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 Nobody said it was easy + Aliël


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Maël O'Callaghan
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Maël O'Callaghan
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pseudo : minitou
id card : sam heughan + (S.U.L.L.Y)
multinicks : gabriel (n.buzolic) + joana (a.arjona) + jack (p.brosnan) + eileen (j.stroup)
faceclaim : Nobody said it was easy + Aliël  36be5d47c6eaf4a115a062d7d7d7ba7c0b77729b
age : 43 ans (14.3.80)
civil status : ( married, father of almost three) - il l'a su en la voyant la toute première fois Maël. Il a su que cette femme, ne le laisserait jamais indifférent. Si les épreuves les ont marqué, c'est plus forts qu'ils sont revenus. Main dans la main et le regard dans la même direction, plus rien ne saurait les abattre, parce qu'ils ne font plus qu'un envers et contre tout. Ils sont unis pour la vie, une famille, une union, marqué au fer sur des alliances depuis le seize mai deux mille vingt et un, un an après l'union prévue. Mariage discret, à deux, intime et sincère, comme leur relation. Il n'a jamais été aussi heureux, parce qu'il sait que pour toujours, elle sera à ses côtés. Ils souhaitent maintenant adopter le petit garçon qui vit dans leur foyer depuis septembre 2021 et régulièrement, il garde ses jumelles, en co-parentage avec Evaline.
past time : ( entrepreneur and military trainer) ancien militaire - Dirigeant d'une boite de BTP, spécialisée dans la rénovation des maisons SF, il travaille avec son frère malgré les hauts et les bas que cela amène pour l'entreprise. Le tremblement de terre n'a eu qu'un effet assez positif sur l'entreprise qui croit doucement avec le temps. 2023, rappelé par l'armée, il retourne sur le terrain mais pour former cette fois ci, tout en essayant de ne pas risquer sa vie et laissant l'entreprise aux mains soigneuses d'Evie.
address : (1273) north beach
maël
id card : KJ APA + (imamysticalwitch)
faceclaim : Nobody said it was easy + Aliël  9fec0063a4fb04ff70d720c32e91c8d72bdb601f
age : 28 ans (14.3.80)
civil status : récemment célibataire, il ne pouvait plus lui faire tant de mal. Il ne pouvait plus tenir entre les allers et retours, les risques et l'inconnus. Il lui a dit au revoir à Evaline, la brisant et se détruisant le coeur à lui-même au passage, mais c'est pour son bien à elle, non ?
past time : ((SEAL)) Ex-Etudiant en art et oenologie, il a signé pour rejoindre l'armée. Aujourd'hui, suite aux différentes évolutions, il intègre une unité des SEAL, bien déterminé à protéger son pays, quoi qu'il en coûte...
address : (124) mission district
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() Nobody said it was easy + Aliël Mar 17 Jan - 22:10

( nobody said it was easy )
« Tell me your secrets and ask me your questions. Oh, let's go back to the start, running in circles, coming up tails, heads on a science apart. Nobody said it was easy. It's such a shame for us to part. Nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard. Oh, take me back to the start.. » ((song)) september 2019, outside @alison o'callaghan


TRIGGER WARNING : tromperie, enfant perdu, infertilité, dispute de couple ...
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

Jamais Maël n’avait fui le conflit. Plutôt le contraire. Toujours à se battre avec son frère et sa sœur pour leur avenir, soi-disant ou pour ce qu’il pensait juste. Il a foncé la tête la première à l’armée et durant tout le temps qu’il y a fait. Il a même passé sa vie à se battre contre un père violent et arrogant, renforçant cet esprit malin à toujours vouloir avoir le vrai du faux, quoi que cela en coûte. Seulement, certaines vérités ne sont pas bonnes à prendre. Il le sait, il l’a vécu plus d’une fois. Certaines vérités valent le coup d’être évitées mais il ne supporte plus de ne pas les connaitre. Quand la personne en qui il a le plus confiance devient distante, il se doit de connaître la raison. Alison n’est plus la même depuis quelques temps, il s’inquiète et la situation le ronge.

Un week-end. Deux jours et deux nuits rien qu’à eux. Un moment que personne ne peut leur voler. Ce fût son idée à elle et l’ex-militaire ne s’était pas fait prier pour le mettre en œuvre. Dans ce chalet paradisiaque où il avait passé tant de temps adolescent. Le premier qu’il avait refait de A à Z sans l’appui de son paternel et avec l’aide du vieux propriétaire. Il avait imaginé la demander en mariage plus d’une fois. Mais comme les dizaines d’autres fois, cela avait échoué. Cette fois-ci, il était disponible et ils pouvaient finalement profiter de ce coin de paradis pour eux. Le silence est présent entre les murs en bois du salon alors qu’à l’extérieur les trombes d’eau ne cessent pas. Allongés sur un tas de couvertures mises sur le sol, Maël sent parfaitement son cœur s’emballer. Alors qu’il embrasse l’épaule nue de sa bien-aimée, il hésite. C’est une chose de courir au conflit pour tout et n’importe quoi, s’en est une autre, de tenter d’enfoncer des portes que l’on ne veut pas réellement ouvrir… Il ôte les cheveux du visage d’Alison, souriant tendrement en la regardant. Elle a le regard ailleurs, perdu dans les cascades d’eau offertes par mère nature. Ses doigts effleurent le flanc de la soignante, ses sourcils se fronçant en même temps. « Ali… » Il tente de capter son attention mais n’attends pas, de peur de se dégonfler par la suite. Elle est véritablement la seule personne à pouvoir le faire se sentir de cette manière… « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Cela ne sert à rien de lui demander si ça va ou non. Elle lui répondrait par un positif qui ne lui convient plus. Depuis trop de jours, elle n’est plus réellement présente, voir plus présente du tout. Il a passé son été à l’attendre, à se demander ce qu’elle faisait et avec qui elle était réellement. Elle lui avait confié avoir quelque chose sur le cœur, mais ne pas être prête à en parler. Seulement, il n’était plus certains que tout cela venait d’une seule et unique chose. Les retards non annoncés, le mariage qui reste au point mort et qu’elle évite à tout prix, ou cette mystérieuse inquiétude qu’il ne supporte plus. Il lui offre tout, son âme, son être, ce qu’elle souhaite, mais il a juste besoin de savoir si tout va encore bien entre eux et s’il peut faire quoi que ce soit pour elle. Il faut avouer, qu’il aimerait également que le mariage avance, mais ce n’est qu’un détail, non ? « Tu peux tout me dire, tu le sais ? » Il tente de se faire doux, de ne pas lancer l’huile sur le feu, mais elle doit réellement tout lui dire, il ne supporte plus ce silence qui les tue à petit feu…




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Alison O'Callaghan
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age : 40 années qui se sont échappées, le sentiment de vouloir tout mettre sur pause et respirer, le temps d'un instant.
civil status : Un cœur pour toujours et à jamais dédié à son Maël, et la date du seize mai deux-mille-vingt-et-un gravée à l'intérieur de leurs alliances. Seize, à l'instar de l'âge qu'elle avait lorsqu'elle a croisé le regard de ce garçon qui retiendrait un battement du myocarde dans sa poitrine à chaque instant, et tout autant d'étincelles qui perleront ses prunelles jusqu'à la fin des temps.
past time : Kinésithérapeute – spécialisée dans la rééducation de blessures et traumatismes de guerres
address : #1273, north beach – elle l'a retrouvée, celle maison qu'elle a rêvée, aucune autre où elle ne se soit jamais à ce point sentie chez elle.
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age : 25 ans, jeune fille qui se cherche sans se trouver et s'abandonne à l'insouciance de l'âge
civil status : Mariée à Caelan, ils filent le parfait bonheur.
past time : Diplômée en biophysique, elle s'est redirigée vers un cursus de kinésithérapie.
address : #131, mission district
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() Re: Nobody said it was easy + Aliël Mer 18 Jan - 11:45

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« Tell me your secrets and ask me your questions. Oh, let's go back to the start, running in circles, coming up tails, heads on a science apart. Nobody said it was easy. It's such a shame for us to part. Nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard. Oh, take me back to the start.. » ((song)) september 2019, outside @maël o'callaghan


TRIGGER WARNING : tromperie, enfant perdu, infertilité, dispute de couple ...
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

C’est un mal dont beaucoup de femmes souffrent mais qui est très peu souvent révélé. Comme un secret qui doit absolument être tû, une part d’elles-mêmes à enfuir coûte que coûte. Et c’est plus fort qu’elles. Un mélange entre la part de génétique animale et la pression sociale exercée sur elles. Comme si en étant une femme de trente ans n’ayant pas d'enfant, elles avaient forcément un problème. Entre les mères et les copines, il n’y en a pas une pour rattraper l’autre. Comme une course effrénée à la conception. Chaque parole, chaque geste, chaque allusion transperce de plus en plus le coeur de celles qui ne veulent pas, essayent ou ne peuvent pas, tout en retenant en elles les cris enfuis. Alison traverse l'une de ces périodes, l'une de celles où des questions fondamentales de la vie vous tombent dessus sans avoir crié gare. Vous en faites des insomnies, retournez les sujets dans tous les sens, essayez d'en exprimer une petite partie à certains, cherchez des indices, de l’aide, des réponses. Mais aucune ne convient ou ne correspond. Alors la réminiscence se fait de plus en plus présente et vous ronge les os jusqu’à la moelle. Emportée dans le sillon de ces réflexions, Alison doit bien s’avouer qu’elle n’en peut plus. Mariage –re-mariage– à venir, famille impossible à concevoir, sens de sa relation, franchir la ligne du professionnel vers le privé avec un patient, la liste de ses mensonges qui s’accumulent. La kinésithérapeute avait bien besoin d’un break et l’idée de ce week-end en compagnie de Maël était tombée à pic. Ses yeux se sont d'ailleurs écarquillés de par la beauté des lieux et elle avait senti un peu de légèreté en elle en découvrant la maison au bord du lac. Complètement en bois, rénovée tout en préservant le charme de l’ancien. Un havre de paix préservé par son fiancé. Sa première fierté, et il y a de quoi. Allongée sur le sol, dans les bras de Maël, la jeune femme profite de l'un de ces rares instants où elle peut souffler. Oui, elle le peut, parce que ses pensées ont cessé de l'assaillir, ne serais-ce que quelques secondes durant. Les bourrasques extérieures qui les ont obligés à passer une partie de la journée à l’intérieur sont presque mélodieuses à ses oreilles et son regard se perd bien vite sur la pluie qui ruisselles sur des vitres. Elles lui semblent trop fragiles. « Ali… »  la voix chaude mais tremblante de son fiancé la ramène à lui, et le sourire qui s’est immiscé sur ses lèvres s’efface avec les mots qui suivent. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Une inquiétude profonde dans les paroles de son cher et tendre, de simples mots qui vont la toucher au plus profond d'elle-même pour attraper son âme, la secouer et la ramener à la réalité. En un instant, elle est au bord des larmes, Allie, et se redresse en espérant que la gravité fera en sorte de les ravaler au lieu de les déverser en cascade. Qu’espérait-elle ? Que son humeur passe inaperçue au seul être sur terre qui la connait mieux que personne ? Que cette conversation ne viendrait jamais et qu’il la laisserait souffrir en silence ? Un état de doutes et de torpeur avoué à demi-mots il y a quelques semaines d’ici, mais des maux qui sont tus depuis trop longtemps. Elle ne s'était pas rendue compte de la gravité de la situation, du point auquel elle était arrivée, de la faille qui s’ouvre sous ses pieds, de la falaise qu'elle est prête à dégringoler. « Tu peux tout me dire, tu le sais ? » Mais lui, il peut lire en elle, et il peut intervenir juste avant le moment critique. Que peut-elle bien lui répondre à ces questions ? Qu'elle déprime depuis des semaines ? Des mois peut-être ? Qu'elle remet tout en question alors que tout va bien ? Parce qu'il est bien là le problème. Tout va bien. De quoi a-t-elle le droit de se plaindre ? Quelles questions a-t-elle le droit de se poser alors que la vie lui sourit ? Qu’a-t-elle fait pour mériter l’avalanche de sujets qui se sont pris d'elle et l’ont fait prisonnière ? Elle s’autorise à poser le regard sur celui qu'elle aime, mais l'inquiétude qu'elle lit dans ses yeux la transperce littéralement. Ses yeux se posent sur la flamme d'une bougie qui brûle sur la table basse, y puisant une énergie invisible afin d’arracher ces quelques mots d’un refuge intérieur qu’elle s’est construit. « Est-ce que je te suffis ? » ose-t-elle demander tout en baissant le menton, honteuse de s'exprimer à ce sujet, honteuse de se permettre d'en douter. Elle le sait : oui, elle lui suffit. Elle lui suffit plus que personne ne lui suffira jamais sur cette terre, et il l'aime d'un amour incommensurable. « Je veux dire, est-ce que ça pourra n’être que toi et moi jusqu'à la fin de nos jours ? » Bien vite, elle précise sa pensée pour ne pas laisser place aux doutes quant à la direction de ses angoisses. Elle plonge aussi vite dans l'azur de son regard, essayant de se raccrocher à quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. Le mal être emprisonné dans sa cage thoracique cogne contre ses côtes, la priant d’être plus sincère que ça. Une vérité qu’elle ne peut plus retenir et qui se libère d’elle-même. « Parce que j’ai l’impression que de mon côté, je ne saurai pas m'en contenter… » Elle le trahit. Lui et l’avenir qu'ils s’étaient promis. Les fondations de leur relation. Tout s'écroule désormais sous leurs pieds. Et c'est parce qu'elle en est consciente qu’elle ne peut retenir la déferlante de larmes.



_________________
le mur des fiertés:


Dernière édition par Alison O'Callaghan le Dim 16 Avr - 9:17, édité 1 fois
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() Re: Nobody said it was easy + Aliël Mer 18 Jan - 20:23

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Fragile au milieu de ses bras, il tient contre lui le plus précieux des cadeaux qu’il ait pu obtenir de sa vie. Son souffle régulier s’efface contre la peau de la jeune femme et sa peau brûlante réchauffe l’environ devenu frais au rythme des bourrasques extérieures. Son cœur bat dans une danse régulière dont il a pris l’habitude en présence de la brune. Régulière mais si particulière que seule la demoiselle est capable d’engendrer en lui. Son regard posé sur la femme de sa vie l’apaise. Elle est la vision qui le ramène à la réalité à chaque réveil brulant, elle est la douceur qui lui rappelle que le monde n’est pas parti en fumée, elle est celle qui lui donne le courage de continuer, celle qui sans le savoir, lui a donné une raison quand toutes semblaient évanouies. La voir douter sans savoir de quoi depuis des semaines, lui donne un doux sentiment de panique qu’il n’apprécie que vaguement. Alison est ce qu’il a de plus cher à ses yeux et il ferait tout pour comprendre, pour l’aider… Le sourire de sa belle s’évanouit à la requête de son fiancé et Maël ne redoute qu’un peu plus cette discussion qu’il amène sur le tapis. Alors qu’il la questionne innocemment, son cœur s’emballe à la vue des larmes aux bords de ses cils. L’ex-militaire se redresse, la panique pouvant presque se lire sur son visage. Il fronce les sourcils mais ne bouge pas, comme si le moindre de ses gestes pouvait engendrer l’avalanche menaçante qu’elle tente parfaitement d’éviter. Il voudrait la prendre dans ses bras, lui promettre que tout irait bien et qu’elle n’a pas besoin de se confier si elle ne le souhaite pas. Seulement, il sait que ce n’est plus assez. Elle ne le souhaite peut-être pas, mais elle en a besoin, ils en ont besoin. Les secrets ne peuvent rester intactes dans ce genre de relation et les démons qui la rongent actuellement doivent être évacuer, d’une manière ou d’une autre. Alors qu’elle ancre son regard dans le sien, il s’y perd un instant avant de l’encourager d’un simple sourire. Il est là, il ne part pas et sera toujours là pour elle. Ses iris ébènes dévient et alors qu’il s’attendait à absolument tout, les paroles de la soignante le frappent. « Est-ce que je te suffis ? » En plein cœur. Un tir bien placé et un doute qu’il a dû mal à comprendre. Est-ce qu’elle lui suffit ? La question ne peut-être sérieuse. Se relevant un peu mieux, il pose sa main sur le bras de sa fiancée. Ses lèvres s’entre-ouvrent, se referment, dans une danse qu’il ne connait pas. L’hésitation. Qu’attend-elle comme réponse ? Il secoue pourtant la tête de haut en bas. Comment peut-elle en douter ? Il est à elle pour toujours, ne se pose même pas la question depuis quatre ans. Depuis ce soir, quatre ans plus tôt où elle a recroisé sa route. « Oui. » Sa voix est rauque et perdue. « Je veux dire, est-ce que ça pourra n’être que toi et moi jusqu'à la fin de nos jours ? » Cette fois-ci, ses sourcils se lèvent et il voit doucement où elle souhaite en venir. En tout cas, il le pense et il est d’autant plus perdu. Elle et lui jusqu’à la fin des jours, n’est-ce pas le deal ? Le but des vœux qu’ils souhaitent échanger dans moins d’un an ? Jamais Maël n’avait caché cette partie de lui, jamais il ne lui avait fait croire que cette famille qu’ils formeraient pourrait s’agrandir. Elle parle de ça ou elle choisit réellement mal son endroit pour lui annoncer qu’elle ne se voit plus vieillir à ses côtés. « Parce que j’ai l’impression que de mon côté, je ne saurai pas m'en contenter… » Il a dû mal à avaler Maël. Dû mal à réfléchir, à comprendre. Son cœur bat bien trop vite pour qu’il puisse suivre. Le texan a l’impression que le sol se dérobe sous lui et que son monde s’écroule. Elle ne saurait se contenter de quoi ? Il ne lui suffit plus ? Où souhaite-elle aller avec cette révélation ? Sa respiration se fait difficile et il se recule, le visage bien moins encourageant que quelques secondes plus tôt. Elle est là, face à lui. Elle lui annonce qu’elle n’arrive pas à se contenter de lui et il est celui qui l’a encouragé à dévoiler ce doute. Il se relève, cette fois-ci pour de bon, afin de s’assoir sur le canapé. Il a besoin de quelque chose pour le maintenir, pour le laisser réfléchir. De l’air et de l’espace. Loin d’elle qui a le pouvoir de le déconcentrer par sa simple présence. Il reste silencieux. Les secondes défilent et ses pensées à la même vitesse. Les mains sur le visage, il les ramène l’une contre l’autre contre son menton alors qu’au bout d’un certain temps, son regard se pose finalement sur la femme qui détient son cœur. « Oui. Oui, je saurais me « contenter » de toi et moi jusqu’à la fin de nos jours. Ce n’est pas le but ? » Il pointe la main de la jeune femme, celle portant l’anneau qu’il lui a offert quelques mois auparavant. Ses mains tremblent et il voit trouble, pourquoi réagit-il aussi brutalement ? Il l’ignore. Peut-être est-ce dû au fait qu’il ne voit pas d’où vient se doute et ne sait pas comment réagir convenablement à cette demande. « Je suis désolé, je ne comprends pas... » Sa voix se brise, il doit comprendre, et ne peut pas partir au quart de tour, il doit au moins le bénéfice du doute. Il le lui a dit, elle peut tout lui dire. Il ne peut revenir aussi facilement sur cette parole. Tendant les mains vers sa belle, il l’invite à le rejoindre, ou tout de moins à établir un contact dont il a plus que besoin à cet instant. Une fois à ses côtés, il tente d'effacer les perles d'eau dévalant en cascade les joues porcelaines de cet être tant aimée. Calme, autant qu’il le peut, il tente de contrôler sa voix pour suivre une véritable conversation sans déverser dans un drame immédiat. « Je ne te suffis plus ? » Sa question est sincère et sur le ton le plus doux qu'il puisse avoir. Il la regarde. De ce regard intense dont il est maître, perçant les défenses de son destinataire. Ce regard qu’elle a pourtant si souvent bravé. « Tu… Je veux dire... » Il se racle la gorge, il n’aime aucune des deux voix qu’il imagine à cet instant. « Tu voudrais un autre à ma place ou tu voudrais… » Un enfant ? A nouveau, ses muscles se contractent et son corps entier est pris d’un tremblement. Comment se fait-il qu’il y a une heure, ils vivaient la vie dont il a toujours rêvé pour se retrouver face à ces deux options : elle veut un autre que lui ou elle souhaite un enfant. Leçon numéro une : comment passer du paradis à l’enfer en moins d’une question…




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() Re: Nobody said it was easy + Aliël Dim 16 Avr - 10:19

( nobody said it was easy )
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Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

Le chalet et le lac sont la représentation parfaite d’un havre de paix à l’image de la Conley. Le lieux est magnifique et lui correspond totalement. Il n’y a pas à dire, ce O’Callaghan ma connait par cœur et il n’y a pas plus dévoué que cet homme pour démontrer son amour et sa présence. Évidemment qu’il a senti les doutes et les troubles qui bouleversent Alison depuis des semaines. Évidemment qu’il ferait tout pour remédier à cette humeur maussade en la positionnant au centre de ses préoccupations. Maël a toujours été doué pour lire en elle et remédier à ses tourments avant même qu’ils n’aient le temps de s’installer et de répandre de la noirceur en elle. Cette fois pourtant, c’est différent. Allie retient en elle ce qui la ronge parce qu’elle sait que ce sujet ne peut être abordé avec son futur époux. Remettre en question les fondements mêmes de leur relation, elle ne se le serait jamais imaginé. C’est complètement fou, parce que ce sont ces raisons-là qui l’ont poussée à retomber amoureuse de cet homme. C’est grâce à cet accord tacite que les barrières sont tombées et qu’elle a tout donné d’elle à ce premier amour retrouvé. Libérée d’attentes qu’il pourrait avoir de sa part, ayant le droit de n’être qu’elle et de construire cet avenir ensemble, rien qu’eux deux. Savoir qu’il ne voulait pas d’enfant et qu’elle ne pouvait pas le décevoir sur ce point l’avait toujours réconfortée. C’est parce qu’elle sent qu’elle n’est plus capable de se raccrocher à cette promesse que les larmes sont prêtes à déborder. Elle n’est plus cette femme ferme et décidée qui s’était présentée à lui, certaine de mettre un terme à ses avances en déclarant ne pas être capable de concevoir d’enfant. C’est tout l’inverse qui l’assaille. Elle le trahit en tous points et c’est certainement cela qu’elle ne se permet pas. Lorsqu’il l’invite cependant à dévoiler ce qui la ronge, Alison aurait très bien pu se cacher derrière des futilités à propos de leur mariage. Dire qu’il n’est pas facile de se plonger dans les préparatifs du mariage parce que ce n’est pas une première pour elle, parce qu’elle n’a pas envie de faire aussi grand que lorsqu’elle avait vingt-six ans, parce qu’elle se demande si son père sera capable de prendre l’avion. Les excuses sont nombreuses et elle pourrait en inventer encore beaucoup pour se sortir de là. Mais le regard qu’elle trouve dans les iris de Maël ne peuvent que la pousser à dire la vérité. Une vérité laide et tellement injuste. Mais une vérité qui explique que si elle ne s’investit pas dans les préparatifs du mariage, c’est parce qu’elle a d’abord besoin de savoir où ils vont ensemble concernant leurs projets futurs. Qu’entreprendront-ils au-delà de leur mariage ? Alors la question transperce ses lèvres. Lui suffira-t-elle jusqu’à la fin des temps ? « Oui. » La réponse instantanée et si pure est soufflée comme une évidence. Elle souhaiterait se terrer plus bas encore, mais elle se doit de préciser. Ce n’est pas réellement cette question-là qu’elle se pose. Pourtant elle ne peut la formuler correctement. Le visage du soldat se ferme à mesure que les secondes s’écoulent. Il s’éloigne, mettant une distance physique entre eux. Alison ramène un plaid autour de sa peau nue tout en lui laissant le temps de réfléchir à la question qu’il semble enfin comprendre. Il ne fait pas fausse route, mais l’admettra-t-il ? Car, oui, Alison vient d’admettre qu’ils ne sont plus sur la même longueur d’ondes. « Oui. Oui, je saurais me « contenter » de toi et moi jusqu’à la fin de nos jours. Ce n’est pas le but ? » Allie baisse le regard à l’instar d’une petite fille honteuse. Oui, c’était le but. Elle suit son regard et son doigt qui pointe en direction de sa bague de fiançailles. Les lèvres de la brune s’entrouvrent pour protester à cette attaque mais il a raison. C’est tout ce qu’ils se sont jamais promis. « Je suis désolé, je ne comprends pas... » Maël se radoucit quelque peu alors que l’incompréhension prend de plus en plus de place dans son esprit. Il invite la jeune femme à le rejoindre sur le canapé. « Je ne te suffis plus ? » répète-t-il. Les sourcils de la Conly se tordent, car cette phrase est à moitié vraie. Elle le veut lui, et rien que lui, à ses côtés jusqu’à la fin de ses jours. Elle ne placerait son cœur dans aucunes autres mains et n’accorderait une telle confiance à aucun autre. Mais… à ses yeux, aujourd’hui, il ne peut plus s’agir que d’eux deux. « Tu… Je veux dire... Tu voudrais un autre à ma place ou tu voudrais… » La future mariée secoue la tête à la négative afin qu’il ne se perde pas sur un chemin qu’elle n’a aucune intention d’aborder. Elle ne veut pas de quelqu’un pour le remplacer. Elle veut d’un être en plus. C’est cruel, ce qui se passe en elle. Quelque chose de viscéral qui ne peut pourtant être assouvi. Avec Léo, c’était bien différent, ça ressemblait à une envie, un projet commun. Cette fois-ci, c’est un besoin. « Je veux parler d’un enfant. » avoue-t-elle dans un souffle qui ne la délivre pas pour autant. Tous les muscles de la fille du Sud se contractent. Seul son regard peut encore suivre les réactions du rouquin. La trahison est grande et elle n’oserait imaginer cette conversation dans l’autre sens. Une situation dans laquelle il manifesterait son souhait de concevoir un enfant qui est de lui alors qu’elle est incapable de lui offrir cette possibilité. Cependant, elle a toujours su que Maël ne lui poserait jamais cette question. Elle n’a aucune idée de ce qui se cache derrière les raisons pour lesquelles le Texan ne désire pas fonder sa propre famille, mais elle est certaine que c’est tellement ancré en lui, qu’il ne fera jamais de retour en arrière sur cette décision. Rassemblant tout le courage qu’il lui reste, Alison ose aborder le sujet, du bout des lèvres. « Je sais ce qu’on s’est dit. Je sais que ce sont les fondement mêmes de notre relation et je suis profondément désolée de remettre cela en question. Mais tu ne m’as jamais dit pourquoi, Maël. Pourquoi est-ce que tu ne veux pas d’enfants ? Pourquoi est-ce que tu ne veux pas fonder ta propre famille ? » L’estomac de la Conley se resserre dans sa poitrine et est certainement prêt à l’envoyer remettre ses tripes dans quelques minutes. Mais elle tient bon car elle est consciente qu’ils ne peuvent avancer vers ce mariage sans avoir mis ce sujet sur la table.  « Est-ce un non catégorique ? » ose-t-elle malgré que l’homme se décompose sous ses yeux. Elle tente d’aller vers lui en posant une main sur la sienne, elle qui a quitté son bras quelques instants plus tôt. « Crois-moi, je n’avais pas planifié ce retournement de situation. Mais c’est ce dont j’ai envie. Pour nous, avec toi. » déclare-t-elle. Si elle n’avait pas eu ce sentiment de le trahir, c’est un souhait qu’elle aurait évoqué bien plus tôt et une possibilité qu’ils auraient pu entrevoir ensemble. Elle ne lui en voudrait pas de la croire actuellement égoïste et de faire semblant de faire croire que c’est d’une chose dont elle a envie pour eux. Pourtant, elle ne voudrait d’une telle aventure auprès d’aucun autre.





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civil status : ( married, father of almost three) - il l'a su en la voyant la toute première fois Maël. Il a su que cette femme, ne le laisserait jamais indifférent. Si les épreuves les ont marqué, c'est plus forts qu'ils sont revenus. Main dans la main et le regard dans la même direction, plus rien ne saurait les abattre, parce qu'ils ne font plus qu'un envers et contre tout. Ils sont unis pour la vie, une famille, une union, marqué au fer sur des alliances depuis le seize mai deux mille vingt et un, un an après l'union prévue. Mariage discret, à deux, intime et sincère, comme leur relation. Il n'a jamais été aussi heureux, parce qu'il sait que pour toujours, elle sera à ses côtés. Ils souhaitent maintenant adopter le petit garçon qui vit dans leur foyer depuis septembre 2021 et régulièrement, il garde ses jumelles, en co-parentage avec Evaline.
past time : ( entrepreneur and military trainer) ancien militaire - Dirigeant d'une boite de BTP, spécialisée dans la rénovation des maisons SF, il travaille avec son frère malgré les hauts et les bas que cela amène pour l'entreprise. Le tremblement de terre n'a eu qu'un effet assez positif sur l'entreprise qui croit doucement avec le temps. 2023, rappelé par l'armée, il retourne sur le terrain mais pour former cette fois ci, tout en essayant de ne pas risquer sa vie et laissant l'entreprise aux mains soigneuses d'Evie.
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() Re: Nobody said it was easy + Aliël Dim 7 Jan - 15:48

( nobody said it was easy )
« Tell me your secrets and ask me your questions. Oh, let's go back to the start, running in circles, coming up tails, heads on a science apart. Nobody said it was easy. It's such a shame for us to part. Nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard. Oh, take me back to the start.. » ((song)) september 2019, outside @alison o'callaghan


TRIGGER WARNING : tromperie, enfant perdu, infertilité, dispute de couple ...
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

L’air frais est devenu glacial. L’atmosphère pèse et en quelques secondes, il se retrouve dans un arc polaire, le brouillard venant gifler son corps par les bourrasques. Dehors, il aurait probablement moins froid, moins mal Maël. Dehors, il n’aurait que le temps à gérer et non ses entrailles qui se nouent alors qu'il comprend où souhaite en venir sa fiancée. « Je veux parler d’un enfant. » Elle le nomme enfin et il a le cœur qui remonte, il a l’impression d’avoir la fièvre et il vacille même assis. La gorge sèche, le monde tourne sans lui. Les lèvres de sa belle bougent et il n’est pas sur de comprendre tous les mots. Les fondements de ce qu’ils sont puis le questionnement. Pourquoi ? Pourquoi il ne veut pas d’un enfant, pourquoi il refuse cette responsabilité. Et pourquoi en vouloir ? Sous ses yeux, sa bien-aimée disparait pour laisser place aux souvenirs. Erin pleurant dans ses bras à la mort de leur grand-père, fragile et absolument pas prête pour le monde d’aujourd’hui, pour un monde où elle ne pourrait être sa princesse pour l’éternité et lui encore moins prêt à la laisser le vivre, à la laisser être et braver les dangers dans un monde de brut. Il entend à nouveau le cri de sa sœur l’appelant au secours pour qu’il tombe sur le corps inanimé et ensanglanté de son frère qui venait d’essayer de s’ôter la vie. Il se rappelle sa douleur à lui lorsque les hommes étaient venus lui annoncer la mort de leur mère. Pourquoi vouloir mettre au monde un enfant si on est incapable de le protéger ? Il a été incapable d’élever correctement son frère et sa sœur, qu’est-ce qui changerait aujourd’hui ? Puis, ses souvenirs se morphes dans les horreurs du quotidien, les tornades, incendies, inondations, les guerres qu’il a bien trop connues. Dans quel monde les enfants d’aujourd’hui vivront demain ? Pourquoi enfanter si ce n’est pour détruire une vie par la suite et la rendre que malheureuse ? Puis brûlant, ses souvenirs s’envolent vers d’autres possibles. Bien entendu qu’il est possible d’être parent sans mettre au monde un enfant, et fût un temps, il aurait pu accepter, fût un temps, il l’avait même pensé, avait tout fait pour le devenir… Sans même se rappeler du lieu sécurisant où il se trouve, ce sont les flammes qui ont tué son fils qui reviennent à son esprit, c’est le son de la détonation, la vibration de la terre et la douleur. Cette douleur plus intense que tous les maux physiques que l’on peut ressentir. Son regard se voile un peu plus et les mots de la femme dans la pièce le rappelle doucement au présent. « Est-ce un non catégorique ? » La mâchoire du militaire se crispe et il retient tout son corps de réagir. Elle s’approche et il s’éloigne le rouquin, retirant sa main de celle pourtant si rassurante et attirante de la Conley. Il a la bile aux lèvres, il n’arrive pas à faire le tri dans ses pensées mais il sent son sang bouillir dangereusement dans la moindre parcelle de son corps. Il sait Maël, il ne se connait que trop bien. Il sait que c’est pour ce genre de moment qu’il avait voulu rejoindre l’armée, il sait que c’est pour trouver le cadre, le moyen de se calmer, de trouver une échappatoire et une volonté assez forte pour ne pas exploser. Quinze ans plus tôt, la pièce aurait été renversée dès ce moment, mais il tente, il se contient et tente de se rappeler. Se rappeler que face à lui se tient la femme qu’il aime plus que tout. Se tient celle avec qui il souhaite construire toute sa vie. Alors pourquoi ? Pourquoi revient-elle sur un accord tacite passé à leurs retrouvailles ? Les enfants ne devaient pas faire partie de leurs vies, pas dans leur famille. Il savait que cela fût un projet dans la précédente relation de la fille du sud, mais elle ne pouvait plus l’atteindre. Il avait vainement cru qu’elle serait toujours d’accord avec ce coup du sort. « Crois-moi, je n’avais pas planifié ce retournement de situation. Mais c’est ce dont j’ai envie. Pour nous, avec toi.» Plus rien ne répond en lui, plus rien n'a de sens. Comment peut-elle imaginer cela ? Comment le voir père lui qui a tant de fois échouer ? Comment construire un avenir de cette manière avec lui qui repousse cette possibilité depuis tant de temps et surtout depuis quatre ans. Le visage de Malik s’affiche juste devant lui. Dans un premier souriant puis comme endormi, le sang coulant de son nez. Il retient ses larmes, mais ne peut même plus comprendre son propre esprit le O’Callaghan. Devait-il vraiment faire une croix sur son enfant pour vivre avec elle ? Un frisson, une vague de chaleur. « C’est un non. » Il ne s’entend que de loin, mais il sait son ton que trop sec, il sait qu’il ne devrait pas réagir de la sorte mais ne peut le maitriser. Il se lève, presque inconscient de ses gestes et de ses paroles, comme ailleurs que dans son propre corps. « Je veux fonder ma famille, mais toi et moi. Je… Pourquoi est-ce que tu en veux toi ? » Se fermant totalement, incapable de répondre aux questions d’Allie, il repousse, il refuse, bloque toutes les possibilités d’une conversation apaisée. Elle lui avait dit non. Elle lui avait dit ne pas pouvoir en faire, donc être en phase avec lui. Pourquoi changer ? Pourquoi changer d’envie alors qu’il n’est pas de la partie, pourquoi créer un rêve qu’il ne peut réaliser ? « Je n’en ai pas envie Allie, je n’en veux pas, je ne peux pas en avoir, c’est tout. Tu remettras notre avenir en question pour ça ? » Il brûle de douleur pour cette question, mais il se doit de la poser, il souhaite la réponse. S’il n’est pas prêt à revenir sur ce point, abandonnera-t-elle tous leurs projets ? Le oui, pour vivre toute leur vie ensemble ? Debout dans la pièce, il pose le regard sur elle mais ne peut revenir à ses côtés, pas de suite, pas dans cet état. Incapable de redescendre, incapable d’essayer de trouver un compromis. Mais quel compromis ? Est-ce que cela existe sur ce point ? Il aurait tout accepté d’elle, mais un enfant, ce n’est pas dans les plans, dans aucun d’entre eux. Il tremble Maël, de colère mais surtout de douleur. Les flashs s’accumulent et il rejette tout, elle, Malik, ses souvenirs, son passé comme son futur. Ses mains sur le crâne, il panique et ne sait trouver de solution, pas cette fois, pas ici, pas maintenant. Il avait pourtant promis, elle pouvait tout lui dire, tout, sauf peut-être cela… « Je suis désolé, j’ai besoin de prendre l’air. » Il voit flou, il ne maitrise qu’une partie de ses paroles et ses gestes et refuse de devenir violant dans cette conversation, ou tout simplement avec elle, autour d’elle. N’arrivant pas à respirer, il préfère l’extérieur où la tempête fait rage. Faisant non de la tête, il attrape son jean avant de partir vers la porte vitrée et subir les violences de la terre, plutôt que celle de leur couple qu’il n’arrive pas à retenir…



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