Andrew Harper---------------------------------------- - every year is getting shorter - grow old with meposts : 132
pseudo : pastel del nada
id card : Andrew Garfield | avatar: paperghost
multinicks : //
faceclaim : age : 39 ans, l'aube d'une nouvelle décennie prometteuse.
civil status : Veuf, il est en paix avec son deuil, mais il conserve son alliance comme un porte-bonheur.
past time : Ancien vétéran de la SEAL Navys, sa carrière militaire est derrière lui. Aujourd'hui, Andrew est chef de cuisine et propriétaire du "Le Café des Musées" qu'on peut retrouver dans la quartier Outer Sunset.
address : PACIFIC HEIGHTS, dans une belle et grande maison victorienne.
id card : corey mylchreest (crédit) itsamooncalf
faceclaim : age : 23 ans.
civil status : Secrètement en couple, mais c'est tout récent et surtout très dangereux pour sa carrière.
past time : Soldat chez les SEAL Navys.
address : OUTER SUNSET
availability : 3/3, dès que je suis validée.
nbre de mots : entre 400 et 800 mais je peux parfois dépasser les 1000 mots.
code couleur : Aucun, italique?
warning : guerre, mort, deuil.
trigger : Relations et actions non-consenties.
pronom irl : Elle.
pronom perso : Pastel Del Nada.
| () Our Pizzas (ft Sophie Harper) Ven 9 Fév - 19:08 | | (Our Pizzas) Family is a strange and beautiful gift [song] ☾ janvier 2024 @Sophie Harper TRIGGER WARNING : // Ces éléments sont précisément décrits dans le rp qui va suivre. Nous vous déconseillons donc fortement de lire ce rp si vous êtes sensibles à ces sujets.
En avance, comme toujours. Installé sur notre table pour deux, je jouais nerveusement avec mon alliance. Un tic qui consistait à la faire tourner sur elle-même, parfois avec mon pouce, parfois avec ma main quand l’inquiétude me gagnait un peu plus. Je n’avais pas à l’être, et pourtant, c’était le cas. Par ailleurs, c’était bien le signe extérieur à ce sujet. Autrement dit, on pourrait simplement penser que j’étais ce genre d’homme à être en avance pour un rendez-vous dans un bon restaurant italien. C’était très souvent celui-ci, avec Sophie. Probablement par habitude et confort. J’appréciais découvrir de nouvelles saveurs, mais ce soir, ce n’était pas la nourriture qui était au centre de mes pensées. Je devais discuter avec mère, pour ne pas dire que j’avais terriblement besoin de ses conseils. Ironique, quant à bientôt quarante ans, j’avais là, à cet instant, l’impression d’en avoir quinze. Toujours cette étrange impression depuis que Maeve entra un peu plus dans ma vie.
J’étais si dérouté par ce que je ressentais qu’il n’y avait qu’une personne —bon, en vérité quatre, car Alison, Julia et Maël faisaient de très bons candidats— pour me conseiller comme il se doit. Mais mon sms à ce sujet se tourna vers ma mère. Ma première pensée aussi. Je n’ai pas pour habitude de parler de moi, où bien de ce qu’il se tourne dans mon esprit ; mon psy était là pour ça. Simplement, là, j’avais besoin d’une conversation, plus personnelle, d’un sourire maternel et de la sagesse d’une grande dame… Forcément, Sophie était évidemment la meilleure candidate à ce sujet. Bien plus que Madonna, même si j’appréciais la taquiner à ce sujet dans notre bref échange virtuel. Ainsi, notre dîner fut rapidement planifié.
Je parvins à laisser mon bijou en paix pour interroger mon écran sur l’heure. Mon fond d’écran —la photo de mon mariage avec James, jamais inchangé depuis l’instant où le photographe nous l’avait envoyé— m’indiquait en chiffre blanc qu’il était 19h15. Sophie n’était pas en retard. Ma mère avait le temps d’arriver, mon impatience n’était que le reflet du plaisir de la revoir. La femme de ma vie, c’était elle. Elle m’avait tout donné en plus de ma propre vie, et j’avais cette chance d’avoir une relation douce, saine et sans ombre sur le tableau. Alors, dès que je pouvais la voir et lui venir en aide, je fonçais. Sophie le méritait. Et bien que cette fois, c’était moi qui avais besoin de son aide, mon plaisir de la voir passer les portes du restaurant n’était en rien salit par ma légère anxiété. Avec son élégance naturelle, elle illuminait la pièce, comme à chaque fois.
Je me levais d’un bon militaire —sans doute là une des nombreuses déformations professionnelles que j’ai conservé— avant de l’accueillir comme il se doit.
—Bonsoir Maman, merci d’être venue, soufflais-je en la prenant dans mes bras, avant de de la laisser s’installer. Pas trop de monde sur la route ?
Je prie place en l’écoutant, tout en recommençant à jouer avec mon alliance, sans m’en rendre compte. Le restaurant était bien rempli, probablement au trois quart. Pour autant, l’endroit était relativement intimiste, on parvenait à bien s’entendre, sans avoir l’impression que les voisins pouvaient avoir des oreilles curieuses. C’était pour ça que j’aimais tant cet endroit. La déco était tout aussi sobre, avec cette personnalité pétillante qui définissait le couple de lesbienne qui gérait l’endroit. Des femmes que je connaissais d’abord par ma position de client, puis avec le temps, comme des professionnelles avec qui j’adorais travailler. Être un habitué, ça avait du bon.
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