about time n'est autre qu'un forum rpg city simple et sans chichis, bien qu'ayant un concept un peu particulier. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête et de rp tranquillement. Venez comme vous êtes, avec le personnage et l'avatar que vous souhaitez. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey

ABOUT TIME. :: 

san francisco, ca

 :: 

north beach

Cole Davies
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Cole Davies
grow old with me
posts : 362
pseudo : S.U.L.L.Y.
id card : Jake Gyllenhaal (c) mielikki
multinicks : alison (m. moore) ♤ elliott (b. cooper) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Tumblr_inline_nukn6a52bz1qlt39u_250
age : 40 années envolées, le besoin de se reconstruire, constamment pour ne pas sombrer.
civil status : En couple avec Aubrey, son amour de toujours qu'il a retrouvée, père d'un petit garçon, Jude, qui entre dans l'adolescence.
past time : Architecte – spécialisé dans l'élaboration de gratte-ciels
address : #71, north beach
 if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey MCxZ7dbP_o
id card : Jacob Elordi (c) labxnair
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Aaf0981093e26a4b469d773a23b15093b3c2fead
age : 25 ans, l'ambition dans les veines, la rage de s'en sortir et de devenir plus fort.
civil status : Célibataire, il pense encore souvent à elle, bien qu'elle ne soit plus à ses côtés depuis de nombreux mois. Il commence à côtoyer Naomi de temps à autres, mais c'est encore très flou, il ne sait pas s'il veut se lancer dans une vraie relation.
past time : Étudiant en architecture, études reprises en master aux USA.
address : Somewhere in New York
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
nbre de mots : 1000-1500
code couleur : #1C4D58
warning : accident de voiture, rééducation, caractère sanguin
pronom irl : elle
pronom perso : il
younger now
other side

() if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Sam 27 Aoû - 10:38

( if you're the one she lets in, take it )
« It's when she walks in that door, and you look at her like it's the first time you've ever seen her, and your heart drops, and you're amazed, and you can't wait to tell all your friends about this girl. You can't wait to tell your mom about this girl. And you simply say to yourself, "This is her. This is the one." » december 2021, quince *** @aubrey cavendish



Ce soir, dîner romantique étoilé. Je passe te chercher à 20h. C’est le mot qu’il a demandé à une collègue de la Cavendish de glisser dans son casier à l’hôpital, laissant largement le temps à sa chère et tendre de rentrer chez elle pour se préparer, et même prendre un bain si elle le souhaite. Ce qui parait être une proposition spontanée est loin d’en être une car cela fait des mois que Cole se triture les méninges pour savoir où, quand et comment il pourrait aborder le sujet et lui proposer d’habiter ensemble. Des mois où chaque parole, chaque geste de la blonde est un signe pour aller de l’avant ou une bonne raison de se raviser. La demande lui a brûlé les lèvres plusieurs fois, et il en est venu autant de fois à l’évidence qu’il s’agit d’une mauvaise idée. Mais depuis plusieurs jours maintenant, il est sûr de lui. Il ne veut plus laisser passer ce qu’il estime être comme leur chance. Il veut se réveiller aux côtés de l’anglaise tous les jours –ce qui est déjà quasiment le cas, voir le mélange de leurs univers se créer au sein de leur foyer, construire ensemble ce qu’ils ont rêvé avant et aujourd’hui, vivre avec elle, tout simplement. Il espère de tout cœur, le grand garçon, que les souhaits d’Aubrey se rapprochent des siens et qu’elle répondra à l’affirmative à la question qu’il lui posera ce soir, certain de s’effondrer en se posant mille et une questions dans le cas contraire. Nerveux jusqu’au bout des ongles, cela fait deux ou trois jours qu’il agit bizarrement, certain de lâcher la bombe à n’importe quel moment, faisant attention à chaque mot qui sort de sa bouche. L’incertitude qui plane au-dessus de sa tête puisque, ce matin même, il a encore entendu sa belle dire qu’elle était heureuse d’avoir son appartement, son chez elle, dans le sens d’un lieu séparé de chez lui. Il lui a fallu plusieurs bouffées d’air pour s’emplir de convictions, frappant délicatement à la porte de la Cavendish en étant plus que certain de ses choix. « Waw, tu es magnifique. » sont les premières paroles qu’il adresse à la magnifique créature qui se tient devant lui. Resplendissante dans sa tenue de soirée, elle a suivi les brèves indications glissées dans son petit mot. Et c’est exactement cette beauté-là, comme celle de tous les jours, qu’il veut pouvoir reluquer au quotidien. Baiser sur les lèvres d’Aubrey qui vient le remplir d’assurance et d’énergie, tous les doutes de l’homme se sont évaporés. Gentleman, il l’aide à passer son manteau autour d’elle avant de lui proposer son bras pour l’accompagner jusqu’à la voiture, et alors qu’elle tente d’en savoir plus sur ce qui l’attend ce soir, Cole tient la surprise jusqu’au bout et se contente de diriger le sujet ailleurs, demandant à sa belle de lui raconter sa journée.

Sur Pacific Avenue, l’anglais remet les clés de sa voiture à un valet avant d’aller ouvrir la portière d’Aubrey. Il a mis les petits plats dans les grands, il faut le reconnaitre, car c’est devant le Quince, lieu d’exception, qu’ils se trouvent. Sourire fier sur les lèvres, Cole scrute chacune des réactions de la blonde car ce soir, il n’est pas question de la décevoir. Le chef de salle les dirige vers une table pour deux, bien placée au goût du Davies qui –n’étant pas habitué de ces lieux– ne se doute pas que chaque table est mise à sa juste place pour que chacun jouisse du décor comme il se doit. « Merci. Nous allons prendre une coupe de Champagne pour commencer. » intervient-il, pressé, auprès du serveur avant qu’il ne s’en aille. Son regard revient à sa belle et il en oubliait presque les bonnes manières « À moins que tu ne veuilles autre chose ? » se ravise-t-il. Si on lui avait dit il y a des années qu’il aurait les moyens d’inviter Aubrey dans un restaurant comme celui-ci et que sa première phrase aurait été celle-ci, il ne l’aurait jamais cru. Le grand brun prend place dans son siège, accrochant ses doigts à l’assise comme si sa vie en dépendait. S’il faisait un rien plus chaud, des perles de sueur auraient déjà fait leur apparition sur son front. À l’époque, cette étape de leur vie avait été beaucoup plus simple et lui avaient parues bien plus facile à ses yeux. Elle était tout le temps chez lui et quand elle a eu fini le lycée, c’était tout simplement la suite logique des choses qu’ils puissent vivre ensemble, et surtout comme bon leur semblait. La réalité aujourd’hui est à peu près identique. Elle dort chez lui lorsqu’il doit s’occuper de Jude, il vient chez elle quand son fils n’est pas là, et les fois où ils ne se retrouvent pas, il en meurt d’impatience. Le Champagne arrive rapidement entre les doigts des amoureux. « À nous. » propose-t-il de trinquer naturellement. Tout est si clair à son esprit, aussi bien que la suite de la soirée, mais il en oublie que c’est loin d’être le cas de la Cavendish qui doit bien se demander pourquoi il l’a invitée dans le meilleur restaurant de la ville. « J’espère que le lieu te plait. » souhaite-t-il tout en se demandant pour la première fois si lui-même saura apprécier la cuisine gastronomique. Curieux, il jette un coup d’œil au seul menu que le restaurant propose, tentant de deviner la signification d’à peu près tous les plats. « Tu vois des choses qui te plaisent ? » demande-t-il. « Si tu veux, on peut aller manger ailleurs, tu sais ? » propose-t-il très sincèrement, non sans laisser paraitre son stress, ayant peur d’avoir fait fausse route dans son idée d’impressionner Aubrey.






Dernière édition par Cole Davies le Sam 14 Jan - 15:04, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aubrey Cavendish
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Aubrey Cavendish
grow old with me
posts : 352
pseudo : mudblood squad
id card : margot robbie, © imaginelion (avatar) + astra (sign) + faceclaimed (gif)
multinicks : Evaline (I. Ricci) ≈ Thea (H. Roden) ≈ Ezekiel (A. Tveit) ≈ Tobias (S. Stan) ≈ Abel (H. Cavill)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey 79f594df53264011743928d04b0be5adc6ac6b42
age : la jolie blonde a vu le jour, il y a trente sept ans au sein du célèbre St Mary's Hospital à Londres, comme sa fratrie avant elle - tout comme les membres de la famille royale aussi, but who care, right ?
civil status : (en couple) Célibataire pendant de longues années, capable de vivre seule, tout en espérant avoir quelqu'un à ses côtés pour la soutenir. Elle a retrouvé la paix auprès de lui, son amour de toujours.
past time : (médecin) Un an plus tôt, elle venait de terminer sa residency. Elle a réellement trouver sa place au sein du service de médecine physique et de réhabilitation de l’hôpital de San Francisco.
address : (19) outer sunset, san francisco
 if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Wk0g0W5y_o
id card : lili reinhart, © imaginelion + crackship-fd (gif)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey 5d4d7d2bb1679c7b7fed6b0a76bce1b48626abf0
age : (vingt-deux ans) Elle est à peine entrée dans l'âge de l'indépendance internationale, mais elle se sent comme une enfant après sa naissance. Elle reprends sa vie de zéro.
civil status : (célibataire) Depuis un an, elle ne réalise toujours pas qu'il n'est et ne sera plus là, à ses côtés. Et pourtant, tout est de sa faute, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
past time : ancienne étudiante en fac de médecine, actuellement serveuse au Bubba Gump de Fisherman's Wharf.
address : (26) mission district, san francisco
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : closed

nbre de mots : entre 800 et 1500 mots.
code couleur : #993399
warning : santé, accident, dépression
pronom irl : elle (she)
pronom perso : elle (she)
younger now
other side

() Re: if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Lun 31 Oct - 13:11

(if you're the one she lets in, take it)
My eyes are open. My heart is beating. My lungs are full and my body's breathing. I'm moving forward.I found my freedom. I found the life that gave me reason to live. As this dusty road now settles and I see what lay before. Every tear that held a broken dream is now shattered on the floor. And now bursting forth in splendor. Are the blossoms of second tries. Because dreams that bear the mark of love. Are dreams that never die. song December 2021, Quince ***, @Cole Davies.



(outfit) - Devant la porte de son casier, un papier à la main, elle sourit avec émotions la doctoresse,  tout en tentant d’ignorer la pointe d’appréhension qui prends sa place dans son sternum. « Alors qu’est-ce que ça dit ? », demanda la collègue messagère, interrompant les pensées tourbillonnantes de la Cavendish. Elle pencha la tête sur le côté, peu encline à partager plus que quelques mots autour de la missive de l’élu de son cœur. « Il m’invite au restaurant. », répondit-elle du bout des lèvres. Alors que la jeune femme qui se rhabillait à ses côtés partait dans une éloge du Davies et sur la chance qu’elle avait d’avoir un homme aussi attentionné dans sa vie, Aubrey se déconnecta lentement. Les instructions étaient précises, spécifiques même. Cela avait l’air d’être bien plus qu’un simple restaurant. Elle avait l’impression qu’il s’agissait de plus qu’une simple occasion aussi. Et pourtant, elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qu’ils pourraient avoir à fêter. Mais rien ne venait. Elle était plus qu’heureuse de le voir sortir de sa zone de confort pour eux. Cependant, son esprit n’était pas des plus enjoué lorsqu’il s’agissait de surprises. Elle devait laisser son besoin de contrôle entre les mains de l’architecte. Cela ne l’empêcha pas de passer tout son trajet à se questionner sur le pourquoi du comment. Une idée germa lentement dans ses pensées, mais elle s’efforça de la repousser à deux mains. Elle lui paraissait bien trop irréelle. Comme si toutes ces années sans lui, ses désillusions et sa résignation de ne plus avoir l’occasion de le revoir un jour, lui revenaient en pleine figure. Et pourtant, ils vivaient ce qu’elle pourrait qualifier comme une idylle quasi parfaite. Tout n’était pas toujours rose et facile, mais leurs âmes avaient fini par se retrouver pour ne plus se lâcher. C’était ce qu’elle ressentait tout du moins. Suivant les directives de l’homme qui la faisait chavirer, elle ressortit une robe qu’elle avait enfoui au fond de son placard, il y avait de cela bien longtemps. En y jetant un œil de plus près, elle se rappelait de la dernière fois qu’elle avait porté ce fourreau noir. Et la symbolique qui émanait du bout de tissu la frappa en pleine poitrine. Cette toilette l’avait menée à retrouver son Cole sans le savoir. Cet étranger qui l’avait abordé dans ce gala aux bénéfices de l'hôpital, alors qu’elle était apprêtée de la tête aux pieds dans cette tenue. Cet inconnu qu’elle avait ensuite revu chez le disquaire comme si le hasard était bien fait. Cette identité qui s’était révélée au milieu des urgences, écrite noir sur blanc sur le papier du dossier médical du blessé en emportant le myocarde de la jeune femme. Les mois et les années étaient passé depuis. Ils avaient parcouru un sacré bout de chemin, digne d’eux. Même s’ils étaient devenus adultes et que la vie les avait forgé au fil des expériences qui avaient toqué à leur porte, les retrouvailles avaient eu ce goût différent et pourtant si familier à la fois. Et si, elle avait toujours cette sensation amère du manque de lui - durant toutes ces années -, elle ne voudrait rien changer. Parce qu’il était enfin là, à ses côtés, prouvant chaque jour qu’il resterait près d’elle. Alors qu’elle avait fini de se préparer, des coups retentirent à la porte, comme dans un timing parfait. La porte s’ouvrit sur un homme à couper le souffle. « Waw, tu es magnifique. » Les paroles de son amour provoquèrent une teinte rosée sur les joues de la britannique. « Je ne peux que te retourner le compliment. », chuchota-t-elle en sortant de son appartement. Elle déposa ensuite un baiser sur ses lèvres. Comme si la peau de l’anglais réussissait à lui insuffler tout ce dont elle avait besoin pour oublier son anxiété grandissante. « Où est-ce que tu m'emmènes ? », demanda-t-elle directement, alors qu’ils avaient pris place dans la voiture. Cependant, elle n'obtient pas gain de cause puisque le conducteur ne souhaita pas répondre à sa question. Le mystère restait entier autour de ce qui l'attendait ce soir. Elle se plia, néanmoins, à la tâche de lui raconter sa journée qui n’était entachée d’aucun événement en particulier, si ce n’était son message délivré par sa consoeur. Malgré son récit, elle tenta de deviner leur destination en prêtant attention à l’extérieur qui défilait par la fenêtre. Cela n’entacha pas la surprise qui s’empara d’elle alors qu’il se garait devant le Quince. Elle n’y avait jamais mis les pieds, mais sa réputation n’était plus à faire dans la baie de San Francisco. Elle tourna ses prunelles étonnées vers Cole, mais les mots ne sortirent pas. Que pouvait-elle bien dire ? Et cette idée qu’elle avait trouvée farfelue en se préparant, elle lui paraissait de plus en plus réaliste. Même si elle provoquait en elle une bonne dose d’appréhension. Alors, elle resta muette, mais souriante, accrochée au bras de son homme. Le lieu était exceptionnel et si on lui avait dit que le Davies l'inviterait un jour dans un endroit aussi coûteux, elle aurait sans doute ri. Elle avait toujours cru en lui, ce n’était pas une question d’argent. Cependant, il y avait de quoi rappeler tout ce qu’ils avaient fui lors de leurs débuts amoureux. Le tape-à-l’oeil, l’argent à outrance, la disparition des valeurs si basiques. Pourtant, leur présence ici n'avait rien à voir. Il n’y avait pas d’interférence. Ils étaient eux-même, à l’âge adulte et se prouvant leur amour chaque jour. « Merci. Nous allons prendre une coupe de Champagne pour commencer. », lâcha-t-il auprès du serveur, un peu comme s’il avait peur que ce dernier ne disparaisse avant qu’ils aient eu le temps de demander quoi que ce soit. « À moins que tu ne veuilles autre chose ? », l’interrogea-t-il avec une préoccupation tout singulière. Elle secoua la tête en passant une main sur son bras, comme pour le rassurer. « Du champagne, c’est très bien. », souffla-t-elle en se retenant de lui demander, à brûle-pourpoint, la raison de leur présence dans ce lieu. Mais, elle se modéra parce qu’elle ne voulait pas le blesser dans sa démarche. Néanmoins, elle sentait cette tension qui grondait en lui. Il avait l’air nerveux. Comme si son existence entière dépendait de ce dîner. Et il lui transmettait cette nervosité, inconsciemment. « À nous. » « A nous. », trinqua-t-elle avec lui avant de porter sa coupe à ses lèvres. Aurait-elle besoin de cet alcool pour ne pas laisser toutes ses questions la submerger ? Cependant avec ses médicaments, elle ne pourrait pas se délecter de plus de nectar que cela. Pour continuer de désamorcer le tout, elle s’empara du menu.  « J’espère que le lieux te plait. » Et elle hocha la tête en signe positif. « C’est vraiment très beau. », commenta-t-elle avec un sourire tandis qu’il se concentrait sur les plats proposés. Elle pouvait voir le pli soucieux entre ses deux sourcils. « Tu vois des choses qui te plaisent ? », intervint-il. « Si tu veux, on peut aller manger ailleurs, tu sais ? », rajouta-t-il et la demoiselle déposa son menu devant elle, incapable de lire plus. Elle se pencha en avant, se saisissant de sa main au passage. Elle commença à amorcer des cercles apaisants sur son épiderme. « Tu pourrais m’emmener manger une pizza au coin de la rue que je serais plus qu’heureuse de passer la soirée avec toi, tu sais ? », formula-t-elle avec douceur. Même s’il s’agissait de quelque chose en particulier, elle se fichait bien de l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Le plus important était la compagnie, la sienne plus particulièrement. « Je te sens vraiment nerveux, ça va ? », le sollicita-t-elle. Tout dans son esprit lui hurlait qu’il se préparait à lui demander sa main. Le magnifique restaurant, l’agitation qui semblait régner en lui, le fait qu’il s’assure, sans cesse, de son bien-être. Bien entendu, il était toujours dans l’assertivité, mais il y avait une composante supplémentaire. Elle en était certaine, Aubrey. Même si, par le passé, ils avaient déjà évoqué le sujet du mariage, elle devait admettre qu’elle ne savait pas si elle était prête à franchir ce cap. Ils n’habitaient pas encore ensemble, après tout. Certes, ils passaient le plus clair de leur temps chez l’un ou chez l’autre, mais elle ne voulait pas brûler les étapes. Elle l’aimait d’un amour infini. Elle l’aimait plus que tout au monde. Elle serait capable de sacrifier tant de choses pour lui, mais elle voulait qu’ils soient tous les deux prêts à franchir cette étape cruciale. « Tu me rends encore plus anxieuse que ce menu. », avoua-t-elle, en baissant les yeux sur leurs mains entremêlées.  
Revenir en haut Aller en bas
Cole Davies
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Cole Davies
grow old with me
posts : 362
pseudo : S.U.L.L.Y.
id card : Jake Gyllenhaal (c) mielikki
multinicks : alison (m. moore) ♤ elliott (b. cooper) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Tumblr_inline_nukn6a52bz1qlt39u_250
age : 40 années envolées, le besoin de se reconstruire, constamment pour ne pas sombrer.
civil status : En couple avec Aubrey, son amour de toujours qu'il a retrouvée, père d'un petit garçon, Jude, qui entre dans l'adolescence.
past time : Architecte – spécialisé dans l'élaboration de gratte-ciels
address : #71, north beach
 if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey MCxZ7dbP_o
id card : Jacob Elordi (c) labxnair
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Aaf0981093e26a4b469d773a23b15093b3c2fead
age : 25 ans, l'ambition dans les veines, la rage de s'en sortir et de devenir plus fort.
civil status : Célibataire, il pense encore souvent à elle, bien qu'elle ne soit plus à ses côtés depuis de nombreux mois. Il commence à côtoyer Naomi de temps à autres, mais c'est encore très flou, il ne sait pas s'il veut se lancer dans une vraie relation.
past time : Étudiant en architecture, études reprises en master aux USA.
address : Somewhere in New York
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
nbre de mots : 1000-1500
code couleur : #1C4D58
warning : accident de voiture, rééducation, caractère sanguin
pronom irl : elle
pronom perso : il
younger now
other side

() Re: if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Sam 14 Jan - 16:06

( if you're the one she lets in, take it )
« It's when she walks in that door, and you look at her like it's the first time you've ever seen her, and your heart drops, and you're amazed, and you can't wait to tell all your friends about this girl. You can't wait to tell your mom about this girl. And you simply say to yourself, "This is her. This is the one." » december 2021, quince *** @aubrey cavendish


Putain mais qu’est-ce que je fous là ? La phrase lui a traversé l’esprit à l’instant même où il a pris place sur son siège. Le lieu a été plus que réfléchi, et même approuvé. Mais maintenant qu’il y est, il se sent mal à l’aise dans cet univers étoilé. Des restes de sa vie d’avant. De quand il n’était pas un architecte réputé qui pouvait prétendre  réserver une table dans un restaurant comme celui-ci sans avoir à piocher sur son compte épargne. Ne s’est-il pas complètement planté en emmenant la Cavendish dans un cadre si opulent ? Après tout, il représente tout ce dont ils se sont toujours moqué. Pourtant, Cole a le souci de bien faire et il souhaite le meilleur pour la médecin. Rendre cet instant encore plus particulier parce qu’il se déroule dans un cadre idyllique était sa préoccupation première. « Du champagne, c’est très bien. » le rassure-t-elle alors que le Britannique se décompose sous ses yeux. Son visage se fend d’un sourire qui se veut rassurant et qui, il l’espère, saura masque la vague d’inconfort qui le secoue de l’intérieur. Les yeux du Davies se posent sur la coupe du haut de la robe d’Aubrey. Celle-là même qu’elle portait le soir où ils se sont retrouvés. Un départ qui n’avait pas été donné de la meilleure des façons par le Davies. Tout ce qu’ils peuvent reconnaitre à présent, c’est que le chemin parcouru fut enrichissant et rassurant. « À nous. » Eux. Deux âmes qu’un accident a séparé brutalement, ne leur laissant pas la chance de recoller les morceaux. Tous deux pensant que l’autre l’ignorait volontairement, ils ont avancé, pansant leurs blessures physiques mais aussi celles concernant la rupture d’un grand amour. Deux âmes qui, des années plus tard, ont su se retrouver, s’apprivoiser et se relever.

L’architecte imite son invitée et jette un coup d’œil au menu. Bien que le seul choix qu’ils aient à faire est le nombre de services qu’ils désireront, il s’inquiète de savoir si les mets sur la carte conviendront à Aubrey. « Tu pourrais m’emmener manger une pizza au coin de la rue que je serais plus qu’heureuse de passer la soirée avec toi, tu sais ? » Les mots de la blonde sont toujours rassurant. Cole hoche la tête bien qu’à l’intérieur de lui, les mêmes questions reviennent. Inlassablement. Ils ont vécu ensemble à l’époque. Mais qu’est-ce qui avait réellement motivé ce choix ? Avait-elle accepté d’emménager avec lui en partie pour fuir ses parents ? Est-ce que cela se serait produit aussi vite si tout s’était bien passé avec eux ? N’aurait-elle pas réfléchi plus longuement ? Connaissant la Cavendish, elle lui aurait très certainement proposé de reparler de ça à la fin de ses études. Aujourd’hui, Aubrey n’a plus personne à fuir. Elle vit pour elle et pour personne d’autre. Elle a tout de dont elle souhaite. La stabilité de vie, elle la connait déjà. Cole ne pourrait rien lui offrir de plus. Il n’y a donc que lui à prendre en compte dans l’équation. Si les calculs de l’architecte ont été évidents et rapidement solutionnés, en sera-t-il de même pour celle qui se tient face à lui ? « Je te sens vraiment nerveux, ça va ? » Elle a remarqué. Bien sûr qu’elle a remarqué. Il est en sueur et a déjà envie d’enlever sa veste mais sait que cela ne se fait pas. Le contact des doigt de sa belle sur le dos de sa main est rassurant et inhibe le reste en un instant. « Je crois que c’est la pire de mes premières fois. » avoue-t-il avant de venir chercher une lapée de Champagne. Ses épaules se détendent légèrement, si bien qu’il perd un peu de sa grandeur sur son assise. « J’ai déjà mangé dans de bons restaurants, mais celui-ci surpasse les autres, et de loin… » remarque-t-il en laissant son regard se perdre sur le décor qui les entoure. Quand il revient à Aubrey, un sourire s’installe naturellement sur ses lèvres. De ses yeux amoureux, il la dévore. « Mais je ne pouvais rêver meilleur décor pour ce soir. » admet-il simplement, y glissant tout son charme. Il prend le temps de l’admirer et d’imprégner ce souvenir en lui. Il passerait sa soirée à la complimenter s’il savait qu’elle ne se sentirait pas gênée ou lassée de l’entendre. Les lèvres de l’Anglais s’entrouvrent, prêtes à cracher le morceau mais sa raison les clos, le rappelant à l’ordre. Ne devrait-il pas attendre d’avoir passé le plat ? « Tu me rends encore plus anxieuse que ce menu. » glisse-t-elle, venant accélérer le rythme cardiaque de Cole. Il tente de faire taire la panique tout en s’assurant qu’il parviendra à se détendre. « Ce n’est vraiment pas le but, désolé. » s’excuse-t-il. Il se repositionne dans son siège, rompant malgré lui le contact avec la blonde. Un serveur se présente et dépose dans leurs assiettes trois petits amuse-bouche. Cole se tourne vers Aubrey, cherchant son approbation avant de confirmer le choix d’un repas cinq services. Aussitôt dit, aussitôt pense-t-il que le temps sera long avant de pouvoir en arriver à se délester de ce qui le rend si anxieux. À nouveau, les lèvres de l’homme s’entrouvrent. Cette fois, il se lance. « Je t’en prie, ne m’en veux pas de gâcher l’instant en abordant le sujet d’emblée. » Il cherche à se rassurer, mais il est vrai qu’il ne peut pas tenir tout le repas en gardant cette attitude. S’il le fait, les maladresses s’enchaineront tout le long de la soirée. Ce n’est pas respectueux envers Aubrey. Et puis, il doit bien l’avouer, ça lui brûle les lèvres depuis des semaines. Le regard sombre du garçon vient se plonger dans les yeux clairs de sa belle. Cet endroit où il trouve toujours tout ce dont il a besoin. Un endroit similaire à la maison. Il lui a transmis toute son anxiété et il s’en excuse déjà. Sa main droite vient rechercher celle de la médecin. « Aubrey, je… » Il marque une légère pause, choisissant des mots maintes fois répétés en se préparant dans son dressing. Elle est si belle que s’en est déstabilisant. « J’aimerais qu’on parle de notre avenir ensemble. »



Revenir en haut Aller en bas
Aubrey Cavendish
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Aubrey Cavendish
grow old with me
posts : 352
pseudo : mudblood squad
id card : margot robbie, © imaginelion (avatar) + astra (sign) + faceclaimed (gif)
multinicks : Evaline (I. Ricci) ≈ Thea (H. Roden) ≈ Ezekiel (A. Tveit) ≈ Tobias (S. Stan) ≈ Abel (H. Cavill)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey 79f594df53264011743928d04b0be5adc6ac6b42
age : la jolie blonde a vu le jour, il y a trente sept ans au sein du célèbre St Mary's Hospital à Londres, comme sa fratrie avant elle - tout comme les membres de la famille royale aussi, but who care, right ?
civil status : (en couple) Célibataire pendant de longues années, capable de vivre seule, tout en espérant avoir quelqu'un à ses côtés pour la soutenir. Elle a retrouvé la paix auprès de lui, son amour de toujours.
past time : (médecin) Un an plus tôt, elle venait de terminer sa residency. Elle a réellement trouver sa place au sein du service de médecine physique et de réhabilitation de l’hôpital de San Francisco.
address : (19) outer sunset, san francisco
 if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Wk0g0W5y_o
id card : lili reinhart, © imaginelion + crackship-fd (gif)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey 5d4d7d2bb1679c7b7fed6b0a76bce1b48626abf0
age : (vingt-deux ans) Elle est à peine entrée dans l'âge de l'indépendance internationale, mais elle se sent comme une enfant après sa naissance. Elle reprends sa vie de zéro.
civil status : (célibataire) Depuis un an, elle ne réalise toujours pas qu'il n'est et ne sera plus là, à ses côtés. Et pourtant, tout est de sa faute, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
past time : ancienne étudiante en fac de médecine, actuellement serveuse au Bubba Gump de Fisherman's Wharf.
address : (26) mission district, san francisco
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : closed

nbre de mots : entre 800 et 1500 mots.
code couleur : #993399
warning : santé, accident, dépression
pronom irl : elle (she)
pronom perso : elle (she)
younger now
other side

() Re: if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Sam 2 Sep - 20:05

(if you're the one she lets in, take it)
My eyes are open. My heart is beating. My lungs are full and my body's breathing. I'm moving forward.I found my freedom. I found the life that gave me reason to live. As this dusty road now settles and I see what lay before. Every tear that held a broken dream is now shattered on the floor. And now bursting forth in splendor. Are the blossoms of second tries. Because dreams that bear the mark of love. Are dreams that never die. song December 2021, Quince ***, @Cole Davies.

Cette soirée avait tout d’une soirée romantique. Mais une soirée élaborée avec soin. Comme s’il avait pensé tous les détails dans un but précis, ôtant la spontanéité de ce qu’ils partageaient au quotidien. Et c’était tout cela qui faisait monter des idées dans l’esprit de la Cavendish. De l’anxiété, aussi. Parce que si elle tentait de lâcher prise sur toutes les questions qui l’assaillaient devant l’attitude du Davies, ses pensées tournant en rond dans son crâne ne l’aidait en rien. Alors, malgré elle, elle tenta de désamorcer la tension qu’elle sentait émaner de son âme sœur. Elle chercha le contact de sa main, comme pour se reconnecter à lui, à eux. Parce que si ce restaurant était grandiose, il lui rappelait des souvenirs d’une relation familiale bâtie dans du paraître et dans la richesse. Des souvenirs un peu amer. Ceux d’une autre vie qu’ils auraient pu vivre sur un autre continent. Que seraient-ils devenus si rien ne les avait séparés de la sorte ? Auraient-ils réussi à mener leurs études à bien et mettre en marche les projets dont ils avaient parlé si longuement et si amoureusement dans leur nouvel appartement ? Serait-elle devenue médecin et lui architecte renommé, faisant tous deux un pied-de-nez visible à sa famille, tout en restant simple ? Seraient-ils propriétaires, parents et heureux à l’heure d'aujourd'hui ? En glissant ses prunelles dans les siennes, elle se perdit quelques instants dans cette contemplation d’un présent parallèle. Même si cette nostalgie n’avait plus rien à faire dans ses réflexions. Elle s’était souvent répétée que le destin avait réuni leurs chemins pour une bonne raison. Même si leurs vies n’avaient rien à voir avec celles qu’ils s’étaient imaginées, plus jeunes. Même s’ils avaient été blessés par leur existence, chacun à leur manière. La doctoresse s’était persuadée qu’ils avaient été séparés pour mieux se retrouver. Pour ne plus jamais se quitter. « Je crois que c’est la pire de mes premières fois. », lui confia-t-il en avalant une nouvelle gorgée de champagne. Les doigts de la blonde se crispèrent doucement sur la sienne comme pour lui signifier qu’elle était bel et bien là. Elle avait, elle aussi, les entrailles nouées. Parce que tout ce mystère la rendait complètement folle. Elle voulait garder sa patiente, intacte, mais tout le flot de sentiments présents menaçaient de rompre le barrage en elle. « J’ai déjà mangé dans de bons restaurants, mais celui-ci surpasse les autres, et de loin… », continua-t-il et elle ne put s’empêcher de pouffer doucement. Ce n’était pas de la moquerie, mais peut-être une sorte de libération de sa nervosité. Elle retrouva son sérieux ou tout du moins, son rire se transforma en un sourire lorsque leurs regards se croisèrent, à nouveau. « Mais je ne pouvais rêver meilleur décor pour ce soir. », dit-il sous le ton du compliment. Elle pencha la tête sur le côté, coquette et touchée par ses mots. « Alors c’est ce restaurant qui te rend nerveux ? Je crois que tu as déjà affronté plus impressionnant, non ? », blagua-t-elle, le regard plein de malice en faisant référence aux événements organisés par les Cavendish à l’époque. Là, ils étaient seuls et sans personne à impressionner ou à repousser à coups de phrases bien senties. Le nez penché sur le menu, elle avoue sa propre agitation. Parce que s’il n’y avait pas fait attention, trop obnubilé par sa torture interne, elle ne pouvait plus le lui cacher. Sinon, elle allait exploser. « Ce n’est vraiment pas le but, désolé. » Elle le détailla du regard, pleine de compassion. Elle savait parfaitement qu’il ne l’avait pas invité ici pour la rendre nerveuse et elle ne lui en voulait pas le moins du monde. Elle espérait simplement qu’il finisse par cracher le morceau avant que son nouveau cœur ne rende l’âme. Le serveur leur offrit une diversion plutôt bienvenue et elle hocha la tête en direction de l’architecte quant au choix du menu. Détail qui ne l'intéressait que peu, elle devait l’avouer. « Je t’en prie, ne m’en veux pas de gâcher l’instant en abordant le sujet d’emblée. » Elle secoua la tête, ses lèvres affublées d’un sourire gêné. Il venait de mettre le feu aux poudres avec cette allusion et le myocarde de la jeune femme s’accéléra, tout comme sa respiration, d’ailleurs. « Maintenant que tu as lâché une allusion, tu ne peux pas me laisser dans l’attente comme ça. », souffla-t-elle du bout des lèvres, presque suppliante. Lorsqu’il se saisit de sa main, une nouvelle fois, mettant un terme aux légers tremblements de ses doigts, elle fixa ses perles bleues dans les siennes. Elle avait la gorge nouée. Il allait lui demander sa main, n’est-ce pas ? Il allait lui demander de devenir sa femme ? Non pas que la britannique soit contre l’idée. C’était bonnement parce qu’elle n’avait pas eu le temps de se pencher sur la question. Tout simplement parce qu’elle l’avait repoussé pendant un bon moment avant de l’autoriser à reprendre sa place dans vie, qu’ils ré-apprenaient à se connaître et à s’aimer. Était-elle prête ? Étaient-ils prêts à franchir ce cap ? « Aubrey, je… », commença-t-il et elle se mordit la lèvre pour ne pas le presser à cracher le morceau. Elle perdait totalement pied avec l’angoisse que tout ce cérémonial engendrait. « J’aimerais qu’on parle de notre avenir ensemble. », lâcha-t-il et elle resta interdite pendant quelques instants. Elle plaqua une main sur sa poitrine, en expirant longuement. « Tu … tu étais nerveux parce que tu veux que l’on parle ? De notre avenir ? », demanda-t-elle, un peu dubitative. Il y avait anguille sous roche. Il ne pouvait pas s’être mis autant de pression, simplement pour une histoire d’avenir, si ? Elle se racla la gorge, se reprenant avant de devenir désagréable à l'œil de Cole. Le pauvre qui se liquéfiait de peur depuis le début de la soirée. « Excuse-moi, je … » Elle inspira doucement avant de reprendre la parole. « Avec tout ce que toute la tension qui régnait dans ton attitude, le grand restaurant renommé, le sujet que tu avais peur d’aborder … J’ai cru que tu allais me demander en mariage. », déclara-t-elle en riant doucement d’elle-même et de son idée complètement à côté de la plaque. C’était presque du soulagement qui parcourait ses veines en cet instant. « On peut parler avenir autant que tu le souhaites. », souffla-t-elle avec un sourire amoureux étalé sur son visage.

Revenir en haut Aller en bas
Cole Davies
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Cole Davies
grow old with me
posts : 362
pseudo : S.U.L.L.Y.
id card : Jake Gyllenhaal (c) mielikki
multinicks : alison (m. moore) ♤ elliott (b. cooper) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Tumblr_inline_nukn6a52bz1qlt39u_250
age : 40 années envolées, le besoin de se reconstruire, constamment pour ne pas sombrer.
civil status : En couple avec Aubrey, son amour de toujours qu'il a retrouvée, père d'un petit garçon, Jude, qui entre dans l'adolescence.
past time : Architecte – spécialisé dans l'élaboration de gratte-ciels
address : #71, north beach
 if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey MCxZ7dbP_o
id card : Jacob Elordi (c) labxnair
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Aaf0981093e26a4b469d773a23b15093b3c2fead
age : 25 ans, l'ambition dans les veines, la rage de s'en sortir et de devenir plus fort.
civil status : Célibataire, il pense encore souvent à elle, bien qu'elle ne soit plus à ses côtés depuis de nombreux mois. Il commence à côtoyer Naomi de temps à autres, mais c'est encore très flou, il ne sait pas s'il veut se lancer dans une vraie relation.
past time : Étudiant en architecture, études reprises en master aux USA.
address : Somewhere in New York
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
nbre de mots : 1000-1500
code couleur : #1C4D58
warning : accident de voiture, rééducation, caractère sanguin
pronom irl : elle
pronom perso : il
younger now
other side

() Re: if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Mer 7 Fév - 21:34

( if you're the one she lets in, take it )
« It's when she walks in that door, and you look at her like it's the first time you've ever seen her, and your heart drops, and you're amazed, and you can't wait to tell all your friends about this girl. You can't wait to tell your mom about this girl. And you simply say to yourself, "This is her. This is the one." » december 2021, quince *** @aubrey cavendish



La dynamique avec la Cavendish, elle est bien différente depuis qu’ils se sont retrouvés. Les années sont passées par là mais pas seulement. Aubrey n’était plus la fille de ses souvenirs, plus totalement. Elle s’est forgée par les épreuves de la vie, par ce qu’elle lui a fait affronter comme revers, par les victoires qu’elle a remportées et les défaites qui l’ont clouée au sol. Pendant des années, chacun s’est forgé de son côté et Cole ne lui en veut absolument pas d’être devenue celle qu’elle est. La femme prudente. Celle qui n’ose plus se lancer éperdument, les yeux fermés. Celle qui avance à tatillons. Celle qui n’accorde pas sa confiance facilement. Celle qui préfère réfléchir cent fois à la question. Celle qui ne fait plus de plans sur la comète. Celle qui avance en prenant chaque jour après l’autre. Celle qui n’ose plus se projeter. Celle qui se protège de tout, pourvu que ça la rassure et qu’elle se sente bien dans son cocon. Il ne lui en veut pas. Et quel qu’aurait été la version d’elle-même, il l’aurait aimé corps et âme comme il l’aime aujourd’hui. Parce qu’elle est toujours Aubrey, parce qu’elle est pétillante, souriante et amusante. Parce qu’elle le regarde comme personne. Parce qu’elle l’aime malgré les démons qui l’ont souvent dévoré. Parce qu’elle l’accepte tel qu’il est. Parce qu’elle est intelligente, parce qu’elle ose lui clouer le bec et dire ce qu’elle pense. Parce qu’elle sait calmer ses pensées tout comme éveiller ses sens. Parce que, bien qu’elle n’y croit pas, elle est pleine de surprises. Il sait, maintenant, qu’elle ne sera plus la jeune fille qui prendra les devants, celle qui le fera avancer avant qu’une idée ait eu le temps de lui traverser l'esprit, celle face à qui il ne voudra pas prendre le temps de la réflexion tellement l’idée est géniale. Alors pour eux, il doit être celui qui prend ce rôle. « Alors c’est ce restaurant qui te rend nerveux ? Je crois que tu as déjà affronté plus impressionnant, non ? » Un sourire gêné se dessine sur ses lippes. Le problème, c’est qu’il n’est pas doué à prendre cette place-là, vraiment pas. Il doit l’avouer, c’était bien plus facile de son point de vue quand c’était elle qui avait ce rôle. C’était tellement naturel en plus qu’il ne la voyait que rarement venir. Pour l’heure, il est complètement médiocre. C’est dire que l’enjeu est crucial. Plus qu’important à ses yeux. Le serveur est d’ailleurs à peine parti qu’il ne peut plus tenir. Le Davies déborde complètement et se lance, les deux pieds en avant. « Maintenant que tu as lâché une allusion, tu ne peux pas me laisser dans l’attente comme ça. » Il faudra qu’il lui dise, à l’occasion, qu’elle n’est pas la meilleure aide en la matière. La légère pression sur sa main l’aide. De toute façon, il est lancé. Il y va avec toutes ses tripes, lui livrant tout ce qu’il a. Ce n’est pas forcément une bonne idée d’aborder le sujet en début de soirée. En fonction de la réponse, cela pourrait bien foutre toute la soirée en l’air. C’est bien pour ça que toute déclaration attend d’en arriver au dessert avant d’être lancée. S’il lui avait été plutôt facile de tenir sa langue jusqu’ici, maintenant qu’ils y sont, il n’est plus dans sa zone de confort. Tant pis pour les us et coutumes. Il y va. À demi-mot, il lui dévoile déjà qu’il s’agit d’avenir. Son réflexe est de fermer les yeux et de prendre un peu de retrait, le temps que l’information arrive jusqu’à l’Anglaise. Quand il revient à elle, il est plutôt surpris de la voir plus détendue, un rien moqueuse. « Tu … tu étais nerveux parce que tu veux que l’on parle ? De notre avenir ? » Ses mots ont été ceux-là, oui. Le Davies ne comprend pas ce qu’il y a de déroutant. Évidemment qu’il veut parler d’avenir quand il s’agit d’eux. Mais l’avenir, c’est plutôt large. L’avenir, ça comprend aussi leurs prochaines vacances sous le soleil, par exemple. « Excuse-moi, je … Avec tout ce que toute la tension qui régnait dans ton attitude, le grand restaurant renommé, le sujet que tu avais peur d’aborder … J’ai cru que tu allais me demander en mariage. » poursuit la blonde. Les yeux de l’architecte deviennent ronds comme des billes. Un rire encore plus nerveux lui échappe. Il vient se frotter la nuque avec la main gauche. Et pourquoi pas ? Est-ce que c’est une idée aussi repoussante que ça ? Bien-sûr que ça lui a déjà traversé l’esprit. Cela ne fait-il d’ailleurs pas partie de leur avenir ? « On peut parler avenir autant que tu le souhaites. » Pour une fois, la situation est si cocasse que l’esprit du Davies ne se laisse pas emporter par les pensées négatives et le venin de la peur qui pourrait s’immiscer en lui. Un sourire se dresse même, venant illuminer son visage. Le grand garçon se radoucit. « Je n’ai pas prévu de te demander ta main ce soir, mais sache que ça viendra un jour. » signale-t-il tout de même. Une personne avertie en vaut deux, n’est-ce pas ? Il ne s’y prendrait pas comme ça. Ce serait plus simple, ça leur ressemblerait beaucoup plus, tout simplement. S’il a déjà rêvé des centaines de scénarios, la réalité n’est pas encore venue frapper son esprit à ce sujet. Se marier avec Aubrey, c’est pourtant depuis toujours une évidence. Il pourrait être vexé, qu’elle soit soulagée qu’il ne s’agisse pas de cette demande-là mais la réaction d’Aubrey est venue détendre l’atmosphère en un clin d’œil. « J’ai tout de même quelque chose à te demander. » En douceur, il la ramène à la réalité. Derrière ses côtes, son myocarde s’emballe à nouveau. Les portes sont ouvertes. Il n’y a plus qu’à s’engouffrer à l’intérieur. Entre ses phrases, Cole se délecte des secondes. De leurs secondes. Les regards clairs se retrouvent et lorsque leurs pouls lui semblent en harmonie, le Davies se lance. « Est-ce que ça te dirait qu’on vive ensemble ? » C’est aussi simple que ça. Pur, aussi. Le grand brun n’a rien d’autre derrière la tête que cette envie de se réveiller tous les matins à ses côtés et de s’y endormir tous les soirs. Il veut qu’elle soit ses bonjour et au revoir quotidiens, qu’il puisse l’embrasser autant de fois qu’il lui plait. Dans ses veines, cette sensation de première fois, à nouveau. Alors que ça ne l’est pas. Cette impression de ne pas savoir ce qu’il fait ni ou il va alors qu’il sait qu’il doit s’attendre à mille et une merveilles à ses côtés. Il sait qu’ils se marcheront parfois dessus mais qu’ils auront aussi ce besoin d’être collé l’un à l’autre en regardant un fils. Il sait qu’ils partageront des plats simples, des plats ratés, des plats réchauffés, des plats livrés, des repas entre amis, d’autres en famille. Il sait qu’elle sera sa constante. Et tout ce qu’il souhaite à cet instant, c’est qu’elle accepte. Ne serait-ce que pour que le stress s’échappe de sous sa peau.



_________________
le mur des fiertés:
Revenir en haut Aller en bas
Aubrey Cavendish
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Aubrey Cavendish
grow old with me
posts : 352
pseudo : mudblood squad
id card : margot robbie, © imaginelion (avatar) + astra (sign) + faceclaimed (gif)
multinicks : Evaline (I. Ricci) ≈ Thea (H. Roden) ≈ Ezekiel (A. Tveit) ≈ Tobias (S. Stan) ≈ Abel (H. Cavill)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey 79f594df53264011743928d04b0be5adc6ac6b42
age : la jolie blonde a vu le jour, il y a trente sept ans au sein du célèbre St Mary's Hospital à Londres, comme sa fratrie avant elle - tout comme les membres de la famille royale aussi, but who care, right ?
civil status : (en couple) Célibataire pendant de longues années, capable de vivre seule, tout en espérant avoir quelqu'un à ses côtés pour la soutenir. Elle a retrouvé la paix auprès de lui, son amour de toujours.
past time : (médecin) Un an plus tôt, elle venait de terminer sa residency. Elle a réellement trouver sa place au sein du service de médecine physique et de réhabilitation de l’hôpital de San Francisco.
address : (19) outer sunset, san francisco
 if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Wk0g0W5y_o
id card : lili reinhart, © imaginelion + crackship-fd (gif)
faceclaim :  if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey 5d4d7d2bb1679c7b7fed6b0a76bce1b48626abf0
age : (vingt-deux ans) Elle est à peine entrée dans l'âge de l'indépendance internationale, mais elle se sent comme une enfant après sa naissance. Elle reprends sa vie de zéro.
civil status : (célibataire) Depuis un an, elle ne réalise toujours pas qu'il n'est et ne sera plus là, à ses côtés. Et pourtant, tout est de sa faute, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
past time : ancienne étudiante en fac de médecine, actuellement serveuse au Bubba Gump de Fisherman's Wharf.
address : (26) mission district, san francisco
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : closed

nbre de mots : entre 800 et 1500 mots.
code couleur : #993399
warning : santé, accident, dépression
pronom irl : elle (she)
pronom perso : elle (she)
younger now
other side

() Re: if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey Sam 4 Mai - 20:16

(if you're the one she lets in, take it)
My eyes are open. My heart is beating. My lungs are full and my body's breathing. I'm moving forward.I found my freedom. I found the life that gave me reason to live. As this dusty road now settles and I see what lay before. Every tear that held a broken dream is now shattered on the floor. And now bursting forth in splendor. Are the blossoms of second tries. Because dreams that bear the mark of love. Are dreams that never die. song December 2021, Quince ***, @Cole Davies.



Toute une enfance passée au sein d’une cage dorée ne l’avait pas préparée à affronter les émotions intenses que la réalité allait lui lancer à la figure. Le contrôle que ses géniteurs avaient appliqué sur ses épaules, il avait été restrictif au possible. Alors, elle avait voulu vivre pleinement son adolescence. Si le début avait été facile, si elle avait réussi à faire entendre sa voix, tout comme son entêtement naturel, la suite s’était parsemée de nids de poules. Lorsque Cole était entré dans son champ de vision, il avait injecté une dose de complications. Certaine, majestueuses, heureuses, tandis que d’autres plus frustrantes et colériques. Ils avaient grandi dans l'œil de l’autre. Elle lui avait donné sa confiance, son coeur et son corps sans véritable hésitation. Et si on lui avait donné l’opportunité de revenir dans le passé, elle reprendrait les mêmes décisions. Même s’ils avaient été séparés pendant des années, même si la douleur avait été insidieuse et paralysante, même s’ils avaient évolué loin de l’un et de l’autre. Elle le choisirait encore et toujours. Tout simplement parce qu’il l’avait rendue heureuse, qu’elle l’avait aimé sans conditions et qu’il avait cru en elle. Personne d’autre n’avait réussi cet exploit. Toutes ces années de séparations avaient renforcé cette idée que l’architecte avait été l’amour d’une vie, que toute autre personne ne serait qu’une pâle copie d’un bonheur perdu. Aujourd’hui, il était là dans ce restaurant étoilé à se jauger, à être irradié par l’anxiété et dans l’attente d’une réponse. Malgré toutes ces émotions clouant son palpitant de nervosité, elle n’aurait troqué sa place pour rien au monde. Lorsqu’il se lance et qu’il déballe le sujet si “tabou”, elle ne peut contenir son étonnement. Elle qui avait élaboré le plus extravagant des scénarios, elle s’était retrouvée bouche bée devant la simplicité de sa demande. Ce n’était pas pour lui déplaire, au contraire. Et dire qu’à l’époque, elle aurait été celle qui aurait voulu amorcé ce genre de conversation. « Je n’ai pas prévu de te demander ta main ce soir, mais sache que ça viendra un jour. » Elle sonda le regard de l’architecte pendant quelques instants, histoire de voir si son soulagement ne l’avait pas atteint. Elle était prête à se confondre en excuses. « Je n’en attendais pas moins de toi. », ajoute-t-elle avec un sourire lorsqu’elle s’aperçoit qu’il n’en est rien de son côté à lui. « La porte n’est absolument pas fermée. J’aimerais juste qu’on en parle avant pour qu’on soit sur la même longueur d’ondes. » Même s’il semble l’accepter avec simplicité, elle ne peut s’empêcher de souffler ces quelques mots. Parce qu’elle a besoin de s’expliquer, de se justifier. Bien sûr qu’elle se voyait unir sa vie à la sienne, dans un avenir qui se dessinait à l’horizon, il n’y avait aucun doute là-dessus. Pas tout de suite, cependant. « J’ai tout de même quelque chose à te demander. » N’avait-il pas énoncé sa demande quelques instants plus tôt ? Interrogative, elle arque un sourcil tandis que son palpitant s’emballe à nouveau, sans qu’elle ne puisse savoir pourquoi. « Est-ce que ça te dirait qu’on vive ensemble ? » Pas de fioritures, pas de chichi, sa question ne laisse pas de place aux doutes. Une moue attendrie se dessine lentement sur les traits de porcelaine de la doctoresse. Cette question, elle se l’était posée sans vraiment oser la formuler à voix haute. Elle s’était souvent dit qu’ils avaient probablement besoin de leur espace individuel. Surtout, Cole avec Jude. Et elle n’avait pas voulu prendre plus de place que nécessaire. Pourtant, elle devait se rendre à l’évidence qu’ils habitaient quasiment ensemble. Nombreuses étaient les soirées où ils s’endormaient dans les bras de l’un et de l’autre sur le canapé ou que les journées de repos étaient vécues pleinement à deux. Était-ce une décision si difficile à prendre ? Avait-elle besoin de tergiverser plus encore ? « Elle était donc là cette question d’avenir ?  », blague-t-elle avant de se reprendre pour ne pas jouer de trop avec les nerfs déjà en pelote de l’homme qui lui faisait face. « Bien sûr que ça me dirait qu’on vive ensemble. », répond-t-elle en reprenant ses mots, le ton malicieux, mais quelque peu coquet. « Tu sais que tu n’avais pas besoin de tout ce grand décor pour me le demander ? », ajoute-t-elle en accrochant ses doigts aux siens. A quoi devrait-elle s’attendre lors de la demande en mariage ? Elle ne souhaitait pas qu’il entre dans des démonstrations comme celle-ci, elle n’en avait pas besoin. Tout ce dont elle avait besoin, c’était de lui. Elle avait vécu dans le luxe et le paraître, tout cela n’avait aucune valeur. Leur amour en revanche, leur nouvelle capacité à communiquer aussi, c’était inestimable. « La grande question, c’est on va chez toi ou chez moi ? » Elle rit doucement. Elle n’avait que faire du lieu où ils atterriraient tant qu’ils étaient tous les deux.    
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
----------------------------------------
grow old with me
younger now
other side

() Re: if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey
Revenir en haut Aller en bas
if you're the one she lets in, take it ☾ caubrey
ABOUT TIME. :: 

san francisco, ca

 :: 

north beach

 Sujets similaires
-
» it can change from day to day ☾ caubrey
» where do i see me in ten years ? with you ☾ caubrey