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Celebrating 100 years of education

15 décembre 2022 - Lowell High school

100 ans. 100 ans, c'est long et c'est court à la fois. C'est plus que ce que la plupart d'entre nous vivrons, mais à l'échelle de l'humanité, c'est un grain de sable. Voilà 100 ans que les générations se bousculent au lycée de Lowell. 100 ans que les manuels de physique, chimie, anglais, mathématiques, biologie, économie,... s'ouvrent sur les bancs des locaux du lycée. 100 ans que les casiers se transmettent année après années. 100 années de remodelage et de constante remise en question de la part du système éducatif. 100 années durant lesquelles les professeurs n'ont cessé de transmettre leur savoir afin de permettre à leurs élèves de choisir la voie qui leur conviendra le mieux une fois sorti de cette enceinte.

100 ans, et voilà qu'aujourd'hui, tous ceux qui ont un jour foulé les carrelages de ce lycée sont conviés le temps d'une soirée de célébration. Des petits fours, du ponch, une déco kitch qui recouvre les murs du gymnase, un dj pas trop mauvais pour mettre l'ambiance. La promo 2022-2023 s'est démenée pour transformer le lieu le temps d'une soirée et de le transformer en bal. Sous un décor hivernal dans les tons blancs et argentés, les convives sont invités à suivre le thème.

Les générations s'entremêlent à nouveau. Anciens lycéens et professeurs se retrouvent, se croisent. Il est temps de raconter tout ce qu'il s'est produit depuis la sortie de cette école, et de se remémorer les meilleurs souvenirs. Du moins, c'est ce que nous vous souhaitons...

Infos pratiques : 30$ la place, les bénéfices seront reversés à l'école.

source : Freepik

infos supplémentaires

- Merci de favoriser les réponses courtes afin que le jeu avance rapidement.
- Ce sujet n'a pas un nombre limité de places, il est ouvert à tous, que vous soyez nouveau ou plus ancien, que vous ayez un partenaire ou non. Tout le monde est donc libre d'y participer.
- Cet évènement a été initié par @Joana Jimenez et @Ezekiel Lennox-Baxter
- Une recherche de personnage éphémère est ouverte pour cet évènement. Jetez un coup d'oeil juste ici si vous désirez interpréter l'un de ces personnages.

duncan walker — ft. ed westwick

âge — 39 ans statut civil — marié occupation — gérant d'une concession automobile
- - - - - - - - - - - -ancien joueur de Foot US au lycée. Il est marié et devenu dirigeant d'une concession automobile payée par l'argent des parents de sa femme. Femme qu'il trompe régulièrement se trouvant merveilleux, mais profitant surtout de l'argent qu'elle lui procure. Il est le parfait américain du sud, raciste, homophobe et ne supporte pas les personnes faibles. Il chasse et pêche régulièrement, mais ce qu'il ne sait pas, c'est que sa femme aussi le trompe et avec l'adjoint au maire de la ville ! Il n'a jamais eu de remord quand à son action envers Ez et trouve que ce qu'il lui ait arrivé est mérité. Durant la soirée, il aura la bonne idée, sans savoir qui elle est, de venir draguer Joana.

— Celebrating 100 years of education ; w/ @Joana Jimenez

Duncan est arrivé, sa femme à son bras, magnifique trophée qui a mieux à faire que de rencontrer ses anciens acolytes. Ce soir, c’est aussi de la politique qui se joue, et Wendy ne rate pas une occasion de se montrer en public, surtout dans ce genre d’évènement à côté caritatif. Quant à lui, il revêt un costume blanc assorti d’un noeud papillon argenté. Thème respecté jusqu’au bout bien que l’homme ne se sente pas dans ses baskets dans cet accoutrement. Le noir et le bleu marine lui allant bien mieux au teint.

Cent ans que ce lieu existe. Merde alors. Et qu’ont-ils fait pour le moderniser ? Le regard du vendeur balaye le gymnase du sol au plafond. Rien n’a vraiment changé ici depuis qu’il a été diplômé. Rien n’a changé en vingt ans. Et inutile de compter sur lui pour mettre plus que les trente dollars déboursés pour participer à la soirée. Il n’accordera pas un centime de plus à cette école. La seule nostalgie qu’il en garde, ce sont ses moments de gloire sur le terrain. Non sans le ramener aux échecs cuisants qui ont suivi : le déclin dans les classements, la bourse universitaire non-renouvelée, la reconversion professionnelle forcée.

Il adresse une petite tape à l’épaule de son ex-coéquipier qu’il méprise au fur et à mesure des récits de ce dernier. Stagner autant à travers les années et être resté au lycée, faire partie de l’équipe professorale. Comment est-ce possible ? Duncan lâche un soupir qui a l’odeur imperceptible du dégoût. « Je vais remplir mon verre. » lui adresse-t-il sans lui proposer de remplir le sien également. Le grand brun se redresse, droit dans ses pompes à plusieurs centaines de dollars. Avec son air fier qu’il travaille depuis ses années lycée, il se dirige vers le bar aménagé pour remplir son verre de champagne. En s’approchant, son regard ne manque pas de louper les courbes assassines d’une brune plantureuse. Sourire aux lèvres, le prédateur s’approche de sa proie. « Je ne me souviens pas vous avoir croisée lors de mon temps ici. » fait-il remarquer en déposant son verre au bar. « Une femme comme vous, je ne serais passé à côté. » Oh ça non, elle n’aurait pas échappé à son radar, tout comme elle n’a pu y échapper actuellement. « Duncan, enchanté. Je peux vous offrir un verre ? » Propose-t-il en prenant les devants, demandant déjà au serveur de resservir la brune. « Qu’est-ce qui vous amène ici ? » Investigue-t-il, bien qu’il se fiche royalement de la réponse à cette question.

— Celebrating 100 years of education ; w/ @"Duncan & les LB&Co"

( outfit ) Fiancée depuis quelques mois maintenant, elle n’avait pu que réagir lorsque le frère de Ezekiel avait annoncé la soirée des 100 ans de ce lieu qui avait détruit l’homme avec qui elle souhaite partager sa vie. Si Gabriel n’avait pas voulu y aller dans un premier temps, c’est Ezekiel qui avait fini par souhaiter participer à cette mascarade. Pouvoir passer sur le passé ? Se venger sur les années noires ou même contre ceux qui l’avaient frappé ? Elle n’était pas encore entièrement sure des décisions prises par son futur époux mais les siennes étaient claires. Elle ferait comme il le souhaite, mais rien ne pourrait la retenir si sa route venait à croiser les maitres manipulateurs qui l’avaient mis à l’hôpital pour finir par s’en sortir correctement dans la vie. Fervent défenseuse des droits de la veuve et l’orphelin depuis sa plus tendre enfance, elle ne pouvait garder son sang-froid face à cela. Si elle pouvait le masquer, elle était aussi consciente que si elle le pouvait, elle tenterait d’étouffer certains avec leurs cravates.

Vêtue de blanc mais surtout d’une robe qui montre la réussite de son homme, c’est flanqué de toute la bande Lennox-Baxter and co, qu’elle arrive dans cette soirée. 100 ans. Ils n’ont pas lésiné sur les moyens et doivent espérer avoir des dons à la hauteur. Son lycée assez spécifique dans la capitale n’avait rien à voir avec celui-ci. Typiquement américain, fortement marqué par les années d’étudiants qui l’ont traversé, le lycée de Lowell devient effervescent. Rapidement les discussions s’installent, les retrouvailles se font et pas une seconde, elle ne quitte son fiancé du regard. Vigilante à tout ceux qui les entourent, elle écoute, pour une fois, avec intérêt, tous les commentaires de Gabriel sur l’ensemble des entrées et des personnes de leurs années. Rapidement, il lui montre les personnes qui furent un jour ses amis, Duncan, Tim et tout le reste de la bande. Pas de quoi se réjouir, ces hommes pues l’opulence et l’imbécilité. Décidément, le lycée n’est qu’un passage, laissant les cartes se rejouer une fois les portes fermées…

Partie prendre un coup de fil rapidement, elle est sur le retour en passant par le bar pour une nouvelle commande pour leur groupe – plutôt imposant au vu de la famille nombreuse des Lennox-Baxter, des conjoints et amis, lorsqu’une voix l’accoste. Dans un ton suave et draguer, l’intonation lui donne froid dans le dos et lorsqu’elle lève les yeux pour voir l’adresseur, son sang se chauffe et elle doit se contenir pour prendre un sourire faux. Amusons-nous à notre tour… « Je ne me souviens pas vous avoir croisée lors de mon temps ici. » Dans une tenue bien trop onéreuse pour ce qu’il à l’air d’être, l’homme pose son verre sur le bar comme s’il était déjà acté qu’elle accepterait de lui parler. Il sait y faire, il doit avoir l’habitude mais si elle ne se trompe pas, Gabriel lui avait dit qu’il était marié. Un rapide regard à l’étiquette qui les nomme tous pour vérifier la donnée. Duncan. « Une femme comme vous, je ne serais passé à côté. Duncan, enchanté. Je peux vous offrir un verre ?» Elle retient de justesse ses yeux de vriller vers le ciel grâce à un entrainement féroce du FBI et glousse comme si elle était touchée par ce commentaire. « Votre temps est peut-être un peu trop éloigné pour moi, dans les promotions 90, non ? » Demande-t-elle totalement innocemment en lui adressant dans une moue de flirt qu’il fait plus de 40 ans et donc que son âge. « Mais je n’étais pas à ce lycée, vous avez vu juste. » Elle fait un signe de tête remerciant pour le verre alors que même la préparation de sa demande est toujours en cours. « Qu’est-ce qui vous amène ici ? » Cette question est plus que ridicule au vu de la thématique de la soirée, mais elle n’en attendait pas non plus, plus de sa part… « J’accompagne mon fiancé. » La réponse est là, factuelle mais elle se doute qu’il n’y fera même pas véritablement attention. Dans un geste simple et doux même si totalement contrôlé et éloigné, elle vient lui prendre sa main où lui son alliance... « Et votre femme était aussi dans ce lycée ? » Elle rentre dans son jeu tout en lui montrant tout ce qui pêche dans sa drague à vomir. En attente de lui rappeler son passé et le lui faire regretter, personne n’avait dit qu’elle ne pouvait s’amuser ? « Elle a dû y voir votre potentiel dès le début. » La bile au ventre elle écouterait son elle du passé, cela fait longtemps qu’il serait à terre roué de coups. Mais Ez avait dit non… Et d'ailleurs, elle ne devrait pas jouer trop longtemps pour ne pas trigger son propre fiancé, chose qu'elle regretterait amèrement...

— Celebrating 100 years of education ; w/ @Cole Davies (aka Duncan), @Joana Jimenez, les LB et ceux.elles qui le souhaitent.

( outfit) -- Soirée horrifique en perspective, il ne savait pas véritablement ce qui avait mené ces pas jusqu’ici, Ezekiel. Probablement ce besoin de se prouver quelque chose. Qu’il avait eu la tête assez solide pour subir toutes les années noires au cœur de cette école, qu’il en était ressorti grandi, qu’il avait réussi à se construire une existence malgré ses traumatismes. Une part de lui-même voulait aussi avoir l’occasion de pouvoir fouler, à nouveau, les couloirs dégoulinant de souvenirs désagréables. Parce qu’il n’était plus l’adolescent apeuré d’autrefois. La vie avait laissé ses marques au fil des expériences vécues. De plus, ce soir, il n’était pas seul. Même s’il tentait de ne rien laisser paraître de son trouble, il restait persuadé que chacun de ses accompagnateurs le sentait tendu. Un bon nombre des Lennox-Baxter, Gabriel le premier, avaient voulu le décourager de se rendre à la fête. Eux aussi, encore entachés par cet événement sordide qui avait eu lieu derrière les gradins du terrain de football. Bien que compréhensif devant l’angoisse voilant leurs iris, il se montra plus que têtu. Il ne s’était pas dégonflé, animé par une motivation sans nom. S’il était capable d’affronter les manipulateurs, les terroristes et les bandits de ce monde, qu’est-ce que quelques anciens joueurs de football américains qu’il avait connu au lycée ? Il avait besoin de se délester des chaînes qu’ils avaient fixées à ses chevilles. Parce que malgré ses choix et les apparences, elles étaient toujours bel et bien là. Reconnaissant envers sa fiancée qui était à ses côtés, il mesurait jour après jour, la chance qu’il avait de l’avoir dans sa vie. Existence qui avait été éblouie par son entrée inhabituelle au creux de sa poitrine. Elle l’avait guidé, bousculé et aujourd’hui, elle le soutenait dans ce qui était, probablement, la plus stupide de ses croisades. Sa belle converse avec son frère. Ce dernier reconnaissant chaque visage passant les portes de la salle. L’analyste, quant à lui, reste silencieux. Se recroquevillant imperceptiblement, parfois. Lorsque sa dulcinée s’éclipse pour prendre un appel, un froid envahit son flanc. Partie vide, bouée envolée. Mâchoire crispée, il accueille avec un sourire rigide, la tape sur son épaule de la part de son frère. « Je déteste cet endroit. », marmonna-t-il. Mais, il avait voulu être présent, alors il assumerait ses choix. Conversation bienvenue de la part d’une ancienne camarade de classe. Connaissances échangées au-dessus d’une étagère poussiéreuse de la bibliothèque. Clare était devenue une laborantine accomplie, mariée et maman. Pas très à l’aise dans l’exercice de cette soirée, elle était venue chercher refuge auprès de personne qui ne lui rappelait pas un quelconque signal de danger. Cependant, les prunelles de l’agent ne tardérent pas à être happées par la silhouette de la guatémaltèque. Cette dernière se tenait au bar. Rien d’alarmant. Jusqu’à ce qu’une carcasse à l’allure familière ne soit reconnue à ses côtés. Sang bouillonnant dans les veines du Lennox-Baxter, il sent son triplet tirer sur sa manche. Comme pour l’inciter au calme. Il était conscient que la Jimenez était parfaitement capable de gérer une conversation avec le Walker. Il lui faisait totalement confiance. L’être vil que Duncan était, en revanche, ne méritait pas cette courtoisie. Il était venu affronter ses démons. Ne serait-ce pas l’occasion ? Après quelques minutes de tergiversation, ses pas le menèrent jusqu’au bar où il glissa dans un rôle qui ne lui convenait pas. Dans lequel il n’était pas à l’aise, plutôt. « Mi Alma, qu’est-ce qui te prend autant de temps ? », souffla-t-il à l’oreille de la jeune femme, avant d’y déposer un baiser. Main qu’il passe autour de sa taille pour l’attirer à lui. Regard qu’il lance à l’ancien joueur de football. « Ah. », lâche-t-il en le détaillant du regard. « Duncan. Bonsoir. » Je me demandais quand est-ce que je tomberais sur toi, pensa-t-il, sans laisser les mots surgirent. Politesse ressortant de son éducation. En effet, si ce n’était pas pour les manières enseignées par Jessica Lennox-Baxter, le triplet aurait tourné les talons sans adresser un mot à son ancien détracteur.

duncan walker — ft. ed westwick

âge — 39 ans statut civil — marié occupation — gérant d'une concession automobile
- - - - - - - - - - - -ancien joueur de Foot US au lycée. Il est marié et devenu dirigeant d'une concession automobile payée par l'argent des parents de sa femme. Femme qu'il trompe régulièrement se trouvant merveilleux, mais profitant surtout de l'argent qu'elle lui procure. Il est le parfait américain du sud, raciste, homophobe et ne supporte pas les personnes faibles. Il chasse et pêche régulièrement, mais ce qu'il ne sait pas, c'est que sa femme aussi le trompe et avec l'adjoint au maire de la ville ! Il n'a jamais eu de remord quand à son action envers Ez et trouve que ce qu'il lui ait arrivé est mérité. Durant la soirée, il aura la bonne idée, sans savoir qui elle est, de venir draguer Joana.

— Celebrating 100 years of education ; w/ @Joana Jimenez @Ezekiel Lennox-Baxter

S’il devait avoir une conscience et des remords, Duncan regretterait chaque seconde passée au lycée. Un temps gâché à harceler ceux qu’il jugeait moins bons, moins bien, ou qui l’avaient juste mérité ce jour-là. Même avec ses ‘amis’ il n’a jamais été tendre. Pourtant mis sur un piédestal par ces derniers, la réputation qu’il s’était faite valait des millions à l’époque. Mais de ces époques, Duncan n’en a rien tiré de durable ou de fort. Les relations entretenues sont restées superficielles, des distances se sont mises. Il s’est caché derrière un nouveau genre. Un ‘nouveau moi’ de pacotille. Un ‘j’ai pas besoin d’eux pour avancer’ répéter inlassablement pour se rassurer et donner du crédit à ses actes. La vérité, c’est que Duncan n’a jamais été digne de quoi que ce soit et que ce sont les gens autour de lui qui l’ont délaissé avant qu’il ait le temps d’en décider. Il a dû se créer de nouvelles relations parce que ce sont eux qui sont passés à autre chose. Et pourtant, en passant la grille du lycée, il s’est à nouveau senti important. Fier. Méritant. Et il n’a croisé aucun regard qui lui renvoyait le contraire. Aucun jusqu’à celui de l’intrigante Joana. « Heureusement pour moi, je n’ai pas eu à supporter la mode survet’ et bob. » répond-t-il sans se laisser abattre par la pauvre insinuation que la femme lui sert. « D’où est-ce que vous venez, dans ce cas ? » Duncan enchaine, pas abattu tant qu’elle ne s’est pas évaporée. Elle vient cependant mettre les choses au clair en signalant qu’elle est fiancée et bien placée pour lui rappeler qu’il est marié. Le sourire dragueur de l’homme se renforce. Nombreuses sont les femmes que ça n’a pas dérangé, ces prétendus titres, cette prétendue appartenance. « Nous nous sommes rencontrés plus tard, à la fac. » Une relation qui date, les habitudes qui se sont installées avec les années. Il ne lui en veut pas, son histoire à l’air toute fraiche pour elle. Elles sont toutes naïves, à croire que ça va durer. Il le lui ferait d’ailleurs bien remarquer, mais il est interrompu par l’arrivée d’un homme qui… a besoin de venir marquer son territoire. Le visage du brun lui est finalement révélé. Le son d’un rire sarcastique lui échappe. « Ezekiel. » remarque-t-il sans avoir besoin de lire le nom sur l’étiquette pour le lui rappeler. Il retient une once de dégoût au milieu de sa gorge, ayant bien du mal à croire qu’un paumé comme lui ait eu l’occasion de rencontrer et même de se fiancer avec une femme comme cette étrangère. « Tu es bien la dernière personne que je pensais voir revenir ici. » dit-il, n’étant aucunement admiratif de la chose. Le Lennox-Baxter ayant servi un ramassis de conneries et de mépris pour ses camarades au discours de la promo, il ne se doutait pas que ce gars-là reviendrait sur une époque si difficile. « Ça te rappelle de bons souvenirs, au moins ? » tant puisse-t-il en trouver à travers cette période qu’ils ont vécue à deux opposés. Le Walker vient chercher là où ça fait mal sans se faire prier. Le tout accompagné de l’air supérieur qui lui va si bien au teint.

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le mur des fiertés:

— Celebrating 100 years of education ; w/ @"Duncan & les LB&Co"

( outfit ) Répugnant. C’est ainsi qu’elle voit et qu’elle a toujours vu les hommes, ou plutôt, les garçons dans son genre. Ces garçons qui ont été mis sur un piédestal à la maison, et qui ont cru bien trop tôt être le centre du monde. Être beau alors qu’ils ont un physique d’un banal affligeant et une aptitude qui le rend repoussant. Être intelligent alors que sonne dans le milieu de leur crâne les timbales d’un singe qui ne sait même pas son prénom. Être attirant alors que les seules personnes intéressées par eux sont leur équivalent féminin. Seulement, les filles deviennent des femmes et se rendent compte à un moment du choix qu’elles ont fait, celui de rester avec un garçon qui préfère toujours faire touche pipi alors qu’elles en sont rendues aux véritables problématiques de la vie. Un des deux doit grandir. Force est de constater que c’est lui qui est en volontiers entrain de draguer une autre qui lui annonce être fiancée, ce qui le rebute pour le moins du monde. Abruti.

Nuisible. Elle l’aurait pensé ainsi sans même connaitre l’histoire de son fiancé, à l’instant c’est bien pire que l’écraser avec sa chaussure qu’elle souhaiterait faire si seulement, le public n’était pas là. « Heureusement pour moi, je n’ai pas eu à supporter la mode survet’ et bob. » Il l’aurait pourtant porté fièrement, lui qui fait genre à cet instant, redoutant une mode qui ne le mettrait pas en valeur. Si seulement il savait, que rien ne peut faire un tel miracle. C’est bien quelque chose qui l’a toujours intrigué Joana. Ces garçons et filles qui se pavanent dans les lycées comme si les lieux leur appartiennent, comme s’ils avaient la couronne de ce royaume et avec cette impression qu’elle ne partira jamais. Elle n’était pas de ce genre Joana. Elle ne le cache pas, les regards se tournaient à son passage, tout le monde l’aimait et pourtant, elle n’était pas toujours tendre, mais toujours réelle, vraie et la main portée vers ceux qui en avait besoin. Pas pour se dorer une réputation mais bien parce que c’était la bonne chose à faire, tout simplement. Rabaisser les autres pour se sentir supérieur lui semble abérent, car on finit alors toujours par se rendre compte que nous sommes bien en dessous de tous ceux que l’on méprisait, leur donnant le droit de faire la même chose. C’est aussi une des raisons pour laquelle elle a voulu venir ici. Pour que celui qu’elle aime, le maltraité de l’époque, leur prouve à tous que trois ans de réussite à 15 ans, ne signe pas la réussite d’une vie, bien au contraire. Leur montrer à tous que c’est lui qu’il fallait aimer à l’époque et que cette ordure n’est bien toujours que cela. Un déchet à jeter.

« D’où est-ce que vous venez, dans ce cas ? » « Washington » De toutes manières, elle peut l’avouer, ce n’est plus tant un secret mais surtout, il ne trouvera jamais rien sur elle, voir même s’il saurait chercher… « Nous nous sommes rencontrés plus tard, à la fac. » Elle hausse la tête. La pauvre, savait-elle alors ? Elle sourit malicieusement, elle doit bien le regretter en tout cas, même si de ce qu’elle avait pu trouver, elle savait aussi se venger et plutôt bien. Si l’information venait à sortir pour sa femme, cela ferait beaucoup de mal à la réputation faite sur mesure de ce comédien de toutes pièces. Elle n’a pas le temps de répliquer qu’un souffle vient à ses oreilles. « Mi Alma, qu’est-ce qui te prend autant de temps ? » le baiser de son futur époux, lui procure un frisson le long de la colonne mais elle ne montre rien l’agent. Il fait plus que marquer son territoire Ez et elle souffle légèrement. Elle aurait préféré qu’il reste en dehors de cela, qu’il ne se fasse pas de mal inutilement ou qu’il ait l’impression de devoir avoir à défendre son honneur, même inconsciemment. « Ah. » Tu es mauvais acteur toi Carino. « Duncan. Bonsoir. » « Ezekiel. » L’ambiance est d’un coup, électrique et bourrée de testostérone qu’elle aurait bien aimé éviter, même s’il faut l’avouer, l’arrivée du Lennox-Baxter tombe à point dans la conversation. « Tu es bien la dernière personne que je pensais voir revenir ici. » Elle plisse le regard la Jimenez et vient glisser sa main le long du corps de son fiancé pour tenter de le calmer. Ce Duncan, il n’était pas comme la majorité des gamins qui ont agressé d’autres lors de leur époque de gloire. Non. Il était d’une espèce bien pire. Il avait conscience en le faisant et conscience encore aujourd’hui, sans montrer une once de regret. « Ça te rappelle de bons souvenirs, au moins ? » Cette fois, le sang de la guatémaltèque ne fait qu’un tour. « Pardon ? » C’est la gamine qu’elle avait pu être au lycée, celle qui était prête à lancer une bagarre pour défendre l’honneur d’un gamin qu’elle ne connaissait pas, alors celui à qui elle avait donné tout son cœur et son âme ? « Pour être un cafard jusqu’au bout, il n’y avait pas de meilleure phrase, si ? » Elle tombe folle Joana, ne supportant pas l’attaque gratuite, l’attaque du passé et encore plus l’attaque envers lui. « Tu te crois fort et puissant parce que tu es à un jour brillé ici et que tu portes l’argent de ta femme ? » Elle ne devrait pas Jo, elle devrait laisser la bataille à Ezekiel mais n’arrive pas à contenir un ensemble face à ce gars. La foule ne serait pas là, elle l’aurait déjà mis par terre pour le ruer de coups. Elle le méprise à un point rarement vu dans sa vie. Elle ne trouve en lui absolument rien qui pourrait se rapprocher à l’humain. Elle le rejette de toute part et de tout son être, vomissant même la pensée d’avoir voulu trouver un repenti en cette personne. Elle aurait du accepter. Accepter l’offre de Gabriel, celle de lui rendre coup pour coup ce qu’il avait donné à Ezekiel bien trop d’années plus tôt. Elle a refusé pour son bien aimé mais se ronge la joue de regrets. Elle rit jaune l’agent. 3 ans d’une vie, 20 pour reconstruire. Elle se tourne vers son futur époux, cette fois, sourire aux lèvres. « C’est quoi déjà ? Minable un jour, minable toujours, c’est bien ça ? » Elle le cherche, elle se contrefiche de tout, elle veut juste ôter ce regard suffisant de la tête de l’autre abruti.

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