about time n'est autre qu'un forum rpg city simple et sans chichis, bien qu'ayant un concept un peu particulier. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête et de rp tranquillement. Venez comme vous êtes, avec le personnage et l'avatar que vous souhaitez. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 feels like coming home ☾ (cole)

ABOUT TIME. :: 

the other side

 :: 

long time ago

Aubrey Cavendish
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Aubrey Cavendish
grow old with me
posts : 352
pseudo : mudblood squad
id card : margot robbie, © imaginelion (avatar) + astra (sign) + faceclaimed (gif)
multinicks : Evaline (I. Ricci) ≈ Thea (H. Roden) ≈ Ezekiel (A. Tveit) ≈ Tobias (S. Stan) ≈ Abel (H. Cavill)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) 79f594df53264011743928d04b0be5adc6ac6b42
age : la jolie blonde a vu le jour, il y a trente sept ans au sein du célèbre St Mary's Hospital à Londres, comme sa fratrie avant elle - tout comme les membres de la famille royale aussi, but who care, right ?
civil status : (en couple) Célibataire pendant de longues années, capable de vivre seule, tout en espérant avoir quelqu'un à ses côtés pour la soutenir. Elle a retrouvé la paix auprès de lui, son amour de toujours.
past time : (médecin) Un an plus tôt, elle venait de terminer sa residency. Elle a réellement trouver sa place au sein du service de médecine physique et de réhabilitation de l’hôpital de San Francisco.
address : (19) outer sunset, san francisco
feels like coming home ☾ (cole) Wk0g0W5y_o
id card : lili reinhart, © imaginelion + crackship-fd (gif)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) 5d4d7d2bb1679c7b7fed6b0a76bce1b48626abf0
age : (vingt-deux ans) Elle est à peine entrée dans l'âge de l'indépendance internationale, mais elle se sent comme une enfant après sa naissance. Elle reprends sa vie de zéro.
civil status : (célibataire) Depuis un an, elle ne réalise toujours pas qu'il n'est et ne sera plus là, à ses côtés. Et pourtant, tout est de sa faute, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
past time : ancienne étudiante en fac de médecine, actuellement serveuse au Bubba Gump de Fisherman's Wharf.
address : (26) mission district, san francisco
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : closed

nbre de mots : entre 800 et 1500 mots.
code couleur : #993399
warning : santé, accident, dépression
pronom irl : elle (she)
pronom perso : elle (she)
younger now
other side

() feels like coming home ☾ (cole) Lun 24 Oct - 11:34

(feels like coming home)
It's hard for the dreams when the city's never sleeping but we're gonna make it, though we don't know how. I pay a high price for the joy of the free ride. 'Cause I got you, and now that's all that counts. There in the dark, down in the valley. Under the motel neon sign. Room 105, at the back of the alley. You're wearing my coat while sleeping. It feels like I've come home, oh. Yeah it feels like I've come home, oh. This I know. Right from the start, like it's the first time. It finally feels like coming home. (song) December 2000, London. @Cole Davies



(outfit before) / (outfit with cole)

Stature rigide. Sourire crispé. Oeil rivé sur l’horloge ornant la salle de réception. Les aiguilles semblaient la narguer, avançant avec une lenteur inimaginable. Elle n'avait nulle part où aller, la Cavendish. Et pourtant, elle n’espérait qu’une chose : qu’on la délivre de cette soirée d’un ennui mortel. Toutes les personnes peuplant cette pièce aux dorures outrancières, elles n’étaient que des caricatures de la vie. Personne ne foulant le sol de marbre n’était en contact avec la réalité. Était-ce là la seule vie qu’il faudrait espérer en restant dans le cercle de la noblesse anglaise ? Les femmes critiquant le moindre fait et geste de chaque personne présente, les hommes comparant leurs dernières prouesses plus ou moins utiles. Être prisonnière d’étiquettes impossibles à laisser de côté. Toutes ces perspectives donnaient la nausée à la jeune blonde. Pourtant, elle faisait bonne figure. Elle était bel et bien là pour faire plaisir à sa famille. Rien de plus. Cependant, son esprit, lui, était tourné vers l’homme qui détenait son cœur depuis quelques mois, maintenant. Il n’avait rien à voir avec l’univers dans lequel elle avait toujours évolué. C’était peut-être cette vision claire de la vie qui avait attiré son âme vers la sienne. Il n’y avait pas de faux-semblant avec le Davies, il était entier, peut-être un peu trop entier pour son propre bien, même. « Arrête de rêver auprès de ton vaurien, on t’a posé une question, Aubrey. » La voix cassante de l’aîné de la fratrie vint s’échouer dans l’oreille de l’adolescente. Elle se mordit la langue pour ne pas répliquer de manière cinglante. Si cela faisait quelques mois qu’elle fréquentait Cole, elle pouvait aisément dire qu’elle l’aimait plus que de raison. Et cela, sa famille ne semblait pas vouloir l’entendre de cette oreille. Cela ne servait à rien de le dénigrer, de vouloir lui ouvrir les yeux pour qu’elle se détourne de lui. La tâche n’était que vaine. Pourtant, les paroles de Georgia avaient mit le feu aux poudres. Si les parents ne parlaient pas de cette fâcheuse affaire devant leurs pairs, ils ne se gênaient pas pour lancer des sermons en petit comité. Et ce fut ce qu’elle eût de leur part pendant un bon quart d’heure. Comment pouvait-elle manquer à ses devoirs devant la bonne société anglaise ? Voulait-elle faire passer sa famille pour des moins que rien ? Fille indigne. Puis dans un reniflement de dédain extraordinaire, la matriarche la poussa sans vergogne vers le Duc de Norfolk. C’est ainsi qu’elle fut prisonnière d’une discussion insipide, en proie à une douleur sourde au creux de sa poitrine, poings serrés. Elle tenta de l’ignorer, attentive à la possible porte de sortie qui pourrait s’offrir à elle. Dès que cela fut possible, elle s’éclipsa. J’ai besoin de te voir. Je peux passer ? Un message qu’elle se dépêcha d’envoyer à l’élu de son cœur et se dirigeant vers sa chambre avant que l’on ne s’aperçoive de son absence. Montant les marches quatre à quatre, elle se changea rapidement en ignorant les petits points rouge sang qui s’imprimèrent sur la robe bleue pâle qu’elle avait porté toute la soirée. Oui. Une réponse succincte, un peu froide, mais la Cavendish ne s’en formalisa pas, tout en prenant note. Elle se sentait oppressée au niveau de la poitrine, mais tout ce qu’elle tira comme conclusion, ce fut qu’elle n’était pas à son aise ici. Entre les bras de son futur diplômé, elle était certaine qu’elle trouverait un calme qui apaiserait ses veines. Par chance, le reste du manoir était plutôt désert, si bien qu’elle s’extirpa avec aisance entre les lourdes portes de son domicile et ne demanda pas son reste en partant pour rejoindre son premier amour. Le chemin, elle le connaissait par cœur, elle devait l’admettre. De plus, il n’était pas très tard, même si l’obscurité pouvait faire penser le contraire. Et si elle s’était imaginée se loger au creux d’une étreinte accueillante en arrivant, la réalité fut toute autre. Ses prunelles azures s’étaient posées sur le visage tuméfié du Davies, ce dernier évitant précautionneusement de la regarder dans les yeux. Elle avait lâché un hoquet d’horreur, en couvrant sa bouche de sa main. « Mais qu’est-ce que t’es arrivé ? », murmura-t-elle, la voix prise d’une certaine inquiétude. Elle s’approcha, levant une main hésitante vers le visage blessé de son chevalier sombre. Puis, elle se ravisa en remarquant ses propres marques ornant ses paumes, elle n’était pas de la même gravité, mais elle ne souhaitait pas tenter le diable. Ses ongles avaient rompus sa chair, alors qu’elle avait serré les poings pendant la soirée et elle savait qu’elle devrait le lui justifier s'il le remarquait. La nausée était bien présente, elle se sentait de plus en plus faible, mais elle tint bon. Parce qu’il lui fallait percer le mystère autour de ces blessures, même si son inconscient lui chuchotait la réponse de manière insidieuse. Il avait toujours eu cette réputation de bagarreur, elle en avait même été témoin. Pourtant, elle voulait qu’il lui explique de lui-même, qu’il lui dise la vérité. Mais devant son air peu avenant, elle n’était pas certaine d’obtenir quoi que ce soit de sa part. Si bien que son stress monta d’un cran, faisant vibrer ses tempes de manière intempestive.
Revenir en haut Aller en bas
Cole Davies
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Cole Davies
grow old with me
posts : 362
pseudo : S.U.L.L.Y.
id card : Jake Gyllenhaal (c) mielikki
multinicks : alison (m. moore) ♤ elliott (b. cooper) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) Tumblr_inline_nukn6a52bz1qlt39u_250
age : 40 années envolées, le besoin de se reconstruire, constamment pour ne pas sombrer.
civil status : En couple avec Aubrey, son amour de toujours qu'il a retrouvée, père d'un petit garçon, Jude, qui entre dans l'adolescence.
past time : Architecte – spécialisé dans l'élaboration de gratte-ciels
address : #71, north beach
feels like coming home ☾ (cole) MCxZ7dbP_o
id card : Jacob Elordi (c) labxnair
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) Aaf0981093e26a4b469d773a23b15093b3c2fead
age : 25 ans, l'ambition dans les veines, la rage de s'en sortir et de devenir plus fort.
civil status : Célibataire, il pense encore souvent à elle, bien qu'elle ne soit plus à ses côtés depuis de nombreux mois. Il commence à côtoyer Naomi de temps à autres, mais c'est encore très flou, il ne sait pas s'il veut se lancer dans une vraie relation.
past time : Étudiant en architecture, études reprises en master aux USA.
address : Somewhere in New York
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
nbre de mots : 1000-1500
code couleur : #1C4D58
warning : accident de voiture, rééducation, caractère sanguin
pronom irl : elle
pronom perso : il
younger now
other side

() Re: feels like coming home ☾ (cole) Lun 31 Oct - 19:15

(feels like coming home)
It's hard for the dreams when the city's never sleeping but we're gonna make it, though we don't know how. I pay a high price for the joy of the free ride. 'Cause I got you, and now that's all that counts. There in the dark, down in the valley. Under the motel neon sign. Room 105, at the back of the alley. You're wearing my coat while sleeping. It feels like I've come home, oh. Yeah it feels like I've come home, oh. This I know. Right from the start, like it's the first time. It finally feels like coming home. (song) December 2000, London. @Cole Davies



Les pas de Cole s’aventurent dans l’allée impeccable d’une villa qui se situe en bordure de Londres. Ici, la luxure se mêle à l’élégance et dans la rue, chaque habitation, chaque terrain, rivalise avec l’autre. Ce n’est pas ici qu’il vit, l’anglais, et il n’y vivra jamais. Les habitants de ces quartiers représentent tout ce sur quoi il crache, malgré que ce soit grâce à eux que son père parvient à remplir son assiette tous les soirs. Mais ce soir, un gars de se classe organise une soirée et ce soir, il a été convié. Lui qu’on invite et qu’on évite à la fois, mais à qui on prend un malin plaisir à exposer tout ce qu’il ne possède et ne possèdera jamais. Lui à qui on veut faire croire à l’appartenance d’un groupe alors qu’il n’a rien en commun avec les individus qui le composent. Lui qui ne se situe pas au même grade de l’échelle sociale, lui qui, à leurs yeux, se situe plus bas que terre. Mais lui, qui a toujours l’espoir de pouvoir être vraiment intégré, il mord à l’hameçon. Mâchoire serrée, il s’avance prudemment, certain qu’on l’attend au tournant, comme à chaque fois. Il salue ceux qu’il croise, de loin, sans fioritures, se dirige vers la cuisine et les gobelets qui jonchent le plan de travail, attrape l’un d’eux de sa main gauche, boit une grosse gorgée, puis s’aventure vers le salon où la plupart des invités se sont agglutinés. Là, il trouve une place et se fait discret. Il n’intervient que rarement dans les discussions, se relève de temps en temps pour aller se resservir, puis revient à son poste. « Heeeeeey, Davies ! » lui lance l’hôte, remarquant à peine sa présence alors que ça fait bien une heure qu’il est là. Il souffle d’avance, certain qu’il n’est là que pour l’emmerder. « John. Content de ta soirée ? » demande-t-il, faisant preuve d’une fausse courtoisie. Mais la réponse du John est éteinte par l’intervention de Miles qui déboule de sa droite, venant s’accrocher aux épaules des deux gars. « Alors, t’as fini par pouvoir toucher la Cavendish ? » le provoque-t-il sans précédent. Cole se redresse et se dégage du contact avec son camarade de classe. « Répète ce que tu viens de dire ! » demande-t-il, suggérant dans le ton de sa voix de ne pas oser attaquer sa Aubrey une fois de plus. Il le toise de son mètre nonante-six de haut, resserrant la distance entre eux, persuadé que le gamin ne s’arrêtera pas là. « Ouais, c’est bon, elle est encore pucelle, les gars ! » crie-t-il en se tournant vers un groupe de mecs. La réaction du Davies ne se fait pas attendre, son poing s’abat sur la mâchoire de Miles en espérant lui faire ravaler ses mots. « Espèce d'enfoiré ! » lui crache-t-il au visage alors qu’un autre coup arrive. Si le môme ne peut plus se défendre, ce sont d’autres carcasses qui se sont approchées de lui et qui l’atteignent de leurs points. La place est faite aux bagarreurs dans la pièce alors que les spectateurs s’amassent autour d’eux. Les mots ne parviennent pas à franchir les lèvres de l’adolescent dont la rage est profonde. Il ne se sert plus de sa tête mais bien de sa force, jusqu’à ce que plusieurs gars ne l’attrapent par la taille pour l’écarter de la bataille. « Rentre chez toi, Cole ! » lui conseille l’un d’eux. « Que je ne vous entende plus jamais lui manquer de respect, vous avez compris ?! » rage-t-il encore alors qu’il s’est résigné à quitter les lieux plutôt qu’à se battre seul contre tous. Il quitte les lieux en claquant bruyamment la porte derrière lui et crie de rage une fois dans l’allée.

Ce n’est que face à son miroir qu’il prend conscience de l’ampleur des dégâts. Ses poings en sang et son visage d’ores et déjà tuméfié. Il ouvre l’armoire devant lui et y trouve facilement les strips qu’il colle autour de son arcade pour panser ses blessures. Combien de fois n’a-t-il pas fait ces gestes ? Il pourrait certainement se recoudre lui-même s’il le fallait. L’écran de son Nokia posé sur le rebord du lavabo s’allume et la sonnerie annonçant l’arrivée d’un message attire son attention. Il ne peut s’agir que d’Aubrey, alors il se précipite sur l’appareil. Elle demande à le voir, et si de son côté il n’a aucune envie de la recevoir dans cet état, il est hors de question qu’il lui dise un jour non. C’est honteux et le regard baissé qu’il lui ouvre la porte de chez lui quelques minutes plus tard. Son côté bagarreur, c’est bien ce qu’elle déteste le plus chez lui, et il n’est pas prêt de lui avouer que c’est en son nom que les poings se sont abattus sur ses adversaires. « Mais qu’est-ce que t’es arrivé ? » s’inquiète-t-elle comme si ça avait été lui la victimes dans l’histoire, alors que c’est lui qui a lancé les hostilités physiques. « Rien. J’étais à la soirée de Mike et ça a dégénéré. » évite-t-il, situant la bagarre sans pour autant en donner les raisons. Cette réputation lui colle tellement à la peau que n’importe qui se contenterait de se dire qu’il n’y avait pas de réelle raison derrière cela et qu’il se retrouve toujours mêlé à des histoires comme celle-ci par pur plaisir. N’importe qui, sauf Aubrey. Il la laisse entrer et lui demande si elle veut quelque chose à boire. « Comment ça s’est passé chez tes parents ? » demande-t-il alors, détournant la discussion mais pas que, parce que ça lui importe, à Cole de savoir comment sa chère et tendre se porte. Il prend place sur le canapé et elle l’imite. Ce n’est qu’alors qu’il s’autorise à se rapprocher d’elle pour la serrer dans ses bras. Elle, la seule personne capable de calmer la haine qui cogne contre son crâne et lui faire oublier les insultes et le manque de respect que ses camarades ont expulsé à son encontre.

Revenir en haut Aller en bas
Aubrey Cavendish
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Aubrey Cavendish
grow old with me
posts : 352
pseudo : mudblood squad
id card : margot robbie, © imaginelion (avatar) + astra (sign) + faceclaimed (gif)
multinicks : Evaline (I. Ricci) ≈ Thea (H. Roden) ≈ Ezekiel (A. Tveit) ≈ Tobias (S. Stan) ≈ Abel (H. Cavill)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) 79f594df53264011743928d04b0be5adc6ac6b42
age : la jolie blonde a vu le jour, il y a trente sept ans au sein du célèbre St Mary's Hospital à Londres, comme sa fratrie avant elle - tout comme les membres de la famille royale aussi, but who care, right ?
civil status : (en couple) Célibataire pendant de longues années, capable de vivre seule, tout en espérant avoir quelqu'un à ses côtés pour la soutenir. Elle a retrouvé la paix auprès de lui, son amour de toujours.
past time : (médecin) Un an plus tôt, elle venait de terminer sa residency. Elle a réellement trouver sa place au sein du service de médecine physique et de réhabilitation de l’hôpital de San Francisco.
address : (19) outer sunset, san francisco
feels like coming home ☾ (cole) Wk0g0W5y_o
id card : lili reinhart, © imaginelion + crackship-fd (gif)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) 5d4d7d2bb1679c7b7fed6b0a76bce1b48626abf0
age : (vingt-deux ans) Elle est à peine entrée dans l'âge de l'indépendance internationale, mais elle se sent comme une enfant après sa naissance. Elle reprends sa vie de zéro.
civil status : (célibataire) Depuis un an, elle ne réalise toujours pas qu'il n'est et ne sera plus là, à ses côtés. Et pourtant, tout est de sa faute, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
past time : ancienne étudiante en fac de médecine, actuellement serveuse au Bubba Gump de Fisherman's Wharf.
address : (26) mission district, san francisco
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : closed

nbre de mots : entre 800 et 1500 mots.
code couleur : #993399
warning : santé, accident, dépression
pronom irl : elle (she)
pronom perso : elle (she)
younger now
other side

() Re: feels like coming home ☾ (cole) Dim 12 Fév - 15:24

(feels like coming home)
It's hard for the dreams when the city's never sleeping but we're gonna make it, though we don't know how. I pay a high price for the joy of the free ride. 'Cause I got you, and now that's all that counts. There in the dark, down in the valley. Under the motel neon sign. Room 105, at the back of the alley. You're wearing my coat while sleeping. It feels like I've come home, oh. Yeah it feels like I've come home, oh. This I know. Right from the start, like it's the first time. It finally feels like coming home. (song) December 2000, London. @Cole Davies

Figée dans l’entrée de l’appartement de Cole, la douleur sourde dans sa poitrine s’accentua lentement. Ce pincement caractéristique auquel elle aurait voulu échapper, il ne semblait pas vouloir plier bagage. Et pour cause, il lui suffisait de poser les yeux sur le visage blessé de son petit-ami pour que ses peurs prennent racine dans ses veines. De plus, il n’apparaît pas vraiment disposé à lui fournir plus d'explications que cela. « Rien. J’étais à la soirée de Mike et ça a dégénéré. », répondit-il en restant évitant dans ses mots. Les lèvres pincées, elle s'immisça à l’intérieur du domicile du Davies, tout en secouant la tête pour refuser une boisson qu’il lui proposait. Les questions silencieuses fusant dans ses pensées, elle brûlait de les lui poser. Elle savait pertinemment que cela lui déplairait et qu’il risquait de la renvoyer sur les roses. Pourtant, le caractère persistant de la Cavendish ne voulait pas entendre la voix de la raison. Ou tout du moins, elle avait ses raisons pour continuer sur la volonté de ses pensées. Elle voulait le comprendre. Qu’est ce qui déclenchait ces bagarres ou bien le sentiment d’avoir à continuer à utiliser ses poings pour s’exprimer ? Est-ce qu’elle pourrait l’aider à apaiser son âme en colère ? « Comment ça s’est passé chez tes parents ? », la questionne-t-il et elle pâlit légèrement, tout en passant sa main sur son sternum, comme pour faire passer un maux d’estomac. Réflexe automatique, qu’elle tentait d’éviter lorsqu’elle était avec lui, parce qu’il ne savait rien de ses problèmes cardiaques et que dans l’opinion de la jeune blonde, il valait mieux ne pas l’inquiéter davantage. Tiraillée par l’inconfort, elle se hâta à le rejoindre sur le canapé dans l’espoir de calmer tout ce qui bouillonnait en elle. Physiquement et mentalement. Elle poussa un long soupir avant de prendre la parole. « La réception a été un véritable enfer. Je n’ai pas la prétention de savoir grand chose sur la vie réelle, mais il est clair que toutes les personnes présentes à ce dîner sont incapable de voir plus loin que le bout de leur nez, encore moins loin que leur compte en banque ou leur vie confortable. Ils font partie des grandes têtes du système, mais ils sont d’une inutilité grandiose … », expliqua-t-elle, sans pour autant oublier la conversation qu’elle souhaitait avoir avec lui. Peut-être que lui livrer une part de ce qu’elle avait vécu aujourd’hui désamorcerait l’énervement dont il avait été victime. « Et comme apparemment, je n’ai pas prêter attention comme il se devait aux conversations dont je faisais partie, j’ai eu le droit à un superbe sermon sur mon indignité en tant que Cavendish. », soupira-t-elle en s’abîmant dans le souvenir, encore récent, des paroles de ses géniteurs. Parfois, elle songeait qu’il lui aurait été plus simple de rester enfermée dans sa cage dorée, protéger de tout ce qui pourrait faire du mal à son cœur. Au moins, elle n’aurait pas eu à subir toutes ces réceptions, ni même ces réflexions constantes sur son incapacité à être quelqu’un de respectable à leurs yeux embrumés. Puis, elle finissait par se dire qu’elle serait devenu folle. Parce qu’elle aurait voulu en sortir à tout prix. Mais aussi, parce qu’elle n’aurait jamais connu l’amour au creux des bras de l’étudiant à ses côtés. Et c’était cela l’existence. Vivre et prendre des risques. « Sans parler de toutes les remarques de Georgia. A croire que je suis incapable de penser à autre chose qu’à toi … », grommela-t-elle, avant de relever le regard vers son visage rougi par les blessures qu’il arborait. Bien entendu, ce n’était pas cette réflexion qui nourrissait ce ressentiment envers sa sœur. Mais bien le fait qu’elle ait l'audace de dénigrer Cole sans même le connaître. « Quoi qu’elle a plutôt raison sur ce point, je divague souvent vers toi. Parce que ma vie est bien plus intéressante quand je suis avec toi, je me sens véritablement vivre dans tes bras et ça m’aide à m’accrocher. », lâcha-t-elle avec un sourire timide. Elle n’avait pas envie de lui faire peur ou de faire peser un poids sur ses épaules en lui déballant tous ces sentiments de la sorte. Dans un nouveau soupir, elle se redressa contre lui, pour mieux plonger ses yeux dans les siens et venir caresser ses traits. « Qu’est-ce qui s’est vraiment passé à la soirée de Mike ? », demanda-t-elle d’une voix douce, sans reproches. Si elle était capable de s’exprimer sur ce qui l’oppressait en présence de ses parents, dans sa vie de tous les jours, il devait savoir qu’il était au cœur d’un espace sans jugement, non ? Mais, aux vues de sa réputation à l’école, elle pouvait comprendre cette peur. Celle qu’elle finisse par le regarder avec dégoût en tournant les talons après avoir touché du doigt, la profondeur de son âme. « Je suis là, je vais nulle part. », souffla-t-elle, pour l’inviter à parler. Elle avait conscience d’être têtue, que peut-être qu’elle le braquerait. Mais, elle avait besoin de savoir. Ne serait-ce que pour calmer les palpitations furieuses de son myocarde.


Revenir en haut Aller en bas
Cole Davies
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Cole Davies
grow old with me
posts : 362
pseudo : S.U.L.L.Y.
id card : Jake Gyllenhaal (c) mielikki
multinicks : alison (m. moore) ♤ elliott (b. cooper) ♤ sophie (m. streep) ♤ noelia (t. palmer)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) Tumblr_inline_nukn6a52bz1qlt39u_250
age : 40 années envolées, le besoin de se reconstruire, constamment pour ne pas sombrer.
civil status : En couple avec Aubrey, son amour de toujours qu'il a retrouvée, père d'un petit garçon, Jude, qui entre dans l'adolescence.
past time : Architecte – spécialisé dans l'élaboration de gratte-ciels
address : #71, north beach
feels like coming home ☾ (cole) MCxZ7dbP_o
id card : Jacob Elordi (c) labxnair
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) Aaf0981093e26a4b469d773a23b15093b3c2fead
age : 25 ans, l'ambition dans les veines, la rage de s'en sortir et de devenir plus fort.
civil status : Célibataire, il pense encore souvent à elle, bien qu'elle ne soit plus à ses côtés depuis de nombreux mois. Il commence à côtoyer Naomi de temps à autres, mais c'est encore très flou, il ne sait pas s'il veut se lancer dans une vraie relation.
past time : Étudiant en architecture, études reprises en master aux USA.
address : Somewhere in New York
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
nbre de mots : 1000-1500
code couleur : #1C4D58
warning : accident de voiture, rééducation, caractère sanguin
pronom irl : elle
pronom perso : il
younger now
other side

() Re: feels like coming home ☾ (cole) Sam 15 Avr - 16:27

(feels like coming home)
It's hard for the dreams when the city's never sleeping but we're gonna make it, though we don't know how. I pay a high price for the joy of the free ride. 'Cause I got you, and now that's all that counts. There in the dark, down in the valley. Under the motel neon sign. Room 105, at the back of the alley. You're wearing my coat while sleeping. It feels like I've come home, oh. Yeah it feels like I've come home, oh. This I know. Right from the start, like it's the first time. It finally feels like coming home. (song) December 2000, London. @Cole Davies



Si la susceptibilité du Davies n’est plus à démontrer, la sensibilité du garçon s’est accrue depuis que la blonde a volé son cœur. Il est capable d’entendre toutes les horreurs à son propre sujet, ayant même appris avec le temps à laisser glisser certaines d’entre elles sur son dos, mais lorsqu’il s’agit d’Aubrey, le feu passe au rouge et la soupape ne met pas longtemps à se rompre. Bien trop sanguin, les rumeurs au sujet de la jeune fille font partie de ces choses qui ne lui résistent. C’est un travail de longue haleine que les jeunes de sa classe tiennent pourtant. Des remarques par-ci, des constatations par-là. Et toujours plus pour faire monter la colère à l’intérieur du grand brun. Il n’a pas qu’une réputation de bagarreur, Cole, mais aussi celle de semi Don Juan qui ne se prend pas au sérieux. Avant Aubrey, aucune de ses relations n’avait d’ailleurs été prise avec sérieux ou intérêt. Les filles passaient et ça lui importait peu. En ce qui concerne Aubrey et ce qu’ils construisent ensemble, tout est différent. Ses camarades de classe ont bien vite trouvé ce qui le ferait fulminer, à savoir ses rapports intimes avec la jeune fille. Il est vrai que dans ses précédentes relations, il ne se posait pas la question, Cole. Il sortait avec une fille, allait au cinéma ou manger une pizza, finissait dans son lit et puis peut-être qu’ils se reverraient, peut-être pas. Il aimait cette sensation de liberté et sans attaches. Du moins il croyait que c’était ce qu’il aimait. À vrai dire, il vivait les choses de cette façon parce qu’il ne pensait tout simplement pas que l’une des filles qu’il rencontrait puisse s’intéresser à lui. Et il ne les intéressait pas, non. Jusqu’à Aubrey. Jusqu’à cette fille et son sens critique développé. Jusqu’à ce caractère bien trempé, cette façon de savoir ce qu’elle voulait et où elle allait. Elle qui a maintes fois remis le garçon à sa place, le surprenant par sa justesse et son intelligence. C’est sa répartie, ses valeurs et ses revendications qui l’ont fait fondre petit à petit. Une Cavendish bien différente de celle qu’il côtoyait tous les jours dans sa classe. Une personne qui ne l’a pas méprisé au premier regard, qui lui a laissé la parole et qui l’a entendu. Une personne avec qui discuter de tout et de rien est devenu si aisé. Une petite blonde qui devait faire la moitié de sa taille, à peu de choses près, qui a fait fondre son cœur d’artichaud en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Une femme qu’il respecte profondément et qu’il considère bien trop que pour aller plus vite qu’elle ne l’a décidé. Alors non, ces deux-là n’ont jamais couché ensemble. Et plus encore, le sujet n’a jamais été abordé. Alors ce n’est pas en livrant à la Cavendish ce qui s’est réglé ce soir qu’il désire passer cette étape-là. La désolation traverse son regard alors qu’il a à peine livré quelques mots à Aubrey pour couper court. Elle ne mérite pas non-plus d’être traitée comme ça, mais c’est mieux que de lui dire la vérité.

Les deux mètres de long du jeune homme se font minuscules afin de se loger contre la Cavendish. Il prend deux respirations qui lui paraissent enfin réelles et l’écoute attentivement. « La réception a été un véritable enfer. Je n’ai pas la prétention de savoir grand-chose sur la vie réelle, mais il est clair que toutes les personnes présentes à ce dîner sont incapable de voir plus loin que le bout de leur nez, encore moins loin que leur compte en banque ou leur vie confortable. Ils font partie des grandes têtes du système, mais ils sont d’une inutilité grandiose … » Aubrey est d’une sincérité qui le touche. Elle qui répond à ses questions alors qu’il s’est contenté de l’envoyer paitre. Il n’est décidément pas digne d’elle, pense-t-il. « Et comme apparemment, je n’ai pas prêté attention comme il se devait aux conversations dont je faisais partie, j’ai eu le droit à un superbe sermon sur mon indignité en tant que Cavendish. » La mâchoire douloureuse du brun se serre à l’évocation des parents de la demoiselle. Il n’a pas l’impression que c’est nouveau, le fait qu’ils la reprennent et lui rappellent les bienséances –celles qui comptent à leurs yeux. Cependant, cela s’est accentué depuis qu’elle le fréquente. Encore une chose qu’il ne supporte pas. Comme si, peu importe où il venait se poser, il y aurait des dommages collatéraux. « Sans parler de toutes les remarques de Georgia. A croire que je suis incapable de penser à autre chose qu’à toi … » Bien que l’évocation de la grande sœur font lui laisse un mauvais goût, l’égo de l’étudiant se réveille. Un sourire de fierté vient se glisser sur ses lèvres. Car il n’y a pas de plus grande victoire en ce moment que d’occuper les pensées de sa belle. « Quoi qu’elle a plutôt raison sur ce point, je divague souvent vers toi. Parce que ma vie est bien plus intéressante quand je suis avec toi, je me sens véritablement vivre dans tes bras et ça m’aide à m’accrocher. » Les paupières de Cole mettent un temps avant de se remettre en mouvement suite à cette déclaration tout en douceur. Quand ses pensées se laissent prendre par l’idée qu’il ne lui convient pas, elle est toujours là pour le rattraper en plein vol et lui faire toucher terre pour comprendre la réalité. Sa réalité. « Ah oui ? » remarque-t-il, légère timidité dans la voix. « Et bien je suis heureux de pouvoir t’apporter cette bulle d’air. » exprime-t-il alors que son esprit contrebalance déjà en ne craignant n’être qu’une parenthèse pour elle, le temps qu’elle trouve son équilibre et plus intéressant que lui. La suite, celle où il admet que lui aussi ne se sent vivre que lorsqu’il est en sa présence, reste bloquée dans ses cordes vocales. « Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi… » il cherche le mot adéquat. « … raisonnable avec eux. C’est tout à ton honneur. » remarque-t-il. Et si elle donnait des cours, il serait son premier élève. Une chose est certaine à ses yeux, pourtant, c’est qu’il n’est pas prêt de les rencontrer. Comment pourrait-il se contenir en les voyant traiter Aubrey de la sorte en temps réel ? Il secoue la tête pour ne pas laisser tout un imaginaire s’immiscer à nouveau à son esprit. « Qu’est-ce qui s’est vraiment passé à la soirée de Mike ? » Aubrey réaborde le sujet avec douceur. Les caresses de ses doigts sur les contours de son visage sont aussi douces que brûlantes. Il contient les rictus qui dévoileraient son inconfort et assume l’état dans lequel il s’est mis. Les pupilles du Davies sont pour autant incapables de revenir sur le visage de la blonde et de lui répondre avec autant de sincérité qu’elle ne l’a fait. Il craint qu’une dispute puisse en émaner, mais comme à chaque fois, elle est là pour rectifier le tir. « Je suis là, je vais nulle part. » Enfin, ses iris foncées reviennent à elle. « Je sais. » ment-il alors que son palpitant s’accélère, parce qu'il ne s'est toujours pas fait à cette idée. Il se redresse quelque peu à son tour, sans perdre contact avec elle. « Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi. » amorce-t-il. « C’est juste que… je n’ai pas envie de te blesser. » Ni plus envie d’aborder le sujet de leur sexualité dans ce contexte. « Je sais que tu détestes cette partie de moi, mais quand il s’agit de toi, de nous, je ne suis pas désolé d’avoir pris ta défense. » Il s’en serait bien passé, de sa réputation de bagarreur. La vérité c’est qu’il n’a jamais trouvé les mots pour se défendre et que ses poings se sont révélés être bien plus efficaces. Et c’est tout ce dont il se croit capable d’être composé. « Ce sont des imbéciles, tout simplement. » réfute-t-il alors qu’il en a déjà trop dit. Il s’enfonce dans le canapé et accueille simplement sa Aubrey dans ses bras. À ses yeux, la discussion est close et il apprécierait un moment de répit. La tête du jeune homme bascule en arrière, laissant échapper un soupir. Sans un mot, Aubrey semble se rallier à sa cause et s’installe simplement plus confortablement contre lui.

Le silence est agréable mais ne peut durer que quelques minutes aux oreilles du grand garçon qui se lève en douceur. Il attrape un vinyle dans l’étagère et l’insère dans le lecteur. Un grain de jazz et de folk envahit la pièce avec légèreté, laissant le temps à la musique de venir à eux. Les pas du jeune homme reviennent à la Cavendish et sa langue se délie toute seule. « Ils… ça fait un moment qu’ils me narguent. » commence-t-il. Le silence et le calme semblent avoir opéré sur lui. Il se sent prêt à aborder le sujet qui a tuméfié son visage et ses phalanges. Il pose une jambe dans le canapé, ne s’installe pas vraiment, laissant trainer l’autre en dehors. Prêt à prendre la fuite s’il devait la prendre. « Ils essayent de savoir si on a couché ensemble. » souffle-t-il, encore empreint de la colère qui gronde en lui. Le regard de Cole ne se pose pas sur le visage d’Aubrey, mais trouve d’autres objets ci et là auxquels s’accrocher. « Je vois pas ce que ça leur apporterait, de toute façon. » Il ne comprend même pas pourquoi ça semble être plus important pour eux que pour lui. Mais en attendant, ils semblent tirer un certain plaisir des réactions du Davies. Ils croient atteindre son égo et son image, croyant savoir que ce qu’il attend le plus est de lui sauter dessus, mais ils sont loin du compte. S’il réagit, ce n’est pas parce qu’ils font atteinte à sa réputation mais bien parce qu’ils manquent de respect à Aubrey. « Tout ce que je leur ai demandé, c’est de te respecter. Mais comme ils n’en ont rien à faire et que je ne trouve pas quoi leur répondre... » le regard du brun descend sur ses mains abimées pour toute construction de fin de phrase. « J’ai pas envie que tu penses que c’est important pour moi, qu’on l’ait fait ou non. Je comprends juste pas pourquoi c’est important pour eux. » admet-il, revenant à Aubrey. Il détaille le visage de sa douce, espérant ne pas l’avoir brusquée plus qu’à l’ordinaire.
Revenir en haut Aller en bas
Aubrey Cavendish
----------------------------------------
- every year is getting shorter -
Aubrey Cavendish
grow old with me
posts : 352
pseudo : mudblood squad
id card : margot robbie, © imaginelion (avatar) + astra (sign) + faceclaimed (gif)
multinicks : Evaline (I. Ricci) ≈ Thea (H. Roden) ≈ Ezekiel (A. Tveit) ≈ Tobias (S. Stan) ≈ Abel (H. Cavill)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) 79f594df53264011743928d04b0be5adc6ac6b42
age : la jolie blonde a vu le jour, il y a trente sept ans au sein du célèbre St Mary's Hospital à Londres, comme sa fratrie avant elle - tout comme les membres de la famille royale aussi, but who care, right ?
civil status : (en couple) Célibataire pendant de longues années, capable de vivre seule, tout en espérant avoir quelqu'un à ses côtés pour la soutenir. Elle a retrouvé la paix auprès de lui, son amour de toujours.
past time : (médecin) Un an plus tôt, elle venait de terminer sa residency. Elle a réellement trouver sa place au sein du service de médecine physique et de réhabilitation de l’hôpital de San Francisco.
address : (19) outer sunset, san francisco
feels like coming home ☾ (cole) Wk0g0W5y_o
id card : lili reinhart, © imaginelion + crackship-fd (gif)
faceclaim : feels like coming home ☾ (cole) 5d4d7d2bb1679c7b7fed6b0a76bce1b48626abf0
age : (vingt-deux ans) Elle est à peine entrée dans l'âge de l'indépendance internationale, mais elle se sent comme une enfant après sa naissance. Elle reprends sa vie de zéro.
civil status : (célibataire) Depuis un an, elle ne réalise toujours pas qu'il n'est et ne sera plus là, à ses côtés. Et pourtant, tout est de sa faute, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
past time : ancienne étudiante en fac de médecine, actuellement serveuse au Bubba Gump de Fisherman's Wharf.
address : (26) mission district, san francisco
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : closed

nbre de mots : entre 800 et 1500 mots.
code couleur : #993399
warning : santé, accident, dépression
pronom irl : elle (she)
pronom perso : elle (she)
younger now
other side

() Re: feels like coming home ☾ (cole) Sam 18 Nov - 9:58

(feels like coming home)
It's hard for the dreams when the city's never sleeping but we're gonna make it, though we don't know how. I pay a high price for the joy of the free ride. 'Cause I got you, and now that's all that counts. There in the dark, down in the valley. Under the motel neon sign. Room 105, at the back of the alley. You're wearing my coat while sleeping. It feels like I've come home, oh. Yeah it feels like I've come home, oh. This I know. Right from the start, like it's the first time. It finally feels like coming home. (song) December 2000, London. @Cole Davies

Qui n’a pas connu cette sensation de flottement au début d’une relation ? Ce moment où cette envie de tout déposer au pied de l’autre se fait sentir. Ces fêlures, ces blessures qui peuvent nous habiter, tout ce qui nous compose dans l’espoir que la personne en face, nous accepte tel que nous sommes. Tout cet ensemble qui finit par former un paradoxe simple. Celui de masquer ses imperfections par peur de voir l’autre se détourner, par soif de paraître sans anicroche et digne de l'individu faisant battre notre cœur. Les deux amoureux semblaient être aux prises avec toute cette complexité qui composait leur couple. La belle anglaise voulait être là, à l’écoute, l’oreille et l’épaule de son preux chevalier. Sans pour autant partager la plus grande part d’elle-même. Pas par égoïsme. Simplement par peur d’entamer la descente aux enfers sans lui à ses côtés. Alors, dans une inconscience qui ne la caractérisait pas, elle repoussait tous les signaux d’alarme que son corps lui envoyait. Entre les bras du Davies, elle répondit à ses questions dans l’espoir de désarmer les nuages sombres planant au-dessus du crâne du garçon. Un sourire faisant écho à celui qui se dessinait sur les lèvres de l’étudiant se dessina sur ses traits, un peu fière d’avoir réussi à habiller son visage d’une lueur un peu plus joyeuse. Cela l’incite à continuer sur sa lancée. Tel le petit poucet, à l’aide de ses mots, elle lui laisse des indices sur son attachement, son amour pour lui, si pur. Dans une espérance de réciprocité, mais surtout pour qu’il comprenne qu’il n’a pas forcément besoin d’être le vilain de l’histoire. Parce qu’elle était quasiment persuadée que c’était ce qui se tramait dans ses pensées lorsqu’il l’avait accueilli. « Ah oui ? » Deux mots, presque timides. Un hochement de tête de la part de la Cavendish pour appuyer, un peu plus, ses paroles. « Et bien je suis heureux de pouvoir t’apporter cette bulle d’air. » Elle pourrait presque voir les rouages de son cerveau s’activer pour trouver une faille dans ce qu’elle avait déposé à son oreille. D’autres jeunes filles se seraient offusquées de ne pas s’entendre dire qu’elles étaient le centre de son monde. Mais, Aubrey avait l’impression de voir ce qu’il ne pouvait lui dire. Peut-être étais-ce naïf, voir stupide de sa part. Elle serait seule à blâmer si elle se trompait sur toute la ligne. Alors, dans un soupir, elle laissa sa joue vagabonder sur l’épaule de Cole, puis ses lèvres frôler la gorge de ce dernier, avant d’y placer un baiser. « Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi… » Il s’arrête, comme s’il cherchait ses mots. Elle tend l’oreille, attentive à la suite. « … raisonnable avec eux. C’est tout à ton honneur. » Elle rit doucement. Elle, raisonnable ? Surtout envers sa famille. Elle endurait les paroles désobligeantes et les regards désapprobateurs tout simplement en se disant qu’à sa majorité, elle pourrait s’extirper de leur influence. « Je sais pas si ça peut-être qualifié de raisonnable, mais je les supporte parce que je n’ai pas le choix, autant ne pas faire de vagues et partir dès que j’en aurais l’occasion. Et puis, je te rappelle que tu es celui qui à l’honneur de m’entendre râler. Maïa te remercie, d’ailleurs. », lâcha-t-elle, le regard pétillant de malice. La meilleure amie de la blonde ne s’était jamais plainte des confidences de son amie, loin de là. Mais ces dernières avaient quelque peu changé lors de ces derniers mois. Toutes les deux cultivaient la patience et la capacité à faire la sourde oreille devant les remontrances familiales, tout en naviguant une relation amoureuse. Et Aubrey ne remerciera jamais assez le ciel de lui avoir envoyé la jeune fille. Sur cette note, la britannique n’oublia pas ses inquiétudes face au visage de son petit-ami. Alors, elle se permit de revenir sur la soirée qui avait tourné au vinaigre. Insistant sur le fait qu’elle n’était pas prête de partir. « Je sais. », lui répondit-il, mais la distance dans sa voix, alerta la jeune femme. Cette dernière fronça les sourcils, soucieuse. « Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi. », reprit-il et elle se mordit la langue et s’empêcha de lui demander un [i]alors qu’est-ce que c’est ?[/ï] Il fallait qu’elle trouve la patience. Il avait l’air d’être en pleine bataille interne, en pleine hésitation. « C’est juste que… je n’ai pas envie de te blesser. » Là encore, elle se retint de répliquer, le laissant faire son cheminement. Bien entendu, une pointe d’angoisse vint faire irruption dans sa poitrine, tiraillant sa cage de thoracique, une nouvelle fois. Qu’entendait-il par là ? Les pires scénarios prirent place dans l’esprit de l’aristocrate. Peut-être avait-elle été véritablement stupide et incapable de lire les signes qu’il lui donnait. Les lèvres serrées, elle tenta de calmer l’anxiété qui fourmillait dans ses veines. « Je sais que tu détestes cette partie de moi, mais quand il s’agit de toi, de nous, je ne suis pas désolé d’avoir pris ta défense. » Elle était perdue, incapable de comprendre où il voulait en venir. Du moins, le pourquoi il avait dû prendre sa défense. Elle était, cependant, plutôt déçue qu’il pense qu’elle détestait son côté bagarreur. Enfin, oui, ce n’était pas un trait qu’elle affectionnait plus que tout. C’était surtout ce qui se cachait derrière qu’elle n’aimait pas. Cette défense instinctive devant le monde extérieur, ce qu’il percevait comme un danger. Cette agressivité qui empêchait les autres de voir à quel point, il était une personne exceptionnelle. « Ce sont des imbéciles, tout simplement. » Si elle en attend plus, elle comprend rapidement que sa tirade est bel et bien terminée. Son esprit persévérant aimerait le pousser un peu plus dans ses explications puisque ces dernières restaient floues. Elle se doutait qu’il s’agissait encore d'une provocation de la part des personnes qu’il côtoyait, envers sa personne. Et s’il était bagarreur, elle ne comprenait pas qu’il ai eu besoin de se battre au point d’avoir besoin de strips au niveau de son arcade sourcilière. Pendant quelques minutes, elle s'abîma dans le silence, mais aussi dans ses pensées, appuyée contre lui, savourant son odeur et sa chaleur. A regret, il se lève pour les imprégner de musique. Comme pour adoucir l’atmosphère. « Ils… ça fait un moment qu’ils me narguent. » Étonnée, elle l’observe, osant à peine bouger. Peut-être avait-il juste besoin de temps et d’espace pour se lancer. Alors, elle se retient de poser la question qui la démange. Mais, il ne tarde pas à rasséréner sa curiosité. « Ils essayent de savoir si on a couché ensemble. », déclara-t-il. « Oh. » Réaction instinctive qu’elle ne peut retenir et qui s’échappe d’entre ses lèvres tout comme le rouge qui colore ses joues. Elle savait qu’on parlait dans son dos et cela ne l’avait jamais vraiment dérangée. Mais, elle n’avait jamais pensé que sa vie sexuelle était au cœur des discussions de ses camarades. Mal à l’aise, elle s’agite dans l’assise du canapé. « Je vois pas ce que ça leur apporterait, de toute façon. » Elle hausse les épaules, plus pour animer son corps que par pure conviction. Elle se redresse dans le canapé, de façon à être assise sur le bord de ce dernier, les mains de part et d’autre d’elle comme pour se retenir au rebord. « Tout ce que je leur ai demandé, c’est de te respecter. Mais comme ils n’en ont rien à faire et que je ne trouve pas quoi leur répondre... » Qu’est-ce que le respect dans les rangs d’adolescents pleins d’hormones ? Qu’est-ce qu’était le respect dans l’aristocratie tout simplement ? Elle le remerciait intérieurement d’avoir ce besoin de protection envers elle, mais depuis combien de temps devait-il jouer de ses poings pour les faire taire ? Depuis le début de leur relation ? Elle porta la main à sa poitrine, reprenant le peu de respiration qu’il lui restait encore, luttant contre la brûlure qui irradiait sa cage thoracique. « J’ai pas envie que tu penses que c’est important pour moi, qu’on l’ait fait ou non. Je comprends juste pas pourquoi c’est important pour eux. » Un sourire dépité se peint sur les traits de la jeune fille. Elle se lève, pour tenter de se donner une contenance. « Tu ne peux pas demander du respect de la part de personnes qui ont tout, qui ne se voient jamais dire non et plus que tout qui ont du pouvoir sur leurs pairs. Ils vivent pour voir réagir ceux qu’ils qualifient comme inférieurs, par simple amusement. Ils trouveront toujours quelque chose pour te faire sortir de tes gonds. Que ce soit moi ou un autre sujet. » Elle le voyait assez avec ses parents et la progéniture qui gravitait autour de Cole n’était en rien différente. Dans un soupir, elle s’approcha de celui qui avait capturé son cœur. « S’il te plaît, laisse-les parler. Quand ils en auront marre, ils arrêteront. », souffla-t-elle en tendant la main vers son visage tuméfié. « Je ne dis pas que ça m’enchante. Mais, je préfère qu’ils se parlent dans le vide plutôt que tu te fasses du mal. » Si elle avait un regard lucide sur le monde, elle n’oubliait pas qu’elle avait passé une partie de sa vie, enfermée entre les murs du manoir Cavendish. Même si elle avait toujours du mal à l’exprimer, elle avait besoin d’aide pour naviguer certaines choses. Les relations intimes avec son petit-ami en feraient certainement partie. « Même si tu as dit que non … est-ce … est-ce que ça te … gêne, non pas que ça te gêne, mais … est-ce que tu as déjà … est-ce que tu as envie de … », bafouilla-t-elle, comme un poisson hors de l’eau. Portant ses mains à son visage, elle essaie de se reprendre. « Je suis désolé. » Elle inspira longuement en plantant ses prunelles dans les siennes. « Est-ce que c’est un sujet auquel tu penses ? Le fait qu’on fasse l’amour ? » Elle le sentit jusqu’à la racine de ses cheveux, cette rougeur caractéristique de la gêne. Elle se mordit la lèvre pour avoir encore le courage de le regarder dans les yeux après lui avoir posé la question.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
----------------------------------------
grow old with me
younger now
other side

() Re: feels like coming home ☾ (cole)
Revenir en haut Aller en bas
feels like coming home ☾ (cole)
ABOUT TIME. :: 

the other side

 :: 

long time ago

 Sujets similaires
-
» because home is where the heart is ❤︎
» ▪ sweet home louisiana
» come back home, they need you + NICHOLAS
» gabriel lennox-baxter ▪ home is where the heart is
» FB 02/2023 - Parle moi ((Cole&Sio))