only love can hurt like this

() only love can hurt like this *Mer 3 Jan - 23:39*

( long time no see )
« Love is an untamed force. When we try to control it, it destroys us. When we try to imprison it, it enslaves us. When we try to understand it, it leaves us feeling lost and confused.» ☾ january 2023, veterinary's office @Edison Hampton

january 2023 Les miaulements émanant de son appartement lui avaient semblé inhabituel avant même qu’elle n’ouvre la porte de son appartement. Son chat et elle partageaient une relation fusionnelle depuis bien longtemps maintenant, suffisamment pour que blodwyn reconnaisse le moindre son que son chat pouvait produire. La jeune femme savait avant même de poser un pas sur le sol, que son chat n’allait pas bien. En rentrant, elle l’avait trouvé allongé et recroquevillé sur lui-même sur le sol et la moindre caresse lui semblait être une douleur terrible. Il n’en avait pas fallu beaucoup plus à la jeune femme pour qu’elle décide de prendre rendez-vous en urgence chez le vétérinaire. Malheureusement, celui qui avait l’habitude de voir coca était absent. Tant pis, elle prendrait le remplaçant, n’importe qui ferait l’affaire pour sauver son bébé chat. La carpenter avait utilisé de toute sa douceur pour mettre coca dans sa caisse de transport, avant de prendre la route pour le vétérinaire. Elle s’était présentée, précipitamment et paniquée, à la secrétaire. Celle-ci avait tenté de la rassurer avec un sourire, en lui assurant que le remplaçant du Docteur watson était très bien. Si elle le disait, blodwyn était prête à la croire sans l’ombre d’un doute. La jeune femme pourtant, était à mille lieux d’imaginer ce qui allait se passer dans les minutes qui suivirent. Lorsque l’assistante vétérinaire l’avait invité à rentrer dans la salle d’examen, le vétérinaire était de dos et blodwyn avait les yeux rivés sur son chat. Ce n’est que lorsqu’il ouvrit la bouche pour demander ce qui arrivait à coca, que blodwyn comprit. Cette voix ne lui rappelait que trop de souvenirs, de douloureux souvenirs. Ceux d’un cœur qui s’était brisé lorsqu’il avait cessé de lui répondre. Edison n’était autre que ce vétérinaire remplaçant et blodwyn ne s’attendait pas du tout à tomber sur … son ex ? Pouvait-elle l’appeler ainsi ? Elle n’en était pas sur. Ils ne s’étaient jamais rien promis. Tout avait toujours reposé sur le fun, sans penser aux lendemains ni à l’engagement. Excepté que petit à petit, les lendemains s’étaient fait plus nombreux, les petits déjeuners aussi, et même les soirées plateaux télés. Edison était devenu plus que ce plan cul régulier, quelqu’un qui avait fini par compter et prendre une grande place dans sa vie. Et le plus malheureux dans tout ça, est qu’edison semblait ressentir la même chose. Cette relation aurait pu aller plus loin, sans parler d’une éternité, blodwyn avait eu de l’espoir. Pourtant, edison ne lui avait pas traversé l’esprit le moins du monde lorsqu’elle avait suggéré à newton de feindre une relation amoureuse pour le protéger. Tout ce qu’elle avait eu à l’esprit, était de protéger son meilleur ami, ni plus ni moins. Ce n’est que plus tard, que la réalité l’avait frappé de plein fouet. Et lorsque blodwyn avait foncé au bar pour rencontrer edison et lui expliquer, il n’avait rien voulu entendre et avait refusé la conversation. L’histoire d’amour entre newton et blodwyn lui était parvenu aux oreilles et il s’était trahi. Pouvait-elle l’en blâmer ? Non bien sûr que non. Qu’importe, même si elle avait voulu, blodwyn n’aurait pas pu lui révéler le pot aux roses pour protéger newton.
Depuis, edison et elle ne s’étaient pas reparlés, s’apercevant seulement de temps en temps au bar. Blodwyn n’avait pas osé faire le pas de l’aborder lorsque newton et elle avaient arrêté leur fausse histoire. Alors la jeune femme avait attendu patiemment. Mais à aucun moment, elle ne se serait imaginée tomber face à lui dans cette situation. Les mots lui manquent, la paralysant quelques secondes, avant que coca ne vienne la ramener à la réalité. « Oh, je ne savais pas que tu étais le nouveau vétérinaire ici sinon… » Sinon quoi ? Elle aurait pris rendez-vous avec quelqu’un d’autre ? Non bien sur que non, elle aurait pris le premier vétérinaire disponible, quel qu’il soit. « C’est coca, je l’ai trouvé tout apathique en rentrant de la galerie, il avait vomi, j’ai eu l’impression qu’il y avait du sang, je ne sais pas ce qu’il a. » Sa voix se brise lorsqu’elle évoque le mal qui semble s’être emparé de son petit être à quatre pattes. Il l’a suivi depuis new york, depuis les pires épreuves de sa vie, et blodwyn ne peut s’imaginer que leur vie à deux puisse s’arrêter si vite. « Il y a quelques années, il avait eu une torsion de l’estomac, les symptômes étaient similaires, mais on m’avait assuré que cela n'arriverait plus … » Mais les vétérinaires pouvaient-ils vraiment assurer ce genre de choses ?? N’osant regarder dans les yeux edison, blodwyn se contentait de caresser son chat, lui murmurant à l’oreille que tout allait bien se passer.

_________________

❝ Life’s meant to be lived blind ❞ "I found power in accepting the truth of who I am. It may not be a truth that others can accept, but I cannot live any other way. How would it be to live a lie every minute of your life." Alison Goodman

() Re: only love can hurt like this *Mer 10 Jan - 22:04*

Only love can hurt like this

À la clinique vétérinaire w/ @Blodwyn Carpenter

La journée avait commencé comme n'importe quelle journée et rien n'aurait pû me préparer à la surprise qui m'attendait dans la journée. Après avoir fait un footing avec mon chien après avoir avalé un jus d'orange et un café, je rentrais chez moi pour avaler un vrai petit-déjeuner tout en servant ses croquettes et de l'eau fraîche à mon chien. Je filais prendre une douche avant de siffler Fire pour l'emmener avec moi à la clinique, il restait le plus souvent couché dans un petite pièce, collée à mon bureau où je pouvais poser mes affaires et me reposais lorsque je faisais des gardes mais elle servait surtout à Fire pour se reposer quand j'avais des consultations. Une fois sur place, je laissais Fire s'allonger dans son panier alors que je mis ma blouse avant de consulter sur mon ordinateur les différents rendez-vous de la journée. Trois consultations ce matin, six cet après-midi et deux stérilisations pour des chattes ce matin. Journée tranquille et les consultations se passèrent bien, j'ai failli me faire crever un œil par un chat mais dans l'ensemble, tout va bien pour tout le monde, les deux stérilisations se sont bien passées. Ma journée est logiquement terminée comme il n'y a plus de complications mais je dois attendre le vétérinaire de garde avant de rentrer chez moi, au cas où il y ait une urgence.

Et il y en a eu une, une dont je me serais bien passé, déjà pour la pauvre bête mais aussi pour la situation gênante qui allait suivre. L'assistante m'informa qu'une jeune femme, inquiète pour son chat allait venir, je la remerciais de l'information et attendit la jeune femme dans ma salle de consultation, préparant tout le nécessaire pour ne pas perdre de temps en cherchant mes appareils de consultation. Je laissais mon assistante faire entrer la jeune femme et son chat :

- Alors, qu'est-ce qui lui arrive à votre petit Coca ?

Je me retournais et qu'elle ne fut pas ma surprise de me retrouver face à mon... ex, ex plan cul, ex potentielle future petite-amie ? Je ne sais pas trop comment la nommer, comment nommer notre relation qui avait toujours était basée sur du sexe sans sentiments avant qu'une certaine complicité s'installe toujours sans sentiments et pourtant... Pourtant, je lui en avais voulu de sortir avec un mec sans m'en parler, sans m'en informer, la jalousie s'était emparée de moi alors qu'on ne s'étaient rien promis mais c'était plus fort que moi. Si bien que j'ai refusé de lui parler quand elle m'a appelé, que j'ai refusé de l'écouter quand plus d'un an après elle a voulu m'expliquer. M'expliquer quoi ? Qu'elle avait trouvé un mec avec qui elle était prête à se poser ? Pas la peine, je l'avais compris tout seul en la voyant à son bras. Ok, j'avais peut-être espéré que de sentiments se développeraient entre nous mais non, tant pis, c'est pour ça que j'avais refusé tout contact, pour l'oublier plus vite et m'éviter de trop souffrir :

- Sinon rien, tu tiens à ton chat qui est visiblement en souffrance, aucune excuse ne serait valable pour laisser ton chat sans soin.

J'étais un professionnel, je ferais le maximum pour soulager et soigner ce chat, qu'importe qu'il appartienne à Blodwyn ou pas, ce chat était un patient comme un autre, il pourrait appartenir à n'importe à une célébrité, ce serait pareil. Elle m'expliqua ses symptômes tout en le caressant en évitant de me regarder dans les yeux avant de dire à son chat que tout allait bien se passer. Alors qu'elle le caressait, je vérifiais les constantes du chat, température, tension, rythme cardiaque, je demandais à mon assistante de venir avec des gants pour qu'elle tienne le chat pendant que je le palpais, si le chat souffrait, il allait vouloir mordre et griffer :

- Blo... madame Carpenter, Coca risque de miauler de douleur et de se débattre, je dois vous demander de laisser Coca se faire tenir par Cathy, mon assistante.

Blodwyn consentit à laisser Coca entre les mains de Cathy qui bloqua la tête de Coca pour m'éviter une morsure tout en maintenant son corps le plus immobile possible, je palpais l'estomac de Coca et tout son système digestif, Coca n'était pas coopératif mais il ne souffrait pas. Par contre, quand j'arrivais au niveau de sa vessie, la réaction fut immédiate, il poussa un miaulement plaintif en se débattant tout en grognant et sifflant. Ok, il avait un souci à la vessie :

- C'est pas une torsion de l'estomac, je pense plutôt que c'est une infection urinaire. Une prise de sang nous le confirmera.

Je préparais donc un coton avec de l'alcool avant de chercher une veine à la patte avant du chat que Cathy pressait pour faire sortir la veine, je passais le coton sur la zone avant de piquer le chat qui émit un miaulement de protestation :

- Chut, je sais que tu aimes pas ça.

Je retirais la seringue avant de passer un autre coton imbibé d'alcool sur la zone où le sang fut prélevé et laissais Coca se réfugier dans les bras de Blodwyn :

- Je reviens, je vais analyser la prise de sang.

Je partis au laboratoire pour analyser la prise de sang pendant que Cathy restait dans la salle de consultation pour tout ranger et tout nettoyer et aussi pour rassurer Blodwyn qui craignait pour la vie de son chat. Je revins 10 minutes plus tard :

- Alors, c'est bien une infection urinaire. Je vais lui faire une injection d'antibiotique et d'antidouleur pour qu'il ne souffre plus mais vous devrait lui donner un traitement pendant une semaine, sous forme de goutte que vous pourrez mélanger à ses croquettes ou sa pâtée, le produit ayant aucun goût ; aucune couleur et aucune odeur, il ne se rendra compte de rien.

Je remplis une seringue de l'antibiotique, préparant aussi l'antidouleur que j'injectais avec la même aiguille et l'aide de Cathy pour immobiliser Coca, changeant juste le contenu de la seringue, obtenant un miaulement et un grognement de protestation. Je lâchais Coca qui partit se réfugier de nouveau dans les bras de sa maîtresse.Cathy quitta la pièce en comprenant que la consultation était terminée et que j'allais juste parler avec Blodwyn des suites de cette infection :

- Tu peux le rentrer dans sa caisse, j'ai fini de lui faire des misères.

Je m'assis à mon bureau pour taper les examens effectués et le diagnostic dans le dossier de Coca, déjà présent, dans notre base de données. Je remplis aussi une ordonnance avec l'antibiotique qu'elle devra lui donner pour éliminer l'infection. Après avoir rentré Coca dans sa caisse, je l'invitais à s'asseoir en face de moi et lui tendis l'ordonnance :

- Tu peux acheter cet antibiotique à ta pharmacie habituelle ou à l'accueil, on l'a aussi. Les antidouleurs doivent en train de faire effet, il reprendra vite du poil de la bête en redevenant aussi câlin que d'habitude.

Je me tus, voilà, normalement je lui aurais dis en me levant « A bientôt et j'espère vous revoir dans 1 an pour ses vaccins, bonne journée » et laissais mon assistante encaisser le prix des vaccins mais là non. Une question me brûlait les lèvres malgré tout, je ne la posais pas :

- C'est assez... gênant comme situation maintenant que Coca est traité.

Je regardais l'heure sur mon ordi, le vétérinaire de garde arrive dans 30 minutes normalement, j'ai donc le temps de parler avec Blodwyn mais elle souhaite peut-être juste rentrer pour câliner Coca :

-Je... Tu serais disponible un soir pour boire un verre ? Je me sens prêt à écouter ce que tu voulais m'expliquer. Je suis conscient que tu as toutes les raisons de me dire non mais je me suis conduis comme un idiot en te repoussant et j'en suis désolé et je dois avouer que j'ai du mal à accepter que tu m’aie rien dis avant sur cet homme. Certes, je ne te connais pas par cœur mais je pense en savoir assez sur toi pour savoir que tu m'en aurais parlé mais si tu l'as pas fais, c'est sans doute pour une bonne raison et je suis curieux de la connaître.

Je pensais pas dire autant de choses mais ma fierté d'homme en a prit un coup en étant aussi facilement remplacé et j'aimerais savoir pourquoi elle ne m'a rien dit sur cet inconnu, savoir si, comme j'ai crû comprendre, ils ont bien rompus et juste savoir si toute relation entre nous est impossible ou si, il y a une possibilité, même infime de tout recommencer entre nous ou bien de reprendre là où tout s'est arrêté entre nous.

() Re: only love can hurt like this *Jeu 15 Fév - 14:41*

( long time no see )
« Love is an untamed force. When we try to control it, it destroys us. When we try to imprison it, it enslaves us. When we try to understand it, it leaves us feeling lost and confused.» ☾ january 2023, veterinary's office @Edison Hampton

january 2023 Le choc. De tous les vétérinaires, il avait fallu qu’elle tombe sur lui. La mâchoire pourrait se décrocher du reste de son anatomie tant elle ne réalise pas à qui elle a affaire. Le choc semble être partagé, la surprise se lit sur le visage d’edison mais son côté professionnel prend le dessus et il s’affaire à reprendre son rôle de vétérinaire, prenant le plus grand soin de coca. Le tu qui s’imposait entre eux devient vous, surement pour mettre de la distance entre eux, aussi pour ne pas laisser entendre un seul instant à son assistante qu’il se passe beaucoup plus de choses entre ces deux là, que ce qu’ils ne veulent bien laisser entendre. Blodwyn écoute attentivement edison baragouiner tout son jargon médical, faire des suppositions, des hypothèses sur les maux qui semblaient terrassés le petit félin aux allures de félix. Edison le manipule avec délicatesse, tout en lui susurrant des mots pour le rassurer. Coca n’avait jamais été à l’aise avec les inconnus, fuyant la pièce quand quelqu’un de nouveau débarquait chez sa maîtresse. Mais edison n’était pas un inconnu, et à force de venir à répétition chez la brunette, coca avait fini par s’habituer à la présence du vétérinaire. Ce n’était donc pas une surprise que le félin semble être en confiance en sa compagnie, et ce, malgré la douleur qui semblait le terrasser. Sans dire trop de mots, blodwyn écoute edison et l’observe avec attention faire la prise de sang à son chat. Evidemment il ne semble pas apprécier, personne n’a jamais aimé se faire piquer et sucer le sang. Mais edison semble doux, et il finit par s’eclipser pendant une dizaine de minutes, qui semble interminable pour la carpenter. Pendant l’absence d’edison, toute son attention se focalise sur son chat, le caressant avec la plus grande douceur pour ne pas le blesser plus qu’il ne l’est. Elle lui susurre des petits mots d’amour, lui assurant qu’il était son bébé, son enfant, et qu’elle était désolée de le voir être dans un tel état de douleur. Une petite larme perle le long de sa joue, mais la jeune femme pince ses lèvres et se mord l’intérieur des joues pour s’empêcher de pleurer. Inutile de se laisser aller à ses émotions. Au bout d’un temps interminable, edison revient et au vu de l’air qui se dessinait sur son visage, rien de grave ne semblait sortir de cette prise de sang. Coca allait s’en sortir. Et les mots émanant de la bouche du vétérinaire viennent confirmer ce que son visage disait. Une infection urinaire, rien qu’une infection. Pas de maladie grave, pas de dégâts nécessitant une opération, juste des médicaments pour le remettre sur pattes. Le soulagement semble émaner de son souffle à mesure qu’elle soupire pour évacuer la tension. « Une injection et des médocs, c’est d’accord, ça reste minime, je peux gérer ça. » Au fond, elle est pétrifiée parce que ça semble déjà beaucoup trop pour le corps de son petit coca. Il n’est plus tout jeune, il est à ses côtés depuis new york, ce qui semble être depuis une éternité. Et la jeune femme n’imagine pas encore sa vie sans ce petit être sans défense, qui ne peut compter sur sur elle. Edison lui tend finalement l’ordonnance, puis finalement, après un petit silence, il met les pieds dans le plat, abordant leur situation. Il fallait bien que l’un des deux le fassent. « Gênant est même assez faible comme mot pour décrire notre situation. » Un rire gêné glisse à travers les lèvres de la jeune femme pour ponctuer ses dires. Mais loin de se morfondre dans un silence horripilant, edison vient à proposer à blodwyn d’aller boire un verre et de discuter de ce qu’il s’est passé entre eux. Deuxième choc de la soirée. Si elle s’attendait à une telle réaction … Mais loin de s’en plaindre, blodwyn est ravie de savoir qu’edison serait prêt à lui laisser une chance de s’expliquer. Loin d’imaginer que ça puisse aller plus loin, « Un verre ? Oui oui bien sur. Je n’ai demandé que ça pendant un petit moment tu sais, je ne voulais que ça, de t’expliquer ce qu’il s’était passé. Je ne vais pas dire que ce n’était qu’un gros malentendu parce que de l’extérieur, ça n’en était pas un. Mais je te dois des explications, et il y a un sens à tout ce qu’il s’est passé. » Elle meurt d’envie de lui hurler là maintenant tout de suite, qu’elle n’a jamais été en couple avec newton, que ce n’était que du faux, rien de plus. Mais ce serait mal venu. La jeune femme se doit d’y mettre un minimum les formes. Si Coca n’était pas malade, elle lui aurait bien proposé d’aller boire un verre à la fin de son service à la clinique. Mais hors de question de laisser son petit félin seul ce soir, il nécessite une surveillance de tous les instants. « Si je ne devais pas surveiller coca ce soir, je t’aurai proposé volontiers de t’offrir un verre, mais je préfère rester auprès de lui. Je ne serai pas tranquille d’esprit s’il était seul. » A travers la caisse, coca vient ronronner et se frôler à la main de sa mère, à disposition pour le rassurer. « Ceci dit, si ça ne te semble pas trop cavalier, tu peux passer à la maison, en tout bien tout honneur bien sur, pour que je puisse te donner les explications que tu mérites ? » Elle ne sait pas comment edison va prendre la proposition mais maintenant qu’il lui offre l’opportunité de s’expliquer, blodwyn n’a qu’une hâte, libérer sa conscience, et peut-être repartir sur de bonnes bases avec edison, qu’elle soit amicale, neutre ou autre …

_________________

❝ Life’s meant to be lived blind ❞ "I found power in accepting the truth of who I am. It may not be a truth that others can accept, but I cannot live any other way. How would it be to live a lie every minute of your life." Alison Goodman

() Re: only love can hurt like this *Mar 20 Fév - 20:54*

Only love can hurt like this

À la clinique vétérinaire w/ @Blodwyn Carpenter

Malgré la surprise, le choc même, je me devais de rester professionnel, son chat souffrait et mon boulot, c'était de le soigner. Je disais toujours vous à mes clients, qu'importe notre lien et le nombre de fois où je les ai vus, Blodwyn ne faisait pas exception à la règle, je n'avais pas honte d'elle ou de la relation qu'on a entretenu mais je ne souhaitais pas que mon assistante pense qu'on se connaissaient. Pourquoi ? Tout simplement car ça appartient à ma vie privée et que je ne souhaite pas mélanger les deux. Blodwyn ne parla pas beaucoup pendant mes suppositions et mon examen, d'un autre côté, mes paroles n'attendaient pas nécessairement une réponse donc ce n'était pas étonnant, elle devait s'assurer que je ne faisais pas trop de mal à son chat. D'ailleurs, heureusement qu'il me connaissait déjà, je me souviens que les premières fois où j'allais chez Blodwyn, il était pas content de me voir et me fuyait mais là, comme il me connaissait, il se laissait bien faire, un chat, même à l'agonie, se débat toujours si il n'est pas en confiance. Après l'annonce de mon diagnostic, je vois qu'elle est rassurée, évidemment :

- Ne t'en fais pas, il ira vite mieux, tu auras juste à lui mélanger son médicament à sa nourriture, il ne fera pas la différence.

Le médicament était sous forme de gouttes et heureusement car autant faire avaler un médicament à un chien est simple car les chiens mangent rapidement et goulûment quand un chat prend son temps et est bien capable de manger tout ce qu'il y a autour du comprimé sans le manger et lui faire avaler de force est très compliqué, limite dangereux à cause des coups de griffes et des morsures. Sans oublier qu'il peut faire comme si il l'avait avalé et quelques minutes plus tard, tu retrouves le cacher par terre :

- Tu penses à quoi comme terme ? Très gênant, malaisant, même si ce mot n'existe pas. Désagréable ?

Moi, je trouve ça gênant mais pas au-delà, après chacun à sa propre perception de ce qui se passe dans notre vie. Pourtant un rire gêné s'échappe de ses lèvres, je pense donc qu'elle pense quand même un peu comme moi. Je lui propose de boire un verre, je me sens prêt à l'écouter et comprendre sa réaction, j'ai besoin de réponses :

- Je n'en doute pas, il y a forcément un sens à tout ça que j'ignore mais je suis prêt à l'entendre et à comprendre pourquoi tu as agis ainsi.

Il y avait un milliard de raisons qui auraient pû la pousser à agir ainsi, j'allais enfin savoir la réelle raison et ainsi arrêter de me torturer l'esprit en me demandant ce que j'avais pû faire pour qu'elle passe à un autre homme sans m'en informer. Elle ne souhaitait pas quitter Coca ce soir et je la comprenais, elle serait prête à rester éveillée toute la nuit si c'était nécessaire, j'en suis sûr. Il se frottait d'ailleurs contre la main de sa maîtresse à travers la caisse, se rassurant de sa présence et en ronronnant aussi, pour se rassurer encore un peu plus. Je souris en l'entendant :

- Je passerais avec plaisir, juste le temps de rentrer chez moi pour me laver et me changer. Le vétérinaire de garde devrait être là dans 15 minutes donc je devrais être chez toi dans 1 heure et demi. C'est bon pour toi.

Après son acquiescement, je la laissais partir avec Coca et payais à l'accueil, quand le vétérinaire de garde arriva, je l'informais des traitements à donner aux animaux hospitalisés et partit en même temps que mon assistante avant de filer chez moi pour prendre une douche et mettre des vêtements propres. Je pris mes affaires, pris le temps de prendre une bricole pour Coca et elle avant de me rendre chez elle. Je sonnais à la porte et quand elle m'ouvrit, je lui souris et lui tendis un bouquet d'immortelles :

- Bonsoir, je voulais t'offrir un bouquet de plusieurs fleurs symbolisant le pardon mais seule l'immortelle est non toxique pour les chats donc voilà.

J'avais aussi un cadeau pour Coca, un sachet de friandises qu'en général les chats adoraient, il paraît que le simple fait de secouer le paquet faisait rappliquer les chats et tout les clients qui ont ces friandises me l'on confirmé.

() Re: only love can hurt like this *Ven 22 Mar - 22:31*

( long time no see )
« Love is an untamed force. When we try to control it, it destroys us. When we try to imprison it, it enslaves us. When we try to understand it, it leaves us feeling lost and confused.» ☾ january 2023, veterinary's office @Edison Hampton

january 2023Bien sur, edison parvient à la rassurer. Depuis le début de cette relation, peu importe ce qu’elle était, edison avait eu cette capacité à la mettre dans de bonnes dispositions, à l’apaiser et à la mettre en confiance, ce qui n’était clairement pas une mince affaire, quand on connaissait les problèmes de confiance de la carpenter. Et parvenir à la calmer quant à cette peur qui s’emparait d’elle concernant coca, c’était loin d’être une affaire acquise. Son visage est toujours fermé mais ses épaules se détendent petit à petit, à mesure qu’edison lui explique la procédure à suivre pour les prochains jours. Elle acquiesce quant à ses explications sur les médicaments sous forme de gouttes, pas si compliqué à donner à coca, qui s’en accommodera parfaitement avec sa patée du soir. Finalement, après quelques banalités échangés, ils abordent le noyau dur, le vif du sujet, et leur rencontre fortuite et la gênance qui s’installe entre eux. « Je suis pas certaine qu’il y ait un mot pour décrire notre rencontre. Mais désagréable n’est absolument pas la définiton de la situation non. » Croiser edison ne sera jamais désagréable. Et malaisant … blodwyn n’aimait pas ce mot, donc elle ne l’aurait pas employé pour définir cette rencontre surprenante. Après des mois à avoir fait la sourde oreille et avoir refusé le moindre échange avec la jeune femme, edison avait fini par accepter l’idée que blodwyn puisse avoir une justification à toute cette histoire, ou à défaut, était au moins prêt à l’écouter. Les épaules de la jeune femme se détendent un peu plus encore, soulagée de savoir qu’elle va pouvoir apaiser sa culpabilité et surtout adoucir les relations tendues, développées entre eux deux. Finalement, blodwyn lui suggère de passer chez elle. Elle ne veut pas laisser son chat seul, mais pour autant, elle ne veut pas laisser passer sa chance de s’expliquer avec edison. C’est trop important. Lui proposer de passer est osé, mais parfois, plus c’est gros, plus ça passe. Et visiblement, ça passe puisqu’edison accepte sa proposition. « C’est parfait pour moi ! Dans une heure et demi, j’aurai eu le temps de rentrer et donner les médicaments à coca, donc ça me convient parfaitement ! » Ni une ni deux, la jeune femme remet coca dans sa cage et se hâte à quitter le cabinet vétérinaire. Un souffle de soulagement s’échappe de ses lèvres, de savoir que coca était en bonne santé, mais aussi cette explication à venir avec edison. Et puis d’un coup, le stress monte, la situation s’intensifie pour la jeune femme qui réalise qu’elle va devoir se mettre à nue auprès de son ancien … ex ? partenaire ? elle n’a toujours pas le nom approprié pour définir cette relation. Quelques minutes plus tard, la jeune femme libère coca chez elle, et lui rend sa liberté. Le petit chat vient se lover sur le canapé et blodwyn lui apporte sa pâtée, accompagné de son médicament. Dans le même temps, la jeune femme envoie un message rapide à newton. Sur le point de voir edison et de tout lui dire … au bout de ma vie newt’ … Son meilleur ami sait à quel point cette histoire a eu un impact sur sa vie mais pour autant, elle ne regrette pas un instant d’avoir menti et involontairement mis un terme à cette relation. Elle a protégé autant qu’elle pouvait newton, et c’était ce qui importait le plus.
Avant qu’edison n’arrive, la jeune femme sort une bouteille de vin, deux verres et quelques petites broutilles à grignotter qu’elle avait dans le frigo. Tant qu’à faire, autant rendre les choses le plus agréable possible. Finalement, la sonnette retentit et une bouffée de stress envahit la jeune femme. Sans se jeter sur la porte, elle se dépêche de lui ouvrir et le laisse entrer, avec l’agréable surprise de le voir un bouquet de fleurs à la main. Son petit cœur pourtant fermé est ébranlé, et tremble dans ses retranchements. « Oh, tu n’avais pas à m’offrir des fleurs. Et certainement pas des fleurs pour te faire pardonner, tu n’as rien à te faire pardonner. Loin de là. » Mais la jeune femme se saisit avec un sourire des fleurs et se hâte à les mettre dans l’eau. D’un geste de la main, blodwyn l’invite à s’installer sur le canapé et lui désigne le vin pour savoir s’il en veut un peu. Suivant la recommandation d’edison, la jeune femme lui sert un verre de vin et le lui tend. « Trinquons à une réconciliation, du moins à une clarification de la situation et un apaisement des choses entre nous. » Le tintement des verres se fait entendre pendant qu’ils trinquent et un silence s’installe pendant quelques secondes, le temps qu’ils s’abreuvent de quelques gorgées du vin rouge. Puis finalement, après une grande inspiration, les lèvres de la jeune femme se délie pour apporter un peu de vérité. « Bon, il est temps de te dire la vérité. » Elle avale une nouvelle quantité de vin pour avoir un peu de courage liquide. « Quand on s’est rencontré, je n’avais aucune attente, toi non plus, tout était simple, et pourtant j’étais en totale confiance avec toi. Et puis il s’est passé un évènement. Mon meilleur ami newton est bisexuel, ce qui est totalement okay. Mais ça n’est pas le cas pour tout le monde, et certainement pas pour son entourage. Il fait parti des hells. » Soupire-t-elle, en repensant à toute cette situation. « Il est tombé amoureux d’un homme, un gars génial, et quelqu’un a failli les surprendre. Il a eu peur de se faire tuer simplement parce qu’il aimait un homme. Alors je lui ai suggéré de feindre qu’on était en couple pour qu’on lui foute la paix. On était tout le temps fourrés ensemble, les hells me connaissaient, ça n’aurait pas été surprenant que l’amitié évolue. Alors on a feint être un couple. » Même en expliquant les choses à haute voix, la jeune femme réalise un peu plus que sa décision était celle à prendre. « Excepté que toi et moi nous étions dans une phase où tout n’était plus si simple et sans conséquence. J’avais fini par m’attacher à toi, et les choses prenaient une autre tournure. Et quand j’ai proposé à newton cet arrangement, je n’en ai pas tenu compte. » Son regard fuit celui d’edison, elle n’ose pas l’affronter du regard et voir la déception qui pourrait s’y lire. « Comprend moi bien, je ne regrette pas un seul instant avoir protégé newton. Il est mon meilleur ami, mon roc, et le protéger était la meilleure décision qui soit. Mais j’aurai pu – et du- mieux faire vis-à-vis de toi. J’aurai du te prendre en considération quand j’ai pris cette décision et j’aurai du te contacter pour te prévenir, plutôt que tu n’apprennes ça par le plus grand des hasards. Et j’en suis désolée, ce n’était pas correct envers toi. » Les choses étaient dites, la vérité éclatée, il n’y avait plus de secrets. Désormais, la balle était dans le camp d’edison, de décider ce qu’il voulait faire de cette information.

_________________

❝ Life’s meant to be lived blind ❞ "I found power in accepting the truth of who I am. It may not be a truth that others can accept, but I cannot live any other way. How would it be to live a lie every minute of your life." Alison Goodman

() Re: only love can hurt like this

» (m) jensen ackles ▪ love of my life, you've hurt me
» joana jimenez ▪ you can't hurt me, if i don't care about you
» love à 10 v1
» ▪ du love à 10.
» ▪ du love à 10.

only love can hurt like this

san francisco, ca

pacific heights

san francisco, ca

pacific heights