans le fond, et elle le fait majoritairement parce que ça lui fait plaisir. Son bonheur, c’est lui, tout simplement. Les prunelles s’accrochent à sa robe et elle se sent rougir sous le regard qu’il lui porte. Toute question superflue qu’elle pouvait se poser auparavant s’échappe, ne laissant place qu’à l’ébahissement de son futur mari. Ce regard, celui de découvrir sa femme dans sa robe de mariée, elle le vole aux invités, elle le sait, et savoir que cet instant ne lui appartiendra rien qu’à elle jusqu’au restant de ses jours lui réchauffe le cœur. Elle lui rend un sourire timide agrémenté d’un haussement d’épaules comme pour s’excuser de la situation, fille exigeante qui est finalement satisfaite par la simplicité de cet instant. Mais au regard qu’il lui jette ensuite, elle s’en veut de lui voler à lui aussi cet instant aussi unique que mémorable, au bout de l’allée, comptant les secondes pour qu’elle le rejoigne enfin et s’unisse à lui jusqu’à la fin des temps. C’est comme ça que c’est écrit dans les histoires, c’est comme ça que c’est supposé être. Alors tapie dans l’ombre, son palpitant s’accélère au fur et à mesure que les pas du marié s’approchent. Sa poitrine se gonfle de tout l’air qu’elle peut emmagasiner en espérant ne pas faillir sous son charme. Quand il est enfin là et qu’elle l’assaille de tout son amour, elle le sent faiblir sous ses bras menus. Serait-elle parvenue à lui faire craindre le pire ? Alors elle l’assaille de plus belle pour lui redonner force et confiance. Elle s’excuse et ses mots se confondent. Il lui faut un temps pour trouver la force de son aveu face à cet homme qui représente absolument tout à ses yeux. Elle ne pensait pas retomber sur lui un jour. Lui, cet amour fugace qui n’a duré qu’un été lorsqu’elle avait seize ans. Son Maël, sa première histoire. Celui qui lui a donné le premier palpitant, qui lui a fait ressentir les premières étincelles. Il a mis des étoiles dans ses yeux, lui a montré ce que c’était que d’aimer et d’être aimé en retour. Il est son premier amour et si elle sait qu’elle n’est pas le sien, il n’empêche qu’il s’offre aujourd’hui à elle pour l’éternité. Des doigts emmêlés sur le sable chaud auxquels vont être passés les anneaux, symbole du temps qui prend son temps, des ces âmes qui, tout comme des grains de sable perdus sur une plage, finissent par se rejoindre. Cet amour, aujourd’hui, Alison veut le lui exprimer à lui seul, parce que c’est tout ce qui compte pour elle, tout ce qui importe dans un mariage et les promesses qui vont suivre. Elle lui promet d’être à lui, aussi maladroite et authentique qu’elle puisse l’être, à puiser en elle jusqu’à la dernière goutte d’amour qu’elle éprouve pour le O’Callaghan et ce peu importe les épreuves à venir. Le rire qui emporte son bien aimé la déconcerte quelque peu, rattrapée très vite par ses lèvres auxquelles elle ne se lassera jamais de goûter. Douces et fermes à la fois, union de lippes parfaites dans l’offrande de deux cœurs qui se cherchent perpétuellement tout en ayant la certitude de n’appartenir à personne d’autre. Un chemin tout tracé qu’il est facile de retrouver. « Je t’aime Alison. Je t’aime plus que tout. Je te le dis là, je te le dirai devant tous nos amis et famille, et je pourrais le hurler au monde entier s’il le faut. » C’est à son tour de fondre, la Conley, ne sachant plus où poser ses yeux. Un léger souffle de réconfort lui échappe à la dernière idée évoquée. Elle sait qu’il le ferait, s’il fallait. « Tu n’es pas la seule à être morte de trouille. Il me semble que la tante Jane n’en mène pas large également. » Et Alison rit tout en lui adressant une tape sur la poitrine qui ne le déstabilise pas le moins du monde. Elle n’en attendait pas moins de lui, l’humour et l’ironie pour sauver les meubles. Mais à travers ses yeux, elle peut lire la sérénité et l’apaisement, comme si ce jour était celui qu’il avait toujours attendu dans le but de se trouver là où il devait être. Oui, elle sent qu’il est à sa place, à cet instant précis, et son calme et son assurance l’apaisent instantanément. Et alors qu’elle ne pensait jamais plus rien voir de plus beau, les billes du rouquin se perlent dans une majestuosité surprenante. « Désolé mais tu ne me facilites pas la tâche… Tu es incroyablement magnifique. » Allie sourit timidement, surprise de le trouver aussi ému. Les mots lui manquent mais sa paume vient se poser sur le dos de la main de son cher et tendre. « Si tu veux, on part maintenant, on file à Vegas et on leur laisse le buffet. Mais tu verrais ta mère, ce regard qu’elle avait… Ça me tuerait si un jour notre fille te fait subir un faux mariage. » Le dessin de bonheur sur ses lèvres ne s’efface pas, attendri par ces mots qui la touchent au plus profond. Sa mère, leur fille, celle qu’ils auront un jour. Elle le sait, que ce sacrifice il le fait pour elle. Désormais, elle est sereine à ce sujet et ne lui mettra pas de pression. Ça viendra quand ça viendra, et ils entreprendront les démarches en temps voulu. Step by step. « Et gâcher cette fête ? C’est notre jour, et je veux que tout le monde en profite, surtout ma mère ! Mais je voulais que tu sache, toi, avant les autres, que je suis plus que sincère quand je te dis que je t’aime et que je suis prête à devenir ta femme. » Oui, aujourd’hui, elle est prête, et elle l’était déjà avant, même si il lui aura fallu un long chemin pour s’en rendre compte. Elle est sienne depuis le premier jour déjà, mais le lui faire remarquer d’emblée aurait été trop facile et trop peu amusant. « La seule peur que j’ai depuis ce matin est que tu changes d’avis au dernier moment. Que tu te rendes compte que tu es bien au-dessus de ce que je mérite. Mais mon dieu, qu'est-ce que j'ai hâte que tu me dises oui pour que tu ne puisses plus jamais me filer entre les doigts... » Alison rit tellement qu’elle pourrait en alerter les invités. C’est tout ce qu’elle veut éviter, qu’ils les trouvent là et percent leur bulle intime. Ce genre de bulle qu’ils se créent tellement souvent avec une facilité étonnante. « Je ne partirai plus jamais, je te le promets. » s’empresse-t-elle de répondre en retrouvant son sérieux. Non pas pour se sauver mais pour effacer ses pensées les plus troublées. Elle pourrait lui dire ces mots en boucle sans jamais se lasser, tout comme le fait qu’elle aime et qu’elle est sienne. Pour toujours et à jamais. Dans un instant flottant, elle profite de la douceur qu’il lui offre en se posant contre son épaule. Les doutes qui l’ont habitée n’ont jamais concerné son choix. Elle aussi, elle est là où elle doit être. « J’espère que tu es prêt à mettre le feu à la piste ce soir, parce que j’ai hâte de voir ces fesses se déhancher sous mes yeux ! » S’anime-t-elle ensuite en se redressant à ses côtés. Son regard est envieux, envieux de son corps, de l’humour dont il sait si bien faire usage, de cette facilité qu’il a de lui extirper un rire. Et elle repense aussitôt à la chanson qu’ils se sont choisis pour l’ouverture du bal, à cette nouvelle bulle qu’il se créeront, à ce nouvel instant magique qu’ils vivront. « Quelle heure est-il ? Tu penses qu’on a le temps d’aller voler quelques petits fours du vin d’honneur ? Je meurs de faim ! »  Son esprit divague d’une idée à l’autre. Elle n’a pas de montre à son poignet, juste un simple bracelet en argent qu’il lui avait offert quelques années plus tôt. Et tout ce stress, ça lui a bien creusé l’estomac à la brune. Elle prie silencieusement pour qu’il ne résiste pas à ses yeux de chat botté et qu’il se dévoue pour se risquer à les dérober pour eux. Enfin, surtout pour elle.  



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civil status : ( married, father of almost three) - il l'a su en la voyant la toute première fois Maël. Il a su que cette femme, ne le laisserait jamais indifférent. Si les épreuves les ont marqué, c'est plus forts qu'ils sont revenus. Main dans la main et le regard dans la même direction, plus rien ne saurait les abattre, parce qu'ils ne font plus qu'un envers et contre tout. Ils sont unis pour la vie, une famille, une union, marqué au fer sur des alliances depuis le seize mai deux mille vingt et un, un an après l'union prévue. Mariage discret, à deux, intime et sincère, comme leur relation. Il n'a jamais été aussi heureux, parce qu'il sait que pour toujours, elle sera à ses côtés. Ils souhaitent maintenant adopter le petit garçon qui vit dans leur foyer depuis septembre 2021 et régulièrement, il garde ses jumelles, en co-parentage avec Evaline.
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() Re: i told you, this was not just a dream ▪ aliël Sam 5 Déc - 22:47

i told you, this was not just a dream
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Il se rappelle parfaitement, le rouquin. Se souvient des photos de mariage qui pouvait apparaitre à plusieurs endroits de la maison qu’ils habitaient à Houston. Il se remémore la robe magnifique de sa mère, le sourire de son père. Les yeux brillants de ses parents. On pouvait lire sur leurs visages un amour inconditionnel. La vie lui avait fait perdre ses portraits de vue, mais jamais leur signification. Si le mariage avait quitté ses priorités pendant de nombreuses années, l’idée était revenue comme une évidence au moment où ses yeux se sont posés à nouveau sur la même silhouette qui se glisse actuellement entre ses bras. Un amour de jeunesse. C’est comme cela que le monde entier avait appelé leur couple des années plus tôt. Un amour presque secret conservé entre eux, le temps d’un été. Des baisers qu’il n’a jamais su oublier et souhaitait retrouver dès qu’il l’a pu. Il n’a aimé que deux fois, le militaire, et si la deuxième est devenue platonique il sait que la première sera à jamais sa dernière. Il aime cette femme d’un amour inconditionnel, de celui qui vous fait dire oui alors que votre esprit le refuse, de celui qui vous fait sourire même dans les moments les plus difficiles. Cet amour qui leur à fait passer les moments compliqués et qu’il voit encore au quotidien. Alors quand elle lui annonce des inquiétudes qu’il n’éprouverait en aucun cas, il comprend. Il ne retient qu’une chose de ses dires, ou plutôt, il choisit de mettre un mot en avant. Elle l’aime. Alison Conley dans la robe la plus sublime qui lui a été donné à voir, lui clame son amour dans un plus merveilleux murmures que tout ceux qu’elle lui donnera devant l’autel. Il est celui qui a voulu de ce mariage, celui qui voit ça comme un rite important de leur couple, surtout si elle veut des enfants. Il est donc celui qui vit avec cette peur constante qu’elle se défile à chaque instant. Pourtant, cette peur s’évapore alors qu’elle dépose des baisers brulants sur sa peau. Parce qu’elle est à lui, autant qu’il est sien. Il ferme les yeux pour fuir cette vérité affreuse qui traverse parfois son esprit, souvent lorsqu’il pense ne pas pouvoir être plus heureux. Parce qu’il le reconnait, cet amour intense. Celui qui unissait ses parents. Celui volait par la mort qui a consumé son père par la suite. Alors il se le promet, que jamais, il n’arrivera quelque chose à cette femme, merveille de son avenir. Pour toujours il sera son bouclier, son armure contre tous les maux qui peuvent la consumer. Ni le temps, ni la maladie ou les accidents de la vie ne pourront l’avoir, parce qu’elle mérite une vie infinie, une vie où se sourire restera à jamais graver sur son visage de porcelaine. A son tour, il lui dévoile son propre amour, celui qu’aucun mot ne peut définir. C’est à l’évocation de la peur de la tante Jane qu’il retrouve ce sourire qu’il aime tant. Ce sourire qui entraine le sien également parce que qui pourrait être capable de rester de marbre lorsque qu’elle s’anime d’une joie inégalable ? Il le sait Maël. A cet instant précis, cette minute même, il est l’homme le plus heureux et le plus chanceux de l’univers. Aucune richesse ne pourrait remplacer cela, aucune vie, aucun don. Il ne changerait jamais une vie sans ses malheurs contre elle. Parce qu’elle les efface déjà tous à sa manière, l’aide à les surmonter, à les accepter. Elle est son ancre et sa boussole, celle qui lui montre le droit chemin, une main dans la sienne. Il s’en rend compte et ses émotions sont bouleversées. Comment pourrait-il seulement s’habituer à ce sentiment ? La main délicate de sa future femme se dépose sur la sienne dans un geste d’une infinie douceur. Alors il lui propose une porte de sortie. Il sait que ce mariage la panique au plus haut point et jamais il ne la forcera à passer cet instant si elle ne le veut pas. Elle est allée jusque-là, c’est déjà un cadeau incroyable qu’elle lui offre, elle qui aurait pu lui refuser sans qu’il ne bronche trop longtemps. Même si, elle pouvait bien le faire après toutes les tentatives infructueuses qu’il avait dû mettre en place pour lui poser la question qu’elle lui a volé sur l’oreiller. Pourtant, dans sa proposition, il en évoque une autre. Une qui signe leur avenir, leur vie à deux et leur famille en devenir. S’il avait pu le questionner quelques mois plus tôt, il avait pu s’offrir à elle, expliquer ses peurs et la discussion en avait amené bien d’autres tombant toujours sur un accord. Le temps fera son affaire mais ils construiront cette famille qui tient au cœur de sa belle. « Et gâcher cette fête ? C’est notre jour, et je veux que tout le monde en profite, surtout ma mère ! Mais je voulais que tu sache, toi, avant les autres, que je suis plus que sincère quand je te dis que je t’aime et que je suis prête à devenir ta femme. » Il sourit, rit presque dans un souffle au début de sa phrase. Il plonge pourtant entier dans son regard au dernier mot. Cette fois, il ne cherche même pas à retenir les larmes qui menacent une chute libre au moindre mot de ce type supplémentaire. Elle va devenir sa femme. Il en tremble presque l’ancien militaire. Sa carcasse gigantesque est menacée par un tremblement possible provoqué par le corps si frêle et incroyable de celle qui fait battre son cœur. Il hoche la tête, respire intensément avant de lui confier sa hantise depuis quelques jours. Un départ pour lequel il n’arriverait pas à se relever. Un départ qui le terrifie mais que les mots de sa fiancée viennent d’anéantir. Il n’y a pas de peur à avoir. Parce que quoi qu’il arrive, ils trouveront une solution, tous les deux. Parce qu’ensemble ils sont invincibles, la meilleure équipe que cet univers ait eu la chance d’abriter, sans humilité aucune bien entendue… Alors qu’il lui explique avoir peur d’un départ soudain, elle éclate de rire, un rire contagieux et qui pourtant le panique sans qu’elle ne puisse savoir à quel point. Oui cela parait risible en cet instant, mais il y a cinq minutes, la peur le clouait encore au sol. « Je ne partirai plus jamais, je te le promets.» Le sérieux revient et il acquiesce. Il le sait. Parce qu’il a une confiance aveugle en cette femme. Il lui confie absolument tout, son âme, son cœur, son corps, sans aucune retenue. Il lui donne tout, lui fait même confiance avec sa propre famille, ce deuxième trésor qu’il ne partage pas si facilement. Pourtant, elle a été intégrée même plus facilement que lui dans l’antre des O’Callaghan. Devenant le sourire de sa grand-mère, le recueil d’un frère au trouble qu’elle arrive à contenir et le refuge d’une sœur à l’âme aussi puissante que fragile. Elle est devenue en un rien de temps toute sa vie et aujourd’hui, il lui confie le reste de manière officielle. Aujourd’hui, ils deviendront mari et femme et rien ne plus jamais les séparer. « Jamais. » Il répète dans un murmure, un sourire qui embrasse le faciès de la reine de la journée. Leur bulle se consolide alors qu’elle vient poser son visage contre son épaule. Tout pourrait arriver maintenant, il serait capable de contrer le monde entier. Il serait même capable à cet instant de dire aux invités de ne pas les attendre, de juste continuer la journée pendant qu’ils restent ainsi pour le restant de leurs jours. « J’espère que tu es prêt à mettre le feu à la piste ce soir, parce que j’ai hâte de voir ces fesses se déhancher sous mes yeux ! » Il joue immédiatement dans son jeu, rentrant dans une animation qu’ils ne connaissent que trop bien. Regard aguicheur, il en fait presque de trop, beaucoup trop. « Elles vont animer le dance floor comme tu ne les as jamais vues faire. Il sera difficile de retirer toutes les groupies de mon corps après ça. » Il se déhanche de manière aussi ridicule que touchante dans un mouvement qui lui ai propre. Bien entendu, qu’il a travaillé ses pas de danse, reprenant tout ce qu’il doit s’avoir pour la rendre fière ce soir. Mais en attendant, c’est plus une danse ironique qu’il dessine, celle qu’il connait bien plus facilement et qu’il ne lui offrirait qu’en privé ou dans un cadre connu, au moins pour ses yeux. Il rit alors qu’il est allé jusqu’à prendre des cours pour s’assurer de ne pas lui faire honte ce soir. Leur chanson sera à jamais dans leur mémoire, dansait par leurs petits-enfants quand il sera temps de leur raconter l’histoire de cet amour à travers les âges. De cet instant, il oublie tout le reste. Que des centaines de personnes les attendent de l’autre côté du mur, qu’ils ne sont absolument pas supposés être ici à cet instant, mais il se fiche de tout cela parce qu’il est.à sa place et rien ne pourra changer cela. « Quelle heure est-il ? Tu penses qu’on a le temps d’aller voler quelques petits fours du vin d’honneur ? Je meurs de faim !» A nouveau, il ne peut retenir ses cordes vocales de s’entrechoquer dans des mouvements ironiques. Il marque une pause, reprenant faussement son sérieux. « Vous savez que le vin d’honneur est pour après les vœux mademoiselle ? » Il questionne impérieux. Pourtant, un coup d’œil à sa montre, il voit qu’il leur reste encore quelques instants, mais les invités sont donc laissés à eux même… « Reste là, ne bouge surtout pas. » Il dépose un baiser sur ses lèvres, avant de s’éclipser au pas de courses. Il voit rapidement la silhouette qu’il cherche, attrape le bras de son frère et chope sa sœur au passage. « Hey, vous pouvez vous occuper de faire entrer tout le monde, rien de grave, mais il est possible que l’on est un léger contre temps, compter cinq, dix minutes. Je vous laisse animer la foule ? » Il lit parfaitement l’incompréhension sur leurs visages. Lui qui a toujours tenu le rôle du responsable, il ne leur donne pas d’explication et s’en va déjà avec un léger « Je vous aime. » Certain qu’ils feront tout en leur pouvoir pour retenir l’attention des invités sans que ceux-ci ne remarquent l’absence des principaux protagonistes de la journée. En moins de deux minutes il est de retour auprès de sa belle, tendant sa main vers elle. « Tant qu’on ne pioche pas dans le gâteau, personne ne verra rien, non ? » Parce que pour elle, il ira décrocher la lune, aller goûter la nourriture avant de l’offrir est même une affaire de sécurité, non ? Dans des rires, ils se dirigent vers la salle préparée pour l’occasion. Incroyable espace qui met à l’honneur tout leurs choix fait lors des derniers mois. « Pour vous future Madame Maël O’Callaghan, voici un buffet à volonté, pour les dix prochaines minutes, offert par le futur Monsieur Alison Conley. Nous conseillons toutefois les serviettes, il serait dommage de tâcher votre robe, sans quoi, nous serons pris par les autorités maritales qui se trouvent dans la pièce d’à côté. » Soit la mère Conley et la grand-mère du garçon qui s’offre en spectacle sous les yeux de celle qui attache ce sourire à ses lèvres pour le restant de ses jours. Une légère courbette et ils se retrouvent dans leur tenue de mariés, les seuls êtres dans cette pièce gigantesque encore dénuée des serveurs mais avec l’étendu de l’argent qu’ils ont pu dépenser pour cette journée si importante aux yeux du rouquin. Celle qui les unira à jamais aux yeux du monde, celle qui officialise cet amour marqué à jamais dans les étoiles…



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() Re: i told you, this was not just a dream ▪ aliël Jeu 22 Déc - 20:22

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(la robe) (la coiffure) ‘Elle est faite pour toi !’ sont les paroles qui sont sorties des bouches de sa mère et de sa sœur lorsqu’elle était apparue avec sa cinquième robe sur les épaules, à la recherche de la perle rare pour la sublimer en ce jour si particulier. Et cette perle rare, elle se constitue de tissus à la fois légers et un rien volumineux à partir de la taille. Le décolleté est plongeant, des motifs de dentelle recouvrent le tissus fin comme un voile et d’un blanc doux , épousant sa peau jusqu’à la ceinture. De là, les motifs font le tour de sa taille et descendent légèrement sur le tulle de soie. Le dos, quant à lui, est complètement ouvert en forme de V et s’arrête un rien plus loin que ses cheveux. Des fleurs sont attachées comme une couronne à l’arrière de sa tête alors que de face, on reconnait la simplicité de la Conley. La touche de couleur, elle, est réservée à ses escarpins, qu’elle a voulu bordeaux, dans le même ton que le costume de son futur époux. En tout cas, elles avaient raison, cette robe était faite pour qu’Alison la porte aujourd’hui, et ce que la future mariée avait tout de suite pensé en rougissant, c’était qu’elle ferait perdre la tête à celui à qui elle allait dire ‘oui’. La réaction du O’Callaghan est même au-delà de ce qu’elle avait pu imaginer. Si elle le savait déjà, elle en est persuadée maintenant : cette journée va être splendide. Sous le regard de son homme qui la dévore des yeux et se retient de l’emmener loin d’ici, Alison laisse son cœur se faire capturer par les paroles de celui qu’elle aime éperdument. S’il est écrit depuis longtemps qu’elle lui est destinée, elle a hâte de faire en sorte que ce soit officiel, de montrer que c’est le choix qu’elle a fait, qu’elle déborde d’amour pour cet homme et que leur bonheur ensemble ne fait que commencer. Il parle de mérite quant au fait d’avoir la jeune femme dans sa vie, comme si d’être parvenu à ce qu’elle tombe amoureuse de lui n’avait pas été juste, comme s’il y avait eu une erreur dans la patrice. Mais Maël, il mérite bien plus que tout ça aux yeux de la brune et si elle pouvait faire taire cette voix qui le rabaisse sans cesse, elle la bâillonnerait si fort qu’elle s’en déchirerait les muscles. Le cœur de la Conley s’envole un peu plus à l’évocation de cette famille qu’ils créeront un jour à leur tour, de cette fille qu’ils auront, de son mariage auquel ils assisteront. L’esprit de la future mariée a envie de s’emballer et de faire des plans sur la comète mais elle se retient. Elle sait que le chemin sera long, pour tous les deux, que les démarches seront nombreuses et qu’ils n’y seront pas avant quelques années. Mais un jour… ‘un jour’, ça lui suffit, à présent. Émue par l’humilité de cet homme, elle efface quelques larmes qui se sont échappées sur les joues du rouquin. Elle a envie de lui dire qu’il a enfin le droit, le droit à tout ça : se laisser prendre par cet amour, faire confiance à la femme qui se tient devant lui, penser à un avenir heureux, accepter d’être aimé en retour et que le bonheur n’est pas réservé qu’aux autres. Il peut se laisser guider, Maël, car plus rien ne viendra leur voler ce qu’ils ont créé chaque jour, ce qui continuera de grandir à travers les années. S’ils avaient vécu à une autre époque, certainement qu’un auteur se serait inspiré de leur histoire pour la conter autour de lui, à l’instar de Tristan et Iseult ou de Roméo et Juliette –les fins tragiques en moins– leur amour aurait inspiré les poètes et écrivains les plus romantiques, insufflant la beauté de l’amour dans les cœurs de chaque lecteur. « Jamais. » répète-t-il lorsqu’elle lui assure que son chemin ne s’écartera plus jamais du sien. Sa vie liée à la sienne, envers et contre tout, c’est parce qu’elle les sait dotés d’une force incroyable qu’elle peut l’assurer. Le regard de la brune détaille dans un premier temps discrètement le corps de son homme sous le costume bordeaux qui lui va à merveilles. Taillé sur mesure, elle ne peut s’empêcher de faire remarquer à quel point il met ses fesses rondes en valeur. « Elles vont animer le dance floor comme tu ne les as jamais vues faire. Il sera difficile de retirer toutes les groupies de mon corps après ça. » Le O’Callaghan joue de ses mots et la fait rire à nouveau, sans qu’elle ne se retienne plus trop, au risque que quelqu’un les surprenne. Attirée, elle laisse une main trainer sur l’arrière train du Texan. « Aah oui, que je n’ai jamais vu ? » répète-t-elle, intriguée, relevant un sourcil, sourire en coin. « Quant aux groupies, qu’elles essayent seulement de t’approcher… je ne suis pas certaine que tu saches ce dont ta future femme est capable pour protéger ce qui lui appartient. » fait-elle remarquer avec assurance. Car oui, cette partie-là de son corps et toutes les autres lui appartiennent, bien que ce soit plus son âme qui l’intéresse. Le corps de l’Appolon est un cadeau qu’elle se ravit de reluquer chaque soir et chaque matin. À vrai dire, à chaque fois qu’il entre dans son champ de vision. Le ventre de la fille du Sud se réveille et c’est un caprice qui sort de sa bouche pour faire suivre ses envies. Au-delà de celle de sauter sur cet homme, son estomac a besoin d’être rempli si elle veut tenir la journée. Alors elle demande, timide et audacieuse à la fois, s’il oserait se glisser à l’intérieur pour satisfaire cette envie-là –au moins. « Vous savez que le vin d’honneur est pour après les vœux mademoiselle ? » Elle hausse les épaules. Ce sont bien eux les organisateurs de la soirée, n’est-ce pas ? Ils ont bien le droit de décider d’enfreindre l’un ou l’autre règle qu’ils se sont imposés à eux-mêmes. « Reste là, ne bouge surtout pas. » capitule-t-il rapidement, les yeux de la brune s’illuminant déjà, alors qu’il fait preuve de fermeté pour la convaincre de ne pas s’évaporer. « Merci. » glisse-t-elle alors qu’il s’éloigne après un baiser. Si dans un autre contexte elle aurait pu lui faire la blague, elle se rend bien compte qu’il n’est pas l’heure de jouer avec le rythme cardiaque de l’ancien soldat, au risque qu’il fasse un infar. Les minutes de son absence sont à la fois longue et rapides. Le soulagement se lit sur le visage de Maël, comme s’il avait été capable de leur libérer la voie sans que personne ne se doute de rien. « Tant qu’on ne pioche pas dans le gâteau, personne ne verra rien, non ? » Les doigts de la future mariée se glissent dans ceux de son premier amour et elle se laisse guider avec volupté vers cet endroit où ils n’ont pas le droit d’être. « T’es le meilleur. Je crois que c’est pour ça que je t’épouse aujourd’hui. » déclare-t-elle avec humour et dérision, mais sans mentir, même s’il ne s’agit pas là de sa motivation principale. Alors que l’église se remplit probablement des convives, il ne doit rester que les habituels retardataires à attendre. Et si sa sœur décidait qu’il est le moment d’aller la retrouver pour la préparer à faire son entrée ? Et si elle tirait la sonnette d’alarme en remarquant son absence ? Excitée comme une puce, ces pensées sont loin d’Allie qui se faufile dans la salle de réception, précédée par Maël. La décoration de la salle est à leur image, et ça lui fait quelque chose, à Alison, de voir le tout assemblé comme ils l’avaient imaginé. Le grand roux attire son attention alors qu’elle s’est laissée guider vers le buffet. « Pour vous future Madame Maël O’Callaghan, voici un buffet à volonté, pour les dix prochaines minutes, offert par le futur Monsieur Alison Conley. Nous conseillons toutefois les serviettes, il serait dommage de tâcher votre robe, sans quoi, nous serons pris par les autorités maritales qui se trouvent dans la pièce d’à côté. » Les joues de la Conley rosissent à vue d’œil. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour arriver à hauteur des lèvres de son futur époux pour y déposer de nouveaux baisers. C’est étrange et si réconfortant à la fois de l’entendre se dénommer de la sorte. Elle s’exécute en attrapant la serviette qu’il lui tend, la tenant précieusement dans une main alors que l’autre vient piocher un toast au saumon sur l’un des plateaux. « C'est délicieux. » laisse-t-elle échapper, les yeux mi-clos. L’instant d’après, c’est comme si cette bouchée à elle-seule lui avait permis de se rassasier. Elle abandonne la serviette sur la table et déchausse ses pieds pour faire moins de bruit dans ses déplacements. Elle fait le tour d’une table pour attraper une bouteille de Champagne dans un seau à glace et deux coupes. La bouteille goutte, alors dans un rire, elle l’écarte d’elle, revenant comme une fille intrépide auprès du O’Callaghan. « J’ai très envie de trinquer une dernière fois avec celui qui, pour les neuf minutes qu’il nous reste, n’est pas encore mon mari. » dévoile-t-elle, ayant bien décidé de faire tout ce qu’elle voulait comme elle l’entendait, peu importe ce que les autres pourraient en dire plus tard. Comme une dernière fois avant la première, la première d’une vie bien remplie. Elle laisse le soin à Maël de déboucher la bouteille en étant le plus discret possible alors qu’elle tient les deux coupes. « À nous, mon amour. » lui adresse-t-elle, la prunelle de ses yeux plongée au cœur de ses iris. « Je t’aime. » ajoute-t-elle avant de faire tinter leurs verres l’un contre l’autre. Elle se laisse vivre l’instant, une part d’insouciance en elle, reprend deux ou trois petits fours tout en faisant attention à ses gestes pour ne pas tâcher sa robe. Elle jouit de cet instant qu’ils volent à la terre entière et profite de la présence du seul qui compte à ses yeux. Elle se perd à nouveau sur ses traits avant de faire mine de reprendre avec sérieux. « Je crois qu’il est l’heure de travailler ta tête de surpris lorsque j’arriverai dans l’allée. » annonce-t-elle, s’improvisant juge de l’instant. « Tu ne voudrais pas que Maïween et Lohan te crament dès la première seconde. » ajoute-t-elle pour le convaincre, ces deux-là pouvant être bien pire que la police matrimoniale. Pour sûr qu’ils le leur rappelleraient durant une vie entière s’ils découvraient le pot aux roses. « Aller… fais-voir. » s’amuse-t-elle de l’avoir convaincu de se prêter à ce jeu-là, après les autres. Une chose est sûre, Maël est loin de s’imaginer à quel point sa femme prendra un malin plaisir à le tourner en bourrique quand elle jugera le moment opportun. Leur vie, elle en est persuadée, sera faite d’humour et de malice, de surprises et d’émerveillements.

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civil status : ( married, father of almost three) - il l'a su en la voyant la toute première fois Maël. Il a su que cette femme, ne le laisserait jamais indifférent. Si les épreuves les ont marqué, c'est plus forts qu'ils sont revenus. Main dans la main et le regard dans la même direction, plus rien ne saurait les abattre, parce qu'ils ne font plus qu'un envers et contre tout. Ils sont unis pour la vie, une famille, une union, marqué au fer sur des alliances depuis le seize mai deux mille vingt et un, un an après l'union prévue. Mariage discret, à deux, intime et sincère, comme leur relation. Il n'a jamais été aussi heureux, parce qu'il sait que pour toujours, elle sera à ses côtés. Ils souhaitent maintenant adopter le petit garçon qui vit dans leur foyer depuis septembre 2021 et régulièrement, il garde ses jumelles, en co-parentage avec Evaline.
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() Re: i told you, this was not just a dream ▪ aliël Mer 28 Déc - 16:46

i told you, this was not just a dream
what if – mai 2020 w/ @"Alison Conley"


‘Toi, tu es foutu’ Les mots de son ami raisonne encore dans son esprit alors que pour la première fois, il lui contait cette soirée avec Alison Conley. Soirée dans un bar militaire, simple, vivante, et difficile sur la fin. Elle était partie, le laissant seul avec ses pensées mais son numéro dans son téléphone. Il en avait mis des jours l’ex-SEAL pour essayer d’obtenir un nouveau rendez-vous, ou plutôt un premier. Il n’avait pas compris les paroles de son frère d’arme. ‘Tu te rends compte que tu as un rendez-vous avec une nana extrêmement belle et que tu viens de me parler d’elle pendant plus de cinq minutes sans même en venir à son physique ? Si tu ne te maries pas avec elle, n’oublie pas de lui donner mon numéro !’ Ils en avaient ri, mais jamais il n’avait oublié parce qu’il le pensait Maël. Chaque date qu’ils avaient eu, chaque instant vécu avec elle n’avait été que magie jusqu’à aujourd’hui, encore aujourd’hui. Ton mariage sera le plus beau jour de ta vie. C’est ce qu’il avait entendu, et s’il se fichait de ce qui devait être, il le voyait maintenant. Ce n'était pas le plus beau jour de sa vie. Juste le début de tous ceux qui suivront, mais l’un des plus merveilleux tout de même. Parce qu’Alison reste toutes ses merveilleuses choses qu’il avait alors dit avant même qu’ils puissent être un nous. Bienveillante, sociable, souriante, tournée vers les autres, passionnée, persévérante, têtue, battante, ouverte d’esprit, toujours à l’écoute, entêtée, blagueuse, enjouée, vivante, patiente, bornée, inquiète, blessée, difficile envers elle-même, maternelle, droite, poussant toujours les autres à être les meilleures versions d’eux-mêmes, pleines d’insécurité, pédagogue, parfois impatiente, légèrement toquée sur le ménage et ô combien magnifique. Dans cette robe devant lui, elle est un diamant et quand son sourire vient se dessiner sur son visage, elle devient la perle la plus rare accessible sur terre. Et alors qu’elle lui annonce devenir sa femme et ne pas vouloir prendre ses jambes à son cou, il voudrait regarder derrière lui pour vérifier que ce n’est pas une caméra cachée, parce qu’il ne comprend pas, où et quand, il est devenu aussi chanceux Maël, comment il a eu le droit à ce bonheur, mais il sait qu’il souhaite simplement en profiter et à jamais faire en sorte qu’il persiste. Alors que leur conversation se transforme en une blague sur ses mouvements du dancefloor, le rire de la belle vient raviver d’autant plus son cœur et lorsqu’elle pose sa main sur son derrière, il ne se dérange pas pour devenir taquin et la regarder avec désir mais n’arrêtant pas pour autant sa bêtise. « Aah oui, que je n’ai jamais vu ?» Il fait oui de la tête, se rapprochant d’elle par la même occasion dans un sourire malicieux et farceur. « Quant aux groupies, qu’elles essayent seulement de t’approcher… je ne suis pas certaine que tu saches ce dont ta future femme est capable pour protéger ce qui lui appartient.» Il rit Maël, et il aime ce côté possessif qu’elle peut avoir en cet instant, sachant très bien qu’elle n’aimerait pas ce type d’agissement, comme lui ne le supporterait pas de toutes manières. Il était à elle, et il se considérait comme tel, certain que lui, ne pourrait gérer ses émotions avec des hommes tournant autour de sa dulcinée. « J’aurais presque envie de voir cela. » Bien entendu qu’il n’ira pas le chercher, qu’il n’ira pas faire en sorte de faire sortir le dragon de ses gongs, mais l’image serait amusante, Alison battant alors toutes les autres dans son imaginaire. Alors qu’il pourrait renchérir, c’est le ventre de la belle qui les ramène à un autre besoin et celui-ci, il peut le lui apporter, avant la réception, ou du moins, il peut essayer. En quelques minutes, il règle le souci du mariage qui les attend et revient à elle pour obtenir un soulagement de la part de la future Madame O’Callaghan et surtout sentir ses doigts entre les siens. Il se sent adolescent le texan et sait que ce sentiment n’est pas prêt de s’envoler avec elle à ses côtés. Il sait qu’il pourra pour toujours être capable d’inventer de nouvelles idées, porté par les folles envies de son épouse. « T’es le meilleur. Je crois que c’est pour ça que je t’épouse aujourd’hui. » Il rit en première réponse. « J’ai intérêt à me souvenir de remplir le frigo en rentrant... » Toujours être en capacité de nourrir son Gremlins devrait être une priorité, pour le bien de son couple mais aussi de sa propre santé mentale… Il en riait, mais savait aussi que cela était loin d’être une réalité. Elle était son moteur et lui faisait en sorte de pourvoir à toutes ses idées, avec le plus grand plaisir du monde. Comme des enfants, ils se dirigent vers le banquet, découvrant une pièce incroyable et merveilleuse, délivrant leur amour au monde. En cet instant pourtant, ils ne sont que tous les deux et gardent précieusement cette bulle incroyable qu’ils sont en capacité de se créer. Il s’amuse et elle vient poser des baisers sur ses lèvres, laissant son esprit s’envoler et son cœur dérailler. Il est heureux Maël, plus que jamais, plus qu’il n’a jamais pu l’être. Il a cette impression plus qu’agréable d’être au bon endroit, au bon moment et avec la bonne personne. Il a l’impression de pouvoir continuer ainsi pour le restant de ses jours et est heureux de voir sa réaction à cette simple action, mais à aussi hâte de pouvoir lui déclarer ses vœux finement préparés devant tous les proches. Rapidement, les petits fours viennent se loger dans la main de la belle, puis dans son ventre, contentant sa faim. Il ne se fait pas prier pour la copier et profiter de ce moment à eux pour manger, sachant qu’ils n’en auront que peu par la suite, accaparés par tous les convives. « C'est délicieux. » Il n'a pas le temps de répondre, bouche pleine, qu’elle est déjà, nue pieds, entrain de virvoleter sous son regard amoureux entre les tables, bouteilles de champagne à la main. Il se met à rire le rouquin, par son insouciance, par son naturel et sa façon d’être, par ce sentiment de légèreté qu’elle lui fait ressentir alors que quelques minutes plus tôt, l’angoisse le prenait pour de multiples raisons. Le rire de la mariée tinte dans la salle et immobile, il se fige face au spectacle qu’elle lui offre. Elle pourrait renverser cette bouteille sur sa robe, elle resterait l’être le plus fantastique au monde. Il se reprend tout de même alors qu’elle se trouve devant lui, joueuse. « J’ai très envie de trinquer une dernière fois avec celui qui, pour les neuf minutes qu’il nous reste, n’est pas encore mon mari. » « Si tu me prends par les sentiments… » Elle lui tend la bouteille et il s’en empare, s’écartant d’elle pour éviter une tâche qui indiquerait leur stratagème à leurs invités et leurs attireraient les foudres de leurs familles. Pour vivre heureux, vivons cachés, non ? Il sert les deux coupes avant de lui tendre la sienne et poser le bouchon ainsi que la bouteille sur la table derrière lui. Se marier à Vegas aurait aussi pu être une solution, comme en cet instant, eux, tout simplement, dans la joie et l’humour, dans la passion et l’instant présent et bien loin de la pression de tous les êtres chers qu’ils aiment. Pourtant, il le souhaitait et devait l’assumer maintenant. Elle avait dit oui pour le mariage qu’il voulait, il se devait de tenir bon et de ne pas l’embarquer dès maintenant dans une fuite afin de pouvoir profiter d’elle égoïstement. « À nous, mon amour. » Il lève à son tour son verre, perdu dans les iris de sa bien-aimée. « A nous. » «  Je t’aime.[/color] » Les verres trinquent et son cœur se renverse, alors que l’hérésie prend son cerveau avant même que ses lèvres ne tentent dans le liquide. « Je t’aime aussi. » Si elle savait à quel point… Amenant son verre à ses lèvres, il laisse l’instant présent prendre le dessus. Profiter des quelques minutes qui leur reste, de ce temps aussi court qu’intense avant le début du reste de leur vie. Ils rient, s’amusent, redeviennent sérieux, intenses et il se promet de faire en sorte que le reste de leurs jours soient similaires et que jamais l’ennui sincère s’insinue entre eux. « Je crois qu’il est l’heure de travailler ta tête de surpris lorsque j’arriverai dans l’allée.» Elan de panique qui envahi son estomac, s’il y a bien une chose à laquelle il n’excelle pas le militaire, jouer la comédie et mentir en fait partie. Elle devient sérieuse et il l’interroge du regard. « Tu ne voudrais pas que Maïween et Lohan te crament dès la première seconde. » Elle marque un point, comme toujours. Il fait donc oui de la tête et fait mine de s’échauffer comme si la prochaine étape était un sport de haut niveau. Tournoiement du cou, étirement des épaules, il fait durer le suspense. « Aller… fais-voir. » Très sérieux dans son interprétation, il se tourne pour lui faire dos avant de se retourner et tenter de paraitre surpris, main sur le cœur et yeux grands ouverts. Il sait qu’elle ne le lâchera pas, il sait aussi que tout cela ne sert à rien parce qu’au moment où elle passera les portes, ce n’est pas pour sa robe qu’il changera de tête. Mais bien parce que la femme de sa vie s’avancera vers lui afin d’unir à jamais sa vie à la sienne. Toutefois, il se prend au jeu, et continue, se retournant de nouveau à plusieurs reprises mais changeant totalement ses réactions. Main sur les joues épaté par la beauté de sa femme en devenir, main sur le front prêt à s’évanouir par ce physique incroyable, main sur le menton dans une moue de doute puis une légère grimace et il éclate de rire, puis se retournant, levant les épaules et partant en arrière en courant avant d’exploser de rire pour finalement revenir à elle, l’attirant à lui en venant attraper sa taille d’une main pendant que l’autre vient se glisser dans son cou marquant l’arrête de sa mâchoire parfaite. « On doit véritablement être à l’heure à ce mariage ? Personne ne nous en voudra, non ? » Seulement trois minutes les séparent de la réception et s’il souhaite y aller, il voudrait que cet instant ne s’arrête jamais. Venant s’emparer de ses lèvres, son propre souffle se coupe dans le baiser qu’il voudrait lui donner en la voyant arriver à lui devant l’autel. Ses lèvres venant doucement déposer des baisers sur la joue de la Conley, puis tendrement dans son cou, il sait qu’il tente le diable le O’Callaghan, il sait aussi qu’elle ne le laissera pas s’en tirer aussi facilement. Courbant légèrement leur corps, il laisse ses doigts venir délicatement sur le décolleté plongeant de sa belle. « Cette réaction serait acceptée par les jurés ? » Il sourit avant de la relever, volant un dernier baiser. Il la fait tournoyer légèrement avant de reprendre son sérieux à regret. « Je t’escorte à ta chambre pour que personne ne te voit ? » Prêt à sortir toutes les armes secrètes d’un SEAL extrêmement formé juste pour que leurs familles ne leur tombe pas dessus et que dans deux minutes, personne ne s’aperçoit de l’absence de la mariée, ce qui pourrait faire beaucoup de grabuge inutile dans cette journée. Elle est bien entendu, totalement capable de faire le chemin par elle-même, même sans se faire voir, mais cela voudrait dire, l’abandonner dès maintenant et la retrouver qu’à l’autel et il ne sait pas s’il est prêt à cela… Posant ses doigts comme un flingue, il la regarde amusé, sourcils levés et interrogateurs. « Prête ? » A y aller mais aussi et surtout à devenir Madame O’Callaghan, prête à vivre cette vie à deux et peut-être plus par la suite, prête à partager ses rêves, ses pensées et son avenir avec lui ? Prête à ce que chaque jour il tente de la rendre la plus heureuse possible, prête à devoir supporter ses humeurs, ses colères, son mal-être, sa famille, mais aussi ses joies, ses peines et tout ce qui fait de lui l’homme transit à ses côtés…



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