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 you are my only direction (livion)

ABOUT TIME. :: 

san francisco, ca

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mission district

Newton Wilder
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Newton Wilder
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pseudo : pezzavril
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faceclaim : you are my only direction (livion) 3dc6339c689377157644452468b83dde2f1ca317
age : (36 ans, né le 26 juin 1987) La trentaine dépassée mais les souvenirs d'une enfance détruite encore vifs dans sa mémoire. Pour taire son chagrin, il vole dans les airs, Peter Pan libre rêvant de pouvoir réinventer sa vie.
civil status : (fiancé) Qui l'eût cru ? Lui-même croyait se trouver dans l'un de ses rêves lorsque, poussé par l'adrénaline du Nouvel An, il a posé un genou à terre pour demander la main de Livio. Les jours qui ont suivi cette irréelle demande l'ont pourtant conforté dans sa décision : il veut passer le restant de son existance aux côtés de l'homme qu'il aime, peu importe les dangers que cela peut lui faire courrir encore aujourd'hui.
past time : (membre des hells angels, co-gérant d'une salle de boxe & dealer) Ceux qu'il considère comme sa famille sont pourtant la prison qui le retient captif. Fidèle aux lettres brodées au dos de sa veste, il est contraint de continuer à vendre du bonheur sous différentes formes aux âmes perdues de San Francisco. C'est pourtant dans une salle d'entraînement de boxe qu'il parvient à réellement s'épanouir, ce depuis que le fondateur et gérant principal lui a demandé de le seconder.
address : (27 Mission District) Ils ont fini par emménager ensemble, balayant les préjugés et les dangers. Ils partagent un appartement, simple mais qui permet à leur amour de s'épanouir davantage.
you are my only direction (livion) Y9dlpp
id card : ty simpkins (pezzavril)
age : (21 ans) Trois ans qu'il a fui la ville qui l'a vu naître pour traverser le pays à la recherche d'une liberté qu'il n'atteindra certainement jamais. Il est libre comme l'air, le Peter Pan aux ailes brisées, mais pourtant prisonnier de son passé, incapable de s'en défaire.
civil status : (célibataire) Il ne veut pas perdre son temps avec des histoires de cœur et se contente d'enchaîner les histoires sans importance. Charmeur, il n'hésite pas à hypnotiser les jeunes femmes pour une nuit -et les jeunes hommes, en prenant garde à se montrer discret-, sans les rappeler le lendemain.
past time : (membre des Outlaws de Chicago & dealer) Quand les Outlaws lui ont proposé de rejoindre leurs rangs, il n’a pas hésité longtemps. Une famille de substitution lui offrant protection et fidélité en échange de ses talents dans la vente de produits illicites. Il mène une vie toujours plus dangereuse dans laquelle il croit pourtant trouver un équilibre.
address : (Chicago) La ville des vents l'a accueilli alors qu'il fuyait l'ouest qui la vu grandir. Sans un sous, elle l'a laissé poser ses bagages et se construire une nouvelle vie, un nouveau départ. Il ne se doute pourtant pas encore qu'elle sera la ville qui manquera de le mener à sa perte.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
availability : rps en coursblodwyn (mai 2021) ; livio (août 2021) ; livio (février 2022) ; numa (avril 2022) ; livio (juillet 2022)
rps terminéslivio (avril 2020)

nbre de mots : 700 - 1500
code couleur : #CB9527
warning : maltraitance sur mineur, violence physique et morale, homophobie, suicide, drogue, comportements à risque
pronom irl : elle
pronom perso : il
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() you are my only direction (livion) Ven 5 Aoû - 14:32

( you are my only direction )
« Fire on fire would normally kill us, but this much desire, together, we're winners. They say that we're out of control and some say we're sinners. But don't let them ruin our beautiful rhythms. 'Cause when you unfold me and tell me you love me and look in my eyes, you are perfection, my only direction. » (song) février 2022, (eagle bar) @livio rhodes


TRIGGER WARNING : +18
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

( outfit ) Hésitant depuis de longues minutes, le biker tourne comme un lion en cage dans le salon du loft qu’il partage avec River. Régulièrement, il touche l’écran de son téléphone resté sur la table basse de sorte à faire afficher l’heure. Les minutes s’écoulent et il ne parvient pas à prendre de décision. Lui qui a pour habitude d’arpenter les rues, les bars, les stations de métro en pleine nuit afin de vendre ses diverses potions magiques n’a pas trouvé la motivation de mettre les pieds dehors ce soir-là. La cause ? Livio. Livio qu’il n’a pas su effacer de ses pensées depuis la seconde où ses yeux se sont ouverts le matin. Livio qui lui a proposé il y a quelques jours de le rejoindre dans un bar ce soir-là, jour de son anniversaire, invitation qu’il a évidemment refusée. Livio qu’il n’a pas revu depuis leur échange de messages aux mots cinglants et mal maîtrisés mais à qui il a promis de le rejoindre chez lui ce soir, après sa soirée d'anniversaire. Livio qui le hante et qui a placé un échiquier sur lequel se battent férocement son cœur et sa raison. Cette dernière le rappelle sans cesse à la vérité : ils ne peuvent être vus ensemble, au risque de se mettre en danger. Qu’espère-t-il ? Pouvoir se rendre dans ce bar sans représailles ? Pouvoir vivre une soirée loin du spectre de l’ange de la mort qui plane constamment au-dessus de sa tête ? Pouvoir aimer Livio comme il l’entend, le temps d’une nuit ? Elle l’assomme de ses questions et crache sur lui son venin menaçant, sa raison empoisonnée. Pourtant, son cœur, cet organe vital qui bat à tout rompre dans son torse, lui hurle de céder. Vas-y !, qu’il l’encourage. Vas le retrouver ! Il tambourine un rythme victorieux, insuffle en lui des vagues de courage pour qu’il trouve la force d’ignorer la menace qui le poursuit comme son ombre. Il regarde une nouvelle fois l’écran de son téléphone, il est passé vingt-trois heures. « Et puis merde. », s’exclame-t-il pour lui seul. Il se précipite dans la salle de bain et en moins de vingt minutes, il en ressort sur son trente-et-un, coiffé et parfumé. Il jette un dernier regard dans le miroir de l’entrée puis enfile sa veste et son casque avant de se jeter à l’extérieur. Lorsqu’il démarre sa moto, il se sent trembler, son cœur vrombissant plus fort encore que le moteur de sa Harley. Ne laissant plus de place à l’hésitation, il enfourche sa bécane et s’engage dans les rues presque désertes de la ville sur la baie. L’air frais éclaircit ses pensées mais n’efface pas l’anxiété qui se terre dans le fond de son ventre. Au moment de se garer à deux rues du Eagle, il la sent qui remonte subitement jusque dans sa gorge. Elle l’étripe, lui donne envie de faire marche arrière. Mais le motard n’est pas du genre à se laisser terrasser par ses démons. Alors il retire ses gants et son casque, allume une cigarette qu’il pince entre ses lèvres et descend de sa moto. Dans des gestes lents, il ôte son cuir qu’il retourne pour observer le logo brodé au dos. Le crâne au casque ailé lui sourit, menaçant, nourrissant l’angoisse qui ne demande qu’à le dévorer. Il inspire profondément et souffle la fumée de nicotine sur l’emblème qu’il a pour habitude de porter fièrement avant de plier le blouson et de le ranger dans l’une des sacoches accrochées à sa moto, la troquant pour un manteau d’hiver noir qu’il enfile. Il se sent nu, fragile, sans la tête de mort contre sa colonne vertébrale. Mais lorsqu’il se met enfin en marche après avoir écrasé son mégot au sol, son casque en main, il sent la liberté lui susurrer des mots doux à l’oreille et le suivre jusqu’à se retrouver à l’intérieur du bar. Ce soir, il n’est pas un Hells Angels. Ce soir, il n'est que Newton Wilder, un gars comme un autre. La musique l’assourdit dès que la porte est franchie et il lui faut quelques secondes pour s’acclimater au brouhaha ambiant. C'est d'un pas lent qu'il s’avance dans le bar, après avoir laissé son casque et sa veste en consigne. Il déambule et observe attentivement les personnes environnantes. Il croise des visages heureux, des regards et des sourires. Aucune animosité, aucun jugement. Il est une personne totalement lambda et cette sensation anormale et grisante le fait frémir comme elle le déstabilise. Il continue de s’avancer, à la recherche de la raison de sa présence en ce lieu parfaitement inhabituel pour le biker qu’il est. C’est là qu’il le voit. Accoudé au bar, il essaie d’héler un serveur au milieu des autres clients désireux de se rafraîchir. Le temps d’une seconde, le temps s’arrête. Il sent son cœur dégringoler alors que tout autour de lui devient flou. Il n’y a plus que l’homme qu’il aime qui se dessine nettement dans son champ de vision, image qui l’invite à s’approcher. Il met un pied devant l’autre et son anxiété le titille du bout des doigts. Elle se ravise pourtant aussitôt qu’il prend place aux côtés de Livio. Comme s’il s’agissait de la chose la plus normale qu’il soit, il tend son bras en avant et appelle un des serveurs d’une voix forte surpassant la musique. Son ton grave attire évidemment l’attention du Rhodes et il sent ses yeux se poser sur lui. « Une margarita et un whisky sec. », demande-t-il à la jeune femme s’étant approchée de lui. Il la regarde s’éloigner et, enfin, il tourne la tête pour regarder le brun. Leurs pupilles s’attrapent, s’enlacent aussitôt, et la lueur qu’il décrypte dans ses émeraudes termine de balayer tous ses doutes et ses angoisses. Rencontre sismique[ qui ébranle toutes les barrières qu’il s’entête à maintenir dressées depuis bientôt deux ans. Il en oublie les mille et une raisons qui les ont toujours forcés à s’aimer dans l’ombre. Il en oublie leurs derniers échanges électriques. Il en oublie sa peur maladive de la mort, de leur mort à tous les deux. Il n’y a plus que Livio et son myocarde qui ronronne d’amour dans sa poitrine. Il plisse légèrement les yeux et lui adresse un sourire discret mais renfermant mille mots. « Heureusement que je suis venu à ton secours. », se vante-t-il. « Tu étais parti pour mourir de soif. » Il lui adresse un clin d’œil complice. Dans son estomac, des étincelles crépitent, prêtes à faire valser des flammes et exploser des feux d’artifice jamais vécus par le blond.


Dernière édition par Newton Wilder le Lun 24 Oct - 14:00, édité 4 fois
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Livio Rhodes
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age : (trente-deux ans) ; né le 1er février 1991, sous les flocons de neige d'une capitale anglaise encore endormie.
civil status : (amoureux) fou d'un homme qui ne peut pas l’aimer sans conséquences, d’un homme sans cesse rappelé à l’ordre par l’emblème des Hells Angels cousu à l’arrière de sa veste.
past time : (professeur au conservatoire) ; forcé de quitter la boutique de vinyles dans laquelle il travaillait depuis quelques années, il enseigne aujourd'hui au Conservatoire de San Francisco. Quand ses doigts glissent sur les touches de son piano, ou frottent les cordes de son violon, Livio sait que les planètes sont alignées : il est exactement là où il doit être.
address : (27 mission district, san francisco) ;
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id card : aidan gallagher
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age : (quinze ans) ; il croque la vie à pleines dents, le gamin solaire, il découvre les mille trésors de son existence, & n’aspire qu’à devenir la plus belle version de lui-même.
civil status : (célibataire)
past time : (étudiant)
address : (london)
présentation : présentation
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availability : open
nbre de mots : 600-1000
warning : violence verbale, physique,...
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() Re: you are my only direction (livion) Dim 7 Aoû - 16:42
(outfit) Malgré les nombreux messages d’amour réceptionnés tout au long de sa journée, Livio use inlassablement ses rétines sur la seule promesse de Newton. La perspective de mêler son corps au sien, dès que la nuit aura succédée au jour, ravive les braises d'un amour incandescent tristement malmené ces derniers jours. Tous les deux, comme souvent, ont eu des mots acides, des mots incisifs. Des mots qui ne reflètent que la frustration maladive ainsi que la colère sourde de Newton. Au bout de deux ans, Livio a compris : ce n'est pas contre lui, pas vraiment, que son amant s'emporte ; ce n'est pas lui, pas vraiment, qu'il repousse. C'est son enfer personnel : des souvenirs acerbes de son passé à ses démons, en passant par craintes les plus irrationnelles. Rhodes ne se formalise plus de rien, au contraire. Le chemin sera long & semé d'embuches, mais sa ténacité n'a d'égale que la puissance de leurs sentiments.
Malgré ses solides espoirs, Livio aurait du faire preuve de lucidité & se douter qu’un Hells Angels aussi loyal que Newton n’irait pas à l’encontre des règles de son clan. Avec un peu de recul, il réalise qu'il aurait du organiser sa petite soirée d'anniversaire entre les quatre murs de son appartement. Ainsi, peut-être que son amoureux aurait daigner pointer le bout de son nez, ne serait-ce qu'une poignée de secondes ; le temps d'un baiser, le temps d'un regard aux mille mots, le temps d'une caresse contre ses reins.

Incapable de réécrire ces derniers jours ni de remodeler ses décisions, Livio se concentre sur sa soirée au Eagle & enfile la tenue validée quelques heures plus tôt par l'une de ses amies. Être beau n'a plus d'importance, puisque le seul qu'il aime séduire ne sera pas là. Pourtant, l'Anglais soigne son apparence, & il passe par-dessus ses épaules nues une veste cintrée. Il referme la porte de son cocon, balance ses clés dans son sac & arpente l'asphalte jusqu'aux rues les plus édulcorées de San Francisco. Autour de lui, des couples s'enlacent. Autour de lui, des couples s'embrassent. Ont-ils seulement conscience de la chance qu'ils ont ? de la pureté de ce qu'ils partagent ?
Après un ultime regard vers ces amoureux qui ne connaîtront jamais l'enfer de ne pas être libre, Livio pousse la porte du bar. Aussitôt, la puissance des basses l'accueille & ricoche contre chacun de ses organes. Il dépose sa veste en consigne & rejoint ses amis. Ses amis qui l'embrassent plus chaleureusement que Newton ne l'a jamais fait.

Accoudé au bar, Livio ne parvient pas à se faire entendre. Il n'a pas cette voix qui porte. Son bras retombe donc sur le comptoir, & patiente un instant. & puis, il y a cette voix qui rafle tout sur son passage ; la musique assourdissante, le brouhaha incessant, le tintement des verres qui se cognent ou se brisent. Cette voix que Livio reconnaîtrait entre mille, tant elle est particulière & résonne toujours en parfaite harmonie avec les battements de son cœur. & bien qu'il sache que ce n'est pas possible, que Newton ne peut pas être là, l'Anglais détourne les yeux. L'espace d'une seconde, il ne sait pas s'il a tout imaginé, si cette scène surréaliste n'est que le fruit de l'alcool distillé dans son sang, ou si son rêve le plus cher s'est finalement réalisé. Toujours est-il que ses pupilles se dilatent sous la surprise, que le ciel dorénavant sombre de ses yeux se gorgent d'étoiles, & que son torse se gonfle d'amour.  Leurs regards s'enlacent, créent une espèce de vibration qui se décuple & imprègne l'ambiance. & le souffle de Livio se bloque dans ses poumons. Parce que ce qu'il éprouve en cet instant est si intense qu'il en oublie comment respirer.

- Newton, souffle-t-il, sans se départir du sourire qui ourle ses lèvres. Tu... tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux que tu sois venu.

Dans un léger mouvement de hanches, Livio pivote sur son tabouret & fait face à Newton. Même dans cet endroit, où les hommes peuvent pourtant s'aimer, s'embrasser & se découvrir petit à petit, le brun ne s'autorise aucun écart. Il n'y a qu'à travers son regard que son amour transparait, que ses sentiments hurlent. Il n'y a que dans ses yeux que Newton peut lire tout ce qu'il aimerait lui dire. Le reste : l'étreinte passionnée & passionnelle, les doigts dans ses cheveux, les lèvres perchées sur sa joue, dans le creux de son cou ou juste sous son oreille, ça ne se passe que dans son esprit malade d'amour.

- & regarde-toi, tu es beau comme un dieu.

Ses cheveux sombres, que la chaleur étouffante a rendu plus indisciplinés & plus ondulés que d'habitude, retombent sur son front. Livio les chasse d'une main encore tremblante d'émotion. & il observe chaque détail de l'homme qu'il aime ; de ses épis dorés aussi bouclés que les siens, aux vêtements qu'il semble avoir choisi avec soin, en passant par ce sourire qui vaut mille mots.

- J'ai follement envie de t'embrasser, dit-il. Est-ce que je peux ? t'embrasser ?

Quitte à venir à mon secours..., c'est de toi dont je veux m'abreuver, c'est ça, que sa question veut dire. & c'est tout. Pas de "qu'est-ce que tu fais là ?" ; ça n'a pas d'importance. Newton est venu. Pour lui. Pour eux. & contrairement à tout ce qu'il s'efforce de dire depuis le début de leur relation, il est capable des plus belles preuves d'amour.
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past time : (membre des hells angels, co-gérant d'une salle de boxe & dealer) Ceux qu'il considère comme sa famille sont pourtant la prison qui le retient captif. Fidèle aux lettres brodées au dos de sa veste, il est contraint de continuer à vendre du bonheur sous différentes formes aux âmes perdues de San Francisco. C'est pourtant dans une salle d'entraînement de boxe qu'il parvient à réellement s'épanouir, ce depuis que le fondateur et gérant principal lui a demandé de le seconder.
address : (27 Mission District) Ils ont fini par emménager ensemble, balayant les préjugés et les dangers. Ils partagent un appartement, simple mais qui permet à leur amour de s'épanouir davantage.
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age : (21 ans) Trois ans qu'il a fui la ville qui l'a vu naître pour traverser le pays à la recherche d'une liberté qu'il n'atteindra certainement jamais. Il est libre comme l'air, le Peter Pan aux ailes brisées, mais pourtant prisonnier de son passé, incapable de s'en défaire.
civil status : (célibataire) Il ne veut pas perdre son temps avec des histoires de cœur et se contente d'enchaîner les histoires sans importance. Charmeur, il n'hésite pas à hypnotiser les jeunes femmes pour une nuit -et les jeunes hommes, en prenant garde à se montrer discret-, sans les rappeler le lendemain.
past time : (membre des Outlaws de Chicago & dealer) Quand les Outlaws lui ont proposé de rejoindre leurs rangs, il n’a pas hésité longtemps. Une famille de substitution lui offrant protection et fidélité en échange de ses talents dans la vente de produits illicites. Il mène une vie toujours plus dangereuse dans laquelle il croit pourtant trouver un équilibre.
address : (Chicago) La ville des vents l'a accueilli alors qu'il fuyait l'ouest qui la vu grandir. Sans un sous, elle l'a laissé poser ses bagages et se construire une nouvelle vie, un nouveau départ. Il ne se doute pourtant pas encore qu'elle sera la ville qui manquera de le mener à sa perte.
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() Re: you are my only direction (livion) Lun 8 Aoû - 16:42

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Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

Qu’il est beau… mon dieu, qu’il est beau. Cette phrase se répète comme une boucle infinie dans son esprit alors que ses yeux le regardent qui se tourne vers lui. Livio n’a pas pour habitude de laisser son amant indifférent lorsqu’ils se voient, mais ce soir, il est encore plus séduisant. Son teint resplendit, souligné par la lueur de son débardeur qui réfléchit les lumières colorées valsant dans le bar. Le motard sourit lorsqu’il constate qu’ils ont tous les deux opté pour un pantalon blanc et il n’a qu’une hâte, celle de le voir debout afin de pouvoir observer la moindre plissure des vêtements qui mettent en évidence les formes de son corps. Il relève finalement les yeux, et c’est son visage qu’il passe au crible. Toutes ses lignes font virevolter son cœur, de la courbure de ses lèvres au jade de ses iris légèrement dissimulé par les boucles rebelles de sa chevelure brune. Il s’attarde sur ses lippes quelques secondes. Bon sang, comme il aimerait pouvoir les embrasser encore et encore et remplacer l’oxygène qu’il inspire par son souffle à lui. « Newton. Tu… tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux que tu sois venu. » Évidemment qu’il peut le savoir. Il suffit de regarder les étincelles de bonheur qui crépitent dans ses yeux verts. Un léger rire échappe à Newton tandis qu’il appuie un de ses avant-bras sur le bar, la hanche calée contre ce dernier. Un rire représentatif du bonheur simple, mais pourtant si intense que lui procure sa présence en ces lieux. Ce bonheur qui ricoche dans les prunelles de Livio et font briller l’expression de son visage plus fort que jamais. Il n’y a pas de sensation plus envoûtante et agréable que celle de voir l’homme de sa vie heureux. « Et regarde-toi, tu es beau comme un dieu. » Son compliment lui va droit au cœur. Il se félicite mentalement d’avoir passé plus de temps que d’habitude dans sa salle de bain et d’avoir pris le temps de choisir une tenue dans le simple et unique but de plaire au disquaire. Sa mission semble réussie. Il se contente pourtant de sourire légèrement, jouant les modestes. « Pas autant que toi. », lui retourne-t-il avant de lui envoyer un nouveau clin d’œil. Il aimerait passer les prochaines heures à le noyer sous les compliments, à caresser la moindre parcelle de tissu qui recouvre son corps, à embrasser chaque millimètre de sa peau dévêtue pour lui faire comprendre à quel point il le trouve séduisant. À quel point il retombe inlassablement amoureux de lui lorsque leurs pupilles s’attrapent pour ne plus se lâcher. Il l’observe qui repousse une mèche de ses cheveux pour dégager son visage et l’envie brutale de fondre sur ses lèvres le prend à nouveau au ventre, au cœur, partout. « J’ai follement envie de t’embrasser. Est-ce que je peux ? T’embrasser ? », lui demande-t-il comme s’il s’était tout à coup découvert des dons de télépathe et avait ainsi pu lire ses pensées. Ses prunelles toujours profondément plongées dans les siennes, il plisse légèrement les yeux et humecte ses lèvres du bout de sa langue. Rappelé à la réalité et à ses habitudes quotidiennes, il regarde autour de lui. Ses iris scrutent les visages des inconnus qui les entourent, un à un, comme s’il s’attendait à ce que celui d’un Hells apparaisse brutalement. Il sent son cœur battre un peu plus vite lorsque cette image s’agrippe à ses neurones. Il ferme les yeux le temps d’une seconde et chasse d’un revers de main imaginaire cette pensée venimeuse. Il déglutit puis rouvre ses paupières. Face à lui, Livio n’a pas bougé et attend toujours une réponse à sa question. Alors il se penche vers lui et rapproche ses lèvres de son oreille. Aussitôt, le parfum du brun l’enivre et nourrit sa furieuse envie de l’enlacer. « Quitte à prendre des risques, autant aller jusqu’au bout. », glisse-t-il juste assez fort pour braver la musique ambiante mais suffisamment doucement pour que son homme soit le seul à l’entendre. Dans un sourire, il recule doucement son visage de sorte à être face à lui. La pointe de leur nez s’effleure. Il apprécie la sensation de leurs respirations entremêlées quelques secondes et, enfin, il prend possession de ses lèvres en fermant les yeux. Son cœur dégringole, véritable montagne russe qui l’ébranle et lui donne envie d’exploser en mille étoiles scintillantes. Ce premier baiser en public a un goût d’interdit grisant, une saveur de première fois qu’il prend le temps de savourer. Une sensation qu’il n’est pas près d’oublier. Il aimerait faire durer cet instant pour l’éternité, ce moment où lui et l’homme de sa vie sont les seuls être présents dans un espace pourtant bondé. Mais la voix de la serveuse l’oblige à écarter son visage de celui de Livio. Il la remercie dans un sourire poli, lui tend un billet afin de payer leurs consommations, puis il fait glisser la margarita jusque devant le brun avant de saisir son whisky. Il tend son verre dans sa direction et lui adresse un « Joyeux anniversaire, Livio. » dissimulant pourtant des mots bien plus intimes et intenses. Et lorsque les verres s’entrechoquent, leurs pupilles à nouveau enlacées, il sent son cœur vibrer de plaisir et des étincelles venir lui picoter le bout des doigts. La soirée promet d’être riche en émotions.


Dernière édition par Newton Wilder le Lun 24 Oct - 14:00, édité 3 fois
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age : (trente-deux ans) ; né le 1er février 1991, sous les flocons de neige d'une capitale anglaise encore endormie.
civil status : (amoureux) fou d'un homme qui ne peut pas l’aimer sans conséquences, d’un homme sans cesse rappelé à l’ordre par l’emblème des Hells Angels cousu à l’arrière de sa veste.
past time : (professeur au conservatoire) ; forcé de quitter la boutique de vinyles dans laquelle il travaillait depuis quelques années, il enseigne aujourd'hui au Conservatoire de San Francisco. Quand ses doigts glissent sur les touches de son piano, ou frottent les cordes de son violon, Livio sait que les planètes sont alignées : il est exactement là où il doit être.
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() Re: you are my only direction (livion) Sam 20 Aoû - 17:21

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Face au regard inquisiteur de l’Amour de sa vie, Livio frissonne.
C’est drôle. Tous les deux partagent une intimité fougueuse, passionnée & passionnelle ; une intimité intrinsèquement liée aux sentiments & à l’Amour qu’ils se portent ; une intimité qui dure depuis bientôt deux ans. Il n’y a pas un seul millimètre de sa peau que Newton n’a pas déjà embrassé, n’a pas déjà caressé, n’a pas déjà fait trembler de plaisir. & à l’inverse, il n’y a pas un seul de ses grains de beauté que Livio n’a pas déjà embrassé, il n’y a pas un seul millimètre de lui que sa langue n’a pas déjà goûté. Ils se connaissent par cœur - pour s’être observés si longtemps dans l’obscurité la plus pure & la plus secrète de cette chambre située au 7, outer sunset. & pourtant, en cet instant précis, le regard de son amant le chamboule : parce que c’est la première fois que leurs iris flamboyants se crient des mots d’amour aux yeux du monde.
Combien de fois Livio a-t-il rêvé de hurler son Amour pour Newton ? Combien de fois a-t-il eu l'impression d'imploser, tant ses sentiments ne demandaient qu'à franchir la barrière de ses lèvres ? Combien de fois a-t-il du se taire ? se brimer ? se museler ? Ce soir, ses prunelles parlent plus que ses mots ne l’ont jamais fait. & cette saveur de première fois réchauffe ses reins d’une envie primaire tout à fait assumée. Eh, regardez tous, semble-t-il crier au monde. Je suis fou amoureux de cet homme. Je l’aime, je l’aime! Bon sang, comme je l’aime. Mais jamais personne ne pourra s’imaginer combien leur Amour est fort, puisqu’il est unique & n’appartient qu’à eux.

Livio aime Newton dans toute sa complexité, dans toutes ses dualités, dans ses sourires & dans ses colères. Il l’aime aussi pour ses traits, pour ses yeux, pour ses mains, pour chaque cellule qui le constitue. & ce soir, son homme resplendit. Naturellement, les yeux de Livio s’illuminent d’un éclat spectaculaire, & son cœur s’emballe ; des sensations qui vibrent en écho avec celles qu’il a éprouvées deux ans plus tôt quand, en plein milieu du Neptune, il n’a vu que lui. & puis ce rire, qu’il entend avec le cœur plutôt qu’avec les oreilles, achève de le rendre plus amoureux encore.
Boulimique d’amour, Rhodes réclame ses lèvres, réclame sa langue, réclame ses souffles, réclame son oxygène. Il ne s'offusque pas lorsque Newton détourne son regard de lui pour passer les alentours au crible ; ça lui paraît plutôt normal, d'ailleurs. Pendant ses quelques secondes où son Amour ne lui appartient plus vraiment & s'est relié malgré lui aux réminiscences de son clan, Livio s'amourache de son profil, de chacune de ses expressions. Il n'en rate rien.
Les barrières s’effritent une à une, dès la seconde où l’ange de sa vie réduit la distance qui les sépare. Les règles disparaissent sous la tendresse inexorable qui les pousse dans les bras l’un de l’autre, en dépit des risques, en débit de la mort qui guette. & ainsi, leurs nez se frôlent, leurs souffles se mêlent. La Terre pourrait s’arrêter de tourner, là, maintenant, Livio n’en aurait rien à faire. Son seul ancrage, c’est cette bouche qui happe la sienne dans une danse langoureuse. & le seul tremblement de terre se passe tout à l’intérieur de lui ; quand son cœur se répand en gerbes d’étincelles, en gerbes de flocons de neige, en un déluge plus violent qu’une tempête.
Un soupir se meurt dans sa gorge, & le brun amène sa paume contre la joue de Newton dans une caresse délicate. Ce n’est d’ailleurs qu’à cet instant précis que Livio se rend compte qu’il tremble. Le cyclone l’a dévasté, ses émotions sont en friche.
& la serveuse les ramène sur Terre.

Livio saisit sa margarita, ses doigts effleurant ceux de Newton dans le mouvement, & trinque avec lui.

- Merci, Newton, dit-il en approchant son verre de ses lèvres. & merci d’être là, avec moi.

Une première gorgée traverse sa gorge, & chasse le goût de Newton sur sa langue. Contrarié, Livio passe le bout de sa langue sur ses lèvres & récupère quelques miettes de lui. Il se tourne ensuite vers la piste de danse aux couleurs LGBTQ+ assumées. Les hommes s’enlacent parfois tendrement, parfois grossièrement, souvent avidement, rarement timidement. Ils s’embrassent. Ils s’aiment. Ils se désirent. Les femmes, aussi. & ça ne dérange personne.

- La fille là-bas, c’est Gaïa. Une de mes copines. Je te la présenterai, si tu es d’accord. Mais d’abord, on va danser ?

Après une longue gorgée de margarita, Livio se dresse sur ses pieds. Ses hanches se calent entre les cuisses de Newton, & ses lèvres se perchent contre sa pommette. Évidemment, le premier réflexe du motard est de refuser. C’est comme ça qu’il fonctionne, Wilder, en ce qui les concerne tous les deux : d’abord la négation, ensuite la réflexion, & enfin (parfois) l’acceptation. Livio ne se vexe pas. Le fait qu'il ait répondu présent en dépit des messages acides envoyés est déjà tellement improbable & tellement inespéré.

- T’es sûr ? demande-t-il en saisissant son menton avec tendresse. Dans ce cas, je veux que tu ne regardes que moi.

Après un baiser volontairement furtif contre ses lèvres (le but est clairement de créer le manque, de susciter l’envie, de souffler sur les braises incandescentes qui couvent & rougeoient depuis le premier jour entre ses reins), Livio s’écarte. Les coudes repliés, les épaules roulantes & les hanches lancées dans un balancier maitrisé, il recule jusqu'à cette marée humaine où, miraculeusement, il brille plus que n'importe qui d'autre. Son haut scintille, son sourire étincelle, & ses yeux s'illuminent. A l'aise dans son corps, incroyablement bien dans sa peau, Livio rayonne. & danse à n'en plus pouvoir, sans se soucier des autres qui le regardent.


Dernière édition par Livio Rhodes le Mer 9 Nov - 20:02, édité 1 fois
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age : (36 ans, né le 26 juin 1987) La trentaine dépassée mais les souvenirs d'une enfance détruite encore vifs dans sa mémoire. Pour taire son chagrin, il vole dans les airs, Peter Pan libre rêvant de pouvoir réinventer sa vie.
civil status : (fiancé) Qui l'eût cru ? Lui-même croyait se trouver dans l'un de ses rêves lorsque, poussé par l'adrénaline du Nouvel An, il a posé un genou à terre pour demander la main de Livio. Les jours qui ont suivi cette irréelle demande l'ont pourtant conforté dans sa décision : il veut passer le restant de son existance aux côtés de l'homme qu'il aime, peu importe les dangers que cela peut lui faire courrir encore aujourd'hui.
past time : (membre des hells angels, co-gérant d'une salle de boxe & dealer) Ceux qu'il considère comme sa famille sont pourtant la prison qui le retient captif. Fidèle aux lettres brodées au dos de sa veste, il est contraint de continuer à vendre du bonheur sous différentes formes aux âmes perdues de San Francisco. C'est pourtant dans une salle d'entraînement de boxe qu'il parvient à réellement s'épanouir, ce depuis que le fondateur et gérant principal lui a demandé de le seconder.
address : (27 Mission District) Ils ont fini par emménager ensemble, balayant les préjugés et les dangers. Ils partagent un appartement, simple mais qui permet à leur amour de s'épanouir davantage.
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age : (21 ans) Trois ans qu'il a fui la ville qui l'a vu naître pour traverser le pays à la recherche d'une liberté qu'il n'atteindra certainement jamais. Il est libre comme l'air, le Peter Pan aux ailes brisées, mais pourtant prisonnier de son passé, incapable de s'en défaire.
civil status : (célibataire) Il ne veut pas perdre son temps avec des histoires de cœur et se contente d'enchaîner les histoires sans importance. Charmeur, il n'hésite pas à hypnotiser les jeunes femmes pour une nuit -et les jeunes hommes, en prenant garde à se montrer discret-, sans les rappeler le lendemain.
past time : (membre des Outlaws de Chicago & dealer) Quand les Outlaws lui ont proposé de rejoindre leurs rangs, il n’a pas hésité longtemps. Une famille de substitution lui offrant protection et fidélité en échange de ses talents dans la vente de produits illicites. Il mène une vie toujours plus dangereuse dans laquelle il croit pourtant trouver un équilibre.
address : (Chicago) La ville des vents l'a accueilli alors qu'il fuyait l'ouest qui la vu grandir. Sans un sous, elle l'a laissé poser ses bagages et se construire une nouvelle vie, un nouveau départ. Il ne se doute pourtant pas encore qu'elle sera la ville qui manquera de le mener à sa perte.
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() Re: you are my only direction (livion) Lun 22 Aoû - 0:20

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« Fire on fire would normally kill us, but this much desire, together, we're winners. They say that we're out of control and some say we're sinners. But don't let them ruin our beautiful rhythms. 'Cause when you unfold me and tell me you love me and look in my eyes, you are perfection, my only direction. » (song) février 2022, (eagle bar) @livio rhodes


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Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

Tout en lui résonne tel un feu d’artifice multicolore. De son cœur qui s’emble disputer la course de sa vie aux étincelles qui crépitent au bout de ses doigts. De la chaleur qui s’écoule dans la totalité de ses veines à la pluie de frissons qui dégringole son échine. Le simple fait de plonger ses prunelles dans celles scintillantes de l’homme de sa vie déclenche une réaction en chaîne dans tout son organisme, une série de ressentis tous plus délicieux les uns que les autres que Newton prend le temps de savourer. Des sensations décuplées dès que leurs lèvres entrent en contact. Avides d’amour, elles se cherchent, se trouvent et se redécouvrent tandis que, dans la poitrine du blond, son palpitant ronronne en découvrant un plaisir nouveau duquel il n’avait rêvé que dans ses chimères les plus intimes. Si quelques jours plus tôt, on lui avait révélé son avenir, il n’y aurait pas cru. Pourtant, le voilà bel et bien auprès de Livio, à l’embrasser avec une fougue retenue et troquée pour de la tendresse, alors qu’autour d’eux, le monde continue de vivre. Et personne ne les regarde, personne ne les juge lors de cet instant suspendu dans le temps qui a le don d’ébranler le biker. Il maudit intérieurement la serveuse qui les interrompt et s’empresse alors de reporter son attention sur le centre de sa soirée, le centre même de son univers. Les doigts de son amoureux effleurent les siens lorsqu’il lui tend son verre et il ralentit volontairement son geste pour se délecter de la sensation électrique qui fait trembler ses phalanges. Leurs verres s’entrechoquent et son cœur bondit au rythme du tintement qui résonne jusqu’aux os de ses mains. « Merci, Newton. Et merci d’être là, avec moi. » La sincérité de ses remerciements transcende son être tout entier et c’est dans un sourire qu’il l’imite, avalant d’une seule gorgée la moitié du liquide ambré présent dans son verre. L’alcool réchauffe sa trachée, sensation rassurante qui, il l’espère, lui permettra de garder le contrôle sur ses émotions mises à rude épreuve. Ses yeux ne quittent pas l’être aimé. Il l’observe qui humecte ses lèvres du bout de la langue. Cette simple vision le fait frémir et il doit déglutir pour se retenir de s’emparer de ses lippes à nouveau. Il se contente de s’asseoir sur le tabouret à côté du sien et de l’observer lorsqu’il tourne la tête pour observer la piste de danse. Ses pupilles à lui ne le quittent pas, détaillant le moindre détail de ce profil qu’il connaît par cœur mais qu’il ne se lasse pas de regarder, encore et encore. « La fille là-bas, c’est Gaïa. Une de mes copines. Je te la présenterai, si tu es d’accord. » La voix de son amant le sort de ses pensées et il tourne la tête pour jeter un coup d’œil à la fille en question. De l’autre côté du bar, elle se déhanche au rythme de la musique, un sourire radieux aux lèvres et un verre en main qu’elle lève vers le ciel à plusieurs reprises. C’est en détaillant les éclats lumineux parsemant sa longue chevelure qu’il se rend compte que, s’il connaît son Livio dans les moindres détails -ou presque-, il n’a jamais fait réellement de pas dans son monde. Jusqu’à ce soir. « Mais d’abord, on va danser ? » Aussitôt la question posée, les yeux de Newton s’écarquillent. « Danser ? », le questionne-t-il en reportant son attention sur lui, avant d’éclater de rire. Il s’attend à ce que le brun lui dise qu’il ne fait que plaisanter, mais au lieu de ça, il avale une longue gorgée de sa margarita et vient se glisser entre ses cuisses. La proximité entre leurs corps électrise Newton jusque dans le creux de ses reins. Lorsque les lèvres de son amant se posent sur sa joue, son cœur sursaute et il se contente d’attraper sa taille entre ses mains, ravalant ses ardeurs. Tout en lui meurt d’envie de le posséder, tout entier. Mais ce n’est ni l’endroit, ni le moment. « Tu m’as bien regardé ? Est-ce que j’ai l’air du genre de types qui aiment se déhancher sur la piste ? Très peu pour moi, merci. », répond-il finalement en cherchant le regard de son amant dans le but de lui faire comprendre à quel point il est sérieux. Ses capacités de danse se rapprochent fortement du zéro pointé. Il est donc parfaitement hors de question qu’il mette les pieds au milieu de cet attroupement de danseurs improvisés. Cela est sans compter sur les capacités de charme de Livio et de l’emprise qu’il peut avoir sur le motard. Avec douceur, ses doigts viennent attraper son menton et son regard s'accroche au sien. Les étincelles qu’il y décrypte le font trembler, encore. Rhodes a le don de le rendre fou, et il le sait parfaitement. « T’es sûr ? Dans ce cas, je veux que tu ne regardes que moi. » Cet enchaînement de mots fait dégringoler son myocarde et réveille un désir puissant dans la vallée au bas de son dos, si bien qu’il doit retenir sa respiration au moment où leurs lèvres s’embrassent furtivement, afin de ne pas gémir. Il le laisse lui échapper, glisser entre ses doigts et s’éloigner progressivement. Évidemment, il est incapable de lui désobéir, ses obsidiennes ne ratant rien de ses hanches qui ondulent, de ses épaules, qui roulent et de ses sourires qui le provoquent. Il ne rate pas non plus les regards des autres qui se posent sur lui et le détaillent avec envie alors que son corps se balance au tempo des basses. Cette vision réveille aussitôt un sentiment de jalousie cuisant et il noie son agacement dans son verre qu’il termine d’une traite. « Quel emmerdeur. », souffle-t-il pour lui-même avant de quitter son siège. D’un pas déterminé, il se faufile parmi la foule, n'hésitant pas à bousculer volontairement celles et ceux qui ont pu jeter au disquaire des regards remplis de sous-entendus. Il rejoint rapidement Livio et enlace aussitôt sa taille pour l’amener contre lui, ses lèvres glissant au creux de son oreilles « Si tu cherches à me rendre jaloux en te tortillant comme ça devant tout le monde, tu as gagné. » Il recule son visage et plante ses pupilles dans celles de son amoureux. Puis, la sensation désagréablement familière d’être observé fait se hérisser les poils de sa nuque. Ses prunelles se cachent alors derrière un voile inquiet tandis qu’il recule d’un pas, seule la pulpe de ses doigts restant accrochée à ses hanches. Comme si leur bulle menaçait d’éclater à tout moment, il regarde autour d’eux et vérifie qu’aucun visage familier ne les dévisage, rattrapé par la crainte viscérale de se mettre, lui et son amoureux, en danger. Chassez le naturel, il revient au galop.


Dernière édition par Newton Wilder le Lun 24 Oct - 14:01, édité 4 fois
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age : (trente-deux ans) ; né le 1er février 1991, sous les flocons de neige d'une capitale anglaise encore endormie.
civil status : (amoureux) fou d'un homme qui ne peut pas l’aimer sans conséquences, d’un homme sans cesse rappelé à l’ordre par l’emblème des Hells Angels cousu à l’arrière de sa veste.
past time : (professeur au conservatoire) ; forcé de quitter la boutique de vinyles dans laquelle il travaillait depuis quelques années, il enseigne aujourd'hui au Conservatoire de San Francisco. Quand ses doigts glissent sur les touches de son piano, ou frottent les cordes de son violon, Livio sait que les planètes sont alignées : il est exactement là où il doit être.
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age : (quinze ans) ; il croque la vie à pleines dents, le gamin solaire, il découvre les mille trésors de son existence, & n’aspire qu’à devenir la plus belle version de lui-même.
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() Re: you are my only direction (livion) Lun 29 Aoû - 23:51

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Animés, tous les deux, par une ardeur nouvelle, Livio & Newton ouvrent timidement les vannes de tous les possibles. C’est quelque chose d’un peu fou, pour ces deux amoureux conscients de la malédiction qui plane & menace leur avenir en noir & blanc ; pourtant, ils sont là. Les braises d’un désir évident ronronnant au creux de leurs reins, ils se dévorent du regard, s’embrassent avec retenue quand tout ce qu’ils veulent, c’est se goûter -du bout des lèvres, du bout de la langue-, se mordre, se fondre l’un dans l’autre jusqu’à en perdre la tête. Afin de réfréner ses ardeurs grandissantes, Livio propose à l’amour de sa vie de le suivre jusqu’à la piste de danse. Évidemment, il essuie un refus. Ça n’a rien de surprenant, rien d’étonnant. Mais si ce rejet catégorique ne l’ébranle pas vraiment, cet éclat de rire en revanche se fiche droit dans son coeur & le fait chavirer d’une telle manière qu’il lui ait impossible de cacher ses émotions. Ses lèvres s’entrouvrent, tandis qu’il se cale entre ses cuisses, & il scelle leurs prunelles d’un regard assombri par l’envie. Maintenu en dehors de leur bulle par les mains de Newt amarrées à ses hanches, le brun maîtrise le feu qui lèche ses entrailles & penche un peu sa tête. Une lueur de malice brille dans ses pupilles dilatées par le désir, & Livio rapproche ses lèvres des siennes -pour y murmurer dessus des mots d’amour.

- Je t’ai tellement bien regardé que je te connais dans les moindres détails, Newt, affirme-t-il en posant ses paumes sur ses cuisses ouvertes autour de lui. & je sais que tes hanches sont très habiles quand il s’agit de les faire onduler contre les miennes.

Ses doigts attrapent son menton avec une délicatesse de fée.

- Au passage, j’ai envie de te faire mille et une choses quand je t’entends rire. Tu le sais, n’est-ce pas ? gronde-t-il, la voix plus grave qu'à l'accoutumée.

Puis, après lui avoir fait promettre de n’avoir d’yeux que pour lui, Livio recule. Transporté par la musique, transcendé par le rythme qu’elle impose mais aussi & surtout par la présence de l’homme qu’il aime, Rhodes se déhanche sans filtre & sans retenue. Il n’en a jamais rien eu à faire, de ne pas être le meilleur danseur des pistes. Il n’en a jamais rien eu à faire non plus, du jugement des autres. Ce soir, galvanisé par les sombres abysses de Newton qui ne ratent pas une miette de lui, il exulte. Toutes les lumières des stroboscopes semblent se refléter sur lui. & si son haut n’y est sans doute pas pour rien & capture sans peine les éclairs lumineux lancés par intermittence, que dire de son sourire plus grand & plus joyeux que jamais ?

Contre toute attente, son âme sœur se fraye un passage parmi la foule. Malgré l’obscurité. Malgré les corps qui se mêlent & s’emmêlent, qui se bousculent & forment une seule & même masse, Livio le remarque. Mieux : il le ressent. Son aura toute entière le drape dans un mélange de petits bonheurs innommables, tous constitués d'amour & de tendresse.
Leurs hanches se percutent viscéralement, poussant un gémissement retenu depuis trop longtemps hors des lèvres de Livio. La proximité de Newton l’enivre, la chaleur de son corps déclenche un choc électrique qui vibre & pétille dans chacune de ses cellules. & dans ses pupilles dilatées à l’extrême éclate un désir furieux d’explorer les terres les plus sensibles de son corps.

- Tu n’y es pas du tout, mon amour. Je veux te rendre fou de moi, pas jaloux, déclare-t-il en passant ses bras autour de son cou.

Même si, effectivement, le fait de savoir que Newt peut être un homme jaloux tisonne délicieusement les braises du feu qui n’a de cesse de crépiter entre ses reins, ce n’est pas le moment de partager ce ressenti avec lui ; parce qu’il y a une chance sur deux pour que son motard râle & retourne s’asseoir. Un risque que Livio n’est certainement pas prêt à prendre ce soir.
Au lieu de ça, sa main droite attrape la main gauche posée sur sa taille &, dans un mouvement aussi gracieux qu’habile, élance leurs bras au-dessus de leur tête, faisant tourner l'amour de sa vie avec toute la douceur du monde. Son torse rencontre ainsi le dos de Newton, & l'entièreté ses courbes épousent les siennes avec une précision déstabilisante. Ses pectoraux contre ses omoplates. Son ventre contre ses reins. Son bassin contre ses fesses. & son cœur au plus près du sien.

- Il n'y a personne, rassure-toi, murmure-t-il, espérant chasser ses inquiétudes.

Malgré l’avidité qui lui ronge les entrailles, Rhodes se délecte de chaque seconde, de chaque sensation. Tandis que leurs bras toujours liés forment un collier de chair autour du cou du motard, sa main libre se pose sous son nombril dans une étreinte serrée. Si Newton est jaloux, Livio est plutôt possessif. D’ailleurs, s’il ne maîtrisait pas ses ardeurs, il garderait son amoureux dans son petit appartement, à l’abri des autres. Il le gaverait d’amour & d'eau fraîche en espérant que cela suffise. Il lui proposerait de partir loin d’ici, loin de San Francisco, & de s’installer avec lui sur une île -où rien ni personne ne les menacerait jamais, où ils vivraient de petits bonheurs & de choses simples. Hélas, puisque ce n’est pas envisageable, Rhodes lui promet un futur éternel en entraînant ses hanches contre les siennes dans un mouvement alangui en signe de l’infini.

- Qu'ils regardent, je m'en fiche. C'est toi que je compte ramener dans mon lit, murmure-t-il, le souffle court, dans le creux de son oreille.

Le bout de sa langue trace un sillon humide du tranchant de sa mâchoire à cette zone sensible sous son oreille. Ses dents accrochent son lobe, tirent un peu dessus. Pour ne pas sombrer dans la folie, Livio essaye -malgré leur étroite position- d’attraper son regard comme un ultime repère sur Terre, mais Newt a l’air tout autant aux prises de la fièvre.
La flamme & le désir affreusement brûlants, délicieusement torrides les assaillent. Livio voit & ressent la manière dont Newton se consume. & l'inverse est bien évidemment vraie aussi. Le cœur du musicien tambourine dans sa poitrine & résonne dans le dos de son amant, pulsé par l'envie qui s'empare de tout son être & par la symbiose bouleversante de leur corps si proches qu'ils n'en paraissent qu'un. Il le désire toujours, tout le temps. Ce soir cependant, il crève d'amour & de passion pour lui. Tellement fort qu'il en pleurerait. Tellement fort qu'il perd pied, peu à peu.
Finalement, tous les deux ne semblent qu’attendre ce moment charnel où plus aucun tissu n’empêchera leur peau de s’embraser, où l’un se fondra dans l’étau brûlant de l’autre, où tout leur amour pourra déflagrer librement. & pourtant, ils restent là. Comme s’ils cherchaient à savoir lequel des deux atteindra en premier le point de rupture. Ou comme s'ils n'étaient tout simplement pas prêts à quitter cette soirée où, pour la première fois depuis deux ans, ils peuvent s'aimer sans contraintes & sans barrières, aux yeux des autres & du monde entier.



Dernière édition par Livio Rhodes le Mer 9 Nov - 20:03, édité 1 fois
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() Re: you are my only direction (livion) Jeu 8 Sep - 18:14

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« Je t’ai tellement bien regardé que je te connais dans les moindres détails, Newt. Et je sais que tes hanches sont très habiles quand il s’agit de les faire onduler contre les miennes. » Il ne sait pas ce qui lui fait le plus perdre ses esprits. Les lèvres de Livio qui vibrent contre les siennes au moment de prononcer ces mots, ses mains qui s’appuient contre ses cuisses de manière faussement innocente ou les milles images qui crépitent dans sa tête. Il se remémore leur dernière nuit passée ensemble sous des notes de passion déraisonnée et d’érotisme fulgurant. Il se souvient des mains de Livio sur son corps, de ses hanches s’entrechoquant à rythme régulier contre les siennes, de leurs gémissements s’étant emmêlés dans le calme de la nuit. Il déglutit et plante ses pupilles dilatées de désir dans les siennes lorsqu’il attrape son menton délicatement. « Au passage, j’ai envie de te faire mille et une choses quand je t’entends rire. Tu le sais, n’est-ce pas ? » En guise de réponse, il humecte lentement ses lèvres du bout de sa langue en plissant légèrement les yeux, ses obsidiennes ne lâchant pas ses émeraudes. D’un calme olympien, il s’efforce à maîtriser les moindres soubresauts secouant son cœur, les moindres étincelles déflagrant dans le creux de ses reins. Lorsque l’Anglais s’éloigne, il laisse ses doigts glisser contre sa taille, tenté de le retenir par les passants de son pantalon. Mais il le laisse filer, à contre-cœur, et le regarde qui s’éloigne en faisant rouler les courbes de son corps sous son regard noyé dans les flammes de l’envie. Le voir ainsi épanoui le transporte et il pourrait passer des heures interminables, assis près du bar, à observer les moindres détails de son amoureux qui se déhanche sur la piste. Mais les regards envieux qui se posent sur lui créent un véritable court-circuit dans son cerveau qui le pousse à quitter son siège et à braver la foule. Il est absolument hors de question qu’il laisse la moindre paire de mains s’approcher du brun. Ce sont donc les siennes qui agrippent sa taille pour le tirer vers lui, bien décidé à faire comprendre aux personnes autour d’eux que Rhodes n’est pas un corps à séduire, encore moins un cœur à prendre. Leurs formes de retrouvent, se touchent avec force et le gémissement qui échappe à Livio fait dégringoler le cœur du motard. Ses doigts se resserrent automatiquement sur lui, ses hanches se pressant davantage contre les siennes. S’ils n’étaient pas au milieu de la foule se déchaînant sur la musique assourdissante, il aurait déjà entrepris de dévêtir son amant avec fougue. Mais il retient ses ardeurs et se contente de lui avouer sa jalousie en glissant des paroles, entre possessivité et suavité, au creux de son oreille. Il ne manque pas de décrypter l’impatience sensuelle dans les pupilles de Livio, et il sent ses barrières trembler un peu plus. Combien de temps parviendra-t-il à garder son calme de la sorte ? « Tu n’y es pas du tout, mon amour. Je veux te rendre fou de moi, pas jaloux. » Ses bras se glissent autour de son cou et leurs corps s’épousent davantage. C’est au tour de Newton de laisser une plainte libidineuse lui échapper, alors qu’il ressent sans aucun mal le désir de son homme caresser son aine. Ses doigts se referment lentement contre la lisière de son pantalon et il rapproche dangereusement ses lèvres de son oreille, y glissant son souffle plus âpre qu’à l’accoutumée avant d’y planter des mots langoureux. « C'est déjà fait. Je suis complètement fou de toi. » Ils sent les paires d’yeux autour d’eux les détailler, les envier. Il ressent la jalousie, l’envie qui les entoure mais ne parvient pas à faire éclater la bulle qui les protège et les rend imperméables au reste du monde. Jusqu’à cette sensation frigorifique qui se glisse le long de son échine et l’oblige à s’éloigner du brun. Anxieux, ses prunelles se perdent dans la foule, à la recherche du moindre danger que son esprit a imaginé en l’espace d’une seule seconde. Mais Livio a vite fait de le ramener dans leur univers magique et impénétrable. Sa main attrape la sienne et l’oblige à tourner sur lui-même jusqu’à ce que son dos se retrouve contre son torse. C’est dorénavant contre ses reins et le haut de ses fesses qu’il perçoit toute la chaleur dégagée par son amoureux. « Il n'y a personne, rassure-toi. », lui glisse-t-il à l’oreille. Sa main se resserre automatiquement sur la sienne et, chassant avec une facilité déconcertante toutes ses inquiétudes, il laisse sa tête retomber légèrement en arrière, sa tempe se pressant contre celle de son partenaire. Les doigts de Livio qui se faufilent à la frontière de ses abdominaux viennent raviver les cendres rougeoyantes du désir réveillé dans son bas-ventre et il ravale sa salive pour se retenir de se retourner brutalement. Sa pomme d’Adam percute ainsi son avant-bras entourant délicatement sa gorge et il se perd au rythme de la musique à son tour, laissant ses hanches accompagner celles de son homme comme si elles étaient nées pour partager cet instant. Enivré par l’alchimie qui les berce, il ferme les yeux lorsqu’il entend son timbre rauque se glisser dans son oreille. « Qu'ils regardent, je m'en fiche. C'est toi que je compte ramener dans mon lit. » La pointe de sa langue vient titiller son épiderme, semant derrière elle des étincelles étourdissantes qui l’obligent à se mordre la lèvre inférieure et à fermer les yeux. L’arrière de sa tête se repose contre l’épaule de son amant et, lorsque ses dents agrippent délicatement son lobe, c’est la totalité de ses muscles qui se tendent alors qu’une avalanche de frissons roule en cascade le long de sa colonne vertébrale. L’envie qui l’ensorcelle devient viscérale et, quand leurs yeux se trouvent enfin, malgré leur position intimement serrée, il se plonge sans retenue dans le feu avide valsant dans ses iris de jade. « Si tu continues comme ça, on ne va jamais arriver jusqu'à ton lit, Livio. », lui répond-il sur un ton posé dissimulant mille trémolos dégoulinant d’envie. Incapable de rester dans cette position plus longtemps au risque d’imploser, il écarte légèrement le bras du disquaire afin de pouvoir se retourner sans lâcher sa main, entremêlant leurs doigts au passage. Il rapproche son bassin au plus près du sien, glissant l’une de ses cuisses entre le sienne. Ce nouveau contact étroit fait sursauter son cœur et ne fait que nourrir le désir ardent qui rage dans la totalité de son corps. Sans cesser de mouvoir ses hanches au même rythme que celles de Livio qui continue de mener la danse, il glisse sa main libre dans sa nuque et dépose un baiser furtif au coin de ses lippes avant de glisser ses lèvres le long de sa mâchoire, jusqu’à son oreille. « Et donc, mon rire te donne envie de me faire mille et une choses ? Intéressant. », glisse-t-il tandis que ses phalanges agrippent doucement les boucles dans le haut de sa nuque. Il tire délicatement dessus et appuie son front contre sa tempe, laissant volontairement son souffle saccadé se frayer un chemin dans le labyrinthe de son ouïe. Complètement ensorcelé par tout ce que dégage son amant, il danse avec lui, l’enlace à ne plus en pouvoir. Il rêve de ne faire qu’un avec lui, de lier son âme à la sienne dans une symphonie qu’ils sont les seuls à connaître. Ses yeux finissent par accidentellement croiser ceux d’un autre homme. Un peu plus loin, il semble les observer depuis un certain temps. La lueur hargneuse qu’il perçoit dans ses pupilles tire un rire amusé au biker qui prend alors un malin plaisir à délaisser la chevelure de son amoureux pour adresser à l’inconnu un majeur dressé dans une fierté non-dissimulée. Définitivement vaincu, le bêta plie face à l’alpha et disparaît dans la foule, laissant sur le visage du blond un sourire victorieux. « Je crois qu'en réalité, ce sont les autres qui me jalousent en se rendant compte que tu es à moi. », déclare-t-il, entre amusement et satisfaction, en reculant sa tête de sorte à pouvoir planter ses yeux dans ceux de Livio. Englouti tout entier par l’incendie brûlant qui dévore ses opalines aux reflets d’émeraudes, il ne tient plus et écrase ses lèvres contre les siennes, cueillant son souffle dans un baiser démesurément sensuel. Son corps se presse davantage contre le sien tandis que ses deux mains abandonnent tout pour se glisser dans le creux de ses reins. Sans pouvoir le contrôler, ses hanches s’éloignent puis se fracassent contre celles de Livio à nouveau, réclamant plus qu’un simple contact de corps à corps. « T’es sûr que tu veux me présenter à tes amis ? » », lui demande-t-il, le souffle court, après avoir écarté sa bouche dans un bruit de succion affolant. Si le monde autour d’eux semble disparaître, il reste conscient que rien de plus ne doit avoir lieu au milieu de cette piste de danse. La question reste de savoir si l’Anglais désire poursuivre les festivités avec ses amis ou s’il préfère fuir dans des lieux plus sûrs afin de laisser la passion entre eux exploser en mille étincelles de bonheur.


Dernière édition par Newton Wilder le Lun 24 Oct - 14:01, édité 2 fois
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age : (trente-deux ans) ; né le 1er février 1991, sous les flocons de neige d'une capitale anglaise encore endormie.
civil status : (amoureux) fou d'un homme qui ne peut pas l’aimer sans conséquences, d’un homme sans cesse rappelé à l’ordre par l’emblème des Hells Angels cousu à l’arrière de sa veste.
past time : (professeur au conservatoire) ; forcé de quitter la boutique de vinyles dans laquelle il travaillait depuis quelques années, il enseigne aujourd'hui au Conservatoire de San Francisco. Quand ses doigts glissent sur les touches de son piano, ou frottent les cordes de son violon, Livio sait que les planètes sont alignées : il est exactement là où il doit être.
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() Re: you are my only direction (livion) Dim 2 Oct - 21:07

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Malgré la musique assourdissante, malgré les basses qui résonnent, ricochent & vibrent à travers chacun de leurs muscles, malgré le brouhaha des discussions emmêlées sans queue ni tête, Livio perçoit le gémissement de Newton dès que leurs hanches se crashent les unes contre les autres. & si, dans ses prunelles de jade valsent des flammes de désir, dans celles du motard s’élancent des flammes de jalousie que le musicien n’aurait jamais pensé voir naître. Son désir, grisé par cette sensation délicieuse d’être aimé viscéralement, rencontre celui de son amant & provoque l’embrasement de son être tout entier.
Puis, les mots d’amour prononcés sur ce ton à la fois rauque & animal déchaînent des vagues de frissons qui déjà, ruissellent le long de sa colonne vertébrale.  
Près de deux ans en arrière, cet homme dont il est tombé éperdument amoureux au premier regard lui assurait qu'il ne se passerait jamais rien de plus que du sexe entre eux, qu'il ne pourrait jamais tomber amoureux de lui en retour, & que le musicien ferait mieux de tirer un trait sur ses illusions ainsi que sur ses espoirs. Livio n'a jamais obéi, ni même n'a jamais cru à ses affirmations en totale inadéquation avec ce qu'exprimaient ses yeux, ses gestes, son corps. Il s'est battu pour eux, pour leur histoire d'amour. & aujourd'hui, aux yeux du monde entier & surtout d'une flopée d'hommes envieux de leur alchimie, de leur aura torride & brûlante, de leurs regards amoureux & de leurs mains qui s'évadent & parcourent leurs courbes, cet homme dont il est tombé éperdument amoureux ose lui dire qu'il est complètement fou de lui.

D’un habile mouvement de poignet, Livio invite Newton à tourner sur lui-même, amenant ainsi son torse contre son dos.
Sa tempe contre la sienne & les battements de son cœur résonnant avec frénésie entre les omoplates de son motard, Rhodes faufile malicieusement ses doigts jusqu’à son bas-ventre, ses premières phalanges disparaissant quelque part entre le tissu de son pantalon & celui de sa chemise en satin. La chaleur qui se dégage de Newt attise le brasier qui, encore, lèche chacun de ses organes en fusion. Incapable de maîtriser son amour qui déborde ainsi que son désir qui afflue de part & d’autre, le musicien passe le bout de sa langue le long de la mâchoire de son homme jusqu’à son lobe qu’il mordille avec autant de délicatesse que possible. Il sent, contre son corps, le sien qui s’abandonne. & c’est d’une force surhumaine dont il a besoin pour ne pas le plaquer fougueusement contre un mur afin de lui faire l’amour. Là, tout de suite, sans plus attendre. Au lieu de ça, sa main quitte son bas-ventre & entame une ascension incandescente jusqu’à sa gorge qu’il enserre entre ses doigts possessifs.

- Tu me rends dingue, se justifie-t-il passablement.

Finalement, Wilder s'écarte. Pendant une fraction de seconde, Livio gronde de frustration. Ses phalanges se referment entre les siennes, se raccrochent aux siennes comme au seul ancrage de rationalité. & la seconde d'après, sa raison fout le camp. La cuisse de Newton entre les siennes provoque des ondes de choc sismiques qui le déstabilisent, qui l’étourdissent. Jamais, jamais, les deux amants n’ont autant attendu, ni ne se sont autant bridés avant de se faire l’amour, avant de céder à leurs instincts les plus primaires. À ce stade, c’en devient un supplice. L’excitation de l’un s’égrise lascivement contre la cuisse de l’autre, se tend davantage encore si c’est possible. & dans la tête de Livio, mille & une idées pour mener l’homme de sa vie jusqu’au nirvana.

- T’es jamais aussi beau que quand tu es heureux, mon amour. & quand tu ris, ça me va droit dans le cœur.

Ses cordes vocales émettent une vibration rauque dès que Newt tire sur les boucles de ses cheveux. Livio penche un peu sa tête, frémit sous le souffle brûlant de son amant & amarre ses paumes à ses reins, ondulant dans une danse lascive ses hanches qui n’attendent que le moment où elles pourront se mouvoir dans une danse autrement plus sensuelle, autrement plus sexuelle. En attendant, son torse écrase le sien, s’empare de sa chaleur délirante & ses émotions explosent en lui.
S’il n’a jamais douté de la puissance de leur histoire d’amour, & ne s'est jamais dit que leur alchimie n’était due qu’à l’exotisme de leur rencontre ou de leur première étreinte, Livio reste ébahi par la férocité de leurs sentiments. Les années passent néanmoins, l’envie qu’ils ont l’un de l’autre n’en est que grandissante.

- Je suis à toi ? Redis-le.

Haletant, la peau recouverte d'étincelles, Livio se laisse consumer par son désir ardent.
& quand la bouche de son amant se jette sur la sienne, c'est un feu d'artifice qui se répand à l'intérieur de lui. Perdu entre sa respiration inégale & ses gémissements, Rhodes l'embrasse comme si demain n'existait pas. Ses mains posées sur le tranchant de sa mâchoire, il frissonne, il s'embrase. La bille métallique de son piercing roule contre sa langue & l'excite un peu plus encore, le ramène à des sensations autrement plus obscènes, autrement plus érotiques.

- Oui, halète-t-il, dès que Newton recule son visage. Mais pas ce soir. J'ai d'autres projets pour toi.

Dominé par toutes les sensations que leurs corps incendiaires se disent sans qu'ils n'aient besoin de s'exprimer, Livio plaque sa paume contre le torse de Newton & le pousse avec douceur en arrière, jusqu’à ce que ses omoplates butent contre le mur. Ses doigts effleurent sa joue, dans une douceur qui jure avec la fougue qui l’anime quand ses hanches viennent s’écraser contre les siennes, quand son désir tendu vient percuter le sien, quand ses lèvres viennent dévorer les siennes. Les yeux fermés, il l’embrasse avec tout l’amour qu'il est incapable de lui dire -parce que les mots ne seront jamais assez forts, pas assez suffisants, pas assez justes. Il l’embrasse avec passion, sa langue jouant avec la sienne dans un tango endiablé.
Jusqu’à ce qu’une main se déploie autour de l’arrondi de son épaule & jette un souffle glacial sur le brasier qui était sur le point de les engloutir tout entier.

- Livio ! Livio, bordel. Tu n'es pas supposé avoir un mec ? râle la voix masculine. Désolé, hein, ajoute-t-il à l’adresse de Newton. Mais tu ferais mieux de décamper.

Son front contre celui de son amoureux, Livio esquisse un léger sourire. Le bout de sa langue récupère sur la pulpe de ses lèvres le mélange de leur salive & il relève enfin son visage, plongeant son regard brillant d’émoi dans celui du trouble-fête.

- T’es un ami incroyable, dit-il, sincère. En effet, j’ai un copain. Je te présente Newton. & Newton, je te présente Alex.

- Newton ? Ton Newton ?! Oh ! Ok, je comprends mieux pourquoi on a tous eu l’impression de prendre feu, dit-il en s’éventant d’une main. Bon sang, Livio nous a tellement parlé de toi. Venez ! Faut qu’on trinque ! Qu'est-ce que vous buvez ?

Euphorique, commande en tête, le jeune homme s’échappe vers le comptoir du bar, puis vers la table où sont regroupés ses amis ensuite. Il les rassure quant au fait que Livio n’est finalement pas en train de disjoncter, mais plutôt en train de fêter son anniversaire de la plus belle manière qui soit : dans les bras de l’homme de sa vie. Quelques sifflements s’élèvent, suivis d’acclamations amusés. Livio rit légèrement contre les lèvres rougies de Newton &, ses mains descendues sur ses fesses, cogne une dernière fois son bassin bouillonnant contre le sien.

- Je promets de te les faire, ces mille et une choses, mon amour. Mais on ne va pas réussir à leur filer entre les doigts tout de suite, soupire-t-il. & si ça peut te rassurer : je les déteste autant que toi dans l’immédiat. Bon sang, regarde-nous, rit-il légèrement, en jetant un œil au niveau de leur centre de gravité.

Après un ultime baiser contre sa bouche, Livio attrape sa main pour entrelacer leurs doigts. & ils traversent la foule en délire, cette même foule qui les a sûrement vu s’embrasser langoureusement & s’enlacer comme deux amoureux transis sans même y prêter réellement attention. Ensemble, ils s'installent sur la banquette. Pendant une poignée de secondes, le brun se prête une nouvelle fois au jeu des présentations. Chacun accueille le motard avec un sourire sincère, ou un verre levé. Dans leurs yeux, aucune animosité, aucun jugement non plus. Ils semblent avoir oublié que Livio fréquente un fantôme depuis des années. Tout ce qui compte, ce soir, c'est que leur ami soit heureux.

- Eh bien, on comprend mieux pourquoi tu nous l'as caché si longtemps, Livio, dit l'une de ses amies. Il est beau gosse, ton chéri.

D’un regard, Livio la remercie. Au lieu d’être sceptique, elle est indulgente.

- Montre ? souffle le musicien en attrapant le menton de Newton. Mmh, c'est vrai que tu es beau.

Dépourvu de gêne, Rhodes dépose ses lèvres contre les siennes.
& le reste de la soirée se passe ainsi : chacun tente de faire connaissance avec Wilder, l'intègre au groupe comme s'ils le connaissaient depuis toujours. Évidemment, Livio est reconnaissant : personne ne s'est permis d'être sarcastique envers l'homme de ses rêves, personne ne s'est permis de lui demander des comptes vis-à-vis du comportement abject qu'il a déjà pu avoir, & surtout, tout le monde semble sincèrement l'apprécier. Les anecdotes fusent, les blagues aussi. & la bonne humeur est contagieuse.
Le sourire aux lèvres & le cœur battant la chamade, le pianiste se penche par moments vers son âme-sœur & réclame un baiser, ou en dépose un dans le creux de son cou. Sa main, dans tous les cas, ne quitte jamais son corps. Parfois, ses doigts serrent le haut de sa cuisse dans une étreinte possessive. Parfois, c'est dans les mèches blondes de ses cheveux qu'ils se perdent. Ou bien dans le creux de ses reins qu'ils s'évadent.

- J'ai envie de retourner danser avec toi, murmure-t-il dans son oreille. Ton corps contre le mien me manque déjà.

Une coïncidence aux allures de synchronicité prend part à leur histoire. & Sam Smith chante les premières paroles d'une de ses plus belles chansons d'amour.


Dernière édition par Livio Rhodes le Mer 9 Nov - 20:03, édité 1 fois
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civil status : (fiancé) Qui l'eût cru ? Lui-même croyait se trouver dans l'un de ses rêves lorsque, poussé par l'adrénaline du Nouvel An, il a posé un genou à terre pour demander la main de Livio. Les jours qui ont suivi cette irréelle demande l'ont pourtant conforté dans sa décision : il veut passer le restant de son existance aux côtés de l'homme qu'il aime, peu importe les dangers que cela peut lui faire courrir encore aujourd'hui.
past time : (membre des hells angels, co-gérant d'une salle de boxe & dealer) Ceux qu'il considère comme sa famille sont pourtant la prison qui le retient captif. Fidèle aux lettres brodées au dos de sa veste, il est contraint de continuer à vendre du bonheur sous différentes formes aux âmes perdues de San Francisco. C'est pourtant dans une salle d'entraînement de boxe qu'il parvient à réellement s'épanouir, ce depuis que le fondateur et gérant principal lui a demandé de le seconder.
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() Re: you are my only direction (livion) Dim 23 Oct - 23:06

( you are my only direction )
« Fire on fire would normally kill us, but this much desire, together, we're winners. They say that we're out of control and some say we're sinners. But don't let them ruin our beautiful rhythms. 'Cause when you unfold me and tell me you love me and look in my eyes, you are perfection, my only direction. » (song) février 2022, (eagle bar) @livio rhodes


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Ô combien il aurait ri, le biker, si on lui avait dit il y a quelques années qu’il tomberait éperdument amoureux. Ô combien il se serait braqué si on lui avait annoncé que ce serait un homme qui viendrait hanter ses pensées, de jour comme de nuit. Même quand Livio est entré dans sa vie, il a refusé d’écouter les signes évidents. Il a balayé les ronronnements de son cœur qui se faisaient trop forts. Il a effacé les images d’une histoire à deux qui se dessinaient dans sa tête. Il a enfermé sous clé les sensations démesurées qui lui transperçaient le corps lorsque sa peau dénudée se retrouvait contre la sienne et que son souffle haletant de plaisir se mêlait au sien. Des mois durant, il a feint l’indifférence, répétant inlassablement à son amant que rien entre eux ne dépasserait le charnel. Mais était-ce Livio qu’il tentait de persuader en le repoussant, ou bien essayait-il de se convaincre lui-même du fait qu’il n’éprouvait rien de plus qu’une attirance physique pour cet homme ? Les semaines sont passées, les mois ont suivi. Ils se sont vus, revus, encore et encore. À chaque fois que sa route croisait la sienne, Newton était incapable de réprimer l’envie brûlante qui le prenait à la gorge au cœur, partout dans tout son être. Il a terminé ses soirées dans le lit de l’Anglais à maintes reprises, baissant sa garde progressivement, malgré les disputes tempétueuses qui éclataient régulièrement entre eux. Jusqu’à ce premier je t’aime, jusqu’à cette nuit où les portes scellées de son âme se sont entrouvertes afin que Rhodes puisse commencer à y semer des étoiles filantes. Depuis ce jour, cela n’a été que des échelons gravis un à un pour le motard, parfois avec maladresse, parfois avec des rechutes douloureuses. Mais Livio a toujours été là pour le rattraper, pour l’empêcher de s’enfoncer à nouveau dans les ténèbres. Avec patience, délicatesse et un amour prêt à affronter toutes les batailles, il lui a tenu la main, l’a guidé vers la lumière. Et aujourd’hui, enlacé à l’homme qu’il aime en bravant la peur maladive de se montrer au grand jour, Newton se sent plus heureux que jamais. Les rayons de soleil qui irradient habituellement de son amoureux et qui illuminent la piste de danse, tel l’astre le plus scintillant du système solaire, se répercutent en lui avec fracas et le font briller plus fort que jamais. Dans les bras de l’homme qu’il aime, il se sent invincible, en sécurité, et surtout, plus amoureux qu’il ne l’a jamais été. Il serait prêt à hurler sa passion au monde, à crier sur les toits et dans les rues "Eh, regardez tous ! C’est de cet homme dont je suis amoureux ! Lui et seulement lui." Il se retient pourtant, laissant ses sentiments démesurés s’exprimer dans chacun de ses gestes et dans chacun des mots qu’il adresse suavement à son homme. Il frémit sous ses attentions, se liquéfie d’amour et perd toute raison à mesure que Rhodes use de son charme et de ses mains habiles pour lui donner le tournis. « Tu me rends dingue. », lui répond-il lorsqu’il lui fait part de la difficulté qu’ils auront à ne pas céder à leurs pulsions avant de rejoindre le cocon témoin de leurs indénombrables nuits d’amour. Ses doigts qui se referment contre sa gorge, avec une possession délicate mais ferme, l’oblige à ravaler un gémissement puissant. Les paupières à demi-closes, ses dents se referment avec violence contre sa lèvre inférieure et il finit par s’écarter, presque à regret, pour se trouver face à lui. Leurs hanches se retrouvent, se heurtent avec une puissance témoignant des flammes qui lézardent leurs reins depuis trop longtemps. Afin de ne pas définitivement perdre la raison, Newton se concentre sur le tempo de la musique, sur la sensation de ses doigts caressant les pastilles miroitantes de son débardeur. Ses lèvres remontent le long de la mâchoire de son amant et glissent dans son oreille des mots envoûtants formant une question sincèrement intéressée. « T’es jamais aussi beau que quand tu es heureux, mon amour. Et quand tu ris, ça me va droit dans le cœur. » Ses doigts qui se sont glissés jusqu’à sa nuque agrippent doucement ses cheveux et il le sent se perdre contre lui, dans ses bras. Il entrouvre à nouveau les lèvres, prêt à lui répondre, mais le regarde envieux qui les observe attire son attention et l’encourage à jouer un numéro de possessivité qui fait vite de rembarrer l’adversaire. « Je suis à toi ? Redis-le. » Il perçoit les échos de supplication sensuelle dans les quelques syllabes qu’il prononce, et c’est un regard assombri par le désir brûlant dans le creux de son dos, dans son cœur, sous sa peau, qu’il amarre ses prunelles dans celles enflammées de Livio. En parfait miroir, ses doigts se faufilent de sa nuque à son cou et attrapent ce dernier au moment-même où la jalousie possessive se mêle à la passion déraisonnée. « Tu m'appartiens. » Et sans plus attendre, il fond sur ses lèvres. Lèvres qui s’abreuvent de toute l’essence de l’Anglais, de chaque étincelle émise par son corps, de chaque miette de sa respiration haletante. Il se perd dans un baiser langoureux et passionné, oubliant jusqu’à la musique assourdissante qui continue de bercer leurs corps emmêlés. « Oui. Mais pas ce soir. J'ai d'autres projets pour toi. », lui répond-il dès l’instant où leur visage s’écartent l’un de l’autre. Un sourire luxurieux étire ses lèvres. « Ah bon ? » En guise de réponse, il obtient la paume du brun qui se presse contre son torse et le force à reculer. Ses doigts s’agrippent à ses hanches pour s’assurer que son corps ne s’éloigne pas du sien et il se laisse guider à l’aveugle au milieu de la foule, jusqu’à ce que son dos butte contre un mur. Il a tout juste le temps de se faire voleur en attrapant les étoiles filantes qui valsent avec fouge dans les émeraudes de son amoureux avant que celui-ci ne presse son torse contre le sien et s’empare de ses lèvres. Leur bassin se caressent, s’appellent et Newton n’en peut plus. Alors qu’il réclame avec empressement la totalité du corps de Livio dans des baisers langoureux, ses doigts se perdent le long de la lisière de son pantalon, jusqu’à ce bouton qu’ils essaient de faire céder dans une fièvre incontrôlée. Puis, sans comprendre ce qu’il se passe, sa peau se retrouve avalée par un gouffre glacial qui l’oblige à rouvrir les yeux. « Livio ! Livio, bordel. Tu n'es pas supposé avoir un mec ? Désolé, hein. Mais tu ferais mieux de décamper. » Le souffle rauque, il porte sur l’inconnu qui les a séparés un regard sombre, mélange parfait d’incompréhension et de colère retenue encore teinté de la chaleur dévorante qui le consumait il n’y a qu’une poignée de seconde. Fort heureusement, le disquaire garde son front appuyé contre le sien, ancrage qui permet au motard de ne pas envoyer l’autre pourrir en enfer pour les avoir interrompus. Il devine le léger sourire sur ses lèvres et récupère les derniers effluves de sa respiration avant qu’il ne recule son visage pour répondre à celui qu’il comprend être un des amis de son amant. « T’es un ami incroyable. En effet, j’ai un copain. Je te présente Newton. & Newton, je te présente Alex. » Ses traits sévères se détendent et c’est un rictus amusé que le blond adresse au dit Alex. « Salut ! », lui lance-t-il en adressant un signe de la main dans sa direction, prenant soin de garder son homologue amarrée à la hanche de Livio. « Newton ? Ton Newton ?! Oh ! Ok, je comprends mieux pourquoi on a tous eu l’impression de prendre feu. Bon sang, Livio nous a tellement parlé de toi. Venez ! Faut qu’on trinque ! Qu'est-ce que vous buvez ? » Son cerveau peine à suivre les informations qui s’enchaînent dans la voix du jeune homme. Aussi se contente-t-il de répondre à sa question avant de le regarder s’éloigner pour rejoindre la bande installée plus loin. Il les voit échanger quelques mots, il aperçoit des rires avalés par la musique et entend sans aucun mal les sifflements aguicheurs et provocateurs qui leur sont destinés. Les exclamations déclenchent un rire amusé chez le roi de la soirée, rire qui ricoche sur les lèvres de l’ange des enfers et déclenche une pluie d’étincelles le long de sa colonne vertébrale. Ses doigts agrippent fermement son bassin, désireux de le garder pour lui éternellement. « Je promets de te les faire, ces mille et une choses, mon amour. Mais on ne va pas réussir à leur filer entre les doigts tout de suite. Et si ça peut te rassurer : je les déteste autant que toi dans l’immédiat. Bon sang, regarde-nous. » Il n’a pas besoin de suivre son regard abaissé pour comprendre. Les braises qui continuent de crépiter dans le creux de son bassin et le long de son aine témoignent largement de l’état dans lequel il se trouve. « Livio... Ça va pas être possible, là. », lui adresse-t-il dans un demi-rire en amarrant ses prunelles aux siennes. Il ne se voit pas rencontrer les amis de son homme dans un état tel que son corps traduit avec aisance le brasier qui le consume. Mais le brun embrasse ses lèvres dans un baiser rassurant et attrape sa main pour l’entraîner en direction du groupe. Il lui emboîte le pas sans rechigner, laissant la frustration l’envahir dans l’espoir de calmer les ardeurs visibles sur son corps. À mesure qu’ils se rapprochent, il sent des émotions déroutantes traverses son esprit et son myocarde. Il se pose mille questions, s’inquiète de l’accueil que ses amis lui réservent. Mais dès l’instant où ils s’installent à la table occupée par le groupe, ses angoisses s’envolent, balayées par la vague de bienveillance qui émane de chacune des personnes présentes. Chacun se présente et montre à sa manière à quel point il est heureux de faire sa connaissance. L’une d’entre elle ose même un compliment sur son apparence, perche que Livio saisit sans aucune hésitation. « Montre ? » Ses doigts viennent agripper le menton du biker avec délicatesse, amenant les obsidiennes et les opalines à se percuter dans un nouveau fracas explosif. « Mmh, c'est vrai que tu es beau. » Il meurt d’envie de fondre sur lui mais retient ses ardeurs en se contentant de répondre amoureusement à son baiser. Puis les minutes s’écoulent, tout comme l’alcool qui coule à flot et ponctue les échanges et les rires. Sans même s’en rendre compte, Newton se fraye un chemin au milieu de cette bande d’amis de plus ou moins longue date, et, pour la première fois depuis longtemps, il se sent entièrement à sa place. Il a l’impression d’appartenir à quelque chose de beau, de grand, et cette sensation fait crépiter une nuée d’étincelles délicieuses dans son âme. Avec son homme à ses côtés, leur corps ne se séparant jamais entièrement, il a l’impression d’appartenir à un groupe autre que celui qui le protège au quotidien comme il transforme sa vie en enfer. « J'ai envie de retourner danser avec toi. Ton corps contre le mien me manque déjà. », finit par glisser Livio dans son oreille. Ses mots murmurés réveillent aussitôt les braises endormies dans la plaine de son dos et c’est dans le creux des reins de son amoureux que va se perdre une main envieuse. « Tu sais que tu pourrais avoir ton corps contre le mien d'une toute autre manière, mmh ? », lui glisse-t-il à son tour avant de plonger dans son regard ses obsidiennes à nouveau illuminées de désir. Sans lui laisser le temps de répondre, il attrape son verre et le vide d’une traite avant de se lever en attrapant la main de Livio afin de l’inciter à faire de même. « Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je vous l'emprunte pour une durée indéterminée. », lance-t-il à la cantonade. S’il vient de passer un très bon moment avec les amis de Rhodes, il ne veut pas perdre une miette de plus de cette soirée inoubliable et hors du temps qui leur est offerte. Il contourne la banquette sur laquelle ils étaient installés, entraînant le brun et déclenchant les rires et remarques amusés du reste du groupe. Alors qu’il s’éloigne, il leur adresse une dernière exclamation déterminée mais teintée d’un amusement authentique. « Ne comptez pas sur moi pour vous le rendre ! » » « Égoïste ! » », entend-il en retour, suivi d’éclats de rire sincères. « Complètement quand il s'agit de toi. », glisse-t-il d’une voix transie de désir dans le creux de son oreille avant de l’embarquer au milieu de la piste à nouveau. Fire on fire would normally kill us. But this much desire, together we’re winners. Son corps retrouve le sien tandis que la pulpe de ses doigts se fraye un chemin jusqu’à la vallée de ses reins. They say that we’re out of control and some say we’re sinners. But don’t let them ruin our beautiful rythms. Ses hanches se frottent aux siennes, ondulent en suivant la déclaration d’amour chantée qui berce l’ensemble du bar et les enferme à nouveau dans leur bulle d’amour impénétrable.  ’Cause when you unfold me and tell me you love me and look in my eyes. « On en était où ? », demande-t-il innocemment, plissant légèrement les yeux dans une fausse réflexion. « Ah, oui… » Son souffle lèche le sourire de son amoureux comme le feraient les vagues de l’océan contre les falaises de la baie de San Francisco. Puis, tandis que l’une de ses paumes descend jusqu’à ses fesses pour s’y agripper et que l’autre remonte jusqu’à se lover contre sa nuque, ses lèvres s’emparent des siennes dans un baiser fougueux qu’il n’essaie même plus de contenir. You are perfection, my only direction. It’s fire on fire.

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age : (trente-deux ans) ; né le 1er février 1991, sous les flocons de neige d'une capitale anglaise encore endormie.
civil status : (amoureux) fou d'un homme qui ne peut pas l’aimer sans conséquences, d’un homme sans cesse rappelé à l’ordre par l’emblème des Hells Angels cousu à l’arrière de sa veste.
past time : (professeur au conservatoire) ; forcé de quitter la boutique de vinyles dans laquelle il travaillait depuis quelques années, il enseigne aujourd'hui au Conservatoire de San Francisco. Quand ses doigts glissent sur les touches de son piano, ou frottent les cordes de son violon, Livio sait que les planètes sont alignées : il est exactement là où il doit être.
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() Re: you are my only direction (livion) Sam 3 Déc - 22:35

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Les doigts glissés dans les mèches dorées de ses cheveux, Livio songe aux prémices de leur relation. Cette relation construite difficilement, lentement, péniblement. D’abord, à partir de leurs baisers fougueux & pressés, la plupart du temps. Ensuite, à partir de leurs coups de reins. Enfin, à partir de leurs innombrables disputes -desquelles ont découlé des larmes, des cris & des paroles jamais pensées, souvent regrettées.
Malade d’amour & plein d’un espoir tenace, Livio a supporté pendant des mois l’humiliation de n’être qu’un pantin dans les bras de Newton, de n’être qu’un homme de passage, de n’être qu’une brève source de plaisir, de n’être… rien. Il s’en est fallu de peu pour qu’il abdique & accepte que son amant ne partage pas ses sentiments. Pourtant, les voilà. Amoureux plus que jamais. Ensemble pour l’éternité. Unis comme les étoiles d'une même constellation. & aujourd’hui, Rhodes -dont le coeur a été piétiné, malmené & broyé tant de fois-, supplie l’homme qu’il aime de lui répéter ces trois petits mots au creux desquels valsent un sentiment de jalousie excessive mêlé à un sentiment de possession exquise. Un peu moins de deux années plus tôt, peut-être que Wilder se serait renfrogné, aurait rejeté cette sensation d'appartenance qui -différemment de celle des Hells Angels- les condamne à une vie d'amoureux clandestins. Mais ce soir, alors que leurs émotions se consument, il enserre le cou de l’Anglais & lui affirme une fois encore qu’il lui appartient. En retour, les prunelles de Livio s’animent & s’obscurcissent d’un désir démentiel & sauvage. & c'est sur ses lèvres puis sur sa langue qu'il répand son souffle erratique, en proie à une excitation foudroyante.
Bien sûr qu’il est sien. Depuis la première seconde, le musicien a ressenti entre eux les forces d’un champ magnétique impossible à confondre, impossible à renier. Depuis la première seconde, il a désiré ses lèvres. Depuis la première seconde, il a espéré goûter chaque millimètre de sa peau & voir fleurir sur son épiderme des millions de frissons. Livio se fiche de savoir s’il est tombé amoureux au premier regard ou des mois plus tard. Il sait qu’il est amoureux là, maintenant, & c’est suffisant.

La puissance avec laquelle il le désire chamboule toute perception de la réalité. L'un & l'autre n'en ont que faire, d'être dans une boite de nuit -aussi gay soit-elle-, d'être observés par un paquet d'hommes tout à fait envieux de leur alchimie, de leur passion, de leur symbiose. Livio ne semble plus que vivre dans le reflet des prunelles de Newton, & inversement. A tel point que lorsqu'il le plaque contre le mur le plus proche, & que lorsque les doigts de son motard vagabonde jusqu'au bouton de son pantalon, Rhodes ne s'interroge pas outre mesure & n'oppose aucune résistance. C'est Alex, l'un de ses amis, qui jette un vent glacial sur leur corps en fusion. Livio capte le regard plein de colère de son amoureux. & puis, ses traits de détendent & s’adoucissent finalement au profit d’un sourire aussi malicieux qu’effronté.

- Ouais, je sais, dit-il dans un rire. On n'est pas franchement présentable. On va vite s'asseoir.

Délaissant leurs préjugés longtemps fertilisés, longtemps saturés, les proches de Livio accueillent Newton comme un ami. Avec bienveillance & tolérance. Comme s’il n’avait jamais été la cause des torrents de larmes que le musicien a déjà pu verser. Comme s’ils n’avaient jamais ramassé sur le sol les éclats de son cœur pulvérisé. Tous, sans se départir de leurs sourires, l’intègrent & lui cèdent une place sincère dans leur cercle. &, tandis que l’alcool coule à flot, tandis que les anecdotes voltigent & que les rires lézardent les murs, Livio se surprend à rêver que cette situation puisse se reproduire à l’infini. Tous, sans exception, semblent sensibles à l’humour de Newton, à son aura naturellement attirante & à son aisance. & tous semblent sensibles, surtout, à la manière dont ses yeux d’un noir d’obsidienne murmurent l’amour qu’il ressent pour leur ami. Ce dernier d’ailleurs, les reins encore & toujours calcinés de désir, quémande une autre danse. Son corps contre le sien agit comme la plus douce des drogues : plus qu’une envie, c’est un besoin à la fois douloureux & délicieux qui le fauche.

Après une question qui n’attend pas de réponse, Newton quitte la banquette. Livio l’imite sans aucune hésitation, vide d’une traite sa dose de téquila & accueille les railleries de ses amis avec un amusement non dissimulé.

- Nous sommes deux égoïstes, mon amour. Je te veux rien que pour moi, lui répond-il, ses lèvres frôlant les siennes.

Sur la piste de danse, les corps enchevêtrés s’enlacent au rythme d’une chanson d’amour emplie d’espoir. Livio ne s’attarde pas davantage sur les paroles ; aucune chanson ne saura retranscrire parfaitement ce que son cœur ne peut pas dire. Il est amoureux plus que de raison. Il est amoureux comme il ne l’a jamais été, & comme il ne le sera plus jamais. Newton est sa seule direction, & c’est dans ce baiser aussi langoureux que passionné qu’il essaie d’instiller ses sentiments les plus authentiques. L’une de ses mains disparaît avec douceur sous sa chemise en satin & se dépose contre le creux de ses reins. L’autre entoure sa nuque, son pouce caressant sa gorge dans une retenue mal maîtrisée. Dès que leurs hanches se cognent un peu trop fort, dès que les doigts du cowboy s’accrochent un peu plus fort à ses fesses, dès que leurs souffles se muent en gémissements, dès que son âme infuse un peu plus dans la sienne, Livio menace de serrer, menace de le posséder. Entièrement. Complètement. Ici-même. Aux yeux du monde.

- Pour quelqu’un qui rechignait tant à l’idée de danser, on dirait que tu y prends goût, murmure-t-il contre la pulpe de ses lèvres.

Les yeux humides d’un amour qu’il aimerait crier à l’univers tout entier, Livio se perd dans la contemplation de son visage. Newton, sous son apparence de glace, dégage un charme stupéfiant, une beauté unique. Ses doigts, abandonnant sa gorge, dégagent les mèches blondes qui tombent sur son front.

- Je sais qu’on ne peut pas rentrer ensemble, souffle-t-il. Alors, ça te va si je te passe mes clés ? Tu pars devant, je te suis ?

Sans cesser de discipliner ses cheveux de blé, Livio laisse chuter son regard vers leur bassin qui n’en n’ont jamais assez de s’effleurer, de s’appeler, de se réclamer.

- Est-ce que… c’est pas un peu dangereux pour toi de monter sur ta moto dans cet état ? demande-t-il d’un air faussement innocent, délaissant ses reins pour amener sa paume jusqu’à l’ivresse déformant son pantalon. Je me sens vraiment responsable, alors il faudrait peut-être que je… m’en occupe ? minaude-t-il.

Les prunelles voilées d’ardeur, Livio pousse sa langue contre l’intérieur de sa joue, puis humidifie ses lèvres dans un mime suffisamment équivoque pour que Newton comprenne la nature indécente de sa proposition.
Ça ne lui ressemble pas vraiment, d’être aussi impudique. Néanmoins, guidé par l’amour qu’ils se portent, par la complicité qu’ils partagent & par l’absence de jugement qu’ils se promettent, le musicien ose. Son corps se tend ainsi naturellement vers celui de Wilder ; ses hanches heurtent une nouvelle fois les siennes, son torse s’imprime solidement sur le sien, & ses lèvres viennent cueillir sur les siennes une réponse qui, bien sûr, oriente la suite de leur soirée vers des contrées plus torrides encore.
Ses doigts quittent donc provisoirement l’ouverture de son pantalon, s’enroulent autour de ses phalanges, & Livio entraîne l’homme de sa vie non pas vers les toilettes mais en direction d'une porte dont l’accès prohibé leur promet une tranquillité certaine.

- J'ai tellement envie de toi, murmure-t-il, tout en le poussant délicatement à l’intérieur, puis contre le mur le plus proche.

Une énième fois, ses courbes se pressent contre celles de Newton avec une langueur devenue insupportable pour l'un comme pour l'autre. & tandis que Livio embrasse ses lèvres aussi furieusement qu'avidement, ses doigts détachent la boucle de sa ceinture & déboutonnent son pantalon. En quelques secondes, le tissu tombe dans un murmure feutré sur ses chevilles.

A genoux sur le sol, Rhodes effleure de sa bouche envieuse l’ultime morceau de tissu qui le sépare de son Amour, se laissant porté & bercé par la mélodie de sa respiration saccadée mêlée aux sons des basses retentissant juste de l’autre côté du mur. Il le frôle. Il le butine. Il le parsème de baisers. Il joue avec ses nerfs. & quand enfin, après avoir baissé l'ultime vêtement, il le goûte pleinement, Livio se coupe de la réalité. Il ne discerne plus que Newton. Newton, qui le surplombe. Newton, dont le corps se tend sous sa langue. Newton, qui lui offre sans gêne & sans complexe ses plus beaux chants d’amour & d'envie. Newton, qu’il maitrise d’une main sur sa cuisse quand ses hanches basculent un peu trop vers sa gorge. Newton, qui vacille davantage à mesure que les minutes s’égrènent. Newton, dont il orchestre chaque seconde de plaisir. Newton qui, parcouru de spasmes, manque de souffle. Newton, qui tremble & qui voltige jusqu’aux étoiles. Newton, qu’il vide de toute sa substance, de tout son essor. Newton, qui étanche sa soif de lui & dont il ne rate rien. Surtout pas.

Sa paume s’ouvre comme une fleur contre ses reins bousculés de tremblements. L’autre n’a pas quitté sa nudité humide. & Livio, le front contre son nombril, ferme un instant ses paupières & se love encore quelques secondes dans leur bulle d’amour imperméable & impénétrable.

Lorsqu’il se remet debout, ses yeux perlent d’une dévotion salée. Quant à ses lèvres, rougies par sa déclaration d’amour, elles s’écrasent sur les siennes -lesquelles sont entrouvertes sur un souffle erratique.
& ainsi, aussi déboussolés qu’enivrés, les amants maudits scellent leur amour & se jurent l’éternité.

- Je t’aime, s’entend-il dire dans son accent.

Après que ses doigts ont remonté le sous-vêtement & refermé le pantalon de Newton, Livio s’assure qu'aucun indice ne trahisse l’idylle fiévreuse qui vient de se jouer entre eux.

- On va rentrer maintenant, d’accord ?

Retraçant la ligne de sa mâchoire du bout de sa langue, sur laquelle son goût unique subsiste, Livio entrelace ses doigts aux siens. Puis, entre deux baisers déposés sous le lobe de son oreille, il ouvre la porte & accueille le son amplifié des basses qui, dans toute sa brusquerie, vient percer la bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés tous les deux.
Un coup d’œil sur la droite le rassure quant au fait que leur présence en ces lieux interdits ne semble pas avoir été remarquée. Un coup d’œil sur la gauche le lui confirme. Confiant, Livio tire un peu sur la main de son amant & se faufile -étroitement collé à lui- au travers des âmes noctambules. Dès qu'il aperçoit la sortie, le musicien ralentit son pas. Il demande sa veste aux hôtesses, récupère sa clé dans le fond de sa poche & se place une nouvelle fois face à l'homme de sa vie.

- Le temps d'aller remercier mes amis, & je me mets en route.

Avec délicatesse, il dépose ses clés dans la paume de Newton. Mine de rien, ce geste est lourd de sens.

- Je t'avais promis mille et une choses, il en reste mille, ajoute-t-il dans un sourire plein de malice.
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age : (36 ans, né le 26 juin 1987) La trentaine dépassée mais les souvenirs d'une enfance détruite encore vifs dans sa mémoire. Pour taire son chagrin, il vole dans les airs, Peter Pan libre rêvant de pouvoir réinventer sa vie.
civil status : (fiancé) Qui l'eût cru ? Lui-même croyait se trouver dans l'un de ses rêves lorsque, poussé par l'adrénaline du Nouvel An, il a posé un genou à terre pour demander la main de Livio. Les jours qui ont suivi cette irréelle demande l'ont pourtant conforté dans sa décision : il veut passer le restant de son existance aux côtés de l'homme qu'il aime, peu importe les dangers que cela peut lui faire courrir encore aujourd'hui.
past time : (membre des hells angels, co-gérant d'une salle de boxe & dealer) Ceux qu'il considère comme sa famille sont pourtant la prison qui le retient captif. Fidèle aux lettres brodées au dos de sa veste, il est contraint de continuer à vendre du bonheur sous différentes formes aux âmes perdues de San Francisco. C'est pourtant dans une salle d'entraînement de boxe qu'il parvient à réellement s'épanouir, ce depuis que le fondateur et gérant principal lui a demandé de le seconder.
address : (27 Mission District) Ils ont fini par emménager ensemble, balayant les préjugés et les dangers. Ils partagent un appartement, simple mais qui permet à leur amour de s'épanouir davantage.
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age : (21 ans) Trois ans qu'il a fui la ville qui l'a vu naître pour traverser le pays à la recherche d'une liberté qu'il n'atteindra certainement jamais. Il est libre comme l'air, le Peter Pan aux ailes brisées, mais pourtant prisonnier de son passé, incapable de s'en défaire.
civil status : (célibataire) Il ne veut pas perdre son temps avec des histoires de cœur et se contente d'enchaîner les histoires sans importance. Charmeur, il n'hésite pas à hypnotiser les jeunes femmes pour une nuit -et les jeunes hommes, en prenant garde à se montrer discret-, sans les rappeler le lendemain.
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() Re: you are my only direction (livion) Jeu 22 Juin - 22:20

( you are my only direction )
« Fire on fire would normally kill us, but this much desire, together, we're winners. They say that we're out of control and some say we're sinners. But don't let them ruin our beautiful rhythms. 'Cause when you unfold me and tell me you love me and look in my eyes, you are perfection, my only direction. » (song) février 2021, (eagle bar) @livio rhodes


TRIGGER WARNING : +18
Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.

C’est sans un regard en arrière que Newton éloigne son amoureux de son groupe d’amis qui lancent dans leur direction des exclamations taquines et amusées. Ils peuvent bien rire d’eux, les siffler et soulever la fièvre démesurée qui plane autour du couple, il n’en a que faire. Seul Livio compte ; Livio et les mille sensations déroutantes qu’il sème sur sa peau, dans sa chair, au milieu de ses neurones et tout au fond de son cœur.
De retour au milieu de la piste, leurs corps se retrouvent avec une aisance étourdissante. Perdu dans l’ivresse la plus totale, le biker ne contrôle ni les pensées luxurieuses qui se bousculent dans son cerveau, ni ses mouvements qui se montrent de plus en plus pressés et impatients. Leur bassin se remettent à onduler l’un contre l’autre, animés par le désir ensorcelant qui crépite jusque dans le fond de leurs rétines. Les doigts du pianiste qui se glissent sous sa chemise et contre sa gorge lui tirent de nouveaux geignements et le poussent encore un peu plus près du gouffre de plaisir qui ne demande qu’à l’accueillir, à bras ouverts. Et lorsque Livio souligne tout contre ses lèvres le goût qu’il semble prendre à danser avec lui, il doit déglutir pour s’empêcher de le faire entièrement sien, là, au milieu de la foule.
C’est simple : l’alchimie entre eux est à présent si forte, si démente que l’Anglais pourrait lui demander la lune. Il pourrait lui quémander le nombre de danses qu’il souhaiterait partager avec lui qu’il obtempérerait ; il pourrait lui faire part de ses envies les plus obscènes qu’il les réaliserait sans l’ombre d’une hésitation ; il pourrait lui demander de quitter immédiatement la ville avec lui qu’il le suivrait au bout du monde.

- Je suis incapable de te refuser quoi que ce soit, lui répond-il alors avec sincérité lorsque leurs prunelles s’attrapent une nouvelle fois.

Au milieu des flammes vibrant dans leurs iris aux couleurs excessivement opposées se traduit un amour sans frontières. Ils s’aiment depuis des mois, des années même – quand bien même le motard ne l’a reconnu et avoué que tardivement dans leur relation. Mais ce soir, alors que leurs corps se réclament sur une danse terriblement sensuelle au milieu d’une boîte de nuit surpeuplée, l’intensité de leurs sentiments est plus puissante que jamais. Et c’est dans un silence des plus total contrastant avec la musique assourdissante qui les entoure que Newton avoue sa passion démesurée à l’homme de sa vie. Ses obsidiennes n’ont de cesse de lui susurrer des mots d’amour tous plus intenses les uns que les autres, des déclarations de dévouement éternel et des promesses d’un futur à deux qu’il espère heureux et intemporel.
Les secondes s’égrènent et leur désir n’en devient que décuplé et fiévreux. À la lisière de perdre la tête et de se laisser aller à des comportements bien plus déplacés, c’est pourtant Livio qui parvient à retrouver un semblant de raison en proposant à son amant de rentrer chez lui. Rappelé à la réalité, l’ange des enfers hoche doucement la tête en humidifiant ses lèvres, ses pupilles ne lâchant pas les siennes et ses mains ne désertant pas le creux de ses reins.  

- Ça me va.

Mais alors qu’ils semblaient retrouver une part de discernement au milieu de leur fièvre amoureuse, le regard du musicien dégringole vers le désir déformant leur vêtement respectif avant d’être rejoint par des phalanges aventureuses. Le souffle de Newton se bloque dans sa gorge alors qu’il sent les doigts de son amoureux l’effleurer, et son cerveau cesse de fonctionner au moment d’entendre sa proposition indécente. Ses yeux s’écarquillent légèrement, traduisant sa surprise. Il n’est pas sûr d’avoir bien entendu. Mais l’expression qui se dessine sur les traits de son amoureux ne trompe pas, de ses prunelles assombries par l’ivresse à sa langue qui déforme l’intérieur de sa joue avant de glisser sensuellement sur ses lèvres.
Le cœur du Petit Prince déchu sursaute si violemment qu’il en ressent les battements effrénés dans sa gorge, dans ses tempes, dans l’extrémité de ses doigts. Renversé et déstabilisé par les propos de Livio, il n’arrive pas à se débarrasser de sa mine outrée.

-  T’es pas sérieux… ?, souffle-t-il alors que le brun presse à nouveau lascivement son corps contre le sien et que ses lèvres humides viennent avaler son interrogation déstabilisée.

S’il n’accepte pas sa proposition à haute et intelligible voix, ses yeux traduisent qu’il est parfaitement incapable de refuser. Alors, quand les doigts de Livio viennent se glisser entre les siens, il se laisse entraîner au milieu des danseurs d’une nuit, l’esprit s’évaporant à mille lieux de son corps. C’est un véritable court-circuit qui explose au milieu de ses synapses. Si son envie de lui ne fait que grandir à mesure que ses pas se calquent sur les siens, il ressent une certaine appréhension qu’il ne parvient pas à chasser dans l’immédiat. Et il essaie d’en faire part à Livio en bredouillant avec perplexité.

- Livio, attends...

Mais sa voix ne surpasse pas suffisamment la musique pour atteindre son amoureux qui continue d’avancer. Newton le suit, perdu entre son désir grandissant qui fait crépiter chaque cellule de son corps et la peur qui lui donne envie de prendre ses jambes à son cou. Rapidement, il se voit enfermé dans une pièce à l’accès interdit par les soins de Livio qui, avec douceur, le charme, le séduit, l’entraîne avec lui dans des contrées inexplorées qui ont le don de tétaniser le biker. Il est pourtant incapable d’exprimer son embarras et son incertitude quant à la situation, et son corps continue de réagir sous chaque attention que lui offre son amour. Il tressaille au moment de l’entendre lui murmurer son envie de lui. Il frémit quand il prend possession de ses lèvres avec une ardeur explosive trop longtemps retenue. Et surtout, il le laisse le débarrasser de son pantalon et s’agenouiller devant lui sans prononcer le moindre mot.
Son souffle reste alors bloqué dans sa poitrine tandis que ses obsidiennes s’abaissent en direction du visage de son amant, soudainement si proche de l’ivresse gonflant son bas ventre. Les pensées chamboulées, il a l’impression de perdre l’équilibre et cherche désespérément quelque chose à quoi s’accrocher en tâtonnant le mur derrière lui du plat des mains. Ses yeux ne parviennent plus à se détacher de Livio. Livio qui l’ensorcelle en embrassant les zones les plus sensibles de son anatomie. Livio qui le provoque et le repousse au plus loin de ses limites. Livio qui finit par abaisser l’ultime vêtement et qui le fait sien sans aucune hésitation.
Alors toute son appréhension s’envole. Un premier râle, mélange de surprise et de plaisir intense, franchit ses lèvres et il se laisse complètement aller à l’instant suspendu hors du temps que lui offre l’homme de sa vie. À défaut de pouvoir se retenir au mur, c’est dans les boucles brunes de Livio que ses doigts se perdent. Ils s’y agrippent dans l’espoir de ne pas défaillir, tirent dessus quand l’émotion qui traverse son corps devient trop puissante. Son souffle erratique tremble, se coupe, sursaute, réagit au moindre mouvement exercé par la langue et les lèvres du musicien. Rapidement, le biker grimpe les échelons le menant au Nirvana et c’est dans une ultime caresse langoureuse que ses yeux se ferment et que sa gorge libère sans retenue l’expression d’un orgasme aussi libérateur que profond.

Il lui faut des secondes qui lui semblent interminables pour que son âme retrouve le chemin de sa prison charnelle. Sa cage thoracique se gonfle et se comprime sous l’effet de sa respiration saccadée et il retrouve peu à peu conscience de son corps encore tremblant. Lorsque Livio se redresse face à lui, sa tête repose toujours contre le mur derrière lui et entre ses lèvres entrouvertes s’échappe l’écho lointain de ses râles de plaisir. Leur regard se croisent et Newton pourrait mourir au moment de sentir son cœur exploser d’amour dans sa poitrine.
Il accueille alors le baiser de son amour en fermant les yeux, son myocarde ronronnant délicieusement lorsque leurs lèvres se retrouvent. Encore enivré par l’instant, Newton ne répond pas lorsque l’Anglais lui murmure son je t’aime. Ses obsidiennes parlent cependant pour lui, s’accrochant à ses opalines avec la passion déraisonnée qui l’anime.
En quelques mouvements rapides et maîtrisés, Rhodes rhabille son motard et s’assure que rien ne trahira l’instant secret qu’ils viennent de partager. Wilder, quant à lui, continue de retrouver peu à peu ses esprits, se contentant d’acquiescer lorsque l’autre lui propose de rentrer. Toujours en proie à la fièvre qui s’est emparée de lui et s’estompe doucement, il frémit et soupire lorsque la langue de Livio effleure sa peau. Ses doigts se resserrent doucement sur les siens lorsque ceux-ci viennent attraper ses phalanges et, toujours sans un mot, il le suit à l’extérieur de la pièce interdite.

Les basses l’assourdissent et le ramènent brutalement à la réalité tandis que les deux amoureux se faufilent parmi la foule, jusqu’à l’entrée de la boîte de nuit. Tous les deux récupèrent leurs affaires comme si rien ne s’était produit et Newton enfile son manteau sans se presser tout en laissant son casque sur le comptoir.

- Salue-les pour moi, demande-t-il à Livio lorsque celui-ci lui annonce aller dire au revoir à ses amis avant de partir.

C’est alors dans un mouvement lent et rempli de signification silencieuse que le pianiste glisse ses clés dans la paume ouverte du Hells Angels. La confiance aveugle qu’il lui témoigne en lui cédant cet objet parfaitement banal du quotidien renverse son cœur déjà fébrile et lui donne envie de prendre possession de ses lèvres pour ne plus jamais le lâcher. Mais plutôt que de l’embrasser, il accueille la promesse malicieuse de son amant dans un sourire tout aussi lubrique que le sien.

- J’ai une vengeance à assouvir, répond-il, la voix grondant d’un désir qui ne s’est pas encore totalement éteint.

Tous deux s’échangent un clin d’œil et, alors que le brun se retourne, prêt à aller rejoindre ses amis, Newton sent pousser en lui l’urgence de lui déclarer son amour. Alors il le rattrape et, tout en glissant sa main dans la sienne pour le stopper dans sa course, l’appelle.

- Livio ?

Le concerné s’arrête, se retourne et l’interroge silencieusement en haussant les sourcils. Sans une explication, il dégage une mèche brune s’étant échouée devant les yeux de son amoureux. Puis il glisse ses paumes rendues calleuses par le froid de l’hiver avec délicatesse contre ses joues, emprisonnant ainsi son visage pour le rapprocher du sien, lentement. Leur souffle se retrouvent, s’enlacent, s’étreignent délicieusement avant qu’il ne l’embrasse dans un baiser tout aussi doux que passionné. Un baiser qui s’étire dans le temps et les suspend à nouveau dans leur bulle, dans cette forteresse où rien ne peut les atteindre. Un baiser dans lequel Newton sème ses déclarations d’amour les plus sincères.

- Je t’aime, chuchote-t-il finalement tout contre ses lèvres avant de l’embrasser une dernière fois, plus furtivement.

Il éloigne son visage, non sans une pointe de déception, et ses iris aussi noirs que la nuit se plantent aussitôt dans les siens, aussi clairs qu’un océan paisible d’été.

- On se retrouve chez toi. Ne tarde pas trop.

Il lui adresse un clin d’œil rempli de sous-entendus et finit par le laisser filer, se retournant lui aussi pour récupérer son casque et s’extirper à l’extérieur de l’Eagle. En quelques longues enjambées, il rejoint la rue dans laquelle il a pris soin de garer sa moto et s’empresse de troquer son manteau pour son habituel blouson de cuir aux couleurs de son clan. Pour la première fois depuis une éternité -si ce n’est depuis toujours-, il n’allume pas son habituelle cigarette au moment d’enjamber sa bécane et se contente d’enfiler ses gants, son casque et de se faufiler sur les routes nocturnes de la ville endormie.
Le trajet jusqu’à l’appartement de Livio lui semble s’éterniser. Il passe la vingtaine de minutes de conduite à se repasser le film irréel de la soirée qui s’est déroulée, partagé entre l’excitation certaine que ce souvenir fait naître en lui et la stupéfaction qu’il ressent face à la facilité avec laquelle les événements se sont enchaînés. Une fois garé à deux rues de l’immeuble, comme à son habitude, il ne traîne pas et remonte le chemin jusqu’à pouvoir pénétrer dans l’allée. Il grimpe les escaliers quatre à quatre jusqu’au deuxième étage et, une fois face à la porte, il s’arrête. Dans un geste lent, il sort le trousseau de clés de sa poche et le garde dans le creux de sa main, le détaillant du regard. Un sentiment de légèreté et de bonheur intense l’étreint et c’est dans un sourire solitaire qu’il finit par déverrouiller la porte pour pénétrer à l’intérieur.

Une fois débarrassé de son attirail de motard, il avance dans l’appartement jusqu’à la fenêtre du salon donnant sur la rue bordant l’entrée de l’immeuble sans prendre le soin d’allumer la lumière. Dans la pénombre, il guette l’arrivée de son amant en s’accordant une première cigarette, puis une deuxième, ses souvenirs fiévreux continuant de valser dans ses pensées à mesure que son impatience grandit. Il sent progressivement la chaleur de son corps augmenter, ce qui l’incite à déboutonner sa chemise dans l’espoir de faire redescendre sa température corporelle. Puis, enfin, il reconnaît la silhouette de l’Anglais qui s’approche. Alors il referme la fenêtre et se dirige à la cuisine pour rapidement se laver les mains, habitude qu’il a prise depuis qu’il fréquente son amoureux et connaît son aversion pour l’odeur de nicotine froide. Il se dirige ensuite vers l’entrée et s’appuie contre l’encadrement de la porte donnant sur le salon avant de tendre l’oreille, à l’écoute des pas qui résonnent dans les couloirs de l’immeuble et se rapprochent progressivement.

Finalement, la porte s’ouvre et le profil de Livio se faufile à l’intérieur. Le clair de lune ricoche aussitôt sur ses traits surpris lorsqu’il découvre la nuit baignant l’intérieur d’une ambiance feutrée et discrète. Dans un léger sourire cachant mille insinuations, il se glisse aux côtés de son amoureux qui s’apprête à lui parler, à le questionner. Peu importe. Newton ne lui en laisse pas l’occasion et s’empare de ses lèvres dans une ferveur langoureuse mais retenue. Ses mains n’attendent pas pour le débarrasser de sa veste qu’il fait glisser contre ses épaules puis le long de ses bras dans des gestes lents jusqu’à ce qu’elle s’échoue au sol. Son corps se presse contre le sien, le réclame aussitôt. L’Anglais essaie à nouveau de prendre la parole mais il l’interrompt en portant son index sur ses lèvres. Index qu’il remplace par son pouce pour caresser ses lippes avec langueur avant d’y approcher sa bouche, lentement.

- Je t’ai dit que j’avais une vengeance à assouvir.

Sans jamais s’arrêter de sourire, il l’embrasse, toujours plus passionnément, toujours plus fiévreusement, mais sans jamais se presser, le but étant d’à son tour attiser le brasier qui, il le sait, crépite dans les reins de son amour et ne demande qu’à s’enflammer. Ses lèvres ne quittent pas les siennes alors qu’il l’entraîne dans le salon, ses courbes ne se détachant jamais de celles qu’il se réjouit de redécouvrir pour la énième fois.
Dans un premier temps, c’est contre l’un des murs de la pièce que le biker emmène son amant, l’obligeant à y presser son dos comme lui a pu le lui imposer plus tôt dans la soirée. Il s’amuse ensuite à déposer ici et là des baisers, parfois des morsures légères traduisant son impatience qu’il s’efforce de maîtriser. Dans le creux de son cou, autour de son lobe, sur le haut de ses épaules, contre sa gorge, le long de ses clavicules. Il n’épargne pas le moindre millimètre de sa peau découverte par le débardeur scintillant qui fait valser autour d’eux des centaines d’étoiles miroitantes face à l’éclat de la lune. Débardeur qu’il saisit et qu’il remonte lentement le long de son torse, ralentissant volontairement ses mouvements pour caresser sa peau peu à peu découverte du bout des doigts, sans que ses lèvres ne cessent de butiner le haut de son corps.
S’enivrant du souffle profond et irrégulier de Livio, il finit par lui retirer son haut et l’embrasse, d’abord furtivement puis plus langoureusement. Ses baisers dégringolent alors le long de sa mâchoire, remontent sous son oreille puis chutent contre son cou en direction de son torse. Il y dépose mille attentions plus ou moins suggestives, s’attardant sur les contrées les plus sensibles de son épiderme en y faisant rouler la bille de son piercing. Il prend son temps, se délecte de l’infinité de frissons qu’il voit se dessiner sur le corps de son amoureux. Il descend ses lèvres jusqu’à être obligé de s’agenouiller face à lui, attrapant ses hanches dans un geste possessif. Ses phalanges se glissent derrière le liseré de son pantalon et de son sous-vêtement et rencontrent la chaleur de sa peau avec délectation. Il joue avec lui, lui fait miroiter des promesses démentielles en tirant sur le tissu, en refermant ses dents contre sa peau, sur le haut des dessins de fougères qui soulignent son nombril et surplombent son aine. Puis il fait le chemin inverse, remontant ses baisers le long de son buste jusqu’à pouvoir se relever et posséder à nouveau ses lèvres.

Ses pas les guident ensuite en direction du canapé sans qu’ils ne cessent de s’embrasser, laissant cette fois-ci toute la fièvre étourdissante s’exprimer dans leurs gestes. En chemin, la chemise de Wilder s’échoue à son tour contre le parquet, ôtée par les doigts habiles de Livio qui, dans leurs mouvements pressés, hurlent la folie qui gronde en lui. Mais le biker n’a pas fini de le faire patienter et appuie ses paumes contre ses pectoraux pour le repousser. Leurs lèvres se séparent dans un bruit de succion bruyant mêlé à des gémissements qu’ils n’essaient même plus de taire tandis que le musicien s’échoue, assis, sur le canapé.
Avec précipitation, le motard tombe à genoux face à lui et se glisse entre ses jambes écartées pour presser ses lèvres contre les siennes. Si ses mains s’activent avec rapidité pour lui ôter son pantalon qu’il balance au loin sans cérémonie, elles s’attardent davantage lorsqu’il s’agit de descendre l’ultime vêtement cachant le corps de Rhodes. Ses doigts s’amusent sans qu’il ne cesse de l’embrasser, caressent son bassin, puis ses cuisses qu’ils remontent lentement jusqu’à venir effleurer le désir ardent qui se dessine derrière le tissu. Ils se glissent sous ce dernier, frôle sa peau déjà humide. Newton sourit contre les lèvres de son amoureux, satisfait, lorsqu’il le sent tressaillir sous ses attentions.
Son manège dure encore quelques secondes avant qu’il ne se décide à faire chuter le sous-vêtement jusqu’à ses chevilles. Ses lèvres longent alors à nouveau les courbes musclées de son corps, s’attardant ici et là jusqu’à s’approcher dangereusement de son intimité qu’il provoque d’abord à l’aide de la chaleur de son souffle, puis du bout de ses lèvres avant de finalement répondre à l’envie frénétique qui fait bouillir le sang dans la totalité du corps de l’homme de sa vie. Livio se cambre, Livio soupire, Livio gémit et le cœur de Newton s’emballe, si fort, qu’il explose dans sa poitrine au moment-même où les râles de son amour se font plus rauques.
À bout de souffle, le biker se redresse aussitôt pour presser son torse contre celui de son amoureux. Leur respiration s’enlacent, leur cœur battent à l’unisson, et c’est dans une voix haletante de plaisir et traduisant toute la passion qu’il peut ressentir à son égard que Newton répète pour la seconde fois de la soirée :

- Joyeux anniversaire, Livio.

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