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 let's go back to reality

ABOUT TIME. :: 

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Ella Evans
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- administratrice -
Ella Evans
grow old with me
posts : 2030
pseudo : starbuckscrazyy
id card : nathalie kelley - scorpio +astra
multinicks : blodwyn carpenter ; nicholas harper
age : 38 yo
civil status : divorcée, le coeur brisé par la mort de son biker, le palpitant déchiré en mille morceaux. Pour autant, enceinte de son défunt biker, ella tente de se reconstruire et de protéger son petit charlie, tout juste né
past time : substitut du procureur et pourtant pleine d'ambition, elle espère continuer à gravir les échelons et à devenir à son tour procureur.
address : 404 pacific heights : officiellement son adresse. Mais depuis plusieurs mois, la jeune femme loge chez abel, incapable de vivre seule depuis la mort de james
let's go back to reality H78STKd
id card : camila mendes - cheekyfire
age : 20 yo
civil status : en couple, des papillons plein le ventre, persuadée que ce grand amour est fait pour perdurer, durer toute une vie et bien plus encore.
past time : étudiante à l'université de berkeley, l'âme révolutionnaire, prête à défendre contre vents et marées ses convictions
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
nbre de mots : 500 minimum, peut monter à bien plus
warning : dépression - mort
pronom irl : elle
pronom perso : elle
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() let's go back to reality Lun 5 Déc - 21:51

"It is sometimes an appropriate response to reality to go insane." p. dick @abel montgomery

Tout n’est que confusion depuis vingt-quatre heures. Halloween et la maison qui brûle ? C’est de l’histoire ancienne déjà pour ella. Impossible de rester concentrer sur ce traumatisme. Pas quand on apprend une grossesse imprévue, entamée bien plus que prévue, d’une manière aussi soudaine que celle-ci. Parce qu’apprendre une grossesse est une chose, mais le découvrir cinq mois plus tard, d’un père désormais décédé, ça a tout d’un bon traumatisme. Dès qu’elle l’a appris, malgré l’heure avancée de la nuit, ella a erré dans l’hôpital pour trouver séraphine, l’esprit trop embrumé pour réussir à comprendre ce qui lui arrivait. Bien sur elle était toujours sous le coup de l’émotion après avoir failli brûler vive dans ce manoir hanté, après avoir vu séraphine manquer d’y passer. Et puis tout s’était chamboulé, et ella avait eu besoin d’être rassurée, auprès de sa meilleure amie, son roc, son pilier. Mais voilà, la substitut du procureur avait fini par quitté la chambre de la vanderbilt, située dans une aile à part de l’hôpital, et ella avait enchaîné un bon paquet d’examens médicaux, rattrapant cinq mois de non-examens. A première vue, tout semblait aller bien pour le bébé et ella. La jeune femme n’avait pas souhaité connaître le sexe du bébé, encore bien trop sonné par la nouvelle. Elle avait besoin de digérer. Mais voilà vingt quatre heures s’était écoulée, et il était temps pour ella de quitter l’hôpital et rentrer chez elle, ou plutôt chez abel, chez qui elle logeait depuis la mort de james. Heureusement pour elle, abel s’était occupé ces dernières heures de son chien, sans pour autant qu’elle ne s’étale sur l’ampleur de ce qui lui arrivait. Elle s’était contentée de parler des brûlures aux poumons, le besoin nécessaire d’oxygène, mais n’avait rien rajouté de plus, pretextant avoir une grosse série d’examens à passer. Les pieds d’ella sortent du taxi qui vient de la conduire de l’hôpital, à chez abel. Le chauffeur vient l’aider à sortir du véhicule, avant de reprendre sa route. Le regard de la brune se pose sur son ventre si imposant désormais, elle qui affichait une silhouette très fine il y a encore deux jours. Impossible désormais de nier l’évidence, un bébé avait bien élu domicile au sein de son corps. Ressérant un peu plus son manteau sur elle, ella rabat son écharpe sur son ventre, camouflant un peu plus ce secret. Inutile d’alarmer abel d’emblée, sans lui apporter des explications d’abord. Elle passe le pas de la porte, un peu hésitante. « Abel ?? Je suis rentrée. Tu es là ?? » Mojito arrive en courant et vient faire la fête à sa maîtresse, tout en sniffant suspicieuse son ventre, quand celle-ci se met à sa hauteur. Des pas précipités se font entendre et la silhouette imposante d’Abel apparaît dans l’entrebâillement d’une porte. Le visage de la brune affiche un sourire en voyant la tête de son ami, qui a toujours le don d’apaiser la jeune femme. «ça ne fait que deux jours, et pourtant on dirait une éternité. Tu m'as manqué petit doudou » Surnom totalement à l'opposé de ce que dégage cette armoire à glace immense qu'est abel. Gardant toujours fermement le manteau visé contre son ventre, elle s’avance malgré tout vers son ami et se laisse aller dans ses bras, rassurée par sa taille, ce gros nounours rassurant. A aucun moment, elle ne pense à son désormais gros ventre qui va venir percuter la taille d’abel.

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❝ Your memory feels like home to me ❞ "Loving someone is vulnerable. It's sensitive. It's tender. And I get lost in them. If I love someone, I start to disappear. It's so much easier to just do googly eyes and fond memories and inside jokes for a few months, run the second things start to get real, then repeat the cycle with someone new."
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Abel Montgomery
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- every year is getting shorter -
Abel Montgomery
grow old with me
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pseudo : mudblood squad
id card : henry cavill, © dramaclubsandwich (ava) + astra (sign)
multinicks : Evaline (I. Ricci) ≈ Aubrey (M. Robbie) ≈ Ezekiel (A. Tveit) ≈ Thea (H. Roden) ≈ Tobias (S. Stan)
faceclaim : let's go back to reality 73ff996b4980a75070146869eb4d053c
age : (forty two y.o) il foule cette terre depuis quatre décennies (et une année), maintenant. Il est marqué par la vie, il a perdu ses repères malgré la main de fer qu'il tente de poser sur les évènements.
civil status : (separated) il n'a connu qu'un véritable amour dans sa vie. Elle, Noelia. Elle lui a offert une vie de famille, un enfant et un bonheur sans fin. Jusqu'au mois d'avril 2020, il n'y avait presque pas d'ombre au tableau idyllique. En quelques mois, il a tout perdu. Son enfant sous les roues d'une voiture, sa femme à cause de son attitude acerbe, et son calme à cause de l'injustice de l'existence.
past time : (anthropology teacher) il enseigne toutes les connaissances qu'il a acquises au fur et à mesure des années. Il parle avec verve et passion, parce que ces recherches, ce sujet, c'est toute sa vie et celle de ses parents biologiques.
address : (166) outer sunset, san francisco
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id card : david corenswet, © (ava) it's a moon calf, davidcorenswct
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age : (twenty six) il ne voit pas les années qui passent le Montgomery, trop occupé par ses recherches. Il n'a pas la notion du temps et c'est peut-être tant mieux pour lui.
civil status : (single) célibataire et pourtant, les yeux intenses de l'australienne ne cessent de hanter ses songes. Il ne sait pas comment se défaire de cette emprise ou même comment l'interpréter. Même si son cœur lui hurle la vérité.
past time : (anthropology student) il est plongé dans ses études. Projet de vie qu'il fait tout pour réaliser. Il porte sur ses épaules, la carrière de ses parents et sa future carrière. Il vogue sur ses recherches et ses voyages, le cœur flottant dans une envie de liberté absolue.
address : (19) north beach, san francisco
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nbre de mots : entre 800 et 1500 mots.
warning : décès // perte d'un enfant // vengeance // violence // agressivité verbale
pronom irl : il (he)
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() Re: let's go back to reality Sam 21 Jan - 18:31

( back to reality )
I painted you a picture. Picture full of light. It includes a heavy memory
Memory so bright. I can't change your thoughts, my dear. I can't change your fears. But if you want I'll travel near. To make it disappear.
song November 2022, @Ella Evans.


S’il avait l’habitude de rester au fond de sa grotte, il n’avait pas manqué la panique qui s’était éprise - une nouvelle fois - de San Francisco. L’appel d’Ella n’avait fait que confirmer que quelque chose avait mal tourné lors de cette soirée d’Halloween. Ce fut la même chose lorsqu’il avait réussi à avoir Numa au téléphone, elle qui était aussi présente dans cette maison hantée. Un incendie. Des blessés. Les deux jeunes femmes l’avaient rassurés, elles allaient bien. Mais cela n’avait pas réussi à dénouer sa gorge. Pire encore lorsqu’elles avaient refusé tour à tour qu’il vienne les chercher à l'hôpital. Il n’était pas d’un naturel de mère poule, loin de là. D’ailleurs, il avait toujours préféré la distance avec ses proches comme si cette dernière pouvait le protéger d’un hypothétique abandon ou événement traumatique. Pourtant, il aurait du s’apercevoir au fil des ans que sa technique était une des plus stupide que la terre ait porté. Ce fossé qu’il s’imposait, il s’amoindrissait au fil des ans, maintenant. Depuis qu’il avait perdu son fils, il semblait que son âme appelait à un apaisement évident. Depuis qu’il avait découvert la vérité sur le décès de son frère, il avait réalisé que les murs érigés autour de son cœur et les œillères qu’il avait placé devant ses prunelles, rien de tout cela n’avait pu le protéger de la désillusion dont il avait été victime. Il était rongé par les regrets, le gaillard. Il y avait beaucoup de travail à faire sur lui-même, des années d’habitudes et de croyances ancrées en lui à défaire pour remonter la pente. Mais, il le ferait. Et cela commençait par prendre soin de ceux et celles qui l’entouraient. Les heures s’étaient écoulées sans qu’il ne parvienne à se concentrer sur quoi que ce soit. Chaque coup d'œil à Mojito lui rappelait que la substitut du procureur était en pleine batterie d’examens et qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider. Il n’aurait pu expliquer comment la Evans avait fait, mais elle s’était immiscée dans son existence comme le besoin de respirer. Présence douce dans la panse de ses maux, de ses blessures qu’il n’avait pas l’impression de réparer. « Abel ?? Je suis rentrée. Tu es là ?? », entendit-il en même temps que le compagnon à quatre pattes de la jeune femme détalait sans demander son reste. Il retint son souffle et se dirigea vers l’entrée. Ses orbes rencontrèrent la silhouette d’Ella et ses épaules se détendirent en voyant qu’elle n’était pas plus blessée que cela. « Ça ne fait que deux jours, et pourtant on dirait une éternité. Tu m'as manqué petit doudou. » Il leva les yeux au ciel avec un sourire lorsqu’elle l’affubla, une nouvelle fois, de ce sobriquet. Il s’y était habitué, même s’il préférait plutôt se trancher la gorge plutôt que de l’admettre. « C’était une éternité. », souffla-t-il en déposant un baiser sur son front. Lorsqu’elle vint se blottir contre lui, il referma ses bras autour de son corps. Frêle ? C’était ainsi qu’il l’aurait décrit deux jours plus tôt. Cependant, il y avait comme une protubérance entre eux. Une sorte de barrière qu’il avait déjà connue, mais avec Noelia. C’était près d’une quinzaine d’années auparavant, mais il s’en souviendrait toujours. « Qu’est-ce que … ?», commença-t-il en se détachant lentement de l’étreinte de son amie. Ses yeux se posèrent sur l’estomac de la jeune femme, dévoilé par son manteau qui venait de glisser sur le coté. Cette rondeur n’était pas là deux jours auparavant, et il pouvait bien le jurer. « Tout va bien ? », fut la seule chose qu’il trouva à lui demander, réfrénant sa vieille tentative de blague concernant un trop plein de bonbons lors d’Halloween. Il la tenait encore par les épaules et ses prunelles étaient fixées dans les siennes. « On va peut-être s'asseoir ? », proposa-t-il en l’entraînant dans le salon.


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() Re: let's go back to reality Dim 5 Fév - 14:19

"It is sometimes an appropriate response to reality to go insane." p. dick @abel montgomery

Novembre 2022. Un sourire se dessine sur son visage quand elle voit l’exaspération se lire sur le visage de son ami, à l’énonciation de son surnom.   La jeune femme reste persuadée qu’il doit être passablement agacée par ce sobriquet, mais vu la situation, nul doute qu’abel ne lui en tiendra pas rigueur. Abel a cette capacité à apaiser les gens, de par sa présence, bien souvent silencieuse. C’est en partie pour ça qu’elle s’est réfugiée chez lui à la mort de james, parce qu’auprès d’abel, il n’y aura pas de questions, juste le réconfort dont elle avait besoin. Abel connaissait lui aussi le deuil, c’est d’ailleurs grâce à cela qu’ils s’étaient rencontrés, qu’ils s’étaient trouvés pour s’aider mutuellement à guérir de ce deuil. Mais en réalité, qui guérit réellement de la mort de quelqu’un ? Pas grand monde. Lorsqu’abel prend son amie dans ses bras, il réalise que quelque chose fait obstacle entre eux. Mais pas habituée encore par la situation, ella n’y a pas pensé un seul instant. Instinctivement, abel pose les yeux sur le ventre désormais arrondi de la jeune femme. « On peut dire ça comme ça. On va dire que pour l’instant c’est flou. » Se contente-t-elle de dire, toujours en proie à un flou intérieur. Les choses sont toujours si indécises dans son esprit. La seule chose certaine est qu’aujourd’hui, ce bébé est là et ne peut pas partir. Il est trop tard pour revenir en ailleurs. Pendant longtemps, ella s’était refusée à imaginer une nouvelle grossesse. La perte de maria était bien trop ancrée dans son âme, pour prendre le risque de revivre cette perte. Samuel avait longtemps suggéré qu’ils tentent l’aventure à nouveau, suggérant que oui la mort était difficile, mais les souvenirs crées avec maria était indélébile et valaient tous les risques. Il était prêt à remettre ça. Pas Ella. Elle s’y refusait. Et c’est ce qui avait conduit à leur divorce. Et voilà qu’aujourd’hui, tout ce qu’elle avait refusé, tout ce qu’elle s’était refusée, lui était désormais imposé. Le choix lui avait été ôté, mais ella savait qu’elle aimerait ce bébé plus que tout, et le rendrait heureux, en la mémoire de james. Acquiesçant à la proposition d’abel, les deux jeunes gens finissent par s’installer sur le canapé, mojito sur les traces de sa maîtresse, se couchant à ses pieds pour son plus grand plaisir. « Je sais, ça mérite quelques explications. Passé de zéro à cinq mois d’un coup, ça surprend. » Elle sourit mais elle est toujours en train de digérer la nouvelle, d’appréhender ce nouveau corps, et l’inconfort qu’émane des fois des grossesses. « J’ai croisé numa à l’hôpital. Ca avait l’air d’aller, mais je crois qu’elle a été bien brûlé sur les mains … Mais elle était en vie, c’est le plus important. » Elle noie le poisson, prolongeant un peu plus l’attente, jusqu’au moment où elle devrait apporter des explications. Mais au fond, c’est essentiel aussi de lui dire que sa sœur va bien, qu’elle n’a pas péri dans cet incendie meurtrier. « Je te passe les détails de cette affreuse soirée, ce sera une histoire pour un autre moment. Mais j’ai pris un sacré coup sur la tête et j’avais beaucoup de mal à marcher. Apparemment, j’ai avalé pas mal de fumées, du coup les pompiers ont décidé par précaution de m’emmener à l’hôpital. Le médecin m’a fait pas mal d’examens, prises de sang et autres. » Elle marque une petite pause, reprenant son souffle encore sensible après l’inhalation de fumée. « Le médecin a fini par venir me voir et m’a dit que je devais faire plus attention au bébé, que j’étais sous alimentée pour lui, enfin ce genre de choses. Je lui ai dit qu’il devait faire erreur, que je n’étais pas enceinte. Alors il m’a fait une échographie et j’ai vu. Je l’ai vu à l’écran, il était déjà bien grand. » Il ou elle, son esprit s’était un peu embrumé quand le médecin avait mentionné le sexe et la jeune femme n’avait rien écouté, n’avait pas été en mesure de le faire. « Il m’a expliqué que c’était des choses qui arrivaient, après un choc. Et la mort de james en était suffisamment un pour que mon corps refuse de réaliser que j’étais enceinte. » Nerveusement, ses mains viennent caresser la tête de mojito. Qui d’elle ou de chien apprécie le plus ce moment ? En tout cas, ça a le donc de calmer quelque peu ella. « Je ne sais pas comment je vais faire. Je n’étais pas prête à ça. Mais ne t’inquiètes pas, tu n’auras pas à subir les cris du bébé. Je partirai à la fin de ma grossesse. Je ne veux pas m’imposer encore plus que je ne l’ai déjà fait. » Sa main vient serrer celle d’abel, pour le remercier, pour tout. Les mots ne sauraient jamais réellement exprimer ce qu’elle ressent pour lui, tout cet amour et cette gratitude qu’elle ressent à son égard. Des amis comme lui, on en a pas dix. Abel est unique et irremplaçable.

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Abel Montgomery
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() Re: let's go back to reality Dim 26 Mar - 19:38

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song November 2022, @Ella Evans.


« On peut dire ça comme ça. On va dire que pour l’instant c’est flou. » Les sourcils du Montgomery s’arquérent, surpris par la réponse de son amie. Qui n’en était pas une tout du moins. Pourtant, il ne commenta pas la chose et préféra opter pour la solution de s’installer au salon. Pièce où la jeune femme pourrait s’installer et laisser derrière elle, les péripéties de cette soirée d’Halloween. Pas sûr qu’elle puisse en faire autant en ce qui concernait le petit être qui semble être abrité par son ventre. « Je sais, ça mérite quelques explications. Passé de zéro à cinq mois d’un coup, ça surprend. » L’anthropologue se retint de rire et de lui adresser un regard voulant dire tu crois ?. Tout simplement parce que la situation devait être bien plus difficile pour elle que pour lui. Elle était cette jeune maman qui avait perdu sa fille, tout comme lui avait perdu son fils. Elle qui s’était toujours refusée à retomber enceinte malgré les suppliques de son ex-conjoint. Il peinait à imaginer à quel point cette nouvelle devait la chambouler, surtout après la mort de James. D’ailleurs, il ne savait pas comment elle pouvait bien faire pour rester aussi calme à ses côtés. Il se souvenait encore de sa réaction à lui, lorsque la Rose lui avait annoncé sa grossesse. Il regrettait d’avoir été un tel idiot et d’avoir prononcé des paroles qu’il ne pourrait jamais reprendre. Quinze ans plus tôt, il avait réagi de manière sanguine devant cet événement inattendu. Et il était surpris du ton léger de la jeune femme à ses côtés. Il avait presque envie de la secouer pour découvrir ce qui pouvait bien se cacher à l’intérieur. Il se devait d’être patient, tout simplement. Même cela était loin d’être son fort. « J’ai croisé numa à l’hôpital. Ça avait l’air d’aller, mais je crois qu’elle a été bien brûlée sur les mains … Mais elle était en vie, c’est le plus important. » Il hocha la tête en fronçant les sourcils, incertain quant au pourquoi la Evans mentionnait sa sœur au milieu de ses explications. Elle semblait gagner du temps, repoussant l’inévitable. « Oui, je l’ai eu au téléphone, elle m’a expliqué et comme toi, elle a refusé que je vienne la chercher … », soupira-t-il d’un ton quelque peu accusateur. Même s’il ne lui en voulait pas le moins du monde. C’était simplement sa manière à lui de lui montrer son inquiétude. Maladroitement, mais l’intention était bel et bien là. « Je te passe les détails de cette affreuse soirée, ce sera une histoire pour un autre moment. Mais j’ai pris un sacré coup sur la tête et j’avais beaucoup de mal à marcher. Apparemment, j’ai avalé pas mal de fumées, du coup les pompiers ont décidé par précaution de m’emmener à l’hôpital. Le médecin m’a fait pas mal d’examens, prises de sang et autres. », continua-t-elle et le professeur frissonna en prise avec son imagination. Il serait devenu complètement fou lors de cette soirée de l’horreur. La plupart des invités avaient dû se retrouver impuissant face à tout ce qui leur arrivait. Pourtant, il se mordit la langue pour ne rien ajouter et écouter attentivement le récit de son amie. Il enveloppa doucement sa main dans la sienne comme pour lui infuser la force de continuer à parler. « Le médecin a fini par venir me voir et m’a dit que je devais faire plus attention au bébé, que j’étais sous alimentée pour lui, enfin ce genre de choses. Je lui ai dit qu’il devait faire erreur, que je n’étais pas enceinte. Alors il m’a fait une échographie et j’ai vu. Je l’ai vu à l’écran, il était déjà bien grand. » La gorge d’Abel se serra doucement, resserrant lentement sa prise sur l’épiderme d’Ella. Elle avait mentionné cinq mois de grossesse et il se doutait à qu’à ce point au cours d’une grossesse, il était trop tard pour songer à un avortement. Un éclat de culpabilité irradia ses omoplates aussi. Tout simplement parce qu’il n’avait pas été assez attentif au fait qu’elle ne mangeait pas correctement. Et en y regardant de plus près, il était clair que les traits de son visage avaient perdu le peu de rondeurs dont ils étaient pourvus, quelques mois auparavant. « Il m’a expliqué que c’était des choses qui arrivaient, après un choc. Et la mort de James en était suffisamment un pour que mon corps refuse de réaliser que j’étais enceinte. » Le contact de leurs mains se rompit lorsqu’elle se concentra sur les caresses qu’elle prodigua à son animal. La perte d’un être cher avait le don d’annihiler le peu de logique qui peuplait ce monde et il était désolé que la jeune femme ait à en payer le prix. Ou même de subir, une nouvelle fois, l’embûche ultime d’une vie. « Je ne sais pas comment je vais faire. Je n’étais pas prête à ça. Mais ne t’inquiètes pas, tu n’auras pas à subir les cris du bébé. Je partirai à la fin de ma grossesse. Je ne veux pas m’imposer encore plus que je ne l’ai déjà fait. » Abîmé dans ces pensées, il ne tarda pas à en être sorti par la réflexion incongrue de la future maman. Outré, il ne put empêcher sa bouche de s’arrondir. Il mit quelques secondes à retrouver l’usage de la parole tant il était abasourdi. « Est-ce que je t’ai dit que tu étais de trop ? », demanda-t-il d’un ton pince-sans-rire. Il espérait qu’elle n’ait pas ressenti cela de sa part parce qu’il était clair que sa présence avait apaisé bien des maux chez lui. Même s’il ne le dirait pas à voix haute. Il s’était senti compris, écouté, capable d’être autre chose qu’un vieux taiseux. « Tu viens d’apprendre une énorme nouvelle et tu t’inquiètes de prendre trop d’espace chez moi ? », continua-t-il en appuyant sur sa compréhension des tergiversations de la jeune femme. Il ne savait véritablement comment formuler ses arguments parce qu’il ne voulait pas la blesser. Certes, les nuits sans sommeil dues aux pleurs d’un bébé étaient un lointain souvenir, mais il ne se voyait pas la mettre à la porte. Surtout pas lorsqu’elle était encore aux prises avec le tourbillon de son existence. « Ella, si tu souhaites partir, tu es libre de partir, je ne dis pas le contraire. », dit-il en cherchant ses mots. « Juste … Tu viens de me dire que tu n’étais pas prête à ça et que tu ne savais pas comment tu allais faire … Quelle espèce d’ami est-ce que je serais si je te laissais plier bagages pour te retrouver toute seule, en proie à tes doutes et tes peurs ? » La Evans était un soutien important à ses yeux et il savait qu’elle en aurait fait autant à son égard, en toutes circonstances. « Tu peux rester autant de temps que tu le souhaites. La chambre … d’Eamonn est toujours libre, si besoin. », proposa-t-il, les lèvres pincées. Il était temps qu’un nouveau chapitre se dessine pour cette pièce. Même s’il ne s’agissait que d’un lit de nourrisson et un meuble à langer.


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() Re: let's go back to reality Dim 14 Mai - 23:04

"It is sometimes an appropriate response to reality to go insane." p. dick @abel montgomery

Novembre 2022.Ca sonne presque comme un reproche lorsqu’abel l’informe que sa sœur aussi a refusé qu’il vienne la récupérer. Il a dû se faire un sang d’encre en apprenant l’incendie dans le manoir, tout en sachant que tant de proches s’y étaient rendus ce soir là. Mais les choses avaient été trop confuses pour qu’ella ne soit prête à voir qui que ce soit. C’était une bonne chose que l’hôpital ait décidé de la gardeer en observation pour vingt quatre heure, lui laissant le temps de digérer la nouvelle. La soirée en elle-même était déjà une catastrophe, un traumatisme dont il fallait se remettre. Ella savait qu’une longue thérapie l’attendait pour parvenir à oublier ou du moins à adoucir les souvenirs de cette nuit là. Mais la nouvelle de cette grossesse était finalement un aussi grand traumatisme pour le petit cœur d’ella, qui s’était toujours refusé à s’ouvrir à nouveau à un enfant. Mais le fait est que dans cette situation, la evans n’avait guère le choix. Il était là, ancré en elle depuis déjà un bon bout de temps, et maintenant qu’elle avait entendu le rythme cardiaque de ce petit être, ella savait qu’elle ne pourrait pas le laisser partir. Encore moins en sachant que c’était certainement le dernier lien qu’il l’unissait à james. Ils sont installés sur le canapé, et ella débite ce que les médecins lui ont dit, comme une autodictée qu’elle aurait appris par cœur pour avoir une bonne note, récitant les mots, sans vraiment parvenir à assimiler le sens, ou plutôt le chercher. La pression d’abel sur ses mains se fait légère mais là, pour lui montrer qu’il est là. Mais il est toujours là, toujours à ses côtés. Et il est certain que sans sa présence, ella n’aurait jamais survécu ces derniers mois. Mojito reste à ses côtés, comme s’il sentait que la jeune femme avait besoin de soutien. Les chiens sentent souvent les choses, et il est vrai que ces derniers mois, son fidèle compagnon n’avait cessé de la coller. Mais la substitut avait seulement mis ça sur le compte de la tristesse, du décès de james. Peut-être que mojito avait senti d’autres choses, la grossesse qui sait ? Finalement, elle rassure abel en lui indiquant qu’elle ne lui infligera pas les pleurs du bébé, elle s’est déjà bien trop imposée chez lui. « Non mais tu as déjà subi les poils intempestifs de mojito, je ne vais pas te rajouter l’odeur des couches et les pleurs nocturnes. » Elle sourit en imaginant les scènes que cela pourrait donner. Mais au fond, une part de culpabilité se fait ressentir chez la jeune femme. Abel et ella s’étaient découverts et avaient noué une amitié à cause de la mort de leurs enfants. Ils s’étaient aidés à tenir le coup, à surmonter cette épreuve qui se voudra toujours insurmontable. Et aujourd’hui, voilà qu’ella s’apprêtait à ramener la vie dans ce monde. Une part d’elle avait l’impression de trahir abel, de ne plus faire parti de ce club exclusif terriblement triste, de l’abandonner. C’est idiot, mais c’est la seule pensée qui la traversait en ce moment précis. « Tu es un ami incroyable, le meilleur dont on puisse rêver petit doudou. J’ai peur d’être de trop. De t’imposer un mode de vie de quelques mois que tu n’as pas demandé … » Elle prend ses mains entre les siennes, et les sert fort, autant qu’elle le peut, afin de lui transmettre toute la gratitude qu’elle ressent à son égard. Mais elle en est persuadée, elle ne parviendra jamais à lui faire comprendre tout l’amour et la sympathie qu’elle lui porte. « Mais oui, je ne suis pas prête … J’étais persuadée que je n’aurai plus d’enfants, alors me remettre dans les couches, ça me fout une frousse bleue. Et james n’est plus là pour m’aider. » Mais à en juger par les paroles d’abel, c’est sur lui qu’elle pourra compter, son soutien inébranlable. Un frisson lui parcourt l’échine lorsqu’il suggère qu’elle utilise la chambre d’eamonn. Une part d’elle s’apprête à s’écrier que non, jamais elle ne pourrait faire ça, s’immiscer dans la chambre de feu son fils. Mais une part d’elle se dit qu’elle aurait bien besoin d’un peu d’espace pour mettre les affaires du futur bébé. C’est fou comment un si petit être peut prendre temps de place. « Tu sais, au début, il sera tellement souvent avec moi dans la chambre … Ce sera plus simple si jamais je veux allaiter, tout ça .. Mais merci. Je sais à quel point ça ne doit pas être facile pour toi de faire une telle suggestion. Cette chambre reste son sanctuaire, le temple de ses affaires. On fera en sorte d’y toucher le moins possible. » Sur le principe, savoir que son futur bébé poussera ses premiers cris dans la chambre d’eamonn, là où ce petit garçon a connu tant d’amour, a été tant aimé, rassure ella. Avec un peu de chance, tout cet amour sera transmis à ce futur petit-être. Même s’il a choisi un moment étrange pour pointer le bout de son nez, ella l’aimera de tout son cœur, elle en est certaine. « Mais tu n’auras qu’un mot à dire et je partirai, je n’ai pas envie de m’imposer plus que ce que j’ai déjà fait. » Elle s’éclipse quelques secondes dans la cuisine avant de revenir avec deux grands verres d’eau. Ses souvenirs de femme enceinte de maria à l’époque lui reviennent, et lui rappellent à quel point elle manquait vite de souffle parfois. Et après avoir inhaler tant de fumées, il était plus que nécessaire que la jeune femme reste hydratée. « tu crois que tu vas supporter mes sauts d’humeur ? Quand j’étais enceinte de maria, j’avais des fringales nocturnes c’était abominable » qu’elle rigole, tentant de détendre l’atmosphère après avoir parlé de leurs enfants décédés. Même si au fond, elle était totalement sérieuse, samuel avait détesté les fringales qui l’avaient saisi pendant sa première grossesse.

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❝ Your memory feels like home to me ❞ "Loving someone is vulnerable. It's sensitive. It's tender. And I get lost in them. If I love someone, I start to disappear. It's so much easier to just do googly eyes and fond memories and inside jokes for a few months, run the second things start to get real, then repeat the cycle with someone new."
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Abel Montgomery
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faceclaim : let's go back to reality 73ff996b4980a75070146869eb4d053c
age : (forty two y.o) il foule cette terre depuis quatre décennies (et une année), maintenant. Il est marqué par la vie, il a perdu ses repères malgré la main de fer qu'il tente de poser sur les évènements.
civil status : (separated) il n'a connu qu'un véritable amour dans sa vie. Elle, Noelia. Elle lui a offert une vie de famille, un enfant et un bonheur sans fin. Jusqu'au mois d'avril 2020, il n'y avait presque pas d'ombre au tableau idyllique. En quelques mois, il a tout perdu. Son enfant sous les roues d'une voiture, sa femme à cause de son attitude acerbe, et son calme à cause de l'injustice de l'existence.
past time : (anthropology teacher) il enseigne toutes les connaissances qu'il a acquises au fur et à mesure des années. Il parle avec verve et passion, parce que ces recherches, ce sujet, c'est toute sa vie et celle de ses parents biologiques.
address : (166) outer sunset, san francisco
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age : (twenty six) il ne voit pas les années qui passent le Montgomery, trop occupé par ses recherches. Il n'a pas la notion du temps et c'est peut-être tant mieux pour lui.
civil status : (single) célibataire et pourtant, les yeux intenses de l'australienne ne cessent de hanter ses songes. Il ne sait pas comment se défaire de cette emprise ou même comment l'interpréter. Même si son cœur lui hurle la vérité.
past time : (anthropology student) il est plongé dans ses études. Projet de vie qu'il fait tout pour réaliser. Il porte sur ses épaules, la carrière de ses parents et sa future carrière. Il vogue sur ses recherches et ses voyages, le cœur flottant dans une envie de liberté absolue.
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() Re: let's go back to reality Dim 25 Juin - 17:02

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I painted you a picture. Picture full of light. It includes a heavy memory. Memory so bright. I can't change your thoughts, my dear. I can't change your fears. But if you want I'll travel near. To make it disappear. song November 2022, @Ella Evans.


Le caractère revêche du Montgomery semblait s’être apaisé au fil des épreuves, du temps et des personnes qui avaient croisé son chemin, peuplé sa vie de manière éphémère ou bien permanente. Ella faisait partie des âmes qui avaient sû apaiser la sienne malgré le tumulte grondant de sa rage, de son deuil qu’il devait faire après le départ de son fils. Parce qu’elle l’avait laissé entrer, elle aussi, elle lui avait laissé entrevoir les démons qui la hantait. Comme s’ils pouvaient se comprendre sans de véritable mot, unis dans une détresse que personne d’autre ne pourrait toucher du doigt. Personnalités diamétralement opposées, pourtant si essentielles dans la traversée des chapitres suivants de leur épopée. « Non mais tu as déjà subi les poils intempestifs de mojito, je ne vais pas te rajouter l’odeur des couches et les pleurs nocturnes. » Il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel devant ce que l’on pourrait appeler une excuse sans véritable fondement. Il était peut-être un tantinet antisocial, mais il n’avait pas l’âme d’un vieil homme, plongé dans l’envie de conserver son lieu de vie dans un état irréprochable, annihilant tout signe de vie à l’intérieur. Même si elle souriait, il espérait qu’elle n’était pas véritablement sérieuse dans ses propos. « Tu es un ami incroyable, le meilleur dont on puisse rêver petit doudou. J’ai peur d’être de trop. De t’imposer un mode de vie de quelques mois que tu n’as pas demandé … » Les yeux de l’anthropologue se levèrent, une nouvelle fois, vers le ciel, mais accompagnés d’un sourire tendre. D’abord à cause de son surnom, puis parce qu’il trouvait qu’elle se faisait bien des nœuds à la tête. Bien entendu, la situation était complexe. N’importe qui la place de la substitut du procureur se poserait les mêmes questions, ne voudrait pas imposer l’enfant à naître dans un futur proche. Et, pour une fois, dans l’esprit du professeur, tout était plutôt clair. Elle avait besoin de son aide, de son soutien, d’un endroit où reprendre ses esprits et trouver un nouveau rythme avec son bambin. « Il y a bien des choses que la vie a décidé de m’imposer sans me demander, tu sais. Mais là, c’est moi qui te dit que tu peux rester autant de temps que tu le souhaiteras. Sache que tu as le choix. », expliqua-t-il en lui rendant l’étreinte de leurs mains enchevêtrées. Il y avait des êtres dont on ne pourrait jamais expliquer le lien reliant les âmes entre elles. Ella faisaient partie de ces anges, comme si elle avait toujours été là, à ses côtés. Et il en était reconnaissant. « Mais oui, je ne suis pas prête … J’étais persuadée que je n’aurai plus d’enfants, alors me remettre dans les couches, ça me fout une frousse bleue. Et James n’est plus là pour m’aider. », déclara-t-elle et il hocha la tête en signe d'acquiescement. Toutes les certitudes de la jeune femme avaient été chamboulées. Comme à la mort de James. Un peu comme si elle s’évertuait à construire un château de cartes où quelqu’un s’amuse à souffler dessus. Le cœur du quarantenaire se serra lentement. « Je ne suis pas James, juste ton ami, mais je peux te promettre que je serais là. », souffla-t-il avec détermination. Il avait déçu tant de personnes au fil des ans qu’il se promettait aussi, à lui-même, que jamais il ne la laisserait dans le noir. « Tu sais, au début, il sera tellement souvent avec moi dans la chambre … Ce sera plus simple si jamais je veux allaiter, tout ça .. Mais merci. Je sais à quel point ça ne doit pas être facile pour toi de faire une telle suggestion. Cette chambre reste son sanctuaire, le temple de ses affaires. On fera en sorte d’y toucher le moins possible. », répondit-elle à sa proposition et la gorge du géant se noua lentement. « Il faudra qu’un jour, cette pièce redevienne un lieu de vie et non plus un sanctuaire. », chuchota-t-il pour elle, mais aussi pour lui. Il était difficile pour lui de l’admettre, mais c’était bel et bien vrai. Bouger les affaires de son défunt fils ne signifiait pas qu’il l’oublierait. Eamonn ne pourrait jamais revenir et maintenir sa chambre dans le même état qu’à son départ donnait à la maison, une allure de maison hantée. « Mais tu n’auras qu’un mot à dire et je partirai, je n’ai pas envie de m’imposer plus que ce que j’ai déjà fait. » Il ne voulait pas se répéter, alors il se contenta de lui promettre tout cela dans un hochement de tête affublé d’un sourire avant de la regarder faire l’aller-retour entre le salon et la cuisine. « Tu crois que tu vas supporter mes sauts d’humeur ? Quand j’étais enceinte de Maria, j’avais des fringales nocturnes c’était abominable. », blagua-t-elle, avec une pointe de sérieux dans ses paroles. Et il ne pouvait que la croire puisque Noelia avait été la proie de certaines fringales et envies incongrues lors de sa grossesse. « Je peux te promettre qu’il y aura sans doute des erreurs de mon côté, peut-être des incompréhensions même … Mais on s’en sortira, j’ai survécu à une première grossesse, il n'y a pas de raisons ! », riposta-t-il sur le même ton que la jeune femme à ses côtés.

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() Re: let's go back to reality Dim 26 Nov - 22:08

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Novembre 2022.Son cœur se serre lorsqu’abel lui annonce fermement qu’elle peut rester autant de temps qu’elle le souhaite. La vie peut vous challenger, vous mettre à rude épreuve, ella en a largement fait les frais au fil des années. Sa naissance avait elle-même été une épreuve pour sa famille, une naissance qui n’était pas prévue et surtout non désirée par un père violent. Le schéma se reproduisait, celle qui n’était pas prévue, l’indésirable, était sur le point à son tour, d’avoir un enfant, non prévu, indésirable. Ella ne voulait plus d’enfant, et certainement pas d’un homme qui ne pourrait pas l’accompagner et l’épauler, un homme désormais décédé. Le schéma se répétait mais ella entendait bien faire comme sa mère, élever cet enfant avec force et amour. Mais ce qui la surprend surtout dans tout ce qui lui arrive, c’est le soutien que lui apporte abel. Des mois qu’il les supporte, elle et son labrador, sans broncher. Et voilà qu’une nouvelle fois, le montgomery lui offre son soutien, et n’hésite pas un instant à lui offrir un toit, un peu plus longtemps. Ella a toujours un toit au dessus de la tête, elle possède toujours son appartement et pourrait largement y redéposer bagage. Mais la solitude l’effraie, les silences lui donnent des cauchemars et la confrontent à sa réalité, celle de la veuve éplorée. La evans sait qu’une fois qu’elle sera seule, son deuiL l’envahira, et elle ne parviendra plus à s’empêcher de pleurer. Et c’est une chose à laquelle elle n’est pas préparée. Et vu l’expérience de sa précédente grossesse, les larmes risquent de faire parties de son quotidien avec la poussée d’hormones. « Merci. » souffle-t-elle, la voix envahie d’émotion et ne pouvant répondre plus. Si d’autres mots lui viennent à l’esprit, ses lèvres ne parviennent pas à les prononcer, effrayée à l’idée de pleurer, une nouvelle fois. Ces émotions, la jeune femme les déteste. Et abel a cette façon de parler, d’aborder les sujets, à la fois apaisante, et émouvante. Si la jeune femme ne prenait pas sur elle pour se contrôler, elle s’écroulerait dès qu’abel ouvre la bouche. Tout chez lui respire la sérénité. Mais dans le fond, s’il y a bien une personne qui peut la comprendre et ne la poussera jamais à révéler plus qu’elle ne le souhaite, c’est bien lui. Il n’est pas james non, mais il est abel, son meilleur ami, et à ce titre, il aura toujours une place de choix dans sa vie. « Avec les cris que ce bébé va pousser, ça va vite redevenir un lieu de vie, soi en certain ! Tu risques même de regretter quand tu l’entendras toutes les nuits. » Rigole-t-elle en se souvenant des premières nuits avec maria, qui avait crié de tout son souffle les trois premières semaines, avant de se calmer. Sur le fond, sa fille avait été très calme, et la evans n’avait pas eu à se plaindre des réveils nocturnes. Elle aurait aimé que ça dure, toute une vie, une existence de pleurs, de crises d’adolescence, de colère, mais une vie ensemble. C’était son souhait le plus cher, mais qui ne se réalisera jamais. « Je ne vois pas quelles erreurs tu pourrais faire ! Mais par avance petit doudou, je m’excuse de tous les comportements improbables et insupportables que je pourrais avoir ! » Sa main vient presser celle de son ami avec un sourire mi amusé, mi désolé. Ella ne voudrait pas que cette grossesse et cette colocation prolongée viennent mettre en danger l’amitié qui les unissait tous les deux. Son affection comptait énormément, bien plus qu’elle ne pourrait jamais le reconnaître. « Tu crois que je serai une bonne mère ? Je ne voulais plus d’enfants, je le criais haut et fort, avec james on était d’accord sur ce point. Comment pourrais-je être une bonne mère alors que je ne voulais pas de lui initialement ? J'ai totalement oublié ce que ça voulait dire d'être maman. » La crise existentielle refaisait surface, les doutes l’envahissaient, et ella avait peur pour son enfant. Comment son enfant pourrait-il être heureux et joyeux, alors qu’elle avait passé les premiers mois de sa grossesse dans le deuil et les larmes ?  

Spoiler:

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() Re: let's go back to reality Sam 17 Fév - 18:31

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Le deuil était quelque chose de complexe. L’anthropologue en savait long sur la question. Après le décès de ses parents biologiques, le garçonnet curieux de la vie avait laissé sa place à une boule d’amertume, de déception et de regrets. Il avait longtemps souhaité marcher dans les pas de ses géniteurs. Peut-être dans un espoir vain de toucher leur présence du doigt. L’entreprise avait toujours été un échec cuisant. Puis, il y avait eu Eugène. Ce frère qui n’avait pas véritablement eu le temps d’en être un. Être qui avait disparu dans un tourbillon d’accusations envers lui. Ces regards en coin n’avaient fait qu’agrandir cette rage bouillonnante dans sa cage thoracique, implémentant cette méfiance dont il avait, encore aujourd’hui, du mal à se défaire. Pour terminer, il y avait eu Eamonn. Entorse à la règle capitale de la vie. Un parent perdant un enfant n’était pas quelque chose entrant dans la norme. Le pré-adolescent avait laissé la blessure la plus béante dans la poitrine du géant. Sa disparition avait entraîné l’éclipse de Noelia, accroissant la douleur, la fureur et le sentiment d’incompréhension du Montgomery. Toutes ces pertes n’étaient pas anodines. Il comprenait la difficulté d’Ella à vivre cela toute seule. Les méandres du cerveau humain se révélaient toujours être plein de surprises. De plus, il était au courant de la croix qu’elle avait faite sur le fait d’avoir des enfants, après la mort de Maria. Alors, découvrir qu’elle était enceinte en vivant l’épreuve d’un amour perdu, il ne pouvait vraisemblablement pas mettre le doigt sur le chaos qui devait tempêter à l’intérieur de la poitrine de sa colocataire. Il n’était pas doué pour tout ce qui était lien social. Attitude paradoxale pour un anthropologue. Il se contentait donc de faire face à ses côtés, à lui proposer sa présence et son toit comme soutien, en espérant grandement que cela l’aide à remonter la pente. « Merci. » Un hochement de tête lui répond et il vient étreindre doucement la main de la procureur avec la sienne. Elle n’avait pas besoin de le remercier, il était hors de question de la laisser seule dans cette épreuve. En effet, il n’y aurait pas que l’effet des hormones à gérer dans toute cette situation. « Avec les cris que ce bébé va pousser, ça va vite redevenir un lieu de vie, soit en certain ! Tu risques même de regretter quand tu l’entendras toutes les nuits. » Il partage son rire avec un haussement d’épaules. Malheureusement pour Noelia, il avait été de ceux avec un sommeil à toutes épreuves. La jeune femme avait souvent du le secouer par l’épaule pour qu’il daigne ouvrir un oeil et aille récupérer son fils s’époumonant dans son berceau. Aujourd’hui, ses nuits étaient courtes, hachurées et plus compliquées. Peut-être qu’Ella avait raison, peut-être que les pleurs du nourrisson seront source d’insomnies. « Tu ne sais pas, peut-être qu’il sera calme comme tout. On verra bien. Au pire, j’investirais dans des boules quies. », lui répond-t-il avec un ton pince-sans-rire. S’il lui avait proposé de rester dans sa maison, ce n’était pas pour la laisser sur son radeau, à voguer seule avec un nouveau-né. Il ne pouvait pas totalement garantir sa capacité à s’occuper pleinement d’un enfant, mais il ferait de son mieux, c’était certain. « Je ne vois pas quelles erreurs tu pourrais faire ! Mais par avance petit doudou, je m’excuse de tous les comportements improbables et insupportables que je pourrais avoir ! » Il la regarde longuement en secouant la tête de droite à gauche, toujours pas habitué à ce surnom. « Tu sais, mon attitude grognon, mon incapacité à comprendre autrui de temps à autre … Et ne t’inquiètes pas, j’irais m’enfermer dans mon bureau, si tu es trop insupportable. » De nouveau sur le ton de l’humour, un petit sourire en coin, mais les traits d’un sérieux plutôt surprenant. Il espérait que cela aiderait la future mère à relativiser, ne pas rester dans sa petite bulle d’angoisse. « Tu crois que je serai une bonne mère ? Je ne voulais plus d’enfants, je le criais haut et fort, avec james on était d’accord sur ce point. Comment pourrais-je être une bonne mère alors que je ne voulais pas de lui initialement ? J'ai totalement oublié ce que ça voulait dire d'être maman. » Les lèvres d’Abel se pincérent, tandis que son bras s’enroulait doucement autour des épaules de la jeune femme. Un baiser sur sa tempe pour parfaire le tout. « Ella, tu as aimé Maria de tout ton cœur. Ton souhait de ne pas avoir d’enfants, c’était aussi lié au deuil de ta fille. Cela n’enlève rien à ta capacité d’être une bonne mère. Et si tu as oublié, tu reprendras les bases, tu ré-apprendras doucement, tu feras de ton mieux comme tous les parents de ce monde. », chuchota-t-il à son oreille. Il se tourna un peu plus vers elle. « Est-ce que tu souhaites avoir cet enfant ? Est-ce que tu te sens capable de tout réapprendre avec lui ? Sinon … sinon tu sais qu’il y a d’autres alternatives et tu n’en seras pas moins une bonne personne. », souffla-t-il, incertain quant à la pente glissante qu’il commençait à emprunter.  
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